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00:00Europe Un Soir
00:0219h21, Pierre de Villeneuve
00:04Et je salue mes camarades du soir
00:06Bonsoir Gilles-William Goldnadel
00:08Avocat, observateur de la vie politique, de la vie tout court en général
00:12Bonsoir Jules Torres
00:14Bonsoir Pierre
00:16Journaliste politique au Journal du Dimanche
00:18L'invité politique d'Europe Un Soir et député LFI de l'Essonne
00:20Bonsoir Antoine Léaumant
00:22Et merci d'être avec nous en direct
00:24La France Insoumise n'était pas à l'Elysée cet après-midi
00:26Mais l'EVER qui incarne avec vous le NFP
00:28qui était Marine Tondelier est sortie de l'Elysée
00:30visiblement agacée, on l'écoute
00:32Nous vous avons dit d'être venu
00:34sans aucune naïveté mais avec
00:36toute notre franchise
00:38et être venu surtout écouter
00:40quels compromis, quelles concessions
00:42étaient prêts à faire
00:44le camp du Président de la République
00:46Et je sors en vous disant
00:48Aucune, aucun compromis
00:50Aucune concession, je ne vous dis pas que nous n'avons pas
00:52discuté
00:54Beaucoup ont commencé par dire qu'ils n'avaient pas de lignes rouges
00:56Mais plus la Réunion avançait, plus ils formulaient
00:58des choses qui sans les appeler lignes rouges
01:00ils ressemblaient quand même beaucoup
01:02Et donc je sors sans pouvoir vous dire
01:04que le camp présidentiel a bougé
01:06d'un iota sur rien
01:08Antoine Léaumant, est-ce que ça vous conforte
01:10dans le fait de ne pas y être allé à l'Elysée ?
01:12Bien sûr, moi je ne comprends pas bien pourquoi
01:14il y avait besoin d'aller discuter avec Emmanuel Macron
01:16pour comprendre qu'il n'était prêt à aucune concession
01:18Compte tenu du fait que les
01:20macronistes ont fait la démonstration par exemple
01:22lors de la niche parlementaire de la France Insoumise
01:24visant à abroger la réforme des retraites
01:26d'Emmanuel Macron, qu'ils n'étaient même pas capables
01:28de nous laisser aller jusqu'à un vote
01:30Ils ont fait de l'obstruction parlementaire et gouvernementale
01:32sur un texte de niche parlementaire
01:34ce qui n'était jamais arrivé dans l'histoire de la 5ème République
01:36alors que l'abrogation de la réforme des retraites
01:38c'est quelque chose qui est demandé par
01:40une majorité du peuple français
01:42Donc les macronistes sont incapables de faire des concessions
01:44sur quoi que ce soit, je ne vois pas bien l'intérêt d'aller
01:46en discuter avec Emmanuel Macron qui est le premier
01:48non négociateur en chef des macronistes
01:50Cela dit, le même scénario s'était produit
01:52avant la formation du gouvernement Barnier
01:54donc est-ce qu'on s'attendait
01:56pourquoi est-ce qu'on devait s'attendre à autre chose
01:58cette fois-ci ? Mais c'est une bonne question
02:00moi je n'ai pas compris pourquoi
02:02nos camarades du Nouveau Front Populaire
02:04des autres parties que la France Insoumise
02:06sont allés participer à ces discussions
02:08par ailleurs ça donne une impression un peu de tambouille
02:10parce que certains ont dit qu'il fallait
02:12gouverner de LR
02:14jusqu'au Nouveau Front Populaire, exclu
02:16les Insoumis et le Rassemblement National
02:18pour essayer de faire une espèce de grande coalition à l'allemande
02:20sauf que je pense que les gens
02:22qui ont voté LR ce n'est pas pour avoir
02:24des gens du Parti Socialiste et les gens qui ont voté
02:26pour la France Insoumise ce n'est pas pour avoir
02:28des Monsieurs Retailleau
02:30donc je ne vois pas bien quel attelage
02:32on pourrait faire à l'intérieur de
02:34quelque chose qui va des Républicains jusqu'au Nouveau Front Populaire
02:36Jules Torres
02:38Vous les menacez de quoi vos collègues du Nouveau Front Populaire
02:40qui aujourd'hui voudraient, veulent une coalition
02:42avec Emmanuel Macron, vous les menacez de
02:44les faire plier au municipal ?
02:46qu'en cas de nouvelle dissolution vous ne partiez pas ensemble ?
02:48Non ce n'est pas ça, c'est que
02:50il y aura de toute façon quoi qu'il arrive
02:52une motion de censure qui sera
02:54déposée par la France Insoumise
02:56avec l'article 49.2 si jamais c'est un attelage
02:58qui va jusqu'aux
03:00Républicains par exemple, donc en fait
03:02il y aura de toute façon un vote
03:04à un moment donné pour savoir si
03:06les gens se placent en soutien du gouvernement
03:08qui sortira de cette période
03:10ou en opposition vis-à-vis de ce gouvernement
03:12ce n'est pas une menace contre nos camarades
03:14du Nouveau Front Populaire, moi ce que j'aimerais c'est qu'ils reviennent
03:16à la raison, qu'ils comprennent que
03:18ça ne sert pas à grand chose d'aller discuter avec Emmanuel Macron
03:20ça ne sert pas à grand chose d'essayer de proposer
03:22une coalition avec des gens qui ne sont pas
03:24d'accord avec nous sur l'essentiel des mesures, je veux dire
03:26l'abrogation de la réforme des retraites, la droite
03:28est pour l'affaire carrément à 65 ans, donc on
03:30ne peut pas être d'accord, l'augmentation des salaires
03:32et notamment du SMIC à 1600€, la droite
03:34est en opposition totale vis-à-vis de ça et les
03:36macronistes particulièrement.
03:38Bon, je ne vois pas bien ce qu'on a à se dire
03:40exactement, nous avons des visions qui sont contraires
03:42et ce qu'il faut c'est que maintenant les Français puissent trancher
03:44qu'ils puissent revenir aux urnes et pour ça
03:46la seule solution démocratique possible
03:48désormais c'est le retrait du Président de la République
03:50et un retour aux urnes sur la question du Président
03:52de la République lui-même.
03:53Président de la République qui a affirmé aujourd'hui
03:55sa volonté de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale
03:57d'ici la fin de son mandat en 2027
03:59en répétant encore il y a encore
04:01quelques jours lors de l'allocution officielle
04:03que il comptait
04:05comment dirais-je, rester à son
04:07poste jusqu'en 2027 parce que c'était
04:09la Constitution, parce qu'il était mandaté pour ça
04:11par les Français qui ont voté dans
04:13leur ensemble pour lui et que
04:15c'était de la fiction, je crois que c'est ça
04:17il a mis un cap de 30 mois.
04:19Mais c'est marrant parce que
04:21comment continuer à croire qu'Emmanuel Macron
04:23dise la vérité une fois de temps en temps, je veux dire
04:25il y a encore la semaine dernière il disait qu'il voulait
04:27nommer un Premier ministre sous 24 heures
04:29c'était la semaine dernière, il a menti
04:31sur ça, moi je pensais qu'il était prêt, qu'il savait
04:33quel Premier ministre il nommerait, bon il a menti
04:35en 2017 quand il a été élu
04:37il avait dit je veux qu'à la fin de l'année 2017
04:39il n'y ait plus une personne qui dorme à la rue
04:41sur ça aussi de toute évidence il avait menti, M. Macron
04:43ment sans arrêt, donc moi
04:45je persiste à penser
04:47qu'il faudra de toute façon un
04:49retour aux urnes puisque nous sommes dans une situation
04:51de blocage, ce que je pense
04:53c'est que le Président
04:55de la République est le verrou démocratique
04:57qui existe en ce moment dans notre
04:59pays et que c'est lui qui doit partir pour permettre
05:01l'expression du peuple français. En attendant vous devriez
05:03être quand même au moins à moitié ou à
05:05quart ou à un tiers content puisqu'il se
05:07murmure que le Premier ministre serait de gauche
05:09Quelle gauche ?
05:11J'attends de voir ce que ça veut dire
05:13mais il faut bien, attendez, il faut bien voir
05:15pourquoi Emmanuel Macron
05:17essaye de faire ça et pourquoi en particulier il essaye
05:19de faire craquer une partie de la gauche
05:21du Nouveau Front Populaire à l'intérieur
05:23et de le faire entrer à l'intérieur du gouvernement
05:25c'est parce que ce dont il a besoin
05:27c'est d'exploser le Nouveau Front Populaire, il a bien vu
05:29lors des élections législatives alors même qu'il
05:31essayait de se débarrasser de la gauche à l'Assemblée Nationale
05:33Mais est-ce que le Nouveau Front Populaire ne s'explose pas de lui-même ?
05:35Non je ne crois pas, je n'espère pas
05:37Moi j'espère
05:39que nos camarades socialistes
05:41écologistes et communistes
05:43reviennent à la raison et se disent
05:45que non il n'y a rien à discuter
05:47avec des gens avec qui nous n'avons de toute évidence
05:49rien à voir sur le programme économique, c'est ce que je disais
05:51tout à l'heure, mais sur le programme démocratique non plus
05:53nous proposons une sixième république
05:55or là il s'agit d'aller
05:57sauver d'une certaine manière cette cinquième
05:59république agonissante
06:01Puisque le PS en l'occurrence ne veut pas de sixième république
06:03il veut encore, il croit aux exécutions
06:05Nous avons défendu ensemble
06:07l'idée d'avancer vers la sixième république
06:09dans le programme
06:11que nous avions fait
06:13en tout cas dans le programme de la NUPES, j'ai la certitude du fait
06:15que nous avions défendu la sixième république
06:17Il n'y a pas que le président de la république
06:19qui change d'avis
06:21Moi personnellement je ne change pas d'avis, mais j'aimerais
06:23que nos compatriotes s'interpellent sur ce sujet-là
06:25parce que là il y a une situation de blocage
06:27qui est due donc à une personne
06:29et ce qu'ont proposé beaucoup les gilets jaunes
06:31et que nous avons repris d'ailleurs dans nos propositions
06:33c'est qu'il puisse y avoir des référendums d'initiatives citoyennes
06:35révocatoires pour dégager
06:37un élu en cours de mandat dont on estimerait
06:39qu'il ne correspond plus à la situation politique
06:41Imaginez s'il y avait un référendum révocatoire
06:43dans notre pays pour l'ensemble des élus
06:45Y compris le président
06:47Je pense qu'Emmanuel Macron ne serait pas resté très longtemps
06:49président de la République
06:51Y compris si Jean-Luc Mélenchon était élu
06:53Bien sûr, c'est l'idée
06:55Vous craignez pas que ce soit un grand danger
06:57que à chaque fois finalement
06:59qu'on a un sondage CSA qui nous dit que 59%
07:01des français veulent la démission du président
07:03de la République, pardonnez-moi, ce serait quand même
07:05très dangereux, si à chaque fois que les français
07:07ne sont pas contents d'un élu, il doit déguerpir
07:09ça crée une situation qui est quand même complexe
07:11Je pense que nous avons oublié une chose
07:13c'est que les élus sont là pour accomplir la volonté
07:15du peuple français, ils sont pas là pour accomplir
07:17leurs souhaits, leurs idées
07:19Non, non, la démocratie
07:21parlementaire et représentative
07:23son objectif c'est de faire en sorte que la volonté
07:25du peuple français s'exprime dans des institutions
07:27et les élus sont là pour respecter la volonté
07:29du peuple, donc si le peuple n'a plus envie d'avoir
07:31certains élus, il a le droit de les chasser
07:33en tout cas c'est ce que nous défendons à la France Insoumise
07:35Antoine Léaumant, député LFI de l'Essonne
07:37est notre invité dans Europe Un Soir, dans un instant on parlera
07:39de la Syrie, 19h27 sur Europe 1
07:41Europe Un Soir
07:4319h21, Pierre de Villeneuve
07:45À 19h33
07:47nous sommes toujours avec Antoine Léaumant
07:49député de l'Essonne, député
07:51de la France Insoumise, est-ce que
07:53quand on entend effectivement le nouveau
07:55Premier Ministre intérimaire syrien
07:57qui promet stabilité et calme
07:59au peuple syrien, interviewé
08:01Al Jazeera, est-ce que vous êtes inquiet
08:03du pouvoir djihadiste
08:05qui s'installe en Syrie ?
08:07Moi j'attends de voir, je reste
08:09évidemment méfiant parce que le chef
08:11de l'organisation HTS, c'est quelqu'un
08:13qui a participé
08:15avec Al Nosra
08:17aux guerres en Syrie
08:19donc je reste assez méfiant
08:21Tu es un djihadiste ? Oui, je reste
08:23très méfiant vis-à-vis
08:25de ce personnage
08:27je suis néanmoins satisfait
08:29de la chute de Bachar el-Assad puisque
08:31Bachar el-Assad et le clan el-Assad dirigeaient
08:33la Syrie depuis 54 ans et
08:35sont parmi les gouvernements
08:37les plus autoritaires et les plus violents vis-à-vis
08:39du peuple syrien
08:41qui ont été dans ce pays
08:43donc voilà, après
08:45nous attendons de voir la suite mais je suis
08:47très inquiet, oui. Gilles-Louis Lamgueul-Nadel
08:49Je dois vous avouer que monsieur le député
08:51vous avez fait ma joie aujourd'hui
08:53Vraiment, je vous le dis, franchement ma joie
08:55Alors que ma voiture
08:57cinglait vers
08:59Europe 1 et que je ne savais pas encore
09:01que j'allais avoir le plaisir et l'honneur
09:03de vous rencontrer, j'ai vu un tweet
09:05que vous avez fait. D'accord.
09:07Il est exceptionnel votre tweet, sincèrement
09:09Vous demandez,
09:11vous êtes en train de railler
09:13un monsieur André Cotarac
09:15Andréa. Andréa Cotarac
09:17parce qu'il est à la droite
09:19du tyran Assad
09:21et vous demandez à ce qu'un
09:23journaliste interroge
09:25madame Le Pen pour demander
09:27que faisait ce
09:29proche de madame Le Pen
09:31près du tyran Assad
09:33et monsieur Cotarac
09:35vous a répondu
09:37Oui, un mensonge, oui. Ah bon ?
09:39En tous les cas, à destination
09:41Moi, il me semblait...
09:43Est-ce qu'on peut recontextualiser
09:45s'il vous plaît, Gilles-Louis Lamgueul
09:47Faut expliquer ce qu'il a dit
09:49André Cotarac
09:51vous indique simplement que lorsqu'il
09:53est allé voir monsieur Assad
09:55Pour la première fois
09:57Il était, pour la première fois
09:59Il était membre et élu
10:01de la France Insoumise
10:03C'est vrai que ce n'est pas tous les jours
10:05Il y a des transfuges
10:07C'est vrai, mais Andréa Cotarac
10:09Il était à LFI avant
10:11Il est allé au Rassemblement National
10:13parce qu'il a sans doute trouvé que ses intérêts étaient plus intéressants
10:15Mais la France Insoumise
10:17Il a mandaté Andréa Cotarac pour faire une seule chose
10:19Pour faire une campagne d'appel de la France Insoumise
10:21Campagne qui n'a jamais été mise en place
10:23par Andréa Cotarac, qui est globalement un paresseux
10:25Mais qui, effectivement, est allé
10:27en Syrie, non pas à la demande de la France Insoumise
10:29Nous lui avons jamais demandé ça
10:31C'est ce qu'il dit dans le tweet
10:33Il était élu de la France Insoumise
10:35Il y allait de son propre chef
10:37Il était bien membre de la France Insoumise
10:39Et alors, je ne suis pas d'accord avec ce déplacement
10:41Vous, ce que vous dites, c'est que vous contestez
10:43le mandat
10:45Pas plus, attendez, que nous lui avions demandé
10:47de faire un déplacement en Crimée
10:49dans lequel il était allé rencontrer, par exemple,
10:51Mme Marion Maréchal-Le Pen
10:53puisqu'il était déjà en train de préparer, à ce moment-là, sa trahison de la France Insoumise
10:55Non mais attendez
10:57Mme Maréchal-Le Pen, à ce moment-là, n'était plus au Front National
10:59M. Cotarac est pris en photo
11:01à côté de M. Al-Assad
11:03Et au moment où il est pris en photo à côté de M. Al-Assad
11:05il n'est pas du tout membre de la France Insoumise
11:07Il est membre du Rassemblement National
11:09Et moi, j'aimerais bien que Mme Le Pen nous explique
11:11pourquoi M. Cotarac, au nom du Rassemblement National
11:13Pourquoi au nom du Rassemblement National ?
11:15Parce qu'il était membre du Rassemblement National
11:17Il a fait une photo qu'il a publiée sur les réseaux sociaux
11:19Il était donc bien content et mandaté par le Rassemblement National
11:21Il a fait trois déplacements en Syrie
11:23en 2018 et en 2019
11:25et en 2021
11:27Personne ne lui a jamais demandé chez nous de le faire
11:29Je ne sais pas
11:31Et de la même manière que vous ne savez pas
11:33que Marine Le Pen lui a demandé
11:35d'aller également en Syrie
11:37Vous avez une photo de M. Cotarac en 2018 avec M. Al-Assad ?
11:39Il y en a une ?
11:41Il le dit, il l'affirme
11:43Je ne sais même pas s'il y est allé ou s'il n'y est pas allé
11:45Il était en novembre 2018
11:47Vous avez des informations que nous n'avons pas
11:49Et s'il y est allé, il n'y est pas allé
11:51au nom de la France Insoumise
11:53puisque nous ne lui avons jamais demandé ce personnage
11:55À ce moment-là, il était élu de la France Insoumise
11:57Il fait les voyages qu'il veut
11:59et il fait les trahisons qu'il veut
12:01Mais aujourd'hui, je constate qu'il est au Rassemblement National
12:03après nous avoir trahis à une ou deux semaines
12:05du premier tour de l'élection européenne
12:07de l'unique tour d'ailleurs de l'élection européenne
12:09avec votre permission
12:11et ensuite, il est allé rencontrer M. Al-Assad
12:13comme membre du Rassemblement National
12:15s'afficher avec lui
12:17faire une photo avec M. Mariani
12:19qui est aujourd'hui Eurodéputé du Rassemblement National
12:21et je pense que les comptes sont à demander
12:23à Mme Le Pen
12:25Nous, pour ce qui nous concerne, nous avons toujours été
12:27clairs vis-à-vis du régime de Bachar Al-Assad
12:29Nous avons toujours été clairs et nous avons condamné
12:31par la voix de Jean-Luc Mélenchon
12:33depuis 2011
12:35un communiqué du Parlement
12:37du Parlement européen puisque M. Mélenchon
12:39était député européen à cette époque-là
12:41le régime de M. Al-Assad
12:43Tout le monde à la France Insoumise a été clair
12:45avec le régime de Bachar Al-Assad
12:47Y compris Rima Hassan
12:49Elle a condamné
12:51le régime Al-Assad de Mme Rima Hassan
12:53Elle a condamné
12:55Avant que le tyran tombe
12:57Mme Rima Hassan avait condamné M. Al-Assad
12:59Je n'ai pas tout l'historique
13:01pour ce qui concerne la France Insoumise
13:03Je ne connais pas l'intégralité des publications de Rima Hassan
13:05Apparemment vous êtes un expert
13:07Vous pouvez potentiellement me le dire
13:09Mais moi ce que je vous dis
13:11c'est que vous avez en 2011 une résolution
13:13qui est signée par Jean-Luc Mélenchon
13:15qui a dit je vote pour ce rapport
13:17qui condamne fermement la terrible répression
13:19que le régime syrien fait subir à son peuple
13:21Aucun pouvoir ne sera jamais légitime
13:23qui massacre son peuple en Syrie
13:25La révolution citoyenne est la voie du futur
13:27C'est en 2011
13:29Je ne sais pas si tout le monde a eu ce niveau de clarté
13:31à cette période-là
13:33Moi je n'ai jamais vu en tous les cas
13:35Je n'ai jamais vu quelqu'un
13:37être aussi
13:39compréhensif
13:41avec les bombardements
13:43sur les civils syriens
13:45Non c'est pas vrai
13:47Que monsieur
13:49Mélenchon
13:51qui explique même
13:53C'est pas vrai
13:55Personne n'échappe à son destin
13:57Vous ne m'empêcherez pas d'aller jusqu'au bout
13:59de ce que je vous dis, après vous me contredirez
14:01Je n'ai jamais vu quelqu'un qui dit
14:03La guerre c'est la guerre, il y a des civils morts
14:05C'est comme ça
14:07alors que quelques années après
14:09il parlera de génocide
14:11à propos d'un peuple pogromisé
14:13Je n'ai jamais vu quelqu'un aussi réaliste
14:15par rapport aux bombardements des civils
14:17à un certain moment
14:19et aussi accusateur par rapport à des gens
14:21qui ont été agressés
14:23Jean-Luc Mélenchon a toujours été clair
14:25sur les bombardements des civils
14:27et particulièrement sur l'élément que vous évoquez
14:29des bombardements qui ont eu lieu
14:31dans le nord de la Syrie, il s'agissait d'une invasion turque
14:33dans le nord de la Syrie
14:35où nous avions nos alliés Kurdes
14:37qui combattaient Daesh
14:39Ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon
14:41à ce moment là, c'était que les bombardements
14:43qui étaient faits par la Syrie
14:45l'armée syrienne
14:47allaient frapper la Turquie
14:49qui s'en prenait aux Kurdes qui combattaient Daesh
14:53Nous sommes des alliés
14:55Nous sommes des alliés des Kurdes
14:57Nous sommes des alliés des Kurdes
14:59Quand les Kurdes sont attaqués
15:01Quand les Kurdes du Rojava sont attaqués
15:03qui sont nos partenaires
15:05qui sont nos proches, qui sont les gens
15:07qui se sont battus contre Daesh
15:09sur l'ET1
15:11Donc là, à ce moment là
15:13quand la Turquie attaquait
15:15pour attaquer les Kurdes en Syrie
15:17nous étions du côté des Kurdes
15:19Oui mais à ce moment là
15:21avec un très beau réalisme
15:23un peu cruel mais réalisme quand même
15:25La journaliste veut faire remarquer
15:27que ce sont des civils
15:29que ce sont des civils qui sont massacrés
15:31et M. Mélenchon dit
15:33ben oui, la guerre, malheureusement
15:35il y a des civils qui sont tués
15:37Très beau réalisme
15:39Mais c'est vrai et nous avons demandé
15:41à ce que M. Al-Assad soit condamné
15:43pour les crimes de guerre qu'il avait commis en Syrie
15:45et nous nous demandons l'arrestation de M. Al-Assad
15:47comme l'arrestation de M. Netanyahou
15:49Nous sommes cohérents, voyez-vous, quand il y a des gens qui commettent
15:51des crimes de guerre et des potentiels crimes contre l'humanité
15:53C'est des boucliers civils, M. le député
15:55Les Turcs n'utilisaient pas des boucliers civils
15:57Mais en fait, quand vous dites
15:59qu'il y a des bombardements sur les civils
16:01ce qu'Israël dit quand il bombarde les civils
16:03c'est que les gens en face
16:05utilisent des boucliers civils
16:07mais ça c'est une manière de justifier le bombardement de civils
16:09avec quoi je ne suis pas d'accord
16:11parce que je considère que bombarder des civils
16:13bombarder des enfants en particulier
16:15c'est une forme d'agression
16:17qui demande d'être jugée comme crime de guerre
16:19et potentiel crime contre l'humanité
16:21Je me réfère au droit international
16:23sur le droit international, il y a un mandat d'arrêt
16:25de la Cour pénale internationale
16:27contre M. Netanyahou, puisque c'était le cas que vous évoquiez
16:29contre un responsable du Hamas
16:31dont probablement il a été tué en réalité
16:33et je demande aussi
16:35que M. Assad soit jugé pour les crimes de guerre
16:37Vous auriez pu le demander avant !
16:39Non mais attendez !
16:41M. Gonadel, nous l'avons demandé
16:43à ce que M. Assad soit jugé pour ces crimes
16:45Non mais là je ne veux pas le procès de la France insoumise
16:47simplement, je constate
16:49simplement, y compris
16:51de la part de l'ONU, aujourd'hui
16:53M. Assad
16:55est à Moscou
16:57il n'y a aucun
16:59il n'y a aucun
17:01il n'y a aucun
17:03mandat d'arrêt de la CPI
17:05contre M. Assad, ça fait quand même
17:07une sacrée différence !
17:09Oui mais nous nous avons demandé en tout cas qu'il soit jugé pour ces crimes de guerre
17:11Mais c'est très bien, même s'il est arrêté en France
17:13mais s'il est arrêté en France
17:15et qu'il y a un mandat d'arrêt, j'espère
17:17qu'il sera ramené à la CPI
17:19Mais non, parce qu'il y a le droit coutumier, vous savez très bien comment ça fonctionne
17:21Ah ben non, il n'y a pas le droit coutumier, il y a le droit international
17:23et il faut respecter le droit international
17:25Antoine Léaumant, député LFI de l'Essonne
17:27merci beaucoup d'avoir été avec nous
17:29Demain, Sonia Mabrouk vous donne rendez-vous pour
17:31la grande interview CNews
17:33Europe 1 à 8h10
17:35L'invité sera
17:37le LR et maire de Cannes
17:39David Lissnard, président
17:41de l'AMF, l'association des maires de France
17:4319h43 sur RTL

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