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Retrouvez votre nouveau rendez-vous "La tribu de Baba" avec Cyril Hanouna et toute sa bande !


Du lundi au vendredi dès 18h50 sur C8.


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Transcription
00:00Reprends ta fiche.
00:02Ce France Travail qui trouvait absolument disproportionné le nombre de personnes employées par France Travail et moi aussi par rapport aux résultats obtenus, c'est-à-dire que France Travail obtenait à peu près 12%, satisfaisait 12%.
00:13Excusez-moi, on comprend rien.
00:15On va écouter ça à l'acnaboule. Les mecs on dirait Henri Krasucki à des fois quand il donnait les chiffres. C'est insupportable.
00:21Excusez-moi, on comprend rien.
00:23Alors il y a Thibaut Guilly, le directeur général de France Travail, qui est un garçon exceptionnel, de grande qualité. Merci d'être là.
00:32Non mais c'est vrai. Voilà, il faut le dire. Je le dis en plus moi.
00:35Applaudissements.
00:42On a du mal à trouver un Premier ministre mais il y a des gens de qualité en France.
00:45Oui, parce qu'aujourd'hui, pour refaire un petit résumé, aujourd'hui, Premier ministre, alors tout à l'heure c'était Lescure.
00:52Pas Pierre.
00:54Non.
00:55Saint-Denis, frère.
00:56Roland.
00:57Roland.
00:58On a déjà reçu ici.
00:59Saint-Denis, frère.
01:00Oui, on a déjà reçu ici Roland Lescure. Alors voilà, c'était Premier ministre. Après, hier c'était François Bayrou. Finalement, je pense qu'il va pouvoir faire son marché tranquille à Pau ce week-end.
01:08Après, on a eu Pierre Moscovici.
01:11Caseneuve.
01:12Après, on a eu Caseneuve un moment. Le Drian, il a dit non. Et on avait toujours Lecornu. Et là, on parle de plus en plus de Rachid Arabe.
01:22Rires.
01:25Non, non, on parle de… Voilà, pour l'instant, voilà. Dans deux minutes, je pense qu'on n'est pas à l'abri que ce soit Bébert Lefrelou.
01:30Rires.
01:31On n'est pas là-haut.
01:32Regardez ce qu'a dit Sarah Knafouilh. Merci.
01:34France Travail ne sont pas payés par vous, Gilles Verdez, mais par tous les Français.
01:38Sur tous nos salaires, c'est 4% de nos salaires qui partent à France Travail. En 2017, grâce à France Travail, seuls 12% des chômeurs ont trouvé un emploi.
01:46Sur LinkedIn, vous avez 900 millions d'utilisateurs et ils n'ont que 16 000 salariés dans le monde entier, quand on en a 54 000 juste en France pour France Travail.
01:55Est-ce que c'est normal que ce soit encore un service public aujourd'hui ? Parce que c'est notre argent.
02:01Alors, Sarah Knafouilh qui était avec nous hier, qui a très bien marché d'ailleurs, le passage de Sarah Knafouilh qui a cartonné en audience, et Thibaut Guilly.
02:06Nous, on aime bien donner des droits de réponse et on trouvait intéressant que vous soyez avec nous aujourd'hui.
02:10Donc merci d'avoir répondu favorablement à notre invitation.
02:13Et est-ce que vous pouvez répondre à Sarah Knafouilh pour nos téléspectateurs ?
02:16Merci pour l'invitation.
02:21Effectivement, quand j'ai entendu ça, alors à ce moment-là, d'ailleurs, j'étais avec Les Déterminés, qui est une association avec laquelle France Travail bosse, pour signer 40 CDI avec Hayat.
02:34Donc pendant qu'elle était sur les plateaux, moi j'étais au boulot.
02:37Sur ces chiffres, c'est facile de sortir des chiffres.
02:40Alors c'est vrai que je n'ai pas fait l'ENA comme elle et je n'ai pas du temps, comme député européen, à aller sur les plateaux.
02:47Mais ces chiffres sont faux.
02:49Et donc c'est un peu pénible de caricaturer le travail de 54 000 collaborateurs comme ça.
02:54D'abord, la première des choses, c'est qu'elle nous compare à LinkedIn.
02:57C'est intéressant.
02:58Et c'est vrai qu'on se dit, ben tiens, c'est vrai, 900 millions de personnes, 16 000 employés, nous 54 000.
03:04Alors d'abord, il se trouve qu'on travaille très bien avec LinkedIn.
03:06On a une alliance, j'ai encore signé un partenariat avec eux pour recruter dans le nucléaire.
03:11S'il y en a qui s'intéressent de travailler dans le nucléaire, on bosse avec eux.
03:14Il y a Isabelle, peut-être.
03:16Moi j'ai des amis qui sont passés par là et qui honnêtement n'y retournent plus parce qu'ils se disent que ça ne sert à rien.
03:22Excusez-moi, vous êtes madame premier degré en fait.
03:24Non mais si, merci.
03:26Elle compare des choux et des carottes.
03:28D'abord, LinkedIn, ça ne traite pas 8 millions de demandes d'allocation, d'indemnisation.
03:35Et donc il y a 35 milliards d'euros à gérer pour pouvoir assurer l'assurance chômage de ceux qui n'ont pas d'emploi.
03:41Ensuite, le numérique c'est bien, mais ça ne règle pas tout.
03:46Par exemple, on accompagne les bénéficiaires du RSA.
03:49Vous pensez franchement qu'une maman qui n'a pas travaillé depuis 10 ans,
03:51c'est juste sur LinkedIn qu'elle va réussir à trouver un emploi.
03:54Il y a besoin de tenter de traiter des questions de garde d'enfants, de santé.
03:58Moi j'étais, vous allez à Decazeville.
04:00Plutôt qu'elle soit sur les plateaux, qu'elle aille à Decazeville par exemple dans l'Aveyron,
04:03qu'elle aille à Tourcoing où on a lancé avec 18 départements, maintenant 49,
04:07pour s'occuper des bénéficiaires du RSA.
04:09Il y en a 2 millions qui sont sur le carreau depuis des années, dont on s'occupe.
04:13Mais ce n'est pas qu'une offre d'emploi, c'est de l'information, c'est plein d'autres sujets.
04:17Ça je pourrais vous le dire sur les jeunes.
04:19Je me souviens, super bon souvenir, c'est quand même la deuxième fois que je viens ici.
04:23La première fois j'étais venu avec Elisabeth Borne au moment du plan Un jeune, une solution.
04:28On avait fait une émission spéciale parce qu'on se battait pour l'emploi des jeunes.
04:32On avait lancé l'apprentissage.
04:34On est passé quand même de moins de 300 000 à 850 000 apprentis.
04:38Ça ne s'est pas fait comme ça sans rien faire.
04:41Et la mobilisation des équipes de France Travail, des missions locales a été au rendez-vous.
04:45On avait lancé le mentorat.
04:46Tiens d'ailleurs des nouvelles de Bérenice parce que j'ai demandé sur la route à Elisabeth Borne
04:50si elle s'était bien occupée de sa mentorée.
04:52Elle a signé un CDI de notariat.
04:57Elle nous avait dit sur le plateau comment elle galérait pour pouvoir avoir des places.
05:00Et vous aviez réuni 8 jeunes qui étaient particulièrement difficultés.
05:05Notamment certains qui n'ont pas de boulot, pas de formation, pas d'emploi.
05:09Qu'est-ce qu'on a fait à France Travail que n'a pas fait LinkedIn parce que ce n'est pas son rôle ?
05:13On a lancé le contrat d'engagement jeune.
05:15Ces 300 000 jeunes qui maintenant sont accompagnés à France Travail et en mission locale
05:19avec une petite indemnité mais surtout un coach qui va s'occuper d'eux.
05:23Une appli qu'on leur a mise dans les mains, qu'ils cartonnent.
05:25Comme ça ils peuvent échanger avec leurs conseillers entre 3 et 4 fois par jour.
05:29Et ils retrouvent du travail.
05:31Donc il ne faut pas caricaturer là-dessus.
05:34La comparaison avec LinkedIn ce n'est ni fait ni à faire.
05:36Ensuite ces chiffres.
05:38Elle va sortir des rapports de l'INSEE, etc.
05:41Mais c'est juste qu'elle ne sait pas la réalité.
05:43Moi je l'invite franchement dans une agence France Travail
05:45et elle comprendra derrière les chiffres c'est quoi la réalité concrète.
05:491 sont 12%.
05:51Mais bien sûr.
05:52Mais qu'est-ce qu'on mesure sur le retour à l'emploi ?
05:55Nous on fait de la mise en relation.
05:59Pour certains candidats on fait énormément.
06:03Des centaines de milliers, des millions.
06:04Il y a 4 millions de contrats de travail qui ont été signés
06:07grâce à l'action de France Travail l'année dernière.
06:09Ce n'est pas rien.
06:10Ça ne se fait pas comme ça sous le sabot d'un cheval.
06:12Mais de temps en temps c'est aussi du travail justement
06:15avec les autres plateformes pour mettre en visibilité les offres.
06:19On finance.
06:20On parlait des déterminés là.
06:2240 jeunes qui là maintenant rejoignent le groupe Hayat.
06:2640 c'est 115 000 qu'on a fait depuis le début de l'année.
06:30C'est aussi aller à la rencontre des TPE
06:32parce que tout le monde n'a pas une direction des ressources humaines.
06:35Où il est l'emploi ?
06:36Il est chez les commerçants.
06:37Il est chez les artisans.
06:38Nous on a 6000 conseillers qui vont à leur rencontre
06:41pour pouvoir leur apporter des services.
06:43Donc tout ça en fait c'est de l'enfumage complet.
06:46Et derrière c'est 54 000 collaborateurs
06:48qui se lèvent tous les matins pour servir les entreprises.
06:51Pour servir ceux qui sont en difficulté.
06:54Vous aviez un coup de cœur pour Sarah Knafo ?
06:57Oui, j'ai trouvé ses propos tout à fait cohérents.
07:00Honnêtement, vos chiffres, vous êtes plus spécialistes que moi.
07:03Donc je vous rends raison là-dessus.
07:05Je pense que la vérité doit être au juste milieu.
07:07Et pas au bout du couloir ?
07:09Oui, exactement.
07:11Entre un mensonge et une vérité,
07:13ce n'est pas au milieu qu'on va trouver la vérité.
07:16Heureusement que vous avez quelques résultats quand même, pardonnez-moi.
07:19Parce que sinon si vous ne serviez strictement à rien,
07:21ça se verrait aussi.
07:22Mais donc je vous tiens quittus.
07:24En plus comme vous êtes sympathiques.
07:25Mais honnêtement, je trouve que les résultats devraient être plus probants.
07:28Et moi j'ai honnêtement beaucoup d'amis,
07:30notamment des cacas qui se sont retrouvés au chômage
07:33et pour qui vous n'avez absolument pas été efficace.
07:36C'est pas LinkedIn qui va partir.
07:38Ils ne parlent pas de LinkedIn.
07:40Ils sont sortis de LinkedIn.
07:42Alors attendez.
07:44Là c'est parce que vous m'interrogez sur les bêtises, le coup de pub.
07:50C'est doué pour les coups de pub.
07:53Mais là j'ai essayé de rétablir quand même la vérité des faits.
07:56Les messages que j'ai eus,
07:58c'est des collaborateurs qui s'occupent des jeunes,
08:00qui s'occupent des bénéficiaires du RSA,
08:02qui se lèvent le matin et qui n'ont pas compris
08:04concrètement ce qui se passait hier soir.
08:06Vous voulez dire qu'ils sont plus efficaces sur les jeunes que sur les vieux ?
08:08Mais non, attendez.
08:09Après, est-ce qu'on fait tout bien ?
08:11Bien sûr que non.
08:12D'ailleurs, je vous remercie parce que vous avez sorti les chiffres en live.
08:1583% de demandeurs d'emploi qui sont satisfaits des services.
08:18C'est bien, mais ça fait 17% des gens qui ne sont pas satisfaits.
08:22Et donc, bien sûr qu'il y a plein d'autres choses à faire.
08:24Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'entre un cadre qui est Bac plus 5
08:28avec une expérience professionnelle,
08:30il va y avoir des attentes qui sont différentes.
08:32On accompagne.
08:33Ça ne s'est pas assez.
08:34On est le premier business on the job de France.
08:36C'est nous qui accompagnons.
08:37Demandez à un créateur d'entreprise par où il est passé.
08:40Par France Travail.
08:41L'année dernière, 155 000 créations d'entreprise grâce à France Travail.
08:47On n'accompagne pas un créateur d'entreprise de la même manière
08:49qu'un bénéficiaire du RSA.
08:51Alors, est-ce qu'il y a des loupés ?
08:52Oui.
08:53Tous les jours.
08:54Et je peux vous dire que ça me fait mal au cœur.
08:56Et ça fait mal au cœur à nos équipes.
08:58Et c'est pour ça qu'on innove.
08:59Par exemple, il y a trois jours, j'étais à Lille
09:01pour lancer l'art d'accéder à l'emploi.
09:03En fait, je ne l'ai pas lancé.
09:04Je l'ai lancé partout en France parce que nous,
09:06on aime bien démarrer des choses qui marchent sur le terrain.
09:09Donc là, on a démarré l'ouvre-lance.
09:11C'est simple.
09:12On fait découvrir un musée à une douzaine de personnes
09:14qui ne croient plus en eux.
09:16Et ensuite, ils viennent pitcher devant des entrepreneurs.
09:19Ça, ça marche.
09:20Stade vers l'emploi.
09:21Ça, on a fait 80 opérations l'année dernière.
09:23On va en faire 800 l'année prochaine.
09:25Ça sera 10 000 demandeurs d'emploi
09:27qui vont trouver la confiance par ça.
09:29Tiens, année des Jeux Olympiques, stade vers l'emploi.
09:32Parce que de temps en temps, on est un peu dans la caricature.
09:34C'est des ringards, c'est de la bureaucratie.
09:36Ben non, recrutement par le sport.
09:37Parce que moi, je crois beaucoup au sport.
09:39Le sport, ça permet de valoriser.
09:41On met le CV de côté.
09:43Ça a démarré à Anzain, avec la ligue d'athlétisme.
09:47Et qu'est-ce qu'on fait ?
09:49On invite 80, 100 demandeurs d'emploi,
09:51une quinzaine de recruteurs.
09:53Personne ne sait qui est qui.
09:54Ils viennent en jogging ou en short.
09:55Ils vont faire du sport.
09:56On a démarré avec l'athlé, puis ensuite le rugby,
09:59puis le foot, le ping-pong.
10:01Hier, c'était le taekwondo à Saint-André.
10:04Je ne sais plus.
10:07On est passé à 500 opérations par an.
10:11500 opérations, 63% de taux de retour à l'emploi.
10:14On casse le CV et les gens se rendent compte
10:16en arrêtant les stéréotypes du trop jeune,
10:18du trop vieux, du trop handicapé,
10:19pas le bon nom, pas la bonne adresse.
10:21C'est pour ça qu'on se bat, nous, à France Travail.
10:23C'est pour accompagner les réussites des gens,
10:25accompagner les réussites des entreprises,
10:27et de faire en sorte que ça marche.
10:30Bien sûr, tous les jours, on innove.
10:32Tous les jours, on se remet en cause.
10:34Les services, elle a dit, il y avait un truc
10:36où elle avait raison, Sarah Eknafo.
10:38C'est compliqué.
10:39Parce qu'elle a fait la ventriloque.
10:41Soi-disant, elle connaît plein de collègues
10:43de France Travail qui lui ont dit
10:45que vraiment, on était trop nombreux.
10:47Franchement, qu'elle me présente juste un collègue.
10:49– Elle peut venir la prochaine fois.
10:51– Mais il n'y a pas de problème.
10:53Elle viendra dans une agence, comme ça,
10:55en plus de ça, je lui montrerai.
10:56– Je vais lui dire.
10:57– Pour qu'elle soit, je l'accueille avec plaisir.
10:58– Voilà, très bien.
10:59– Mais ce n'est pas ça qu'ils ont dit, les collègues.
11:02Ils ont dit, c'est compliqué, c'est complexe.
11:04Et vous le constatez dans tous les domaines.
11:06La complexité bureaucratique, administrative, etc.
11:08Vous connaissez les règles d'assurance chômage
11:10pour une assistante maternelle,
11:12pour quelqu'un qui bouge ?
11:14C'est d'une complexité absolue.
11:16Donc c'est vrai, ça par exemple, on n'est pas très bon.
11:18On n'est pas très bon, on est à 73%.
11:20– Thibault ?
11:21– Euh, parce que là, il y a ma mère qui voit.
11:24– Il peut finir.
11:26– Bravo, Thibault !
11:27– Bravo, Thibault !
11:28– Bravo !
11:29– Bravo !
11:32– Bravo, monsieur.
11:33– Merci, Thibault.
11:34– Ça fait du bien.
11:35– Merci, Thibault, parce que là, Thibault,
11:36elle va nous sortir tous les jus.
11:37– Non, mais ça fait du bien.
11:38– Les deux ont été bons.
11:39– Ça fait du bien.
11:40Oui, les deux ont été bons.
11:41Elle faisait bien le coup de gueule.
11:42Arrêtez-vous, hein !
11:43– Il faut choisir.
11:44Un coup de gueule, un coup de cœur, ça peut pas être...
11:46– Thibault, j'aimerais bien,
11:47je vais peut-être organiser une rencontre avec Sarah Knafau.
11:48– Ben oui.
11:49– Si vous voulez.
11:50– Je vais lui dire.
11:51– Avec plaisir.
11:52– Merci.
11:53– Pas de problème.
11:54– En tout cas, Thibault, merci à lui.
11:55– C'est super.
11:56– Bravo.
11:57– Et on sent qu'il a été piqué.
12:03– Oui.
12:04– C'est normal.
12:05– Et j'aime bien.
12:06– C'est passionnant.
12:07– Il est passionné.
12:08– Passionné, Thibault.
12:09– Merci.
12:10Merci, Thibault.
12:11– Merci beaucoup.
12:12– Et on tourne en face un truc.

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