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Transcription
00:00de censure déposée par le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National.
00:03Le Premier ministre ne voulait pourtant pas y croire.
00:06Michel Barnier ne pensait pas que Marine Le Pen mêlerait ses voix à la gauche
00:11pour voter la censure, Arthur Delaborde.
00:14Menaces et ultimatum du RN n'y ont rien changé,
00:17Michel Barnier n'a rien vu venir, regrette un ministre.
00:20Ce n'est qu'avant-hier dans la matinée que le chef du gouvernement a réalisé
00:24qu'il risquait vraiment de tomber,
00:26Apparu confiant au début d'une réunion des chefs du groupe du Socle Commun,
00:30Michel Barnier s'est absenté quelques minutes
00:32pour répondre à un appel de Marine Le Pen.
00:35« Quand il est revenu, il était différent »,
00:37rapporte l'un des participants, puis il a lâché spontanément cette phrase.
00:42« Je ne croyais pas qu'elle oserait ».
00:44Pourquoi le Premier ministre a-t-il autant tardé à réaliser
00:47que le RN était prêt à le censurer ?
00:49« Il a été aveuglé par une forme d'excès de confiance en soi »,
00:52avance un président de groupe du Bloc central,
00:55qui relève aussi une erreur stratégique.
00:57Michel Barnier a eu la volonté de jouer l'opinion
01:00contre les partis et les groupes politiques.
01:03Il pensait qu'avec sa personnalité et son parcours,
01:06tout le monde le suivrait, déplore-t-il.

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