• avant-hier
Les Olympiens n'ont pas chuté, ont même livré une bataille épique pour (essayer de) museler et mater les féroces Dogues du Losc... pourtant le Vel' était en colère. Furieux même, au coup de sifflet final. Les 64 380 fadas du boulevard Michelet devaient se défouler. Une assourdissante bronca, alors, a déferlé des tribunes. Non pas pour escorter la bande à "Roby", irréprochable bien que tenue en échec (1-1), mais bien Willy Delajod, le seul homme (en noir) qui n'a pas été à la hauteur, ce samedi, d'un sommet (si rare) de notre chère Ligue 1.

Plutôt que déboucher les oreilles, ou les narines, d'un arbitre qui sent tout sauf le jeu (dans les deux sens) - ce même juge escorté jusqu'aux vestiaires par des vigiles, des chants à sa gloire et le regard sombre de Neal Maupay -, les fidèles de l'OM, en quête de justice, ont récolté la seule qui ne les arrangeait pas. Celle du résultat. Frustrant au possible, mais terriblement logique.

Deux semaines après avoir enjambé le Rocher (2-1), une douce soirée enchantée, il est vrai, par un coup de pouce du destin, la pièce n'est plus retombée du bon côté. Comme face à Monaco, les protégés de Roberto De Zerbi ont montré les crocs. Comme face à Monaco, Geronimo Rulli a encore épousé les plus belles heures d'Il Fenomeno. Comme face à Monaco, l'OM était un funambule, faisant le spectacle et plusieurs frayeurs à ses fidèles, conscients que son équilibre ne tenait qu'à un fil. Comme face à Monaco, un but décisif a été planté au bout du suspense... mais, cette fois, là où personne ne le voulait.

Une faute puérile de Pierre-Émile Hojbjerg, que l'on mettra sur le compte de la fatigue, un coup de patte de Remy Cabella, un autre de casque (imparable) signé Bafodé Diakité (1-1, 87). Rageant, frustrant, navrant... alors qu'il ne restait qu'une poignée de minutes avant que l'Olympique n'ajoute le scalp des Lillois à celui des cadors déjà tondus cette saison : Nice, Lyon, Lens, Monaco, voire Brest (version Ligue des champions). Plutôt que mettre la pression sur le leader parisien, à deux pas en cas de victoire, les Marseillais se contenteront de passer les fêtes au chaud, solidement cramponnés sur le podium.
S'il redoutait de passer "un Noël de merde", sorte de mise en garde lancée à ses protégés avant le déplacement à Saint-Étienne, Roberto De Zerbi en passera un joyeux, à défaut d'un excellent... sauf si, bien sûr, Adrien Rabiot et les siens trouvent le moyen de perdre dimanche prochain, en coupe chez les Verts. Le Lombard qui était au bord de la crise de nerfs début novembre, après une seconde humiliation à la maison (Paris, puis Auxerre), peut savourer les progrès assez fulgurants de son équipe. Encore friable et souvent sauvé par son ange gardien, l'Olympique de "Roby" a au moins trouvé son système et (re)trouvé tous ces ambitieux circuits de passes rabâchés sans cesse à l'entraînement, mais égaré sur le chemin du stade Vélodrome.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Il y a pénalty un milliard de fois, et je pense même que Stevie Wonder il l'a vu.
00:03D'un moment il faut se remettre en question les arbitraires.
00:05Sauf que les arbitres ils se bougent le cul.
00:06Et il faut arrêter de me dire que l'arbitrage français il est bon,
00:09que soi-disant ça s'équilibre sur une saison, etc.
00:11Parce que force est de constater que encore une fois c'est l'OM qui se fait voler,
00:15pour pas dire plus.
00:16Sur celle d'Auschberg, il y a pénalty tous les jours.
00:19Je pense qu'au moins il aurait dû avoir la VAR, qu'il aurait dû être checké.
00:22Il y a une VAR, elle sert à rien.
00:23Diakité il doit prendre ruse.
00:24Donc il doit pas être là sur l'action du but.
00:26Et derrière Roé, il y a pénalty un milliard de fois,
00:28et je pense même que Stevie Wonder il l'a vu.
00:30Il s'y fait toutes les deux secondes, il n'arrivait pas à jouer.
00:33Il a dit que c'était compliqué pour nos amis.
00:34Un carton rouge n'en méritait.
00:35Il est nul l'arbitre.
00:36Il est nul !
00:37L'arbitre il nous a volé le match.
00:39Bien sûr il a été volé.
00:40Chaque fois on se fait voler.
00:42Il nous a un peu fracassé.
00:43Il faut se faire respecter.
00:44Donc s'il faut faire des actions coup de poing pour ça,
00:45j'espère que l'Ongoria il va faire en sorte qu'on se fasse respecter parce qu'il en a marre.
00:49Après gros match de l'OM, grosse intensité.
00:51Je trouve que Dezerbi il a mal négocié les dix dernières minutes.
00:54Pour moi la position était marseillaise,
00:56mais par contre les occasions offensives étaient lilloises.
00:59Donc en fait c'est quoi ?
01:01C'est une question de stérilité.
01:02Tu vois ce que je veux te dire ?
01:03Donc en tenu tactiquement,
01:04c'était le match où la tactique de Dezerbi a été le plus respectée.
01:09Voilà.
01:10On ne peut pas...
01:12On prend un point mais on en perd deux sur tout ce soir.

Recommandations