Après plus d'un demi-siècle d'existence, le site Santé Nord de la faculté des sciences médicales et paramédicales avait pris un sacré coup de vieux. Et, s'il avait connu des travaux, ces derniers étaient à la marge. Depuis plusieurs mois, l'université d'Aix-Marseille (AMU) y a donc entrepris une révolution architecturale pour redessiner le paysage universitaire. Les anciennes constructions de type "Pailleron" ont été détruites laissant place à un immense bâtiment de 3 000 m² abritant le nouveau Centre de simulation médicale de Marseille (Simmar).
Véritable bijou de technologie, ce centre qui prend la forme juridique d'un groupement d'intérêt scientifique (GIS) entre AMU et l'Assistance-Publique (AP-HM), rassemble en un lieu des outils d'entraînement qui permettent de former les futurs médecins et paramédicaux sur des modèles d'homme d'un réalisme étonnant.
Ici, tout ressemble à un service hospitalier rien de moins que classique. Dans une des pièces aménagée en chambre d'hôpital, un homme allongé sous les draps cligne des yeux. Il respire encore fortement même s'il commence à aller mieux selon l'équipe soignante qui vient d'intervenir. "Il a eu une forte réaction allergique, annonce la formatrice. On est en train de débriefer."
Dans le box mitoyen, c'est un nourrisson sous assistance respiratoire qui s'agite, pleure. Ses constantes montrent des irrégularités. Pas de panique, comme son voisin, il ne s'agit que de mannequins plus vrais que nature, expressions faciales incluses ! Bienvenue dans les salles "haute-fidélité" du Simmar pensées par le docteur Pierre Rostini, précurseur de la simulation à Marseille.
"Ces humains virtuels sont pilotés à distance par une régie de contrôle"
Dans le même esprit que les simulateurs utilisés dans l'aviation, cette plateforme permet ainsi aux étudiants de se former sur des modèles d'homme virtuel. "Le projet va dans le sens d'une directive appelée "Jamais sur le patient la première fois" instaurée pour la formation médicale, présente le Pr Georges Léonetti, doyen de la faculté. Les étudiants principalement en formation santé que ce soit en études médicales ou paramédicales, peuvent apprendre à travers la simulation un nombre de gestes et développer les attitudes adaptées dans des situations cliniques de manière à avoir déjà une expérience afin de limiter le risque d'erreurs."
Loin d'être des gadgets, ces mannequins (adultes, femme enceinte, enfants et nourrissons) connectés d'une valeur comprise entre 90 000 et 120 000 euros ont la possibilité d'intégrer un certain nombre de scénarios et pour lesquels on peut faire évoluer leurs paramètres comme la fréquence respiratoire, la tension artérielle, une plainte. "Ces humains virtuels sont pilotés à distance par une régie de contrôle qui à la possibilité de proposer des situations de prise en charge et de crise - intubation, massage cardiaque, perfusion… Ces scénarios sont construits en équipe." Chaque geste est filmé puis analysé.
Véritable bijou de technologie, ce centre qui prend la forme juridique d'un groupement d'intérêt scientifique (GIS) entre AMU et l'Assistance-Publique (AP-HM), rassemble en un lieu des outils d'entraînement qui permettent de former les futurs médecins et paramédicaux sur des modèles d'homme d'un réalisme étonnant.
Ici, tout ressemble à un service hospitalier rien de moins que classique. Dans une des pièces aménagée en chambre d'hôpital, un homme allongé sous les draps cligne des yeux. Il respire encore fortement même s'il commence à aller mieux selon l'équipe soignante qui vient d'intervenir. "Il a eu une forte réaction allergique, annonce la formatrice. On est en train de débriefer."
Dans le box mitoyen, c'est un nourrisson sous assistance respiratoire qui s'agite, pleure. Ses constantes montrent des irrégularités. Pas de panique, comme son voisin, il ne s'agit que de mannequins plus vrais que nature, expressions faciales incluses ! Bienvenue dans les salles "haute-fidélité" du Simmar pensées par le docteur Pierre Rostini, précurseur de la simulation à Marseille.
"Ces humains virtuels sont pilotés à distance par une régie de contrôle"
Dans le même esprit que les simulateurs utilisés dans l'aviation, cette plateforme permet ainsi aux étudiants de se former sur des modèles d'homme virtuel. "Le projet va dans le sens d'une directive appelée "Jamais sur le patient la première fois" instaurée pour la formation médicale, présente le Pr Georges Léonetti, doyen de la faculté. Les étudiants principalement en formation santé que ce soit en études médicales ou paramédicales, peuvent apprendre à travers la simulation un nombre de gestes et développer les attitudes adaptées dans des situations cliniques de manière à avoir déjà une expérience afin de limiter le risque d'erreurs."
Loin d'être des gadgets, ces mannequins (adultes, femme enceinte, enfants et nourrissons) connectés d'une valeur comprise entre 90 000 et 120 000 euros ont la possibilité d'intégrer un certain nombre de scénarios et pour lesquels on peut faire évoluer leurs paramètres comme la fréquence respiratoire, la tension artérielle, une plainte. "Ces humains virtuels sont pilotés à distance par une régie de contrôle qui à la possibilité de proposer des situations de prise en charge et de crise - intubation, massage cardiaque, perfusion… Ces scénarios sont construits en équipe." Chaque geste est filmé puis analysé.
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