Moins d'entretien dans les parcs pour plus de biodiversité en ville. C'est la vision « punk » qu'Eric Lenoir est venu partager avec les jardiniers et naturalistes de Grenoble. Laisser les feuilles mortes au pied des arbres, repenser la quantité de prairie et de gazon, le nombre de tontes et de fauchages à l'année, pour permettre à la nature de s'émanciper et de se développer toute seule.
Car plus la diversité des espèces et des microbes est forte plus le risque de pandémie est faible. De nouveaux savoirs qui poussent les jardiniers et naturalistes à remettre continuellement en question leurs pratiques.
Toute sa vision du jardinage a évolué, car avec des interventions moins fréquentes, les jardiniers laissent les plantes suivre leur cycle naturel. Du temps de gagné qu'ils pourront investir dans des taches plus intéressantes.
Grenoble compte trois types de gestion. Celle dite naturelle, avec peu d'interventions, une autre dite classique avec plus de tonte pour les parcs avec beaucoup de passage. Enfin, la gestion ornementale pour accompagner un monument, un espace patrimonial comme le jardin des plantes.
Eric Lenoir a pu partager sa vision sur ces espaces avec les équipes de la ville.
Aujourd'hui, la ville compte une centaine d’espaces verts et plus de 40 000 arbres. Développer la connaissance de l'écosystème permet de mieux le mettre en valeur pour potentiellement créer des îlots de fraîcheur avec les arbres et leurs ombres. L'intervention de l'auteur aide la ville et ses jardiniers à aller dans cette direction.
Car plus la diversité des espèces et des microbes est forte plus le risque de pandémie est faible. De nouveaux savoirs qui poussent les jardiniers et naturalistes à remettre continuellement en question leurs pratiques.
Toute sa vision du jardinage a évolué, car avec des interventions moins fréquentes, les jardiniers laissent les plantes suivre leur cycle naturel. Du temps de gagné qu'ils pourront investir dans des taches plus intéressantes.
Grenoble compte trois types de gestion. Celle dite naturelle, avec peu d'interventions, une autre dite classique avec plus de tonte pour les parcs avec beaucoup de passage. Enfin, la gestion ornementale pour accompagner un monument, un espace patrimonial comme le jardin des plantes.
Eric Lenoir a pu partager sa vision sur ces espaces avec les équipes de la ville.
Aujourd'hui, la ville compte une centaine d’espaces verts et plus de 40 000 arbres. Développer la connaissance de l'écosystème permet de mieux le mettre en valeur pour potentiellement créer des îlots de fraîcheur avec les arbres et leurs ombres. L'intervention de l'auteur aide la ville et ses jardiniers à aller dans cette direction.
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00:00Moins d'entretiens dans les parcs pour plus de biodiversité en ville.
00:08C'est la vision punk qu'Éric Lenoir est venu partager avec les jardiniers et naturalistes
00:13de Grenoble lors d'une balade au parc Paul Mistral.
00:16« Est-ce qu'on se bagarre contre les feuilles mortes ou est-ce qu'on accepte que des arbres
00:21ça fait des feuilles mortes et c'est un peu normal qu'elles restent au pied de l'arbre.
00:24C'est peut-être plus la place des feuilles d'être au pied de l'arbre que la place
00:27d'un gazon par exemple.
00:28» Où elles pourront notamment nourrir les sols pour aider à la croissance d'autres
00:32espèces.
00:33Il faudrait aussi repenser la quantité de prairies et de gazon, le nombre de tontes
00:37et de fauchages à l'année pour permettre à la nature de s'émanciper et de se développer
00:41toute seule.
00:42« On a plus de chances d'avoir des plantes qui survivent au réchauffement climatique
00:45et à ses effets si on a plein de plantes différentes que si on a juste laissé une
00:50herbe pour faire du gazon.
00:51» Plus la diversité des espèces et des microbes est forte, plus le risque de pandémie
00:55est faible.
00:56Un nouveau savoir qui pousse les jardiniers et naturalistes à remettre continuellement
01:00en question leurs pratiques.
01:01« A l'école, on m'a appris à doser les produits phytosanitaires.
01:06Aujourd'hui, il y a bien longtemps qu'on n'utilise plus.
01:10» Toute sa vision du jardinage a évolué.
01:12Car avec des interventions moins fréquentes, les jardiniers laissent les plantes suivre
01:16leur cycle naturel.
01:17Du temps de gagné qu'ils pourront investir dans des tâches plus intéressantes comme
01:21la…
01:22« La mise en place de la gestion différenciée sur les sites.
01:25On ne va pas gérer partout de la même manière la façon d'entretenir nos espaces verts.
01:31» Grenoble compte trois types de gestion.
01:33Celle dite naturelle avec peu d'interventions.
01:35Une autre dite classique avec plus de tontes pour les parcs avec beaucoup de passages.
01:39Et enfin, la gestion ornementale pour accompagner un monument, un espace patrimonial comme le
01:45jardin des plantes.
01:46Eric Lenoir a pu partager sa vision sur ces espaces avec les équipes de la ville.
01:50« Lui a un point de vue différent des jardiniers sur des petites méthodes, des petites choses
01:58que nous on pourrait améliorer ou faire différemment et aussi peut-être discuter
02:03différemment avec les habitants.
02:05C'est en ça que sa présence est importante pour nous.
02:08» Aujourd'hui, Grenoble compte une centaine
02:10d'espaces verts et plus de 40 000 arbres.
02:12Développer la connaissance de l'écosystème permet de mieux le mettre en valeur pour potentiellement
02:16créer des îlots de fraîcheur avec les arbres et leurs ombres.