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Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, était l’invitée de Sonia Mabrouk dans la Grande Interview du 09/12/2024. Elle a évoqué l’immigration : «J’ai l’impression que pour tout le monde l’immigration est un phénomène météorologique». 

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Transcription
00:00Oui, bien sûr, c'est ce que tout le monde peut craindre.
00:01Alors on verra, là, il faut garder du sang froid.
00:04La situation est ce qu'elle est.
00:05Pour l'instant, qu'est-ce qu'on peut en tirer, nous, la France ?
00:07Et qu'est-ce qu'on doit regarder ?
00:08Il y a trois sujets.
00:10Les migrations, évidemment, les chrétiens d'Orient et le terrorisme.
00:13C'est les trois sujets qui doivent nous occuper dans les mois qui viennent.
00:16La situation est loin d'être terminée.
00:17Ce qui est en train de se passer, si vous voulez,
00:19c'est un peu une sorte d'effet domino qui a commencé le 7 octobre
00:22avec Sinoir qui a attaqué Israël.
00:24Et dès le lendemain, le Moyen-Orient s'est mis à bouger.
00:27Donc, on voit que c'est un ensemble où chaque pièce dépend l'une de l'autre.
00:30Tout est en train de bouger.
00:32Il y a des équilibres qui sont en train de s'effondrer.
00:34L'histoire n'est pas terminée.
00:35Donc, il faut regarder ça attentivement, voir ce qui va se passer.
00:38Pour ce qui est des migrations,
00:40j'entends beaucoup qu'il y a un risque de déferlement migratoire.
00:43Et j'ai un peu l'impression que pour tout le monde,
00:44les migrations, c'est un phénomène météorologique.
00:47Ça nous tombe dessus.
00:48On ne peut rien faire comme si c'était pas une fatalité.
00:50Selon vous, s'il y a une crise migratoire d'ampleur avec les Syriens demain ?
00:53Si, pas une fatalité.
00:54Pourquoi il y a eu une crise migratoire ?
00:55Elle a déjà eu lieu, la crise migratoire, en 2015,
00:58parce que madame Angela Merkel a dit qu'on est prêts à en accueillir un million.
01:01Il y a une crise migratoire si on décide d'ouvrir nos frontières.
01:04Si demain, l'Europe dit d'une seule voix, on ne veut plus accueillir des Syriens.
01:07On en a accueilli en 2015.
01:09On a vu, ça a donné Cologne.
01:10Sans façon, non merci.
01:12On n'en accueillera plus d'autres.
01:13Donc, moi, j'ai plutôt un espoir inverse que la déferlante migratoire.
01:16C'est de dire à tous ces gens qui sont arrivés en 2015
01:19parce qu'ils avaient peur de Bachar el-Assad.
01:20C'est ce qu'ils disaient quand ils demandaient l'asile en Europe.
01:22Ils disaient on est menacé par le régime de Bachar el-Assad.
01:25Il n'y a plus Bachar el-Assad.
01:26Vous pouvez rentrer dans votre pays.
01:27Oui, mais vous pouvez aller regarder ce qui s'est passé en Afghanistan.
01:31Mais moi, ce que j'ai entendu, c'est monsieur Al-Jolani, justement,
01:34qui appelait tous les Syriens à revenir sur le sol de Syrie.
01:37J'ai vu en Turquie, vous savez qu'il y a 3 millions de Syriens
01:40qui sont venus en Turquie à partir de 2015.
01:42Et d'ailleurs, que chaque année,
01:43Wanderlien leur donne des milliards d'euros pour les garder chez eux.
01:46J'ai vu hier qu'il y avait des bouchons à la frontière
01:48parce qu'ils voulaient rentrer en Syrie.
01:50Ça, c'est une très bonne nouvelle.
01:51Qu'ils rentrent en Syrie, qu'ils aillent reconstruire leur pays,
01:53reconstruire leur démocratie.
01:55C'est tout ce qu'on peut attendre.
01:56Vous savez, quand on dit parfois il y a le droit d'asile qui est dévoyé,
01:59c'est qu'on a l'impression que les gens viennent chez nous
02:01parce qu'ils se disent menacés.
02:02Mais dès qu'il n'y a plus de menaces qui pèsent sur eux, ils ne repartent pas.

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