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News
Transcription
00:00Le journal de cette heure sur Europe 1, Christophe Lamarre. Bonjour Christophe. Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:05On ne sait pas combien de cachets les dirigeants de Sanofi ont ingéré pour faire passer la pilule, mais l'essentiel est là.
00:11Doliprane, fil sous pavillon américain, vente sous condition. L'État va entrer au capital d'Opéla, la filiale de médicaments grand public qui produit le Doliprane.
00:20Caroline Baudry.
00:21Trois acteurs fixent le sort de l'antidouleur préféré des français. Le laboratoire Sanofi et sa branche Opéla,
00:27qui produit et commercialise une centaine de médicaments sans ordonnance, le Doliprane et l'Aspégique par exemple.
00:32Le fonds d'investissement américain CDNR, qui rachète la moitié de son activité.
00:38Et l'État qui entre au capital d'Opéla et dans son conseil d'administration, via la banque publique d'investissement,
00:43une façon de veillir à la mise en oeuvre de l'accord face à une levée de boucliers.
00:48Les ministres de l'économie et de l'industrie assurent qu'ils ont des garanties sur l'emploi des 1700 salariés dans l'Hexagone et sur l'approvisionnement du marché.
00:56Le géant pharmaceutique tricolore se sépare du sans ordonnance pour se concentrer sur la recherche et l'innovation dans les vaccins, notamment un secteur plus rentable.
01:05Explication Caroline Baudry, le ministère de l'économie et Sanofi devrait en dire davantage sur les modalités de cet accord tripartite aujourd'hui au cours d'une conférence de presse.
01:14L'actualité de ce lundi, dominée par l'arrivée du projet de loi de finances en débat à l'Assemblée Nationale.
01:20L'ouverture du marathon budgétaire ce soir avec le volet recette, l'examen se fera à partir du texte initial rédigé par le gouvernement.
01:26La version corrigée est alourdie en commission des finances ayant finalement été rejetée.
01:31Dans le journal du dimanche, le Premier ministre Michel Barnier n'écarte pas un recours au 49-3.
01:36Alexandre Chauveau.
01:37Parmi les soutiens du Premier ministre, deux camps s'opposent.
01:40Les partisans d'un 49-3 dégainé rapidement d'abord, comme Gabriel Attal ou Laurent Wauquiez.
01:44Eux veulent écourter des débats perçus comme étant joués à l'échec.
01:47Puisqu'au vu de la composition de l'Assemblée, le budget ne recueillera de toute façon pas de vote favorable.
01:52L'idée c'est aussi d'éviter le vote d'amendement jugé trop coûteux pour les finances publiques, comme ce fut le cas en commission la semaine dernière.
01:59En face, les défenseurs d'un débat ouvert et constructif pour donner du crédit aux députés et éviter ainsi d'apparaître trop brutal.
02:06Michel Barnier qui vante depuis sa nomination les vertus du dialogue, paraît néanmoins plutôt penché pour la première option.
02:12Retarder l'adoption du budget pourrait paralyser l'action publique et mettre en danger la crédibilité financière de la France, affirme ainsi le Premier ministre dans le journal du dimanche.
02:20Reste une autre possibilité, le recours à l'article 47 de la Constitution.
02:25Selon celui-ci, en l'absence de vote à l'Assemblée sous 40 jours, le texte est envoyé dans sa version initiale au Sénat où la droite est majoritaire.
02:33Alexandre Chauveau du service politique d'Europe 1.
02:35Débat précédé d'une motion de rejet déposée par la gauche.
02:38Ces chances d'être adopté sont quasi nulles. Le Rassemblement national annonce qu'il ne la votera pas.
02:43On connaît donc les grandes lignes de ce projet de budget 2025. 60 milliards d'euros à trouver entre hausse d'impôt et coupe dans les dépenses publiques.
02:51Et on peut faire mieux, expliquait Gérard Larcher la semaine dernière sur Europe 1.
02:55Le président LR du Sénat suggérait de faire le ménage parmi les opérateurs et les agences de l'État.
03:01Des agences, vous savez, d'opérateurs de l'État. On en a 438. Leur budget, 91 milliards d'euros. 400 000 salariés.
03:10Est-ce qu'il faut pour l'alimentation, par exemple, et la consommation qu'il y ait 4 agences pour l'agriculture ?
03:16Est-ce qu'il faut qu'il y ait 6 ou 7 agences sur les questions environnementales ?
03:21Le président LR du Sénat, Gérard Larcher chez Sonia Mabrouk sur Europe 1 et CNews.
03:25Exemple de ces agences dont les compétences se chevauchent, la gestion des forêts.
03:294 organismes différents identifiés pour des missions quasi identiques.
03:33Pas moins de 4 opérateurs de l'État s'occupent de la forêt française.
03:36Il y a d'abord l'ONF, l'Office National des Forêts.
03:39L'une de ses missions principales est de gérer les forêts au quotidien pour assurer leur pérennité.
03:44Cela ressemble beaucoup à la mission du CNPF, le Centre National de la Propriété Forestière.
03:49Roland Delary, son directeur général.
03:51Accompagner, aider le propriétaire pour la gestion quotidienne de sa forêt.
03:54Seule différence, le CNPF s'occupe des forêts privées, l'ONF des forêts publiques.
03:58L'Office National des Forêts surveille également les bois français pour éviter les incendies par exemple.
04:03Mais c'est aussi l'une des missions de l'Office Français de la Biodiversité, comme l'explique ce policier de l'OFB.
04:08Nous avons une grande mission de DFCI, Défense des Forêts contre l'incendie.
04:12On est obligé de mener des opérations de police de la nature.
04:15Pour gérer les forêts, il y a aussi une branche de l'ING, l'Institut National de l'Information Géographique et Forestière,
04:21qui établit notamment des états des lieux de la forêt française.
04:24Un service dont s'occupe aussi une unité de chercheurs de l'ONF.
04:27Bref, quatre organismes aux missions très proches, parfois quasiment identiques,
04:31et qui emploient au total plus de 13 000 agents.
04:34Pour couronner le tout, ils sont chapeautés par un cinquième organisme, l'Observatoire des forêts françaises.
04:39Explication Geoffrey Branger.
04:41Vous écoutez Europe en matin, il est 7h05.
04:43À l'étranger, une nouvelle série de frappes israéliennes hier sur le Liban.
04:46Un bombardement aérien qui visait les bureaux d'une société financière de la banlieue sud de Beyrouth.
04:51Israël l'accuse d'être un soutien du Hezbollah.
04:53Aux États-Unis, la campagne pour la présidentielle entre dans sa dernière ligne droite.
04:56Élection prévue le 5 novembre.
04:58Les sondages donnent Kamala Harris et Donald Trump au coude-à-coude.
05:01Duel serré où tous les coups sont permis.
05:04Et à ce jeu-là, le plus fort, c'est Donald à Vive Afrique.
05:07Vous êtes la correspondante d'Europe en États-Unis.
05:08Oui, Donald Trump ne nous a pas habitués à faire campagne dans la finesse.
05:12Sa marque de fabrique, c'est d'attaquer sans relâche ses adversaires sur leur physique ou leur santé.
05:16Il affuble tout le monde de surnoms désobligeants.
05:19Joe Biden était par exemple soit Joe l'endormi, soit Joe l'escroc.
05:23Kamala Harris, elle, est devenue camarade Kamala sur fond d'accusations de communisme.
05:29Mais tout cela n'est rien comparé au langage employé lors de son dernier meeting.
05:33Vous devez dire à Kamala Harris que trop, c'est trop.
05:36On ne peut pas te supporter. Tu es une vice-présidente de merde.
05:41Au cours du même événement, Donald Trump s'est extasié sur la taille du sexe d'un célèbre golfeur.
05:46Une dérive dans les propos qui sert de munition à Kamala Harris.
05:50La candidate n'hésite plus à attaquer l'ancien président sur son âge et son aptitude à gouverner.
05:55Un refrain repris par ses soutiens, comme Barack Obama.
05:58Vous l'avez vu récemment ? Vous seriez inquiet si votre grand-père se comportait comme ça.
06:04Des arguments qui font bien rire la base de part et d'autre.
06:07Mais qui pourraient ne pas séduire les électeurs indécis.
06:10A vive Afrique, correspondante d'Europe 1 aux Etats-Unis.
06:13Le black-out au plus mauvais moment à Cuba.
06:15L'île est paralysée depuis trois jours par une gigantesque panne d'électricité
06:18alors que l'ouragan Oscar vient de toucher terre.
06:21Retour en France, enquête ouverte pour assassinat à Rouen.
06:23Après la découverte hier du corps sans vie d'une jeune femme de 17 ans dans son appartement,
06:27la victime a été tuée de plusieurs coups de couteau.
06:29Son ex-petite amie, déclarée en fuite, a été interpellée à Paris.
06:33Il est en garde à vue.
06:34Mais c'est fini, le Mondial de l'Auto de Paris a fermé ses portes pour les constructeurs.
06:38La moisson de commande a été plutôt bonne.
06:40Et dans un marché sinistré, il faut le préciser,
06:42les ventes de voitures neuves ont reculé de 24% en un an.
06:45Ce salon a peut-être enclenché un cycle vertueux.
06:48L'objectif des 500 000 visiteurs a été dépassé.
06:51508 000 ont déambulé dans les allées de la Porte de Versailles.
06:54Et certains se sont laissés séduire.
06:57Ils sont même repartis avec un bon de commande.
06:59Reportage Aurélien Fleureau.
07:00Sur chaque stand, des visiteurs nombreux et des vendeurs en masse.
07:04Chaque constructeur avait rameuté ses meilleurs commerciaux du pays.
07:07À l'image d'Alfa Romeo, comme l'explique son patron pour la France, Alain Descas.
07:11On le voit autour de nous, on a une affluence.
07:13Les gens nous le disent, on retrouve le Mondial.
07:14On profite de ces rencontres-là, on prend des commandes tous les jours.
07:17Des commandes et surtout l'occasion rêvée de présenter ses nouveautés.
07:20Fabrice Martin Blas, directeur général de KIA France.
07:23Pour nous, c'était une évidence.
07:25On va avoir une avalanche de nouveaux produits dans les mois et les années qui viennent.
07:28C'était un parfait moment pour commencer cet épisode.
07:30Le groupe Volkswagen, avec ses marques Audi et Skoda, a présenté une vingtaine de nouveautés.
07:35Même si Mercedes a manqué à l'appel, le retour des Allemands a été notable.
07:39Vincent Salimon, président de BMW.
07:41Il nous paraissait important de pouvoir soutenir l'industrie automobile.
07:45Il est important aussi de rapprocher l'axe franco-allemand.
07:48L'Europe est forte et doit conforter cette position dans le monde automobile.
07:52Prochain rendez-vous, Munich en septembre 2025.
07:55Pas un franc succès l'an dernier, mais la volonté est d'installer un salon important chaque année en Europe.
08:00Un reportage porte de Versailles, Aurélien Fleureau du service économie d'Europe 1.
08:04Et puis l'automobile, toujours Charles Leclerc sur Ferrari, remporte le Grand Prix des Etats-Unis.
08:08C'est de la Formule 1 bien sûr, le monégasque devant son coéquipier Carlos Sainz et Max Verstappen.
08:16Même électriques, ça fait toujours du bruit une Formule 1.
08:18Elles ne sont pas électriques celles-ci.
08:19Pas tout à fait, non.
08:20Non, mais la hiérarchie bouge dans la Formule 1, c'est plutôt pas mal.
08:23Ça ravive l'intérêt pour ce formidable sport.
08:26Merci beaucoup Christophe Lamar, c'était votre journal.

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