ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
Un point complet sur l'actualité à 7h.
Retrouvez "Les journaux de la rédaction" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-journal
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Un point complet sur l'actualité à 7h.
Retrouvez "Les journaux de la rédaction" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-journal
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 - Le journal de 7h sur Europe, Christophe Lamarre, bonjour Christophe. - Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Comme un parfum de sauf-qui-peut à Mayotte,
00:06 il y a l'immigration devenue incontrôlable, mais ce n'est pas le seul problème qu'affrontent les Mahorais. Entre tensions migratoires,
00:12 délinquance et coupure d'eau, leur quotidien n'est pas loin d'être invivable.
00:16 Certains ont fait un choix, quitté l'archipel. Charles Lhuillier, vous êtes l'envoyé spécial d'Europe 1 à Mayotte, on n'a pas de chiffres précis mais une
00:24 indication, le nombre de postes à pourvoir dans la fonction publique augmente.
00:28 - Oui, Léon, fonctionnaire de 63 ans, pensait vivre une fin de carrière paisible sous les cocotiers, mais il a vite déchanté
00:35 car il est arrivé l'an dernier, en pleine opération Wambushu. - On ne peut plus vivre, on ne peut plus aller sur une plage.
00:41 Quand on est en forêt, on croise des clandestins qui se baladent avec des coupe-coupe. J'ai des collègues qui ont eu un doigt de pied de coupé.
00:48 Tout ça pour un téléphone. J'ai un suivi psychologique depuis un mois. A cause de ce qu'on vit à Mayotte, là je sature.
00:54 Un ras-le-bol quasi général ici depuis dix ans. Conséquence, environ 1000 postes de fonctionnaires seraient à pourvoir sur l'île,
01:01 malgré les 43% d'indexation sur salaire. Même difficulté dans le secteur privé, à tel point que Julie,
01:08 recruteuse, ne veut plus embaucher de métropolitains.
01:11 On enchaîne crise sur crise et personne ne veut venir à Mayotte. On veut des gens qui s'installent durablement.
01:15 Et du coup, aujourd'hui, ce n'est pas les métropolitains qui viennent pour s'installer.
01:17 Un manque d'attractivité qui ne devrait pas s'arranger ici, car à l'actuelle crise sociale
01:22 s'ajoutent aussi les coupures d'eau. Elles ont lieu deux jours sur trois depuis six mois.
01:26 - Charles Lully a envoyé spécial d'Europe 1 à Mayotte. Les barrages sont toujours en place.
01:30 Ce matin, les collectifs citoyens doivent décider de leur maintien ou non dans les prochaines heures.
01:34 - L'hommage de la France à Robert Badinter, le père de l'abolition de la peine de mort.
01:39 - Début de la cérémonie à midi, Place Vendôme, au pied de ce ministère de la Justice dont il fut le locataire entre 1981 et 1986.
01:46 Vous parliez de l'abolition de la peine de mort. Écoutez cet extrait d'époque.
01:50 Nous sommes le 18 septembre 1981 à l'Assemblée Nationale.
01:54 Robert Badinter, alors ministre de la Justice, défend au nom du gouvernement la suppression de la peine capitale.
02:00 - Cette justice d'élimination, cette justice d'angoisse et de mort, décidée avec sa marge de hasard,
02:09 nous la refusons, nous la refusons parce qu'elle est pour nous l'antijustice,
02:16 parce qu'elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l'humanité.
02:23 - Robert Badinter à la tribune de l'Assemblée le 18 septembre 1981.
02:28 La cérémonie d'hommage national sera présidée tout à l'heure par Emmanuel Macron
02:31 en présence de deux élus de la France insoumise, contrairement au souhait de la famille Badinter,
02:35 le chef de l'État par ailleurs favorable à une entrée au Panthéon de Robert Badinter.
02:39 - À la SNCF maintenant, on se prépare au grand embouteillage ce week-end.
02:43 Les syndicats maintiennent à l'appel à la grève des contrôleurs.
02:47 - Un week-end qui correspond au chassé-croisé des vacances scolaires de la zone C et de la zone A.
02:52 70 à 90% des contrôleurs se sont déjà déclarés grévistes.
02:56 Colère des voyageurs qui ne comprennent pas le jusqu'au-boutisme des syndicats.
02:59 Reportage de Frédéric Branchet.
03:01 - Il y en a marre, franchement c'est toujours le même cirque.
03:03 - Les yeux fixés sur son téléphone, Estelle scrute le site de la SNCF
03:06 pour savoir si son train va rouler ce week-end.
03:08 Comme de nombreux Français, elle craint qu'il soit annulé.
03:11 - Je suis censée partir samedi matin en direction de Bordeaux,
03:14 mais vu comme c'est parti, le train va certainement être annulé.
03:18 Et comme d'habitude, on sera prévenu à la dernière minute,
03:20 on essaiera de trouver une voiture, ça va être compliqué, une galère.
03:24 Patrice aussi doit prendre un train ce week-end direction la Bretagne.
03:27 Il est très remonté.
03:28 - Insupportable, normalement, ils devraient avoir un service minimum
03:31 qui leur interdise de faire grève pendant les vacances scolaires.
03:34 Je crois que c'est ce qu'on a fait pour le trafic aérien.
03:37 Et puis Valentin qui travaille dans le BTP estime, comme beaucoup de Français,
03:40 que les cheminots, comme les contrôleurs de la SNCF, sont déjà privilégiés.
03:43 - Ils ont beaucoup d'aide et à chaque fois, ils en demandent plus et on leur donne plus.
03:47 Il y a certains métiers à côté qui travaillent beaucoup plus
03:50 et qui n'ont pas forcément autant d'aide qu'eux.
03:52 Je pense qu'ils poussent le bouchon un peu trop loin des fois.
03:54 Cette mobilisation durera de jeudi à lundi.
03:57 Les prochains week-ends ne sont pour l'instant pas concernés par cet appel à la grève.
04:00 - Un reportage Geoffrey Branger, négociations au point mort
04:03 et prévision de trafic pour ce week-end du 16 février attendu dans la matinée.
04:07 La SNCF annonce qu'elle va privilégier les destinations neige vers les Alpes et les Pyrénées.
04:12 - La colère également des agriculteurs de la coordination rurale du loter Garonne.
04:17 Ils ressortent les tracteurs.
04:18 - Les manifestations prévues ce matin devant les agences bancaires du département.
04:21 Pendant ce temps, à Paris, les représentants de cette même coordination rurale
04:25 et une délégation de la Confédération paysanne ont rendez-vous à l'Elysée.
04:28 Hier, à Matignon, la FNSEA a déjà fait passer un message au Premier ministre.
04:33 Il y a urgence, Alexandre Chauveau.
04:35 - J-10 avant l'ouverture du Salon de l'agriculture
04:37 et malgré les promesses du couple exécutif, les syndicats restent très vigilants.
04:41 Dix jours, c'est donc le temps qu'a Gabriel Attal pour transformer ses annonces en mesures effectives.
04:46 Autrement, la FNSEA n'exclut pas une reprise de la mobilisation
04:50 et surtout un accueil sur mesure à Emmanuel Macron la semaine prochaine.
04:54 Porte de Versailles, Arnaud Rousseau, président de la FNSEA.
04:57 - Le monde agricole attend beaucoup d'un changement de logiciel
05:00 et que celui qui aujourd'hui a la carte pour changer le logiciel, c'est le président de la République.
05:04 Nous, on a montré qu'on était des gens responsables, qu'on avait des revendications claires,
05:08 qu'on avait des actions responsables mais déterminées
05:11 et que personne n'avait intérêt à ce que les choses dérapent.
05:13 Ce travail collectif, il doit se traduire par ce changement de logiciel.
05:16 Arnaud Rousseau qui attend du chef de l'État des annonces claires sur les négociations en cours à Bruxelles.
05:21 Les syndicats invitent enfin le président à livrer sa vision de ce que doit être l'agriculture française.
05:26 En attendant, le Premier ministre Gabriel Attal a promis de faire un point chaque mois avec les syndicats
05:31 sur l'avancée des annonces faites au début du mois.
05:34 Alexandre Chauveau du service politique d'Europe 1.
05:36 Le grand soulagement sur les quais de Seine pour les bouquinistes,
05:39 ils ne déménageront pas pendant les Jeux Olympiques.
05:41 Et l'annonce de l'Elysée relance les spéculations sur le maintien de la cérémonie d'ouverture
05:46 dans sa forme initiale.
05:47 En attendant, effectivement, les bouquinistes de Paris sont ravis.
05:50 Reportage Antoine Bienbeau.
05:51 Un sourire jusqu'aux oreilles et surtout un immense soulagement pour Claire,
05:55 bouquiniste du centre de Paris.
05:57 Là, je vous avoue, je suis encore un peu sous le choc.
05:59 Deux heures plus tôt, elle a appris qu'elle pourrait rester sur les bords de Seine pendant les Jeux Olympiques.
06:03 Ça fait sept mois qu'on était vraiment dans le flou complet.
06:07 Et là, vraiment, c'est une très bonne nouvelle.
06:10 On fait toujours partie de Paris, c'est formidable.
06:12 Continuer à faire partie de Paris, c'est aussi ce que voulait Julien,
06:15 ravi de ne pas avoir à déménager sa boîte cet été.
06:17 C'est une des choses qu'on voulait, nous, absolument, c'était pas démanteler nos boîtes.
06:21 On est des gens quand même assez précaires,
06:24 donc faire un déménagement, c'était vraiment pas possible.
06:26 Un petit soulagement, je vous avoue, si c'est vraiment le cas, c'est une bonne nouvelle.
06:30 Une joie partagée par tous les bouquinistes des alentours,
06:33 y compris Antoine, qui veut tout de même rester prudent.
06:35 C'est une très bonne nouvelle, mais je vous demande à voir de mes propres yeux.
06:38 J'attends de voir vraiment si aucun bouquiniste ne soit déplacé.
06:42 Je suis un naturel méfiant.
06:43 Bouquiniste depuis 27 ans, il assure tout de même qu'il fera son maximum
06:47 pour accueillir au mieux les touristes du monde entier pendant les Jeux Olympiques l'été prochain.
06:51 Un reportage Antoine Bienveau.
06:52 Et puis, vous n'y échapperez pas, ce mercredi, c'est la Saint-Valentin, sacré business.
06:57 Ah oui, 3 Français sur 5 prévoient de fêter les amoureux.
06:59 Cadeaux sortis, les professionnels se frottent déjà les mains.
07:02 Reportage Tiffany Buer.
07:04 En amour, les Français ne sont pas très originaux.
07:06 Sans surprise, les fleurs sont en tête des cadeaux privilégiés.
07:09 Plus d'un million de bouquets devraient être vendus aujourd'hui.
07:13 Pas très extravagant non plus les parfums.
07:15 Un Français sur 10 compte en offrir à sa moitié.
07:18 Et qui dit Saint-Valentin dit dîner aux chandelles.
07:20 Pour le secteur de la restauration, c'est le jackpot.
07:23 C'est même le jour le plus rentable de l'année.
07:26 Selon Damien Rodiard, président de The Fork, une plateforme française de réservation en ligne,
07:30 un restaurant sur 4 affiche déjà complet.
07:33 Le ticket moyen qu'on constate par exemple sur le mois de janvier, c'est 33 euros.
07:36 Et là, on est plus sur des tickets moyens autour de 40 euros.
07:39 On voit aussi que les Français vont dans des restaurants et privilégier les restaurants
07:42 qui ont des menus spécifiques pour la Saint-Valentin.
07:44 Parce qu'ils ont envie de se faire plaisir avec un menu complet.
07:48 Et la Saint-Valentin fait même vibrer le cœur du e-commerce.
07:51 Les achats sur les différentes plateformes devraient être augmentés de 25% pour l'occasion.
07:56 Et si fleurs, parfums et restaurants n'ont pas trouvé grâce à vos yeux,
08:00 pas de panique, vous êtes un tiers à acheter un cadeau au tout dernier moment.
08:04 Tiffaine Dubuard, autre solution bien plus simple mais pas moins romantique.
08:08 Dire à votre amoureux ou votre amoureuse que vous l'aimez,
08:11 quelques grammes de douceur et d'attention dans ce monde de brut, ça ne peut pas faire de mal.
08:15 Bon, je ne suis pas amoureux mais je vous aime bien quand même Christophe Lamarre.
08:17 Mais moi aussi.
08:18 On vous aime Christophe.
08:20 Merci beaucoup, c'était votre journal.
08:22 Il est 7h09 sur Europe 1 à suivre l'édito éco.
08:25 Et à l'heure de cette nouvelle grève à la SNCF,
08:27 tiens justement, combien compte la compagnie ferroviaire aux Français ?
08:31 Ça se chiffre en dizaines de milliards, nous dira Nicolas Bouzou.
08:35 Juste après, l'invité actus d'Europe 1 Matin, le maire de Béziers,
08:39 cofondateur de Reportage Sans Frontières, Robert Ménard,
08:42 il réagira à cette injonction du Conseil d'État à l'Arcom
08:46 de réexaminer le cas CNews.
08:48 On en parle dans un instant.
08:49 7 heures.