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L'actualité de la semaine en France avec le réseau des télévisions locales

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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21Au sommaire de ce journal, les maires sont inquiets face à la coupe budgétaire de 9 milliards d'euros
00:26qui touche les subventions aux collectivités.
00:29Notre partenaire TL7 dans la Loire a couvert le 26e congrès des maires.
00:34Direction Perpignan, suite où les agriculteurs continuent de se mobiliser contre l'accord de libre-échange Mercosur.
00:40Bien que les députés aient majoritairement rejeté l'accord, la pression reste forte.
00:45Notre partenaire Via Occitanie s'est rendu sur place, vous verrez.
00:49Et puis nous nous rendrons dans les Vosges où la Croix-Rouge continue d'organiser des maraudes
00:53pour soutenir les personnes en situation de grande précarité.
00:57Un reportage de notre partenaire Vosges TV à suivre.
01:00Enfin, nous nous rendrons à Marseille où deux jeunes passionnés d'art martiaux et d'équitation
01:05ont eu le plaisir de joindre le casting du blockbuster Gladiator 2, actuellement au cinéma.
01:12Nous irons à leur rencontre avec notre partenaire sur place de La Provence.
01:16Vous l'avez vu dans les titres, les tensions persistent entre les départements et l'État.
01:21Les élus dénoncent la coupe budgétaire de près de 9 milliards d'euros dans les subventions aux collectivités.
01:27Une mesure prévue pour 2025 qui laisse les maires dans l'incertitude.
01:31Notre partenaire TL7 s'est rendu au 26e Congrès des maires de la Loire.
01:36Regardez.
01:38C'est cette banderole qui accueille les visiteurs du Congrès des maires situé à Andrézieux-Boutéon.
01:43Habillés de leur écharpe tricolore, les élus locaux se réunissent en dessous
01:47pour réaliser une photo de protestation au projet de loi de 2025 qui annonce une coupe budgétaire des collectivités.
01:54Aujourd'hui, le texte de loi proposé par le gouvernement, c'est du racket.
01:57On veut bien participer, et le président Nicolas l'a dit tout à l'heure à l'effort de guerre,
02:01de ramener un petit peu d'argent dans les caisses de l'État, même si on n'est pas responsable directement du déficit de l'État.
02:06Mais à un moment donné, on ne peut quand même pas nous prendre tout notre argent,
02:09surtout que le maire et l'équipe locale et la municipalité, les gens se tournent toujours vers eux.
02:13C'est nous qui entretenons les routes, c'est nous qui entretenons les écoles pour les primaires et les maternelles,
02:17c'est nous qui entretenons les équipements sportifs, associatifs, culturels, etc.
02:21Tous les chantiers qui sont en cours, ils vont aller au bout.
02:23Ça, c'est pas pourquoi, parce que les chantiers qui sont en cours, ils ont déjà des finances qui sont établies.
02:27Donc en réalité, c'est plutôt demain que les choses vont se produire.
02:30Ça va rendre prudentiel le premier impact, clairement, comme on est sur du fonctionnement,
02:35ça veut dire que tous les collègues vont faire attention au terme de recrutement.
02:38Si tous ces maires ont décidé de se réunir, c'est pour faire entendre que les collectivités
02:42n'ont pas à résoudre les problèmes financiers de l'État
02:45selon le résultat du vote du budget 2025, d'autres mesures pourraient être prises.
02:49C'est une première étape, nous sommes aussi solidaires de l'Association des maires de France nationale,
02:56nous attendons aussi des consignes, mais il se peut que nous ayons d'autres mouvements,
03:00des fermetures par exemple de nos mairies pendant un jour ou plusieurs jours.
03:03Nous ne sommes pas dans des manifestations violentes, bien évidemment,
03:06puisque nous sommes dépositaires de l'autorité et par conséquent des démocrates résolus,
03:10mais nous ne pouvons pas non plus servir de voyable d'ajustement dans un budget.
03:14Malgré ce changement de budget, les maires tiennent à leur tradition,
03:18la plupart ne souhaitent pas annuler la cérémonie de vœux pour la nouvelle année.
03:22Cette année, la France commémorait le 80e anniversaire de sa libération
03:26et la ville de Metz a rendu hommage aux héros du passé.
03:30Une double commémoration s'est tenue au cœur de la ville,
03:33un hommage vibrant en présence du ministre délégué aux armées.
03:37Retour sur ces moments forts et émouvants avec notre partenaire Moselle TV.
03:42Il aura fallu cinq jours pour prendre les troupes allemandes en tenaille.
03:46Les premiers Américains entrent dans Metz le 18,
03:50les derniers poursuivront les combats le 22 novembre 1944.
03:54C'était il y a 80 ans, la ville de Metz retrouvait sa liberté
03:58après quatre années sous occupation allemande.
04:0580 ans après, la ville a rendu hommage à ses libérateurs
04:09au cours de deux cérémonies chargées de mémoire.
04:12Ici, devant l'aigle américain, un hommage solennel a été rendu aux forces alliées
04:16et notamment aux soldats de la 3e armée du général Patton
04:20qui ont joué un rôle décisif dans la libération de la ville.
04:24Puis ces places d'armes devant l'hôtel de ville que les cérémonies ont continuées.
04:29Des hommages rendus aux civils et aux résistants
04:32afin de rappeler l'importance de ce devoir de mémoire.
04:35C'est pas seulement la libération comme dans beaucoup d'autres villes.
04:38La fin de l'occupation, c'est la fin de l'annexion,
04:41c'est la fin de la germanisation de forces.
04:43C'est des souvenirs extrêmement forts qui sont finalement pas si anciens,
04:46qui étaient vécus par nos parents et nos grands-parents.
04:48Il fallait que 80 ans après, on s'en souvienne.
04:51Des commémorations qui se sont tenues en présence de nombreuses personnalités
04:55dont le ministre délégué auprès du ministre des armées et des anciens combattants.
04:59L'Alsace-Moselle sont des territoires déchirés par l'histoire
05:03avec des mémoires douloureuses.
05:05J'ai tenu vraiment à ce qu'on soit là, qu'on soit présent
05:09pour dire à quel point cette histoire difficile
05:12qui doit nous permettre de bâtir un avenir commun
05:15était prise en compte par le gouvernement.
05:1880 ans après, Metz se souvient et continue de transmettre cette histoire
05:22et ses valeurs de liberté.
05:28Deuxième semaine de contestation pour les agriculteurs français.
05:31Les députés se sont majoritairement opposés à l'accord de libre-échange
05:35entre l'Union européenne et le Mercosur.
05:37Mais la mobilisation continue.
05:40Les jeunes agriculteurs poursuivent leur pression sur le gouvernement
05:44avec des actions de protestation comme celle menée, vous allez le voir, à Perpignan.
05:48Un reportage de Barry Isaac pour notre partenaire Via Occitanie sur place.
05:53On parlera après quand on sera sur place là-bas.
05:57C'est parti !
06:00Un cercueil pour symboliser la mort de l'agriculture dans les Pyrénées-Orientales.
06:04150 agriculteurs et une vingtaine de tracteurs
06:07ont entrepris une marche funèbre dans le centre-ville de Perpignan.
06:11Nous clairement on demande des mesures d'urgence
06:14pour aider les agriculteurs les plus en difficulté.
06:17Un accompagnement qui permet de les aider à passer le cap
06:20pour pouvoir être là l'année prochaine.
06:22Donc on a besoin d'accompagner, d'avoir des prises en charge,
06:25des fonds d'urgence.
06:27On a aussi besoin d'avoir des dispositifs d'aide pour les éleveurs
06:32qui ont des soucis aujourd'hui sanitaires.
06:34Nicolas et Maréchal depuis dix ans,
06:36l'agriculteur se sent abandonné par le gouvernement.
06:39On a l'impression d'être seul.
06:41Alors aujourd'hui non, c'est ce qui est important,
06:43c'est de venir aujourd'hui et de voir que finalement on n'est pas seul.
06:46Mais tous les jours sur nos exploitations,
06:48c'est vrai qu'il faut trouver la force d'y aller
06:51et se dire qu'on sert à quelque chose.
06:54Le cortège s'est rendu devant la préfecture des Pyrénées-Orientales
06:58où une délégation s'est entretenue avec le préfet.
07:01A la sortie, les agriculteurs sont déçus.
07:04J'ai envie de dire qu'aujourd'hui,
07:06on a perdu presque une heure et demie de notre temps.
07:08Parce que oui, ils ont fait deux annonces,
07:10mais on nous prend clairement pour des cons.
07:12On nous a annoncé l'exonération de l'ATF VNB totale
07:15pour les Pyrénées-Orientales, ce qui est une bonne chose.
07:17Et ensuite pour l'eau de substitution,
07:19on n'en aura pas besoin sur les nouveaux projets,
07:21c'est l'annonce de la ministre de l'Écologie.
07:23Donc ça, c'est une bonne chose aussi.
07:25On attendait vraiment de la trésorerie
07:27et des annonces concrètes de projets,
07:29mais on est toujours au stade d'études, d'études, d'études.
07:31Les agriculteurs sont ensuite allés vider leurs bennes
07:34devant la mutualité sociale agricole.
07:36De nouvelles actions devraient avoir lieu dans les semaines à venir.
07:41Et les agriculteurs perpignanais ne sont pas les seuls à se mobiliser.
07:45Les Savoyards aussi passent à l'action.
07:48Cette semaine, la coordination agricole a bloqué deux centrales
07:51dans la région de l'Albanais.
07:53Objectif, maintenir la pression et exiger des revenus décents.
07:56Notre partenaire Huit-Mont-Blanc a été sur place.
08:00Ils sont quelques tracteurs à s'installer devant l'entrepôt U2-Rumi.
08:04Une dizaine de kilomètres plus loin,
08:06c'est devant le site de produits frais CSD d'Albi-sur-Cheran
08:09que les agriculteurs se sont aussi donnés rendez-vous.
08:12Objectif, bloquer l'accès de ces deux centrales d'achat.
08:16Une action coup de poing à l'initiative
08:18de la Coordination rurale des Savoyards,
08:20qui s'inscrit dans le cadre de la 2e semaine
08:22de mobilisation nationale du monde agricole.
08:26Depuis le printemps, les avancées ont été très minimes.
08:29On a eu vraiment beaucoup de discours,
08:31mais pas d'actes en face.
08:33Aujourd'hui, on est dans cette phase numéro 2
08:36où on a toujours pas mal de promesses,
08:39mais pas d'engagements précis.
08:41Ces avancées, on ne pourra les obtenir
08:43que par un engagement signé, cette fois,
08:45dans le cabinet du Premier ministre.
08:47C'est en ciblant des sites logistiques
08:49d'approvisionnement de la grande distribution
08:51que les agriculteurs font entendre leur voix ce jour-là
08:54pour réclamer une meilleure répartition
08:56des marges sur les produits.
08:58Mais l'objet de la contestation concerne aussi
09:01et surtout le possible accord de libre-échange
09:03entre l'Europe et le Mercosur.
09:05Ça veut dire qu'on va travailler avec des produits
09:07de l'autre bout de la planète,
09:09alors que nous, on nous parle régulièrement
09:11de bilan carbone.
09:12Là, d'un seul coup, le bilan carbone, on ne l'entend pas.
09:14De toute façon, ces échanges-là,
09:16ils profitent à qui ? Ils profitent uniquement
09:18aux financiers, aux multinationales.
09:20On nous impose des standards de production
09:22et dans le même temps, on va laisser venir
09:24des produits de la planète qui ne respondent en rien
09:26aux standards.
09:27Parmi les autres problématiques soulevées
09:29par le monde agricole, la surcharge administrative
09:31conjuguée aux problèmes de trésorerie.
09:33Niveau normes pour le lisier et tout,
09:35ils nous demandent de faire des études
09:37qui coûtent cher.
09:39Bien sûr, enlever de la dotation GIA,
09:42ce que la région nous donne comme aide
09:46pour les agriculteurs.
09:48Le syndicat n'exclut pas de durcir le mouvement
09:50avec des actions plus coordonnées,
09:52massives, en cas de réponse insuffisante
09:54de la part du gouvernement.
09:57Vous venez de le voir, alors que les agriculteurs
09:59luttent pour une meilleure rémunération.
10:01Un autre secteur se trouve également
10:03en grande difficulté, celui des éleveurs.
10:05À Longeville, en Barois, dans la Meuse,
10:08un éleveur de brebis se retrouve
10:10avec des tonnes de laine invendables
10:12depuis la crise sanitaire.
10:14Une situation financière précaire
10:16qui illustre la souffrance de nombreux producteurs.
10:18On l'écoute au micro de notre partenaire
10:20Puissance TV.
10:22Ça nous fait mal aux tripes,
10:24parce qu'on ne travaille pas pour ça.
10:26Nous, on travaille pour, à chaque fois,
10:28produire de la viande de qualité.
10:30La laine est un sous-produit sur le mouton,
10:33certes, mais ça reste quand même
10:35un produit très noble qui mérite
10:37beaucoup mieux que ça.
10:40La précarité des éleveurs confrontés
10:42à des conditions difficiles n'est pas sans rappeler
10:44celle des personnes les plus vulnérables
10:46dans nos villes.
10:48Dans les Vosges, la Croix-Rouge mène des maraudes
10:50pour venir en aide aux personnes
10:52en situation de grande précarité.
10:54Des actions solidaires qui montrent
10:56la réalité de ceux qui luttent chaque jour
10:58pour survivre dans un contexte économique
11:00de plus en plus tendu.
11:02Un reportage de notre partenaire Vosges TV.
11:06Les soirs de maraudes,
11:08une trentaine de personnes sur Epinal,
11:10une douzaine sur Saint-Dié,
11:12viennent à la rencontre de la voiture de la Croix-Rouge.
11:14Depuis un an, ils sont chaque mois plus nombreux.
11:16D'abord, il y avait un rajeunissement
11:18et puis il y avait une augmentation
11:20de la fréquentation,
11:22une augmentation de gens qui se déclarent
11:24en situation de rue.
11:26Il n'était que deux ou trois SDF sur Epinal l'an dernier.
11:28Depuis cet été, ils sont trois fois plus.
11:30On lance un peu un appel
11:32au commerce, aux grandes surfaces
11:34pour nous donner des équipements.
11:36Le profil type du bénéficiaire,
11:3845 ans, une mauvaise santé mentale,
11:40dépression notamment,
11:42bien souvent des problématiques de drogue
11:44et d'alcool, mais aussi les accidents de parcours.
11:46Adil travaillait depuis 14 ans
11:48aux bas-rues à Gérardmer
11:50avant d'être à la rue.
11:52Après mon divorce,
11:54c'est la descente aux enfers.
11:56La dépression, ça m'a duré
11:58huit ans. Heureusement,
12:00il y a des associations comme ça
12:02parce que sinon, on ne sait pas
12:04où on sera.
12:06Les 43 bénévoles donnent de leur temps
12:08pour offrir une oreille attentive,
12:10un repas ou un café.
12:12Vous n'aviez pas suffisamment
12:14pour leur distribuer ?
12:16Il y a actuellement beaucoup plus de demandes
12:18que ce qu'on a en stock.
12:20Du coup, on essaie de gérer.
12:22Avant d'aller au point de rencontre principale
12:24de la gare, c'est dans une boulangerie
12:26que font halte les bénévoles.
12:28Les avendus de la journée
12:30compléteront les provisions
12:32qui font de ta vue d'oeil.
12:34De quoi améliorer le quotidien
12:36de Romain depuis plus de cinq ans.
12:38Je connais la plupart des gens qui viennent ici.
12:40Comme vous disiez tout à l'heure,
12:42même si on n'a pas trop
12:44à manger des fois,
12:46une soupe ou un café,
12:48la rencontre, rencontrer
12:50de nouvelles personnes.
12:52La Croix-Rouge réfléchit à la mise en place
12:54d'une maraude sur Remiremont
12:56d'ici la période des fêtes de fin d'année.
12:58Nous restons dans
13:00les Vosges ou dans le petit village
13:02où une retraitée incarne
13:04la passion du goût.
13:06Membre du club des goûteurs Aldi,
13:08Françoise reçoit des colis mystères
13:10pour évaluer les produits
13:12proposés en magasin.
13:14Une aventure gourmande et sérieuse
13:16à découvrir dans un reportage
13:18de Christophe Bucher.
13:20Non, je ne la vois toujours pas.
13:22Qu'est-ce qu'elle fiche ?
13:24Pour Françoise, c'est un grand jour.
13:26Elle a convié sa voisine et amie Martine
13:28pour une dégustation surprise.
13:30Elle attend un coffret par la poste
13:32sans rien savoir de son contenu.
13:34Du coup, tout le monde ne reçoit pas
13:36le même colis.
13:38Sur le site du club des goûteurs
13:40créé par l'enseigne Aldi,
13:42les membres postent les photos
13:44des derniers colis reçus.
13:46La postière arrive
13:48pile à l'heure du déjeuner.
13:50Et voici le coffret catégorie senior
13:52sous le regard du mari de Françoise,
13:54un petit Noël avant l'heure.
13:56Du foie gras,
13:58de la confiture de figues,
14:00du chocolat, des amandes,
14:02des toasts,
14:04un panier varié
14:06qu'il va maintenant falloir goûter
14:08et évaluer.
14:10Avec la confiture de figues
14:12et les toasts,
14:14ils vont juger trois produits
14:16de l'enseigne en une dégustation.
14:18C'est vrai qu'avec le foie gras
14:20au-dessus, la figue ne l'emporte pas.
14:22Le toast est grillé
14:24sans plus,
14:26mais juste ce qu'il faut.
14:28Ce que j'aime bien avec le foie gras au-dessus,
14:30c'est que tu as le foie gras au palais.
14:32Les produits de la viande utilisés
14:34ou les épices, il n'y a rien qui remonte.
14:36Coût de la vérine, 14 euros.
14:38Un prix abordable,
14:40un critère essentiel pour ce couple
14:42de retraités aux revenus modestes.
14:44Après, vous dire que par rapport
14:46à une marque, à des grandes marques,
14:48qu'il est pareil, je ne sais pas.
14:50Moi, de toute façon, je ne suis pas
14:52à l'époque actuelle,
14:54et franchement, il ne manque rien.
14:56Des produits made in France
14:58à un prix abordable,
15:00la politique de l'enseigne séduit Françoise.
15:02Elle doit maintenant faire remonter
15:04ses critiques au club des goûteurs.
15:06Par rapport à vos marques habituelles,
15:08que diriez-vous de ce produit ?
15:10Très bon goût en bouche.
15:12Pour sa 31e dégustation depuis son entrée au club,
15:14Françoise donnera 5 étoiles,
15:16la note la plus élevée.
15:18En deux ans, les membres du club
15:20auront été plus de 350 produits alimentaires
15:22proposés par l'enseignée.
15:26Cette semaine, l'émission Face au territoire
15:28diffusée sur TV5Monde
15:30recevait Marie-Anne Barba-Layani.
15:32La présidente de l'autorité
15:34des marchés financiers a eu l'occasion
15:36de répondre aux questions de nos partenaires
15:38à propos, justement,
15:40de l'inquiétude des marchés internationaux
15:42par rapport à la dette française.
15:44Michel Barnier, le Premier ministre,
15:46a dit sur TF1
15:48que la tempête financière s'annonçait
15:50en cas de censure du gouvernement.
15:52On est plutôt, ce matin,
15:54vers une tendance de censure du gouvernement.
15:56Vous êtes sur un hot seat,
15:58comme on dit, un siège chaud.
16:00Qu'est-ce que vous pouvez faire
16:02par rapport à cette situation,
16:04très concrètement, vous ?
16:06Alors, calmez les esprits,
16:08c'est quelque chose de possible.
16:10Pour l'instant, nous sommes dans une situation
16:12qui est sérieuse.
16:14Nous ne sommes pas dans une situation de crise.
16:16Je sais qu'il peut y avoir
16:18des moments difficiles
16:20pour des Etats.
16:22Lorsqu'ils sont endettés,
16:24ils empruntent comme vous et moi
16:26quand on est emprunteur.
16:28Ce que nous faisons, c'est que, évidemment,
16:30nous suivons ce qui se passe sur les marchés.
16:32Pour l'instant, on voit effectivement
16:34que la France,
16:36en tant qu'emprunteur,
16:38parce que c'est bien cela dont on parle,
16:40la France est endettée,
16:42comme tous les pays,
16:44elle commence à être
16:46sous le regard attentif
16:48de ceux qui nous prêtent de l'argent.
16:50Et qui se posent la question,
16:52tout simplement, de savoir
16:54si on est aussi capables
16:56de rembourser,
16:58aussi crédibles,
17:00qu'ils le pensent.
17:02Et c'est ça, le sujet que l'on regarde, nous.
17:04Dans un monde où la protection
17:06de l'environnement est une priorité,
17:08les coquillages deviennent une solution.
17:10À Bordeaux, une entreprise
17:12utilise des capteurs pour analyser
17:14les réactions des mollusques face
17:16aux pollutions dans l'eau.
17:18Un système innovant conçu par un biologiste marin
17:20qui détecte en temps réel
17:22la présence de polluants.
17:24Notre partenaire TV7,
17:26la chaîne du groupe Sud-Ouest,
17:28a rencontré les fondateurs de ce projet unique.
17:30Regardez.
17:32Ceci est un boîtier pour faire parler les moules.
17:34C'est de l'électronique
17:36qui va être reliée, comme vous pouvez le voir,
17:38aux animaux,
17:40ce type de micro-électrode
17:42que l'on va fixer
17:44à l'extérieur des animaux
17:46sur les coquilles pour pouvoir mesurer
17:48en continu les micro-mouvements
17:50des animaux puisqu'on descend au micromètre.
17:52C'est une extrême précision.
17:54Un câble remonte ensuite à la surface
17:56jusqu'à un autre boîtier
17:58afin de transmettre les données récoltées
18:00nuit et jour.
18:02Ce système ingénieux et non-invasif,
18:04issu d'une technologie du CNRS,
18:06permet de mesurer la qualité de l'eau
18:08en fonction du comportement des mollusques.
18:10On vient littéralement lire sur les lèvres
18:12des animaux.
18:14Avec ça, on est capable de recréer
18:16leur rythme biologique,
18:18leur croissance,
18:20la vitesse de contraction de leurs muscles.
18:22Cela nous permet
18:24de faire un bilan de santé journalier
18:26des animaux à distance
18:28alors qu'ils sont sous l'eau et que nous, on peut être
18:30à quelques milliers de kilomètres de là.
18:32C'est l'animal 4.
18:34On a ici un enregistrement sur toute la journée
18:36où on voit l'animal
18:38qui était ouvert, qui va se fermer,
18:40qui reste fermé et qui se trouve ici.
18:42Si je zoom ici, par exemple,
18:44je vais pouvoir avoir
18:46l'enregistrement de tous ses mouvements.
18:48L'entreprise a vocation
18:50à s'implanter là où les risques de pollution
18:52sont importants afin de prévenir
18:54la pollution marine.
18:56Le mécanisme est aussi plébiscité
18:58par les australiculteurs.
19:00Eux, c'est de toute façon augmenter leur productivité
19:02s'ils le peuvent
19:04en résolvant
19:06un problème qui est lié
19:08à la manipulation des poches à huîtres.
19:10C'est un métier très pénible
19:12de manipuler les poches à huîtres.
19:14Molluscan Haï a déjà installé son système
19:16dans plus de 80 lieux en France et dans le monde.
19:18En Gironde, il devrait bientôt
19:20l'être dans le grand port de Bordeaux
19:22mais aussi dans l'estuaire de la Gironde
19:24à proximité de la ferme-usine
19:26de Saumon au Verdon.
19:28Direction le Grand Est dans ce journal
19:30à Barres-sur-Aube pour une cérémonie
19:32de diplôme un peu particulière.
19:34Au collège Gaston-Bachelard,
19:36un programme permet à des collégiens
19:38de découvrir le métier
19:40de sapeur-pompier.
19:42Lors de la cérémonie, les 13 élèves
19:44de la promotion 2024-2025
19:46ont signé une charte d'engagement
19:48pour l'année à venir.
19:50Retour sur cette expérience unique
19:52avec un reportage de notre partenaire
19:54Canal32 sur place.
19:56Tour à tour, les élèves de la première classe
19:58pompier junior sont montés sur l'estrade.
20:00Chacun a reçu un certificat
20:02de participation ainsi que le diplôme
20:04de PSC1.
20:06Le résultat d'une année d'apprentissage
20:08pour les collégiens.
20:10On a appris à faire des massages cardiaques
20:12quoi faire en cas
20:14de grosses blessures.
20:16Louise et Alice font partie
20:18des 4 élèves de la promotion
20:20à avoir intégré l'école des jeunes sapeurs-pompiers.
20:22Une formation de 4 ans
20:24auprès du SDIS de l'Aube
20:26pour poursuivre l'aventure.
20:28C'est l'occasion de faire connaître
20:30à des jeunes qui ne connaissent pas forcément
20:32les jeunes sapeurs-pompiers
20:34au travers du collège, d'une activité
20:36autant mémorielle que de sécurité civile
20:38pour potentiellement embrayer
20:40sur des jeunes sapeurs-pompiers.
20:42Nous avions ici un territoire dans lequel
20:44la section de jeunes sapeurs-pompiers
20:46a fermé il y a 2 ans, elle était en sommeil
20:48et j'ai esquissé l'ambition qu'elle se relance
20:50grâce aux pompiers junior.
20:52Objectif atteint, 4 JSP cette année
20:54et peut-être 8 l'année prochaine
20:56avec la charte d'engagement pour l'année à venir
20:58ils recevront un enseignement
21:00d'une trentaine d'heures
21:02incluant des visites et des formations.
21:04Moi je voulais m'engager en tant que pompier
21:06parce que ça m'intéressait beaucoup
21:08et que mon grand-père, son métier de rêve
21:10c'était d'être pompier et il n'a jamais pu le faire
21:12à cause de ses parents et que moi
21:14je le fasse pour lui, c'est un honneur
21:16et ça me fait très plaisir.
21:18Ces élèves-là, théoriquement, on les prend
21:20une heure par semaine dans leur emploi du temps
21:22pour développer l'esprit de citoyenneté
21:24s'ils finissent pas tous
21:26jeunes sapeurs-pompiers ou futurs pompiers
21:28qu'ils aient des notions
21:30de protection des personnes.
21:32A terme, le ZIS de l'Aube
21:34espère ouvrir de nouvelles classes
21:36pompiers junior dans d'autres collèges
21:38du département.
21:40Vous l'avez vu dans les titres, c'est une aventure
21:42digne d'un film et pas de n'importe lequel
21:44deux jeunes de la cité
21:46de la Castellane à Marseille
21:48se retrouvent aujourd'hui au casting de
21:50Gladiateur 2, le film de Ridley Scott
21:52actuellement au cinéma.
21:54Passionnés d'art martiaux et d'équitation,
21:56leur détermination et leur talent
21:58ont transformé leur rêve en réalité
22:00le tout en offrant à Marseille
22:02une bien belle histoire de réussite.
22:04Un reportage de notre partenaire
22:06de La Provence.
22:08Je raccroche le téléphone et
22:10je lâche mon plateau
22:12je le dépose et je fais wouaaah
22:14je vais tourner dans Gladiator 2.
22:16A 26 et 19 ans, Mehdi et Merwan
22:18peuvent se vanter d'avoir joué sous les ordres
22:20de Ridley Scott dans Gladiator 2.
22:22Une histoire à peine
22:24croyable pour ces deux jeunes marseillais
22:26de la Castellane, passionnés de chevaux
22:28et d'art martiaux. Mais derrière
22:30cette fabuleuse histoire, il y a un homme
22:32ou plutôt une légende du cinéma
22:34Jean-Charles Andrieux
22:36ou Charlie pour les intimes.
22:38J'ai fait pas mal de films, à peu près
22:4080 films dans ma vie. Je connais un peu
22:42tous les chefs cascadeurs dans les pays,
22:44dans tous les pays et là j'avais Gérard Naproux
22:46qui est un français qui vit en Angleterre
22:48qui les avait vus et il m'a dit
22:50oh tiens tes petits jeunes, ils feraient pas
22:52Gladiator, on a besoin de cavaliers.
22:54Un début de carrière impressionnant sur un CV.
22:56Jouer dans un blockbuster
22:58américain ce n'est pas donné à tout le monde.
23:00Les deux frères sont d'ailleurs bien conscients
23:02d'avoir vécu un rêve éveillé.
23:04C'est un rêve qui se réalise, c'est un rêve d'enfant.
23:06Moi je lui aurais dit il y a 6 ans,
23:08tu vas tourner dans Gladiator 2, je lui aurais dit
23:10c'est impossible. Comme quoi avec le travail
23:12le travail ça paye toujours.
23:14C'est une excitation
23:16C'est de fou, toute la soirée j'étais là
23:18je marchais, je marchais, je marchais.
23:20Tu vois les décors, tu as l'impression que c'est du réel
23:22alors qu'en fait c'est que du bois.
23:24Tout est incroyable, on est sur le cheval
23:26il nous ramène à manger.
23:28On n'a pas le droit à l'erreur, en plus il n'y a que des professionnels autour de nous
23:30et ça va qu'on a eu la chance, qu'on a eu un maître
23:32qui était au top.
23:34Une aventure exceptionnelle
23:36pour ces deux frères qui ne comptent pas en rester là
23:38maintenant qu'ils ont définitivement
23:40le pied à l'étrier.
23:42Ces deux prodiges de la voltige
23:44ont bien marché dans les pas de leur mentor.
23:48Et on termine ce JT en couleurs
23:50dans ces madrasses sont animées
23:52une journée spéciale dans un centre de loisirs
23:54dédié à la découverte de la culture
23:56martiniquaise. L'événement
23:58organisé pour la journée de la tenue traditionnelle
24:00a plongé les enfants
24:02dans le riche patrimoine de l'île
24:04entre folklore et histoire.
24:06Retour sur cette belle immersion culturelle
24:08avec Loïc Régis et Bérénice
24:10Angot pour notre partenaire
24:13Pour les petits comme les grands
24:15le tissu madrasse est de rigueur
24:17aujourd'hui. Les enfants de ce
24:19centre aéré de Fort-de-France répètent
24:21leur gamme sur des notes de begin.
24:23Une mélodie qu'Emma et ses camarades
24:25connaissent maintenant par coeur.
24:32Ils ont entre 2 et 10 ans.
24:34Une jeune génération qui doit encore s'approprier
24:36les codes de son patrimoine culturel.
24:38Pour la directrice de cette structure
24:40moderniser l'aspect du tissu
24:42emblématique est une des solutions.
24:44C'est important pour moi que
24:46le madrasse soit quelque chose
24:48qu'ils puissent porter au quotidien.
24:50Pour nous c'est porter de beaux habits
24:52donc souvent dans de grandes cérémonies
24:54nous portons notre madrasse et là on a
24:56montré aux enfants qu'on n'a pas besoin
24:58forcément des grands jours pour sortir
25:00du madrasse. On peut faire un maré-tête
25:02on peut porter un jupon, etc.
25:04C'est magnifique parce que c'est ça notre cible
25:06montrer à la jeunesse, montrer aux petits
25:08que nous avons une tenue traditionnelle
25:10comme les normands, les bretons,
25:12ils vont être fiers.
25:14Grands robes ou encore gaules, il existe
25:16plusieurs catégories de tenues traditionnelles
25:18en Martinique.
25:20Je suis en matador.
25:22La matador c'est vraiment toute une histoire.
25:24C'est elle qui joue de ses charmes,
25:26qui a des choses à proposer
25:28et qui heureusement elle paie en soif
25:30des récompenses on va dire.
25:32La matador elle est très achalandée
25:34en bijoux. Vraiment on a la panoplie
25:36et on est dans notre tenue
25:38avec les codes respectés.
25:40Voilà c'est la fin de ce journal.
25:42Merci de l'avoir suivi.
25:44On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:46du Grand JT des Territoires.
25:48Au revoir à tous.

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