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Dans un communiqué publié ce 22 décembre, les chefs d'État de l'AES ont rejeté le délai de 6 mois fixé par la Cédéao pour leur retrait de l'organisation, qualifiant cette décision de tentative de déstabilisation. Voici ce que l'on sait.

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Transcription
00:00Les membres de l'AES rejettent le délai de six mois
00:02pour le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CDAO.
00:05On t'explique.
00:06Le Collège des chefs d'État de l'AES considère, à juste titre,
00:10la décision de proroger pour six mois le retrait du Burkina,
00:15du Mali et du Niger de la CDAO comme étant une énième tentative
00:20qui permettrait à la gente française et à ses supplétifs
00:24de planifier et de conduire des actions de déstabilisation contre l'AES.
00:30Dans ce communiqué du 22 décembre, les chefs d'État de l'AES
00:33accusent la France et certains leaders de la CDAO
00:35d'essayer de freiner leur indépendance et d'empêcher leur souveraineté.
00:38Pour rappel, les présidents du Mali, du Burkina Faso et du Niger
00:41avaient annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter la CDAO.
00:44Une décision qui a été officiellement enterrinée le 15 décembre dernier
00:47par la CDAO, qui prévoyait un délai de transition de six mois
00:50permettant la poursuite de la médiation.
00:52Avec ce communiqué, les États membres de l'AES
00:54semblent fermer la porte à la discussion
00:56et dénoncent des manœuvres de déstabilisation
00:58initiée par une poignée de chefs d'État
01:00qui imposent leurs désidératats.

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