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Avec Nathalie Janson, économiste

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Transcription
00:00On en parle avec notre invitée Nathalie Jansson qu'on a le plaisir d'accueillir sur Sud Radio.
00:05Bonjour Nathalie Jansson.
00:06Bonjour.
00:07Je le disais, l'agence Standard & Poor's qui finalement ne dégrade pas la note de la dette française.
00:13Concrètement, ça veut dire quoi ?
00:14Ça veut dire qu'on n'a pas besoin de s'inquiéter dans les semaines qui viennent ?
00:18On ne va pas aller jusque là en termes d'optimisme quand même.
00:22Mais il est vrai que le fait qu'elle n'ait pas suivi ses autres consœurs en mettant en perspective négative
00:29était plutôt une bonne nouvelle puisque toutes les autres précédemment avaient maintenu leur note
00:36mais avaient placé en perspective négative pour signaler le manque d'avancée sur la question du déficit français.
00:46C'est-à-dire à la fois le fait d'avoir un déficit plus élevé qu'on ne le pensait au départ
00:51et puis avoir du mal à trouver des moyens de le réduire.
00:54Comment expliquer une telle décision alors même qu'on est actuellement politiquement dans le flou ?
00:59Concrètement, on ne sait pas encore quelle sera la politique du prochain gouvernement s'il arrive bientôt
01:04ou quel sera le prochain budget de la France ?
01:07Certains soulignent la bonne nouvelle qui a contribué à cette note.
01:15Ce serait le fait que l'Europe ait validé notre trajectoire en début de semaine.
01:20La Commission européenne ?
01:21Exactement, la Commission européenne.
01:23En vertu de cet auquet de circonstances, les agences de notation ayant cette validation par des agences officielles
01:33se disent qu'après tout elles ont fait leur travail et qu'elles ne sont pas là non plus pour remettre en cause ce travail d'analyse.
01:40Cela a dû sans doute jouer en notre faveur.
01:43Par ailleurs, on fait partie de l'Europe, notamment de l'union monétaire avec une BCE
01:52qui aujourd'hui a de toute façon un rôle assez important pour calmer les tensions sur le marché obligataire.
01:59Par rapport à l'époque de la crise de la dette souveraine de 2012 avec la Grèce,
02:04on a quand même un grand changement d'ambiance par rapport à ça aussi.
02:07Dernier point justement, puisque vous parlez de la Grèce, revenons-y.
02:10Cela a été quand même l'information stupéfiante de la semaine.
02:13Pendant plusieurs heures, la France s'est endettée plus cher que la Grèce.
02:19Cela veut dire concrètement que pour certains investisseurs, la dette grecque était plus sûre que la dette française à un moment.
02:24Est-ce que c'est toujours le cas à l'heure où je parle ?
02:27D'après ce que j'avais regardé, non, ça s'est redétendu.
02:32Mais néanmoins, et d'autant plus qu'on a évité une autre perspective négative,
02:37néanmoins, il est clair que c'est des histoires de relativité.
02:41À un moment donné, effectivement, la dette française est moins achetée relativement à d'autres.
02:47Je n'irai pas à dire jusqu'à ce que la dette grecque soit préférée à celle française.
02:52Mais en tout cas, il est clair qu'il y a un mouvement sans doute de désinvestissement par rapport à la dette française.
02:58Il y a des repositionnements de portefeuille.
03:00C'est ce qui explique l'augmentation du taux sur les marchés secondaires.
03:06Là, on revend la dette.
03:08Écoutez, on en reparlera. Pourquoi pas avec vous ?
03:10Merci beaucoup pour cet éclairage de si bon matin, Nathalie Jansson.
03:13Merci beaucoup.

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