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François Pupponi : «C'est une élève qui teste la République. On ne respecte pas la loi, on frappe un enseignant, on a 4 mois avec sursis. Voilà la réponse de la République.»

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Transcription
00:00Je ne suis pas sûr que ce soit seulement une remise en cause de l'autorité.
00:03Là, c'est une élève qui teste la République.
00:05Elle arrive voilée dans l'école en sachant que c'est interdit.
00:09Et la professeure qui applique la loi, qui lui dit,
00:12comme tous les professeurs de France doivent le dire à leurs élèves,
00:15je vous demande d'enlever ton signe ostentatoire, elle se fait frapper.
00:19Donc, en fait, ça va au-delà.
00:21On sait très bien que derrière, il y a des réseaux qui envoient ces jeunes
00:24pour tester la République, voir comment elles réagissent.
00:26Et que voulez-vous que pensent ces réseaux ?
00:29On ne respecte pas la loi.
00:31On frappe l'enseignant. On a quatre mois avec sursis.
00:33Voilà la réponse de la République.
00:35Donc, c'est pour ça que c'est autre chose qu'un élève violent qui frappe un professeur.
00:41Effectivement, il remet en cause d'autorité.
00:43Mais là, c'est autre chose.
00:44On teste jusque où on peut aller pour obliger la République à nous reconnaître.
00:49C'est ça qui est derrière et c'est ça qui est dangereux.
00:51Et c'est là où le problème de décision de justice.
00:54Mais ils appliquent la loi.
00:56Les juges ont du mal à rentrer dans ce contexte-là.
00:59Sauf que c'est un contexte où la République est testée.

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