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NewsTranscription
00:00 - Le journal de 7h sur Europe, Christophe Lamarre. Bonjour Christophe.
00:03 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Cette fois le temps a été respecté.
00:07 L'Elysée a annoncé une conférence de presse de 2h environ, pari tenu par Emmanuel Macron.
00:11 Intervention de 2h20 découpée en deux parties, discours de 40 minutes,
00:16 le reste étant consacré au jeu des questions-réponses avec les journalistes.
00:19 Premier renseignement, Arthur Delabord, le chef de l'État veut un retour aux fondamentaux,
00:24 l'école a occupé beaucoup d'espace.
00:26 - Oui, pas de réforme spectaculaire ni d'annonce fracassante,
00:30 le président a surtout lancé des chantiers pour les mois à venir,
00:32 avec pour priorité l'école et l'idée du réarmement civique.
00:36 - C'est là où on apprend des valeurs, je suis totalement favorable à ce qu'on apprenne la marseillaise au primaire.
00:39 Totalement, c'est même indispensable.
00:41 - L'éducation principale levier aux yeux du président pour répondre aux émeutes
00:45 qui ont sidéré le pays juste avant l'été, il écarte en revanche tout lien avec l'immigration.
00:50 - Est-ce que c'est la réalité ce qu'on a vu sur le terrain ? Non.
00:52 C'était des jeunes de nationalité française pour une quasi-totalité née en France.
00:55 Avec ce rendez-vous, Emmanuel Macron voulait surtout reprendre l'ascendant médiatique
00:59 et lancer la campagne des européennes en chargeant le Rassemblement national.
01:03 - Au fond, le Rassemblement national est devenu le parti de la colère facile.
01:07 Du "on n'a pas tout essayé, ça paraît sympathique",
01:10 je me battrais jusqu'au dernier quart d'heure,
01:11 pas avec des leçons de morale, en regardant le pays tel qu'il est.
01:14 Pour autant, le président adresse un clin d'œil aux électeurs de droite.
01:17 - Pour que la France reste la France.
01:20 Pour que la France reste la France, un slogan utilisé ces dernières années par Éric Ciotti et Éric Zemmour.
01:26 - Arthur Delaborde du service politique d'Europe 1,
01:28 le chef de l'État qui a défendu sa ministre de l'Éducation,
01:31 rattrapée par la polémique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé,
01:35 elle a eu raison de s'excuser de son propos maladroit, dit-il.
01:38 L'école plus que jamais au cœur du projet présidentiel,
01:42 le chef de l'État veut un réarmement civique et le retour de l'ordre.
01:45 Emmanuel Macron, favorable à l'apprentissage de la Marseillaise dès le primaire,
01:49 il confirme l'expérimentation de l'uniforme dans une centaine d'établissements cette année,
01:53 avant sa possible généralisation à la rentrée 2026.
01:56 Autre annonce, elle concerne le doublement des cours d'éducation civique.
01:59 - Alors l'économie n'a pas non plus été oubliée.
02:02 - Après le choc des savoirs, ça c'était pour l'école,
02:04 voici le choc de simplification.
02:07 Formule connue mais dont les résultats se font encore attendre.
02:10 Emmanuel Macron promet une nouvelle loi en la matière.
02:12 Mais l'autre grande préoccupation du moment, ce sont les classes moyennes.
02:15 Dimitri Vernet, avec une confirmation semble-t-il, elle devrait payer moins d'impôts.
02:19 - Oui, une baisse de 2 milliards d'euros.
02:21 Alors rien de neuf sous le soleil, puisque le président l'avait déjà promis
02:24 après la crise des retraites, mais après une longue attente et surtout beaucoup de retard,
02:28 il y a donc désormais une date 2025.
02:30 Reste à savoir maintenant le contour exact que prendra ce cadeau fiscal
02:34 et notamment cette question centrale, à qui cette baisse d'impôt sera-t-elle exactement destinée ?
02:39 Car pour l'heure, la définition des classes moyennes que veut chouchouter l'exécutif
02:42 doit encore être précisée.
02:44 Lors de cette conférence, Emmanuel Macron a également amorcé
02:47 l'acte 2 de la réforme du marché du travail.
02:49 Pour le président, c'est simple, le travail doit payer plus.
02:52 Un acte 2 censé inciter à la création ou à la reprise d'un emploi,
02:56 avec au programme une simplification, plus de formation, plus de flexibilité, plus de mobilité.
03:02 Un signal a également été envoyé aux fonctionnaires,
03:04 une réforme de la fonction publique déjà dans les tuyaux va donc voir le jour.
03:08 Objectif selon le chef d'État, renforcer la rémunération au mérite.
03:12 Bref, beaucoup d'annonces du président au gouvernement
03:15 maintenant d'apporter les précisions pour leur mise en œuvre.
03:17 - Dimitri Vernez, notez que Catherine Vautrin, la ministre du Travail et de la Santé,
03:21 sera l'invité de la grande interview Europe 1C News ce matin à 8h10.
03:25 Et parmi les autres annonces du chef de l'État hier soir,
03:28 on retiendra aussi l'organisation d'un hommage aux victimes françaises
03:31 de l'attaque terroriste du 7 octobre en Israël, date retenue le 7 février prochain.
03:36 - Alors voyons maintenant les réactions, les oppositions ne sont pas tendres.
03:39 - Un terminable bavardage pour la chef de file des députés Rassemblement National à l'Assemblée, Marine Le Pen.
03:45 Exercice d'autosatisfaction d'un président qui avait rendez-vous avec lui-même.
03:49 Rail de son côté, le président LR, Éric Ciotti.
03:51 - Vous écoutez Europe 1 Matin, il est 7h05.
03:54 - L'actualité de ce mercredi matin, c'est aussi cette alerte météo sur le tiers nord du pays.
03:59 La situation semble sous contrôle pour l'instant.
04:02 - 36 départements en alerte orange, neige, verglas et inondations.
04:06 Pas ou peu de neige à l'heure où l'on se parle.
04:08 Quelques flocons mais prudence, il pourrait tomber jusqu'à 20 cm par endroit dans les prochaines heures.
04:13 En attendant, la principale menace vient des pluies verglassantes.
04:16 Transport scolaire suspendu dans une dizaine de départements.
04:19 - Vigilance également en région parisienne, puisque l'île de France est également concernée par cette alerte de météo France.
04:25 - La circulation des poids lourds de plus de 7,5 tonnes interdite sur les autoroutes A10, A11 et A71 en direction de Paris.
04:32 Une trentaine de kilomètres de bouchons cumulés actuellement, trafiquent très en deçà de la moyenne habituelle.
04:37 Les franciliens ont pris leurs précautions, les saleuses aussi.
04:41 En Seine et Marne, elles sont entre en action dès hier soir.
04:43 Explication de Gilles Duches, responsable d'exploitation du centre routier de Provins.
04:47 - On essaie de prévenir le phénomène, mais bon, arrivé à une certaine température, de toute façon, ça n'agit plus.
04:53 Que ce soit la bouillie de sel ou le sel. Donc on est obligé d'attendre que les températures remontent.
04:57 Mais en attendant, on essaie quand même de traiter les phénomènes.
05:00 Si c'est de la neige, si c'est de la pluie en surfusion, si c'est déjà de l'eau pré-congelée au sol ou des choses comme ça.
05:06 Donc on dit aux agents, vous mettez tant de pourcentage de saumure par rapport à ce que vous mettez en quantité de sel.
05:11 La neige, en fait, on attend que la neige soit déjà sur la chaussée, afin de pouvoir raboter avec nos lames.
05:18 Et ensuite, remettre du sel derrière pour ralentir le phénomène.
05:21 - Gilles Duches, responsable d'exploitation du centre routier de Provins en région parisienne.
05:25 Il était au micro de Raphaël Benabdeloumen.
05:29 - Le grand jour également pour les élèves de Terminal, avec le début des inscriptions sur Parcoursup ce matin.
05:35 C'est valable aussi pour les étudiants en quête de réorientation.
05:38 Inscription possible à partir de ce matin et jusqu'au 14 mars.
05:41 Pas toujours facile de déterminer la filière qui nous convient le mieux et surtout de s'y retrouver.
05:46 Cela relève parfois du parcours du combattant pour les élèves défavorisés.
05:49 Louise Salé s'est rendue au lycée Auguste Béal de Lens, où une association leur vient justement en aide-reportage.
05:55 - Première question, l'année prochaine quand vous serez étudiante...
05:57 - Marine Lucas, coordinatrice de l'association s'adresse à la classe.
06:00 Face à elle, chaque élève se place à gauche ou à droite en fonction de sa réponse.
06:04 - Est-ce que vous êtes prêts à partir de chez vos parents pour vos études ou est-ce que vous voulez rester chez vos parents ?
06:09 Yannis a rejoint le deuxième groupe.
06:11 - En fait, moi c'est plus pour mes parents parce qu'ils me voient mal partir loin.
06:15 Du coup, moi ça me limite un peu dans mes choix d'orientation.
06:17 De l'environnement familial à l'inaccessibilité des grandes villes en transport, les freins sont nombreux.
06:22 Valérie Propst, conseillère principale d'éducation.
06:24 - Donc le bassin minier, l'ansoi est quand même très paupérisé.
06:27 Dès que l'on parle études supérieures, dans la conscience collective, ça entraîne des frais.
06:32 Le refrein à cette mobilité, c'est cette fameuse zone de confort qui fait que les élèves préfèrent rester dans un entre-soi et dans ce qu'ils maîtrisent le mieux.
06:41 Lucie renonce à une licence en langue étrangère dans la capitale.
06:44 - Vu que je veux devenir hôtesse de l'air, c'est vrai que Paris, ça serait vraiment parfait pour moi faire des stages ou même pour être embauchée le plus rapidement.
06:51 Mais on est toujours bien chez papa et maman pour économiser et plus tard avoir ma maison.
06:56 Au cours de l'atelier, les intervenantes insistent sur les aides qui existent pour financer études et logements.
07:01 - Un reportage de Louise Salet, spécialiste éducation à Europe 1.
07:04 - Et puis nous partons en Allemagne où la fronte du monde paysan, vous en parlez d'hier, ne faiblit pas.
07:10 - Une image, celle de Berlin, bloquée par des milliers d'agriculteurs.
07:13 Dans cette foule en colère, il y avait aussi des artisans et des commerçants.
07:16 Le gouvernement de Lapschol se redoute l'émergence d'un mouvement semblable à ce qu'a connu la France avec les Gilets jaunes.
07:21 Trop de taxes, trop de normes, l'exaspération gagne une bonne partie du pays.
07:25 Reportage à Kiel de l'envoyé spécial d'Europe 1, Tatiana Geiselmann.
07:29 - 7 Allemands sur 10 soutiennent le mouvement de révolte des agriculteurs, selon un récent sondage publié Outre-Rhin.
07:34 C'est le cas de Tenedina, attachée commerciale dans une entreprise de transport.
07:38 - Je trouve ça bien qu'au moins elle ait osé manifester.
07:41 Elle ne devrait pas être les seules dans la rue, ça concerne toute la population.
07:44 Dans le domaine du transport par exemple, il y a plein de soucis, il faudrait plus d'argent de la part de l'Etat.
07:49 - Un avis partagé par Yann qui travaille justement comme manutentionnaire dans une entreprise de transport.
07:55 Lui est même venu la semaine dernière sur son jour de congé se joindre aux agriculteurs réunis autour d'un rond-point de Kiel.
08:02 - Il n'y a pas que les paysans qui sont en grève, il y a aussi les chauffeurs poids lourds, les ouvriers, les logistiques, les médecins, tout le monde en Allemagne est furax.
08:09 Et la raison ? L'inflation et le délitement des services publics selon Marina.
08:13 - Quand on fait ses courses ou le plein, on voit bien que l'argent manque.
08:18 Et puis les hôpitaux ferment, les trains ne sont pas à l'heure.
08:21 Enfin c'est un tout quoi, rien ne va parfaitement.
08:24 - Alors comme beaucoup d'Allemands, cette secrétaire médicale espère la démission du gouvernement de coalition de Lauscholt.
08:30 - Un reportage à Kiel, Tatiana Geiselmann a envoyé spécial d'Europe 1 en Allemagne.
08:34 - Merci Christophe Lamarre, c'était votre journal.
08:36 - Il est 7h10 sur Europe 1 à suivre l'édito éco.
08:39 - Avec Nicolas Boujoux, on va parler de toutes ces initiatives qui se déploient en entreprise, vous savez, pour le bien-être des salariés.
08:45 Les ateliers de méditation, les formations à la gestion du stress.
08:49 Bon, ça ne sert à rien, on va nous expliquer Nicolas Boujoux. Une grande enquête scientifique à la pluie, ce sera juste après.
08:55 Le premier invité d'Europe 1 matin, Stéphane Rosès, le politologue.
08:58 Avec lui, nous décrypterons le discours-programme d'Emmanuel Macron hier soir à l'Elysée.