Le procès du réalisateur Christophe Ruggia, accusé par Adèle Haenel de l'avoir agressé sexuellement quand elle avait entre 12 et 14 ans, s'ouvre devant le tribunal correctionnel de Paris, ce lundi 9 décembre.
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00:00Les vaccins ont été représentés par le gouvernement.
00:12C'est le moment de vous annoncer également que la deuxième vaccination est aujourd'hui.
00:23Adèle, on te croit ! Victime, victime, on vous croit !
00:34Je m'appelle Arnaud Gallet, je suis fondateur de l'UPRFANC.
00:49Je pense qu'on en parle, mais ce n'est pas parce qu'on en parle nécessairement que les choses changent énormément non plus.
00:55Et c'est super parce que je pense qu'il y a une libération de la parole progressive,
00:59mais cette libération se fait vraiment à une échelle de quelques personnes.
01:02C'est toujours quelques personnes qui deviennent un symbole d'eux.
01:05Dans l'industrie du cinéma, je pense qu'on peut parler d'Adèle Haenel comme on peut parler de Judith Gaudrech.
01:09Mais finalement, on voit qu'il n'y a pas de changement vraiment collectif.
01:13Denis dénie de la culture du viol, dénie de la culture de la pédocriminalité,
01:17de rappeler qu'Adèle Haenel, on a même l'impression quand on parle d'elle,
01:21que c'était une adulte, qu'elle était actrice.
01:23Non, elle était enfant, elle avait 11 ans pour les premiers faits.
01:25C'est inacceptable et à un moment donné, il faut qu'on arrête dans ce pays, il faut que les choses bougent.
01:29Ce qu'il avait demandé, c'est toute sa force, toute sa détermination qu'on est venu saluer aujourd'hui.
01:34À quel moment est-ce qu'on a des actions dans ce pays,
01:36quand on a uniquement 3% des agresseurs qui sont condamnés dans les cas de violences sexuelles faites aux enfants,
01:40moins de 1% en cas d'inceste, c'est scandaleux, c'est inacceptable.
01:43Et nous, on est là pour être du bon côté, c'est-à-dire du côté des victimes,
01:46et pour que les bourreaux tremblent, ça c'est essentiel pour nous.
01:48Les femmes, elles parlent depuis des années.
01:50Donc Adèle, elle a parlé comme beaucoup de victimes de violences sexistes et sexuelles.
01:55Simplement, maintenant, il faut les écouter.
01:57Et on espère qu'en étant présentes ici, en montrant qu'il y a un soutien,
02:01il y a un soutien populaire, même si l'institution judiciaire aujourd'hui,
02:04elle a du mal à traiter les questions de violences sexistes et sexuelles,
02:08le soutien populaire, ça peut peut-être donner la possibilité à des personnes qui sont victimes
02:15de prendre ce chemin-là aussi, et soit de parler, soit de porter plainte.