C'est une conseillère presse d'Emmanuel Macron se retrouve soudain dans l'actualité après une enquête du Nouvel Obs qui l'accuse de tenir des propos sexuels et insultants en s'adressant aux journalistes. Anastasia Colosimo, 34 ans, a rejoint l’Elysée en janvier 2023 pour s’occuper principalement des relations avec la presse internationale.
Depuis, elle s’est distinguée auprès des journalistes avec lesquels elle est amenée à travailler par des propos souvent limites voir même choquants.
Selon l’enquête de nos confrères, sa dernière sortie face à un journaliste fait beaucoup réagir. Elle lui aurait ainsi lancé à un journaliste qui contestait une consigne de l'Elysée :
"Tu dois avoir une grosse queue d’homme courageux, j’aimerais bien la voir, la sentir, la toucher", à un journaliste qui "contestait une consigne de l’Elysée".
Elle jugerait aussi régulièrement le travail d’autres journalistes avec sévérité, lançant :
"Tu fais de la merde, et tu pisses autour" ou encore "Vas-y, sors ton info de merde, et paluche-toi devant votre bandeau télé".
Tous ces dérapages auraient été abordés le 12 novembre dernier lors d’une réunion entre les trois conseillers presse d’Emmanuel Macron – dont Anastasia Colosimo – et les représentants des journalistes de la presse présidentielle.
Son président, Jean-Rémi Baudot, aurait confirmé au Nouvel Obs avoir alerté à plusieurs reprises l’Elysée des problèmes rencontrés avec cette conseillère quelque peu sulfureuse, sans toutefois donner de détails sur la nature des échanges survenus lors de cette entrevue du 12 novembre.
Depuis, elle s’est distinguée auprès des journalistes avec lesquels elle est amenée à travailler par des propos souvent limites voir même choquants.
Selon l’enquête de nos confrères, sa dernière sortie face à un journaliste fait beaucoup réagir. Elle lui aurait ainsi lancé à un journaliste qui contestait une consigne de l'Elysée :
"Tu dois avoir une grosse queue d’homme courageux, j’aimerais bien la voir, la sentir, la toucher", à un journaliste qui "contestait une consigne de l’Elysée".
Elle jugerait aussi régulièrement le travail d’autres journalistes avec sévérité, lançant :
"Tu fais de la merde, et tu pisses autour" ou encore "Vas-y, sors ton info de merde, et paluche-toi devant votre bandeau télé".
Tous ces dérapages auraient été abordés le 12 novembre dernier lors d’une réunion entre les trois conseillers presse d’Emmanuel Macron – dont Anastasia Colosimo – et les représentants des journalistes de la presse présidentielle.
Son président, Jean-Rémi Baudot, aurait confirmé au Nouvel Obs avoir alerté à plusieurs reprises l’Elysée des problèmes rencontrés avec cette conseillère quelque peu sulfureuse, sans toutefois donner de détails sur la nature des échanges survenus lors de cette entrevue du 12 novembre.
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00:00Alors, on va être clair, je pense.
00:02Et je pense que c'est très très très important et je pense que, en fait, la seule pédagogie est là.
00:07Il est absolument nécessaire dans la vie d'être poli
00:11et on aimerait tous vivre dans un monde où tout le monde est poli.
00:16Mauvaise nouvelle, vous êtes nés sur la planète Terre,
00:19vous appartenez à une race qui s'appelle l'humanité, qui est vraiment une sale race,
00:26où les gens sont franchement malveillants, je dirais même mauvais.
00:30Si vous pensez qu'il y a des gens qui vous veulent du bien autour de vous, vous êtes naïfs.
00:35Généralement, les gens veulent votre mort.
00:38Et donc, le fait qu'on arrive plus ou moins à cohabiter ensemble sans se tuer
00:43est déjà une espèce de prouesse absolue de civilisation.
00:48C'est un miracle.
00:50Si, en plus, on ne peut pas s'insulter,
00:53si, en plus, on ne peut pas dire la chose la plus évidente du monde qui est l'autre,
00:59il m'inquiète.
01:01Et donc, la seule manière que je trouve de vivre avec cette inquiétude,
01:04c'est de l'insulter.
01:06Parce que c'est mieux que je l'insulte, en fait, plutôt que je le frappe.
01:10Tant qu'on n'a pas résolu ça, et tant qu'on serait dans la paranoïa de l'offense,
01:15à mon avis, on aura oublié l'essentiel de tout ça,
01:19qui est que, encore une fois, et je pense que c'est vraiment vers ça qu'il faut aller,
01:23on n'est pas là pour s'aimer, on est là pour se tolérer.
01:26Le langage, il est aussi libératoire.
01:29Dire ça n'est pas faire.
01:31Dire souvent, le plus souvent, permet de ne pas faire.
01:35Et plus on verrouille le langage, et plus on accuse la violence des mots,
01:39et plus cette violence-là ressort de manière complètement marginale,
01:44et du coup, beaucoup plus forte.