• il y a 10 mois
Marion Borras en conférence de presse mercredi soir ! Avec les Championnats de France Élite de cyclisme sur piste (4 - 7 janvier) de jeudi à dimanche suivis dans la foulée des Championnats d'Europe (10 - 14 janvier) à Apeldoorn, les spécialistes français de la piste s'apprêtent à entamer la dernière ligne droite qui doit les conduire vers l'objectif d'une vie : les Jeux olympiques de Paris 2024 !

Une année cruciale qui débute donc au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines pour la pistarde Marion Borras, championne de France en titre de l'Omnium. Mais la pensionnaire de l'équipe St Michel-Mavic-Auber 93 ne veut pas pour autant délaisser le reste de sa saison sur route, avec en point d'orgue le 6 avril prochain la 4e édition de Paris-Roubaix Femmes, où elle compte bien rééditer voire améliorer sa superbe 5e place de l'an passé. Un programme chargé qui n'effraie pas l'Iséroise de 26 ans, qui a fait le point en visioconférence de presse sur son programme et ses objectifs de 2024.

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Transcription
00:00 Ça va, merci. Je n'ai pas commencé l'année de la meilleure des manières.
00:05 J'ai été bien malade depuis ce week-end. J'ai eu une bonne gastro.
00:10 Je commence tout juste à en sortir.
00:13 J'étais très en forme avant ça.
00:15 J'ai fait du bif d'abord avec la VD pendant deux semaines.
00:18 Ensuite, j'ai enchaîné tout de suite avec mon stage d'équipe de Saint-Michel-Mavic Ober 93 à Calpe.
00:24 On a fait un gros bloc d'entraînement. J'étais bien en jambes.
00:29 J'espère que ça ne va pas venir entacher tout ça pour le championnat de France et pour le championnat d'Europe derrière.
00:36 C'est important de bien commencer l'année.
00:40 De toute façon, le seul objectif qui compte, il est mi-juillet, fin juillet avec les JO.
00:47 Oui, c'est super important de bien commencer l'année parce qu'on n'a pas énormément de rendez-vous avant les Jeux.
00:55 On aura les championnats de France ici et après au niveau international, on aura les championnats d'Europe et la Coupe des Nations au Canada.
01:03 Donc, ça ne fait plus que deux rendez-vous avant les Jeux.
01:08 C'est important pour nous, en tout cas pour moi, de bien y figurer, d'être vraiment appliquée et de faire vraiment les choses bien.
01:17 Et puis, vous serez sur ce vélodrome national où il y aura les épreuves des JO.
01:23 Vous le connaissez, vous n'avez peut-être pas besoin de prendre vos repères, mais c'est un petit avant-goût quand même déjà de Paris.
01:29 Oui, surtout pour les courses en peloton parce que c'est vrai que la dernière fois que j'ai été ici et que j'ai pu courir ici, c'était aux championnats du monde.
01:37 J'avais fait poursuite par équipe, poursuite individuelle.
01:40 Donc, là, pouvoir faire un Omnium ici vendredi, puis après une poursuite individuelle et une Madison samedi,
01:46 c'est vrai que ça va être aussi un point de repère, même si ce ne sera évidemment pas le même niveau.
01:52 Mais on pourra déjà prendre quelques repères effectivement sur la piste, pour moi, surtout en épreuvant peloton.
01:58 Et puis, c'est toujours cool de pouvoir rouler ici.
02:01 Ça nous fait évidemment plein d'expérience, entre guillemets, de la piste en plus.
02:07 Vous êtes championne de France en titre de l'Omnium.
02:10 Est-ce que la priorité, c'est de défendre ce maillot ?
02:15 Peut-être que la poursuite individuelle aussi vous tient à cœur parce que c'est un maillot que vous n'avez encore jamais eu.
02:20 Poursuite par équipe, oui, mais poursuite individuelle, non ?
02:24 Honnêtement, tous les maillots me tiennent à cœur.
02:27 Il n'y en a pas un plus que les autres.
02:29 C'est vrai que la poursuite indiff, ça a longtemps été un peu catégorisé comme ma discipline.
02:35 Donc, c'est une épreuve que j'aime un peu plus que les autres, peut-être,
02:39 parce qu'en plus, j'ai eu des bons résultats en junior, donc c'est plein de bons souvenirs.
02:44 Mais c'est vrai que chaque maillot est bon à prendre et surtout un bon indicateur de forme
02:50 pour notamment les Europes la semaine prochaine.
02:53 Donc, tout va être bon à prendre.
02:56 Depuis le début de l'interview, je vous ai beaucoup parlé des JO.
03:00 Ça doit forcément être le cas aussi de pas mal de monde.
03:02 Est-ce que vous sentez qu'en ce début d'année, forcément, c'est particulier ?
03:05 Il y a cette échéance qui, petit à petit, prend de plus en plus d'ampleur
03:10 et prend aussi de plus en plus d'espace dans votre vie, dans votre cerveau ?
03:14 Alors, ce n'est pas forcément plus particulier.
03:17 C'est juste qu'on met les pieds dedans, on va dire.
03:20 Jusqu'à maintenant, on parlait de Paris, on parlait de 2024, on parlait de tout ça,
03:25 mais c'était un peu lointain, on n'y était pas.
03:28 Là, cet hiver, ça y est, on a commencé la prépa pour Paris.
03:31 C'est la prépa finale.
03:33 Là, le truc tout bête au Nouvel An, c'est juste de se dire,
03:36 ça y est, on est en 2024 maintenant et maintenant, c'est cette année.
03:40 Donc, voilà.
03:42 Là, en plus, on a rapidement les championnats de France, les championnats d'Europe,
03:45 du coup, qui nous mettent directement dans le bain de ce qui va se passer cette année,
03:50 des confrontations, faire peut-être un point aussi où sont les autres nations par rapport à ça,
03:55 où nous, on se situe à elles dans notre préparation,
03:57 même si jamais ça ne se passe pas comme on voudrait ou comme on l'espère.
04:02 Je pense que ça va être quand même un bel indicateur
04:05 et qu'il ne faudra pas s'affoler, la saison va être longue.
04:08 Donc, voilà, maintenant, c'est le mois d'août, ça se rapproche,
04:11 mais il y a encore plein de choses avant et à commencer par cette semaine et la semaine prochaine.
04:15 Donc, voilà, j'essaye de prendre les choses une à une,
04:19 même si bien évidemment, oui, les jeux sont très présents dans ma tête et dans ma vie en ce moment.
04:25 Comment est-ce que vous allez gérer l'organisation de la saison,
04:30 parce qu'il y a aussi la saison sur route avec votre équipe ?
04:33 Est-ce que tout ça va s'organiser ? Peut-être plus de pistes cette année que de routes ?
04:36 Le même programme que l'an dernier ? Enfin, comment ça va se passer ?
04:40 Alors, pour le coup, non, ça va être un petit peu plus de routes que l'an dernier,
04:43 parce que l'an dernier, la dernière Coupe des Nations tombait mi-mars
04:47 et on avait fait les deux premières, donc en mi-février, mi-mars.
04:51 Donc, en fait, j'avais pu courir à partir de fin mars.
04:54 Donc là, cette année, ça va être différent.
04:56 Je vais vraiment pouvoir courir à partir du début février et jusqu'à Paris-Roubaix, à peu près.
05:02 Donc, ce sera début avril et notre Coupe des Nations au Canada sera mi-avril.
05:07 Donc, en fait, déjà, toute cette première partie de saison que je n'ai pas pu faire l'an dernier,
05:11 je vais pouvoir la faire cette année.
05:13 Et ensuite, il y aura encore quelques belles courses par étape au mois de mai
05:17 et les Championnats de France sur route au mois de juin, qui sont normalement en programme aussi.
05:21 Donc, non, la route fait partie entièrement du programme et de courses et de préparation pour les Jeux.
05:29 J'ai la chance que Saint-Michel-Mavi-Kobarck 93 se cale en fonction de mon planning piste.
05:37 Donc, je vais pouvoir être vraiment beaucoup courir sur route par rapport à l'an dernier, en tout cas.
05:42 Et en plus, faire tous mes stages et mes compét' pistes.
05:45 Donc, pour l'instant, ça se profile plutôt bien.
05:51 Mais ça fait un programme dense quand même, non ?
05:54 C'est dense, mais c'est l'année où potentiellement, il faut tout mettre pour que ça se passe bien et que ce soit dense.
06:01 Donc, ça ne me fait pas forcément plus peur que les années précédentes,
06:07 parce qu'en fait, on est tout le temps en stage, on est tout le temps en compét'
06:11 et ça ne me paraît pas être beaucoup plus que les autres années.
06:15 Donc, en plus, là, on a vraiment la carotte au bout, comme on dit.
06:19 Donc non, ça ne me paraît pas plus dense forcément que les autres années.
06:25 Ou en tout cas, si ça allait, on sait pourquoi on le fait.

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