Ce mardi à Versailles, Amaury Sport Organisation (ASO) et Christian Prudhomme dévoilaient le parcours de la 83e édition de Paris-Nice, en prévision du seizième départ qui sera donné du département des Yvelines, précisément au Perray-en-Yvelines, le 9 mars prochain. Le directeur de l'épreuve française François Lemarchand est revenu sur ce tracé à l'issue de la présentation de cet événement incontournable du mois de mars. Du dimanche 9 mars au dimanche 16, la Course au Soleil proposera notamment un contre-la-montre par équipes dans la Nièvre, ou une arrivée à la Loge des Gardes en milieu de semaine. Le maillot jaune de leader sera surtout en jeu pendant le week-end final, lors d’une étape de montagne en direction de la station d’Auron, puis autour de Nice pour une ultime bataille le 16 mars. Les sprinteurs et puncheurs pourront également se jouer la victoire lors des 8 étapes qui composent l'épreuve.
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00:00François, qu'est-ce qu'on peut dire de ce parcours déjà, encore une fois ?
00:06Ce parcours, on cherche tous les ingrédients pour faire une course très intéressante.
00:10On sait que les coureurs recherchent des difficultés, on sait qu'avec les systèmes de reconnaissance
00:16qu'ils ont, ils peuvent travailler sur les parcours avant, mais là on essaye de trouver
00:19les pièges pour empêcher les coureurs d'optimiser au maximum leur tactique de course.
00:25Donc on tourne à droite, on tourne à gauche, on ne coupe pas des arbres mais bon on est
00:28pratiquement dans la plaine quand il y a du vent, on va dans les sommets qui sont un
00:32peu moins hauts mais qui sont réputés quand même assez sinueux, et puis on fait la dernière
00:36étape, le week-end niçois toujours compliqué, donc on essaye de trouver ce qu'il faut pour
00:41rendre la course intéressante.
00:42Est-ce que vous allez essayer de faire la différence au rond ?
00:45Au rond j'espère, j'espère, j'espère que c'est la loge des gardes bien sûr, et la
00:51Côte Saint-André c'est une ascension qui est très très piégeuse, on a vu sur les
00:56profils, et je pense que ça se jouera aussi à cet endroit et ce sera assez piégeux.
01:03Vous avez trouvé le mur de Ouy sur Paris-Nisme ?
01:06Dès l'instant qu'il y a une chapelle, on regarde en hauteur et on voit une chapelle,
01:09on essaye d'y aller.
01:10Donc le mur de Ouy où le Mont Brouilly, et là il y avait une chapelle, en 2020, lorsque
01:14nous y sommes allés, nous avions repéré cet endroit, mais bon, techniquement on ne
01:19pouvait pas y aller, là techniquement on peut y aller, donc on a dit bon, on y va,
01:22parce que sinon, il faut des arrivées au sprint sur Paris-Nisme, mais pas trop non
01:26plus, il en faut pour tout le monde, donc voilà, on essaye de rendre la course intéressante.
01:29C'est dur de se réinventer chaque année sur Paris-Nisme ?
01:32C'est dur, oui, parce qu'on a un schéma, un axe qu'on décide, avec un schéma sportif
01:42intéressant sauf qu'il faut accrocher des villes, des villes départ, des villes arrivées,
01:45et c'est en fonction de ces villes qu'on tient l'axe ou qu'on ne tient pas, donc
01:49on fait quand même ce qu'on veut sportivement, mais bon, c'est vrai qu'on espère toujours
01:55faire mieux, mais bon, là on a ce qu'il faut pour l'instant.
01:58Et la montre par équipe, ça devient une vraie tradition ?
02:01Ça devient une vraie tradition, ça fonctionne bien depuis trois ans, depuis deux ans, on
02:06a une troisième année, en plus on part sur un parcours de Manicours, sur le circuit de
02:10Formule 1, donc c'est intéressant et je pense que les équipes à un moment donné
02:14recherchent aussi ce genre d'exercice, là elles nous appellent pour savoir où est-ce
02:19qu'elles peuvent trouver un circuit pour pouvoir s'entraîner, pour pouvoir trouver
02:22l'homogénéité, donc ça fait aussi partie de leur travail sur l'ensemble d'une saison,
02:26donc voilà, pour nous c'est quand même intéressant ce qu'on a montré.