• hier
Transcription
00:00Il n'y a pas d'affaire courante, le monde continue à tourner, que ce soit positivement ou négativement.
00:11D'abord je me suis assis, et bien sûr j'ai répondu directement oui à la sollicitation qui m'était faite.
00:17Après quand j'ai raccroché, j'étais tout de suite conscient de l'honneur qui m'était fait,
00:25mais aussi de l'incroyable responsabilité qui serait la mienne.
00:28Comme je l'ai indiqué, les affaires étrangères ne connaissent pas les affaires courantes,
00:32et donc nous avions besoin d'un ministre des Affaires étrangères pleinement opérationnel,
00:36tout de suite, sans période d'adaptation.
00:38Et donc le fait de choisir un diplomate très chevronné, avec le beau parcours qui est le sien,
00:43nous permettait d'être sûr que la question des affaires étrangères allait être dans de bonnes mains.
00:49Et donc même si un gouvernement, dans deux ou trois semaines, il va se passer beaucoup de choses,
00:54et donc il fallait que la Belgique ait et tienne sa place sur la scène internationale.
00:59Moi je suis diplomate depuis 23 ans, je suis de Bruxelles, j'ai fait ma carrière dans différents pays du monde,
01:08je suis historien du Moyen-Âge de formation.
01:11Ce n'était pas possible de donner ces fonctions à un autre ministre déjà en place ?
01:14Non, parce que parmi les autres ministres déjà en place, il y a déjà des occupations et des obligations qui sont menées.
01:21Il y avait la possibilité par exemple de passer par David Clarenval,
01:24mais David Clarenval est occupé à mes côtés en négociation,
01:27et donc comme je le disais, ça réclame une disponibilité pleine et entière,
01:31et surtout pas de période d'adaptation.
01:33C'est le call of duty, c'est une semaine, c'est une semaine, c'est plus, c'est plus,
01:38l'avenir nous dira pour combien de temps ce sera,
01:42mais voilà, je pense que cette fonction, j'espère qu'elle soit la plus courte possible en tant que citoyen,
01:48parce que ça voudra dire que nous avons un nouveau gouvernement,
01:51et pour la suite, on verra, ça n'est pas entre même.
01:54Et donc ici, on a quelqu'un qui connaît déjà l'état du monde,
01:56et qui peut être directement opérationnel dans l'ensemble des réunions.
02:00Si vous aviez nommé un autre ministre, il aurait fallu le temps qu'il découvre certains dossiers avant d'être opérationnel,
02:05et ce temps, on n'en disposait pas.
02:07On verra comment il se débrouille, je le vois déjà très à l'aise avec les médias,
02:11je sais qu'il est très à l'aise dans le contact aussi avec les gens,
02:16et donc rien n'est impossible, pour le moment c'est très clair, c'est un éthérime, c'est un diplomate,
02:21mais Bernard Quintin a des qualités, et je pense qu'il pourra les démontrer,
02:26même sur un court laps de temps, et donc ça dépendra aussi de ce qu'il souhaite faire,
02:30et de l'évolution des choses, rien n'est impossible à ce stade.
02:32Il n'y a pas d'affaire courante, le monde continue à tourner,
02:35que ce soit positivement ou négativement, les réunions internationales continuent,
02:39la crise au Moyen-Orient ne va pas s'arrêter parce que la Belgique est en affaire courante,
02:43la Russie malheureusement ne va pas arrêter sa guerre uniquement parce que la Belgique est en affaire courante,
02:47mais parce qu'on mettra la pression nécessaire pour que la Russie ne gagne pas,
02:52et qu'elle stoppe son agression, et qu'on arrive à une paix juste et équitable pour les Ukrainiens,
02:58qui donnent des garanties aux Ukrainiens,
03:01donc tout ça on doit le faire, et je pourrais élaborer sur le reste du monde.

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