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NewsTranscription
00:00Le journal de cette heure sur l'Europe 1, Christophe Lamarre. Bonjour Christophe. Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:05Le grand saut dans l'inconnu et sans parachute, il est 15h42 hier lorsque Michel Barnier monte à la tribune de l'Assemblée Nationale.
00:13Le Premier Ministre engage la responsabilité de son gouvernement sur le budget de la Sécu.
00:18Sur le fondement de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution,
00:24j'engage la responsabilité du gouvernement, de mon gouvernement,
00:29sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2025.
00:33Michel Barnier à la tribune de l'Assemblée et dans le brouhaha, c'était tout aussi chahuté à l'extérieur de l'hémicycle,
00:40no man's land politique, dinguerie absolue, quelques-unes des formules lâchées, salles des quatre colonnes.
00:45À l'arrivée, deux motions de censure, celles du Nouveau Front Populaire et celles du Rassemblement National.
00:51Le RN prêt à ajouter ses voix à la gauche pour faire chuter le gouvernement.
00:55Et après, élément de réponse, Arthur Delaborde.
00:58Si la censure est effectivement votée, Michel Barnier et son gouvernement tomberont dans la seconde.
01:03Ils seront aussitôt considérés comme démissionnaires.
01:06Néanmoins, rien ne dit que le Premier Ministre quitte immédiatement Matignon.
01:09Emmanuel Macron aura les cartes en main.
01:11Il aura la possibilité de charger Michel Barnier d'expédier les affaires courantes.
01:15Il pourrait aussi le renommer.
01:17Troisième scénario, celui réclamé par les oppositions.
01:20Le Président peut changer de Premier Ministre.
01:22Mais quel que soit le profil retenu, cela ne changera pas grand-chose à la situation politique.
01:27Au Parlement, les grands équilibres ne bougeront pas.
01:29Le nouveau gouvernement n'aura pas plus de majorité que celui de Michel Barnier.
01:34Il sera soumis au même problème.
01:35À commencer par le risque d'être renversé par une motion de censure.
01:39Et pour cause, Emmanuel Macron ne peut pas dissoudre l'Assemblée.
01:42Même si le Président venait à démissionner, son successeur serait tenu par la même exigence temporelle.
01:47À savoir attendre juillet prochain pour retrouver un pouvoir de dissolution.
01:51L'incertitude et l'instabilité seront donc les principales caractéristiques de la période politique qui commence.
01:57Arthur Delaborde du service politique d'Europe 1.
01:59Le gouvernement en sursis.
02:01Première motion examinée et donc soumise au vote de l'Assemblée, celle du NFP.
02:05Quand ? Demain soir ou plutôt jeudi ou plus tard.
02:08La décision appartient à la conférence des présidents de groupe.
02:11Réponse dans la journée.
02:12Si le gouvernement tombe, pas de budget et un risque pour le pays, disent les soutiens de Michel Barnier.
02:16Faux, archi faux, leur rétorque Marine Le Pen.
02:19Les Français n'ont pas de raison d'avoir peur.
02:22Si le gouvernement est censuré, c'est par une loi spéciale le budget de l'année dernière qui s'appliquera.
02:29Peut-être certains pensaient qu'avec Michel Barnier les choses changeraient.
02:33Eh bien, c'est encore pire !
02:35Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National à l'Assemblée au micro de Mayalenne Trémolet.
02:39En attendant, les travaux parlementaires continuent.
02:42Premières réunions et premières auditions aujourd'hui pour la commission d'enquête sur le dérapage des finances publiques.
02:47Et puis poursuite de l'examen d'un autre budget au Sénat, celui de l'État.
02:51Adoption hier de la diminution de l'enveloppe allouée à l'AME, l'aide médicale d'État.
02:55Moins de 100 millions d'euros.
02:56Vous écoutez Europe 1 Matin, il est 7h04.
02:5924 heures après l'annonce du limogéage de Carlos Tavares, les syndicats français de Stellantis s'inquiètent pour l'avenir.
03:06Son successeur sera désigné dans le courant du premier semestre 2025.
03:10En attendant, les salariés du site de Poissy dans les Yvelines s'interrogent.
03:13La dernière usine française n'a que deux ans de production garantie devant elle.
03:17Reportage Aurélien Fleureau.
03:1934 ans de maison ici à Poissy et plus du tout d'illusions sur la suite.
03:23Le constat lucide et amer de Mamadou.
03:25Je ne crois plus à l'avenir de là parce que quand même s'il faut sacrifier des usines,
03:29je pense que c'est cette vieille usine-là qu'il faut sacrifier.
03:32Je ne le dis pas pour déplaire à mes collègues, mais attendez, tout est resté vieux comme ça.
03:36Le Rafi Stoll, qu'est-ce que vous pouvez mettre là comme nouveau modèle ?
03:39Avec Carlos Tavares, les salariés, avec un patron qui connaissait parfaitement les sites
03:43et les enjeux politiques franco-français, Yves redoute la nationalité du prochain.
03:47Sûrement, ils vont remettre un Américain à la place.
03:50L'Américain pourrait en plus m'inquiéter que l'Italien, l'Italien, il fonctionne avec l'Europe.
03:54Il sera de toute façon compliqué d'imaginer un avenir à Poissy au-delà du dernier modèle produit.
03:59L'Opel Mokka se résigne marque Darcy délégué Sud Stellantis.
04:03Il n'y a aucune garantie sur ce qu'on va devenir.
04:05Après l'Opel Mokka, ils ont déjà décidé ce qu'ils vont faire.
04:08Ils vont garder leurs décisions jusqu'à des derniers moments.
04:10Donc, je pense que peu importe le successeur, les décisions sont prises.
04:13L'an dernier, 146 000 véhicules sont sortis de Poissy.
04:16C'est trois fois moins qu'il y a dix ans.
04:18Un reportage Aurélien Fleureau du service Économie d'Europe 1.
04:21Peur de perdre la dernière usine, peur du déclassement au-delà de Stellantis.
04:25Ce sentiment d'un déclin du pays est partagé par près de neuf Français sur dix.
04:29Résultat d'une enquête IPSOS pour le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès et l'Institut Montaigne.
04:33L'actualité au Proche-Orient, cessez le feu, plus que jamais précaire au Liban.
04:37Neuf morts après un bombardement israélien sur deux villages du sud Liban hier soir.
04:41Une réplique a des tirs du Hezbollah, trêve fragile, mais Washington veut croire qu'elle tient.
04:46En Syrie, Bachar el-Assad plus déterminé que jamais à reprendre le contrôle d'Alep.
04:50La deuxième ville du pays tombée aux mains des djihadistes.
04:53Le président syrien qui compte sur l'appui de ses alliés historiques, la Russie et l'Iran,
04:57pour stopper la progression des terroristes Wilfried de Villers.
05:00Officiellement oui, la ligne est claire.
05:02Moscou comme Téhéran assurent Bachar el-Assad de leur soutien indéfectible.
05:06Mais dans les faits, c'est le désengagement progressif des factions pro-Iran et des soldats russes
05:10qui a en partie permis aux rebelles de s'emparer si rapidement d'Alep le week-end dernier.
05:14L'Iran sous pression depuis les attaques du 7 octobre en Israël.
05:18Arthur Kenney est docteur en sciences politiques spécialiste de la Syrie.
05:21Ces groupes pro-iraniens, leur dispositif dépend beaucoup de leur réseau logistique
05:26et de la capacité de faire bouger rapidement des troupes d'un pays à l'autre.
05:29Or Israël, en bombardant partout ces groupes pro-iraniens,
05:32au final a diminué leur capacité opérationnelle sur le terrain.
05:36Si des milices irakiennes pro-iran sont arrivées en renfort ces derniers jours,
05:40Téhéran compte aussi beaucoup sur la Russie, mais elle est occupée ailleurs.
05:43Les russes ont été totalement débordés en Ukraine
05:46et sur le terrain en Syrie ont dû retirer leurs meilleures troupes.
05:48Donc ils ne peuvent compter que sur peut-être une dizaine d'aéronefs,
05:52sachant que l'utilisation de l'aviation sans groupe au sol pour assurer les batailles est totalement inefficace.
05:57Avec cette offensive rebelle en Syrie,
05:59c'est un nouveau front d'instabilité qui s'ouvre au Moyen-Orient.
06:02Wilfried de Villers.
06:03Et à quatre jours de la réouverture de Notre-Dame,
06:06la suite de notre grande série célébrons Notre-Dame sur Europe 1.
06:10Avec une bonne nouvelle, tombé dans la nuit,
06:12le futur président américain Donald Trump sera présent samedi à Paris.
06:16Mais Europe 1 vous révélait que l'invitation lui avait été lancée officiellement par l'Elysée.
06:19Donald Trump effectuera à cette occasion son premier déplacement à l'étranger
06:23depuis son élection à la présidence des Etats-Unis.
06:26Et l'un des symboles de la résurrection de Notre-Dame de Paris,
06:29c'est sa charpente bien sûr, mais aussi ses vitraux.
06:31Et certains datent du Moyen-Âge, d'autres sont plus récents,
06:34tous ont été restaurés, nettoyés par des artisans
06:37comme Miłosz Federowicz, jeune de 24 ans,
06:39élève du lycée professionnel parisien de Lucanéau.
06:42Louis Salé l'a rencontré avec son enseignante,
06:45également restauratrice reportage.
06:46Muni de lunettes et d'une combinaison, Miłosz découpe un vitrail.
06:50Étudiant en peinture sur verre, il vient de terminer un stagiaire du commun.
06:54C'était des vitraux du XIXe siècle, créés par Viollet le Duc,
06:57situés dans la baie Haute,
06:58c'est-à-dire le deuxième étage, dans la cathédrale de Notre-Dame.
07:02Et donc j'ai travaillé sur plusieurs panneaux, une centaine peut-être,
07:05c'était surtout de la crasse et il fallait les renettoyer,
07:08leur donner une seconde vie.
07:10Sous ses pinceaux, des couleurs vives sont apparues
07:12et des visages de sang délicatement dessinés.
07:14J'ai beaucoup aimé les personnages parce que ce sont toujours des vieux
07:17qui sont représentés avec des barbes très longues, très bouclées,
07:21très fines en fait, parce que je pense que le peintre,
07:24il s'amuse beaucoup quand il fait ses boucles.
07:27Ça m'a ému au début parce que c'était un gros chantier
07:30que j'ai beaucoup appris en peu de temps.
07:33Ça m'a donné envie de continuer sur cette voie-là.
07:35Une restauration qui a également ému Aurélie, sa prof.
07:38Il y avait les serruriers, il y avait les menuisiers,
07:40il y avait les restaurateurs en plus.
07:42Ça a fait des regroupements intéressants et impressionnants.
07:45Je pense que c'est ça qu'on va retenir,
07:46c'est vraiment le côté pluridisciplinaire
07:48où on a tous travaillé ensemble.
07:50Ah ça c'est sûr, oui c'est unique.
07:51Avec toutes les générations, avec les élèves, avec effectivement tout le monde.
07:54C'est un chantier aussi qui a permis de mettre la lumière aussi sur nos métiers.
07:57Grâce à Notre-Dame, pas moins de 2000 artisans sont sortis de l'ombre.
08:00Reportage Louis Salé, spécialiste éducation à Europe 1.
08:03Et si ce n'est déjà fait, je vous invite à découvrir
08:05le très beau podcast produit par Europe 1
08:08sur l'aventure de la restauration de Notre-Dame.
08:11Ça s'appelle tout simplement Le Grand Défi de Notre-Dame.
08:14C'est raconté par Pascal Praud.
08:15Ça marche très fort, ceux qui l'ont écouté en ont encore les oreilles qui...
08:19Les oreilles toutes ébobies.
08:20Trois épisodes nouveaux sont mis en ligne aujourd'hui,
08:22des épisodes exceptionnels,
08:23une conversation entre Stéphane Bern et Pascal Praud,
08:26une visite exclusive des lieux pour vous faire une idée
08:29de ce que vous découvrirez vendredi,
08:31et puis une interview du directeur de l'établissement public
08:33Rebâtir Notre-Dame Philippe Joss par Virginie Giraud.
08:36Voilà, vous savez tout.
08:37C'est sur Europe 1.fr et sur toutes les plateformes de podcast.
08:41Il est 7h09 sur Europe 1, à suivre l'édito éco.
08:45Oui, avec Agnès Verdier-Molligny, on va parler de ce risque de marché
08:48qui se présente sur la dette publique française
08:50avec la crise politique qui est en train de se jouer.
08:52Rendez-vous dans 10 minutes.