Depuis la chute du règne du président syrien, Bachar al-Assad, tous les yeux sont rivés sur Al-Jolani, le chef islamiste de la coalition rebelle. Dans une vidéo, on le voit se prosterner à la suite du renversement du règne du parti Baas.
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00:00On va regarder une image qui est extrêmement importante, c'est celle du nouvel homme fort de la Syrie, il s'appelle al-Djolani, c'est lui qui dirige cette espèce de coalition avec notamment le groupe islamiste révolutionnaire HTS, une ancienne branche d'Al-Qaïda, il s'est prosterné, c'est un acte fort, c'est un acte puissant, nous sommes le jour de la chute du régime de Bachar el-Assad, c'est lui qui incarne, pour le moment en tout cas, Patricia Lémonière qui incarne
00:30ce qui reste de dirigeant là-bas, dans ce pays.
00:33Alors, vous avez dû en parler, c'est un personnage en fait, parce qu'il est là depuis le début de la révolution, du mouvement qui s'est passé en Syrie depuis les années 2012-2013, avant il avait été en Irak,
00:45donc c'est quelqu'un, son nom, vous savez, vient du nom du Golan, sa famille était originaire, dit-il, du Golan et donc ça sous-entend des relations peut-être un peu complexes avec Israël dans le futur, mais bon, on y reviendra.
00:58Et donc c'est un homme qui est profondément pieux, il ne faut pas se leurrer, c'est un religieux, c'est un islamiste, et d'ailleurs, là, il le montre, etc.
01:06Donc, dans ces groupes, il y a une grande majorité quand même, ce sont des sunnites qui se sont radicalisés au fil des ans, au fil de ce moment révolutionnaire, et qui sont devenus de plus en plus islamistes.
01:20Mais c'est un islamisme qui est national, qui ne veut pas s'exporter, qui veut simplement être un plein réglé, géré selon les lois islamiques, mais dans les régions qu'il gère, on l'a vu, dans la région d'Idlib, il permettait aux églises de fonctionner.
01:38Alors, à l'intérieur de l'église, il ne fallait pas montrer les vitraux, etc., c'était quand même des règles assez précises, donc ce n'était pas la grande liberté, et puis quand on déplaît, c'est la casse-prison et quelques tortures qui avaient valu des manifestations très importantes, autorisées, enfin, autorisées et réprimées, à Idlib ces derniers mois.