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Le président syrien Bachar al-Assad a cherché dimanche à obtenir le soutien de ses alliés après avoir perdu le contrôle d'Alep, la deuxième ville de Syrie, lors d'une offensive rebelle qui a fait plus de 410 morts selon une ONG. C'est la première fois depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 que le pouvoir, un allié de l'Iran et de la Russie, perd totalement le contrôle de cette ville septentrionale, un revers cinglant infligé par une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes.

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Transcription
00:00Des tirs pour laisser éclater leur joie.
00:03Les rebelles syriens agitent leurs drapeaux et célèbrent la prise d'Alep
00:07après une offensive éclair.
00:11Pour la première fois depuis 2011,
00:13la deuxième ville du pays n'est plus sous le contrôle du régime de Bachar el-Assad.
00:17Résultat d'une attaque lancée depuis l'enclave d'Idlib
00:20par le groupe d'islamistes radicaux Hayat Tahir al-Sham,
00:23un mouvement formé principalement par des anciens d'Al-Qaïda.
00:27Il y a un ADN au départ, un djihadiste proche d'Al-Qaïda,
00:30mais il a voulu s'en dissocier justement pour montrer
00:34qu'il était d'abord un mouvement islamo-djihadiste à caractère nationaliste
00:38pour éviter d'être taxé de terroriste international.
00:42Là, il y a une stratégie de communication pour éviter de s'aliéner
00:45les populations qui passent sous leur contrôle au fur et à mesure de leur avancée,
00:49notamment à Alep.
00:50Ce bouleversement intervient dans un pays fragilisé et divisé,
00:53avec d'un côté le régime de Bachar el-Assad,
00:56soutenu par la Russie, l'Iran et le Hezbollah,
00:59et de l'autre, les rebelles, soutenus par la Turquie.
01:03Le président syrien a impromis d'utiliser la force en réponse à cette offensive.

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