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Ancien ministre, Pierre Lellouche est revenu sur la motion de censure : «Michel Barnier aurait pu éviter tout ça».

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Transcription
00:00C'est pas la peine de ressortir la loi spéciale, elle était de toute façon prévue et annoncée.
00:04C'est quand même pas une nouveauté, la question...
00:06Non, non, elle était prévue et annoncée, mais on nous a dit que non.
00:08Juste, s'il vous plaît, juste un mot.
00:11Alors, je voudrais que Clémy Mathias et Samuel Enamec Jaber disent un mot aussi.
00:14La question que vous vous êtes posé, c'est qu'est-ce qu'il a annoncé ce soir ?
00:16Vous dites qu'il a annoncé quelque chose de très important, c'était la loi spéciale.
00:19Mais la loi spéciale, elle était prévue.
00:21Oui, oui, mais c'est pas ce qui...
00:22La question qui m'a été posée, c'est qu'est-ce que vous pensez de la location du président Macron ?
00:26J'ai dit qu'il a été assez précis et il a choisi...
00:28Mais on va pas s'y arriver d'ici ce soir.
00:30Non, je voudrais revenir sur ce qui s'est passé.
00:33Le Premier ministre, d'ailleurs j'ai toujours pas compris, un jour il faudra poser la question à Barnier,
00:38pourquoi est-ce qu'il n'a pas utilisé l'article 47 de la Constitution qui aurait évité ce psychodrame ?
00:43Puisqu'il ne se passe rien, il suffisait de laisser passer 51 jours pour la loi sur la Sécu
00:50et 70 jours sur le budget, et on y était.
00:53Et puis le reste était adopté, considéré comme adopté,
00:57puisque le Parlement ne s'était pas prononcé.
01:00Donc Barnier aurait pu éviter tout ça.
01:03Je m'étonne qu'il ne l'ait pas fait.
01:06Ensuite, ce soir, on n'a rigoureusement rien appris, je suis désolé de vous le dire.
01:11La loi spéciale, elle est indispensable et elle sera de toute façon votée.
01:15Les deux parties qui ont voté la censure l'ont dit avant, en disant on va voter comme ça les gens se rompaient.

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