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«On s'habitue au pire», note le journaliste Eric Revel concernant des tirs de mortiers dans la cour d'un collège en Essonne.

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Transcription
00:00Éric Revel, est-ce qu'on va être amené à bunkeriser les établissements soviets ?
00:04C'est affolant et vous voyez la façon dont on s'habitue aux choses.
00:08La maman, la mère de famille qui témoigne, la première, dit
00:11« Bon, les mortiers dans la cour, passons, mais sur les élèves, ce serait grave. »
00:15Mais non ! Mais non ! Déjà, des mortiers dans la cour d'un collège,
00:18c'est absolument hallucinant. C'est absolument hallucinant.
00:22Vous voyez, on s'habitue au pire, mais quand on commande souvent des images
00:26de policiers qui reçoivent des mortiers, on est déjà outrés qu'on s'en prenne
00:31aux forces de l'ordre. Mais là, maintenant, c'est dans des collèges.
00:34Vous voyez, alors un ancien élève peut-être qui n'aurait pas été content
00:37d'une mesure disciplinaire ou d'un renvoi, maintenant, vous tirez un coup de mortier
00:42au risque de blesser, voire même de tuer un enfant ou un professeur.
00:47On a quand même un sujet majeur.

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