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Eric Revel, journaliste : «Quand j'écoute Marine Tondelier, j'ai quand même l'impression que la crise politique s'aggrave».

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00:00Quand j'écoute Mme Tondelier, j'ai quand même le sentiment que la crise politique s'aggrave.
00:04J'ai le sentiment que la crise politique s'aggrave.
00:06C'est-à-dire que c'est une chose de nommer un Premier ministre dans 48 heures,
00:09a dit le Président de la République,
00:11c'en est une autre d'avoir une équipe gouvernementale avec un programme.
00:14Et peut-être que le moment où on va le plus attendre,
00:17ce n'est pas la nomination du Premier ministre qui est nommée dans 48 heures,
00:20c'est la nomination...
00:22Mais attendez, je vais vous dire,
00:25si Mme Tondelier et son parti,
00:28les communistes et les socialistes, disent
00:30« Nous, on ne veut pas de retaillot à l'intérieur »,
00:32il faut chercher un ministre de l'Intérieur.
00:34S'il y a un ministre de l'Économie,
00:36dont la fuite de route est quelque chose qui ne plaît pas...
00:39C'est un fait triste. Ce que vous prenez à gauche, vous le prenez à droite.
00:42C'est pour ça que j'ai le sentiment,
00:44mais moi j'ai ce sentiment depuis longtemps,
00:46que dès l'instant où le gouvernement Barnier était renversé,
00:49la crise politique ne pourrait que s'aggraver.
00:52Et je ne vois pas comment le Président de la République,
00:54qui consulte, qui offre du thé et des petits gâteaux
00:57pour reprendre l'expression d'un député éléphiste,
01:00va pouvoir résoudre la couronnature du cercle.
01:02Ils font tous de la politique, et c'est normal.
01:04Ils défendent tous les idées, et c'est normal.

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