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Ce mercredi 20 décembre, à Béziers, les autorités locales ont présenté le bilan de la sixième opération "place nette", menée dans le secteur du centre-ville.

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Transcription
00:00Que vous dire ? D'abord que je me satisfais de ça, pas que je me satisfais, c'est une mauvaise formule.
00:04Que les Bitérois sont satisfaits.
00:07Les Bitérois, comme partout, ils ont juste envie de voir des gens en uniforme qui les rassurent.
00:14Et je rappelle juste un chiffre pour ceux qui confondent les choses,
00:18la Devesse c'est 4000 personnes qui habitent ici, le centre-île c'est 23 000 personnes.
00:24Et il est inacceptable, je ne supporte pas, les Bitérois ne supportent pas
00:28des points de deal, je pense à celui qui est juste à côté, là, pas loin,
00:32et qui est juste sur quoi, monsieur le préfet, on le sait,
00:35sur la route des lycéens qui vont dans les écoles privées du quartier.
00:40C'est inacceptable. Et je veux remercier tous les gens qui se mobilisent.
00:44Ceux qui font la fine bouche, qui font les marioles,
00:48qui disent « Ah, qu'est-ce que c'est, à quoi ça sert les place-tête ?
00:52À quoi ça sert ? Ça sert à arrêter des gens, à tranquilliser la population
00:56et en plus à faire travailler toutes les forces de sécurité ensemble.
01:00Pour toutes ces raisons, c'est important, pour ces raisons-là.
01:03Et en plus, je suis encore plus content qu'on le fasse à la veille de Noël.
01:07Noël, c'est un moment où les gens ont envie encore plus que le reste de l'année
01:11d'être tranquilles, d'être en famille, de ne pas se faire de soucis.
01:15Et qu'ils voient tous ces policiers arrêter tous ceux qui nous posent des problèmes,
01:19c'est juste formidable.
01:21Je voudrais renchérir, pas renchérir parce qu'il l'a déjà fait,
01:25sur ce que vient de dire M. le procureur.
01:28Il n'y a pas de trafic de drogue, il n'y a pas de consommateur de drogue.
01:32Il faut arrêter.
01:33Moi, je connais des gens qui viennent m'expliquer qu'ils sont ennuyés
01:37par tel ou tel point de deal en bas de chez eux
01:40et qu'ils fument un joint le samedi entre amis.
01:42Mais enfin, ça n'a pas bien la tête.
01:44Non, mais ça existe.
01:45Enfin, vous savez mieux que moi.
01:47La deuxième chose que je voudrais, je voudrais rendre hommage
01:50au directeur des finances.
01:52Vous savez, il fait un truc hyper simple.
01:55Souvent, on dit tout ça, ça va prendre du temps.
01:57M. le préfet vient de vous dire à quel point les sanctions sont tombées immédiatement.
02:02Quand M. le préfet l'a annoncé,
02:05vous allez dans un commerce qui se comporte mal,
02:07qui doit de l'argent et que vous prenez,
02:10je l'ai vu à la devesse, prenez l'argent dans la caisse.
02:13Il n'y a rien de plus efficace.
02:15Dernier point.
02:16Ici, on a pris deux arrêtés importants
02:19grâce à la compréhension de M. le préfet.
02:22Le premier, on ne peut pas ouvrir de commerce
02:25sans une autorisation municipale.
02:27Deux, on ne peut pas le soir
02:31rester des heures et des heures ouvertes
02:34quand c'est interdit après 20 heures.
02:36Ces opérations, c'est aussi pour rappeler
02:39au commerce qui se comporte mal
02:42qu'il y a des règles qui s'appliquent à tout le monde.
02:44Voilà, et je suis content qu'on le fasse,
02:46ce dernier point, dans toute la ville.
02:48Dans toute la ville.
02:52Sous-titrage Société Radio-Canada

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