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Emmanuel Macron convie ce mardi autour d'une même table les chefs de partis politiques à l'Élysée, à l'exception de ceux du Rassemblement national et de la France insoumise, pour avancer vers la constitution d'un gouvernement.

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Transcription
00:00On se demande ce que cherche Emmanuel Macron. Il cherche à humilier 11 millions de Français, à faire croire que les 125 députés du Rassemblement national sont des sous-députés,
00:11à rajouter un peu de l'huile sur le feu dans cette crise politique. En fait, il nous a parlé de ce front antirépublicain il y a quelques jours dans son allocution.
00:19Mais celui qui est antirépublicain, ce soir, on est en droit de se demander si ce n'est pas lui.
00:23Est-ce que cette exclusion, elle aura des conséquences sur vos choix à venir ? En clair, est-ce que vous censurez le gouvernement qui émanera de ces consultations ?
00:32Non, pas du tout. On fera avec le futur Premier ministre. Alors on attend quand même le casting. On a là aussi des lignes rouges, comme sur les thèmes lors de la discussion budgétaire avec M. Barnier.
00:46On n'a pas censuré M. Barnier au mois d'octobre. On va attendre pour voir. Mais là, on a le sentiment quand même qu'Emmanuel Macron cherche à recréer ce qu'on a appelé pendant un temps
00:55l'UMPS, enfermé dans une bulle les républicains, les macronistes, les socialistes, voire les écologistes et peut-être les communistes.
01:03Enfin, ça a été 40 ans de ruines pour le pays. Alors est-ce qu'on a envie de continuer l'expérience ? Pas sûr.
01:09Mais est-ce qu'au fond, vous n'avez pas envie de remercier Emmanuel Macron ce soir ? C'est ce que dit Jordan Bardella. Il dit qu'Emmanuel Macron voudrait installer le match RNLFI en 2027,
01:17qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Est-ce que finalement, ce n'est pas ce que vous cherchez ?
01:22Là, ce soir, c'est très clair. Il y a une seule opposition. Les Français l'ont sans doute très bien compris. C'est le Rassemblement national derrière Marine Le Pen et Jordan Bardella.
01:33Mais on a vraiment ce sentiment ce soir qu'Emmanuel Macron... Alors comparaison n'est pas raison. Je m'excuse d'avance pour ce que je vais dire.
01:39C'est un peu comme les canards à qui on coupe la tête, court dans tous les sens, sans trop savoir où il va. Mais là, on paye tout simplement ce front anti-républicain qui est né entre le 30 juin et le 7 juillet.
01:51Il n'y avait aucun programme, si ce n'est battre le Rassemblement national. C'était nous, le sursaut. C'était le slogan de campagne ou bien le chaos. Eh bien là, maintenant, on a le chaos.

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