• avant-hier
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

Category

📺
TV
Transcription
00:00Bonjour Caroline, on commence par les grands titres du journal.
00:09Et les plans sociaux se succèdent en cascade.
00:12C'est au tour de l'équipementier Valeo d'annoncer plusieurs centaines de suppressions d'emplois.
00:17On entendra la CGT qui appelle à la mobilisation.
00:19On parlera aussi du projet de loi de finances 2025, objet de toutes les attentions politiques.
00:24En commission mixte paritaire, députés et sénateurs se sont mis d'accord,
00:27mais le texte doit maintenant être voté par les deux assemblées.
00:30Et la censure menace le gouvernement.
00:32Et puis on ira faire un tour au plus grand marché de Noël de France,
00:35celui de Strasbourg qui a ouvert ses portes hier soir.
00:39Les plans sociaux, autrement dit les licenciements, se multiplient en France.
00:43Après Michelin, Acholay, après Auchan, c'est au tour de l'équipementier automobile Valeo.
00:48L'entreprise a annoncé hier la suppression de 900 à 1200 postes sur 8 des sites français.
00:54La direction explique souffrir du ralentissement des ventes de voitures en Europe.
00:58Face à la mobilisation des plans sociaux, la CGT appelle les salariés à se mettre en grève.
01:02C'est le sujet à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
01:06Le Télégramme titre la France au bord du blocage.
01:10Une grève qui doit commencer à partir du 12 décembre prochain.
01:13Corentin Brion.
01:15C'était il y a trois semaines.
01:18Deux entreprises de renom annonçaient licenciements et fermetures de sites.
01:23Avec à la clé presque 2400 suppressions de postes pour Auchan et presque 1300 pour Michelin.
01:30Et pour les salariés concernés, un coût dur sans précédent.
01:33Vous avez quel âge ?
01:3455 ans.
01:35À mon âge, ça fait mal.
01:38C'est comme ça.
01:39Ça fait combien d'années que vous travaillez là ?
01:4120 ans.
01:4220 ans de boite.
01:44C'est chiant.
01:45On nous a parqués, comme des vaches, on nous a parqués dans un grand bâtiment.
01:51L'annonce s'est faite en 15 minutes.
01:54En 15 minutes, on vous dit que votre vie s'effondre,
01:57que vous n'avez plus le droit de venir travailler dans un an.
02:00Deux annonces de plans sociaux supplémentaires
02:03qui s'ajoutent aux 250 plans de licenciement déjà en préparation depuis le début de l'année 2024.
02:09Résultat, ce sont jusqu'à 200 000 emplois en France qui pourraient être supprimés.
02:15Un décompte qui concerne des secteurs en crise comme l'automobile et l'aérospatiale,
02:19mais aussi la grande distribution.
02:21Du côté du gouvernement, si le Premier ministre se veut rassurant.
02:24Nous devons créer ou recréer de l'emploi industriel
02:27comme maintient l'emploi agricole dans notre pays.
02:29J'ai le souci de savoir ce qu'on a fait dans ces groupes de l'argent public qu'on leur a donné.
02:33Donc nous allons poser des questions
02:36et nous verrons si cet argent a été bien ou mal utilisé.
02:41Le ministre du Travail, lui, est plus pessimiste.
02:44Des annonces de fermeture de sites,
02:45il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent.
02:49Évidemment que ça va se compter en milliers d'emplois.
02:52L'une des raisons de ces nombreux plans sociaux,
02:54la fin du quoi qu'il en coûte et des aides mises en place pendant la pandémie
02:58qu'il faut désormais rembourser.
03:00Et certains ne suivent pas.
03:01D'où une accélération du nombre d'entreprises en faillite.
03:07La mobilisation des agriculteurs continue dans Paris aujourd'hui.
03:10Avec une action coup de poing, une centaine d'agriculteurs
03:12se sont rendus devant l'Institut national de la recherche pour l'agriculture.
03:17À l'aube, les manifestants ont empilé des parpaings devant l'entrée
03:21de manière à ériger un mur.
03:23C'est un moyen de dénoncer les contraintes que l'Institut leur impose.
03:26Écoutez.
03:28Pourquoi on fait ça là ?
03:30Parce que l'INRA c'est un milliard de budget.
03:33Et moi sur ma ferme, comme la vôtre, je ne vois rien venir depuis 20 ans.
03:38Elle ne sert à rien l'INRA.
03:40Ça suffit tout ça, tout ce gabegie d'argent.
03:43Nous on a besoin de solutions maintenant dans nos fermes
03:46parce qu'on est en train de crever.
03:47Il y en aura le bol de cette institution qui ne sert à rien.
03:51On va mûrer l'INRA.
03:52Il faut que ça s'arrête.
03:55Et les actions contre le trop-plein de normes continuent dans toute la France.
03:58Au Mans, par exemple, dans la Sarthe, un jeune agriculteur de 28 ans
04:01essaie comme il peut de faire entendre son désarroi.
04:04Le reportage de Mickaël Chailloux.
04:07Le rendez-vous est donné devant cet immeuble du Mans
04:10où sont regroupées toutes les administrations qui contrôlent les pratiques agricoles.
04:15Pailles, papiers, déchets en tout genre sont déversés
04:18pour exprimer cette colère contre le surplus de normes qui paralysent la profession.
04:24Au volant du tracteur, Alexis, 28 ans,
04:27est vice-président des jeunes agriculteurs de Sarthe.
04:29Vous voyez, ça c'est le tableau.
04:31Peut-être pas à 100%, mais c'est le ras-le-bol général.
04:34On est agriculteur, on doit rendre des comptes à tout le monde.
04:35Donc c'est chez nous par des contrôles.
04:37Et c'est des contrôles aussi par satellite, on ne le sait même pas.
04:39Et un jour, on a des retards de paiement sur notre PAC
04:42parce qu'ils ont décrété que ça serait comme ça
04:44parce qu'ils ne sont pas venus sur le terrain,
04:46parce que le satellite a dit qu'il manquait un bout de haie d'un mètre.
04:50Peut-être que cette année, on l'a entaillé et puis voilà, c'est tout.
04:53Alexis est éleveur bovin bio depuis trois ans.
04:56Il doit rembourser 100 000 euros d'emprunts divers par an.
04:59Quand il rentre de manifestation, direction le bureau,
05:03la simplification administrative, c'est une vraie revendication
05:07pour cet agriculteur qui est seul sur son exploitation.
05:10C'est un quart à 30% de montant.
05:11Un quart minimum, un quart de montant jusqu'à 30%.
05:15Donc c'est lourd, c'est déprimant aussi par moments.
05:19C'est une chaîne sans fin et beaucoup de jeunes ne voient pas
05:22comment ils vont s'en sortir, moi le premier.
05:25Jusqu'à présent, Alexis réussissait à se verser 800 euros par mois.
05:29Depuis juillet, son salaire est tombé à 550 euros.
05:33Où en est le vote du budget 2025 ?
05:36Une sorte de fumée blanche s'est échappée hier
05:38puisque réunis en commission mixte paritaire,
05:41les députés et les sénateurs se sont mis d'accord
05:43sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
05:46Un texte qui doit maintenant être adopté par les deux assemblées.
05:49Et là, c'est la censure qui menace le gouvernement de Michel Barnier.
05:55Dans le même temps, le Premier ministre demande à chacun
05:57de se serrer la ceinture, vous le savez,
05:58et notamment à ses prédécesseurs qui ont droit à vie,
06:01à un chauffeur ou encore à un secrétaire.
06:04Les dépenses des anciens chefs de gouvernement
06:05pris en charge par l'État en 2023 s'élèvent à plus d'un million d'euros.
06:09Avec la palme pour Bernard Cazeneuve, 200 000 euros.
06:12C'était le Premier ministre de François Hollande,
06:14Michael Dos Santos.
06:17Sur la troisième marche du podium,
06:18des anciens premiers ministres les plus dépensés en 2023
06:22figure Jean-Pierre Raffarin.
06:24L'ex-pensionnaire de Matignon a coûté plus de 167 000 euros contribuables.
06:29C'est moins que Dominique de Villepin et Bernard Cazeneuve,
06:31les deux hommes ont déboursé à eux seuls
06:33autour de 200 000 euros davantage en nature.
06:36Toutes ces dépenses sont prises en charge par l'État
06:39pendant dix ans et jusqu'à l'âge de 67 ans depuis 2019.
06:43Difficile à entendre pour cet économiste.
06:45Les comptes financiers de l'État sont vraiment dans le rouge
06:48et donc on va demander des efforts à tous les Français.
06:50Il serait, je crois, plus que bienvenu
06:52que nos anciens premiers ministres participent à l'effort national,
06:56soit en réduisant drastiquement leurs dépenses,
06:59soit en renonçant purement et simplement à ses avantages.
07:02Et je pense notamment à ceux qui exercent encore une activité professionnelle.
07:06Dans ce classement, Jean Castex apparaît comme le plus économe.
07:10En 2023, le président de la RATP a déboursé 3 607 euros en frais automobiles.
07:17Au total, la facture s'élève à 1 420 000 euros,
07:21un montant en hausse de 11 % par rapport à l'an dernier,
07:24mais quasi équivalent à celui déboursé par les anciens présidents de la République.
07:28Il faut préciser qu'ils ont davantage de droits,
07:30ils ont le droit à davantage de collaborateurs,
07:32ils ont le droit à des locaux meublés et équipés,
07:34ils ont le droit à des frais de réception,
07:36ils ont le droit à des frais de déplacement.
07:38En poste en 2023, Elisabeth Borne, Laurent Fabius et Édouard Philippe
07:42n'ont pas bénéficié de cet argent public.
07:46À part ça, les députés essaient d'abroger la réforme des retraites ?
07:49Oui, c'est l'objectif de la France Insoumise,
07:51qui profite aujourd'hui d'une journée de niche parlementaire à l'Assemblée nationale
07:55pour faire examiner une proposition de loi
07:57pour revenir à un départ à la retraite à l'âge de 62 ans au lieu de 64.
08:02Les groupes de la majorité ont déposé près de 1000 amendements
08:05pour faire durer les débats et essayer d'empêcher un vote.
08:07Alors Mathilde Panot dénonce une obstruction parlementaire.
08:12Il se trouve que les macronistes ont déposé 1000 amendements
08:15dans le cadre de notre niche.
08:17D'habitude, les niches sont un moment, en quelque sorte,
08:20sacré dans la démocratie parlementaire.
08:22Je vois des esprits un peu malins qui expliquent que comme nous,
08:24nous aurions fait ce que nous avions appelé une grève du zèle
08:28au moment de la réforme des retraites,
08:30eh bien ce serait en quelque sorte la monnaie de notre pièce.
08:32Il y a une différence entre un texte du gouvernement
08:34qui peut rajouter du temps à l'examen de son texte
08:37et une niche parlementaire qui, pour que tout le monde comprenne bien,
08:40commence à 9h et termine à minuit.
08:42Pas une minute de plus, pas une minute de moins.
08:45De très nombreux Ukrainiens sont privés d'électricité aujourd'hui.
08:48Oui, une nouvelle attaque aérienne massive de la Russie
08:51a endommagé les infrastructures énergétiques ukrainiennes ce matin.
08:54Elles sont plus d'un million à être dans le noir
08:57alors que les températures avoisinent 0 degré.
09:00Moscou intensifie sa pression militaire sur l'Ukraine
09:02en attendant l'arrivée à la maison blanche de Donald Trump.
09:04D'ailleurs, la Russie a revendiqué avoir lancé
09:07des centaines de missiles et de drones sur tout le pays
09:09en réponse aux tirs de missiles intercontinentaux américains
09:12par Kiev la semaine dernière.
09:14Après l'entrée en vigueur du chassez-le-feu
09:16entre Israël et le Hezbollah, les Libanais rentrent chez eux, ça y est.
09:20Et ce sont des files de voitures qui s'étendent sur les routes,
09:24des familles qui se réjouissent de plier leur lit de fortune
09:27pour retrouver leur ville, leur quartier, leur maison
09:29pour la plupart entièrement ravagée par les frappes israéliennes.
09:32Corentin Brion.
09:36Des centaines de véhicules chargés à bloc
09:38qui roulent dans une ambiance digne d'un jour de fête.
09:43Depuis hier, ils sont des dizaines de milliers
09:46chassés par les hostilités entre le Hezbollah et Israël
09:49à pouvoir enfin rentrer chez eux dans le sud du Liban.
09:53Lorsque j'ai vu les destructions, j'ai commencé à pleurer.
09:57Des pleurs de joie et de tristesse.
09:59De joie parce que nous sommes rentrés dans nos maisons
10:01et que nous avons revu les gens et l'animation.
10:04Mais aussi de tristesse parce que nous avons vu ce qui s'est passé.
10:08Le sud du Liban voit donc sa population revenir
10:12mais également son armée se redéployer dans la zone.
10:15De nombreux véhicules militaires ont circulé dans les grandes villes du sud
10:19sous les acclamations des habitants
10:21comme pour affirmer sa présence face à l'ennemi malgré l'accalmie.
10:26J'exige que l'ennemi israélien respecte l'accord de cesser le feu
10:29et se retire de toutes les zones et positions qu'il occupe.
10:33Car de son côté, l'armée israélienne est très claire.
10:36Certaines zones dans le sud sont encore interdites d'accès.
10:39Tochevé Lebanon.
10:41Résident du Liban, pour votre protection,
10:43nous vous demandons de rester à l'écart de la zone où se trouvent nos forces.
10:46L'accord de cesser le feu est progressif
10:48et nous vous ferons savoir quand vous pourrez retourner dans la zone en toute sécurité.
10:52Bon, on y va avec nos forces.
10:53L'armée israélienne dispose désormais de 60 jours
10:56pour se retirer progressivement du Liban.
10:59En contrepartie, l'ESBOLA doit également renoncer
11:02à rester à la frontière sud du pays avec Israël.
11:06Il reste encore deux jours, pas plus, avant la fin du mois, sans tabac.
11:10Oui, c'était au mois de novembre et il est toujours temps quand même d'arrêter de fumer.
11:13De nombreuses initiatives d'ailleurs sont menées dans les villes
11:16contre ce fléau qui tue, on le rappelle, 75 000 Français chaque année.
11:19C'est notre chiffre du jour.
11:21À Bordeaux, par exemple, la mairie a décidé de rendre une partie de l'espace public non fumeur.
11:26Reportage Antoine Esteve.
11:29L'image est hautement symbolique.
11:30La cour de l'hôtel de ville de Bordeaux devient un espace sans tabac.
11:34Depuis quatre ans, la municipalité interdit peu à peu des espaces publics aux fumeurs,
11:38devant les écoles, devant les bibliothèques et bientôt devant d'autres bâtiments.
11:42On est en train d'étudier d'autres lieux, d'autres équipements municipaux.
11:46On est en train de vous donner la liste exhaustive
11:49parce que les lieux ne sont pas encore arrêtés.
11:51Mais c'est vrai que c'est progressivement du grignotage.
11:54C'est moins abrupt de décréter tout d'un coup la ville sans tabac.
11:58Donc voilà, c'est une mesure aussi pédagogique.
12:01Les fumeurs sont donc repoussés dans les rues autour et aux terrasses des cafés.
12:05On laisse un petit peu les gens prendre les responsabilités,
12:08fumer s'ils le souhaitent ou alors on arrête de vendre le tabac.
12:13D'autres acceptent ces mesures qui pourraient bientôt concerner des espaces piétons.
12:17S'ils interdisent, je ne fumerai pas.
12:18Je n'aimerais pas fumer.
12:20Vous irez fumer ailleurs ?
12:21Vu que j'habite en dehors de Bordeaux, je fumerai chez moi et pas ici.
12:25Je suis fumeur, je n'ai pas envie de me priver de fumer quand je marche.
12:27Maintenant, fumer à côté des gens qui ne fument pas,
12:31c'est comme si on fumait à côté des enfants.
12:32Le principal problème, c'est l'accumulation des mégots au sol.
12:35Une pollution incontrôlable.
12:378 milliards finissent par terre chaque année en France.
12:40C'est absolument dégueulasse.
12:41Il ne faut pas la même chose chez eux,
12:42donc je ne vois pas pourquoi ils le font dans la rue tout simplement.
12:45Pour les associations de lutte contre le tabac,
12:46il faut un bon accompagnement des fumeurs qui veulent arrêter
12:49et des mesures plus strictes au quotidien.
12:51On arrivera à ce que les gens aient perdu l'habitude de fumer dans l'espace public.
12:56Mais l'idéal, effectivement, ce serait la ville sans tabac.
12:59Ce serait un beau symbole.
13:00La mairie n'a pas évoqué la possibilité de contraventions
13:03contre les fumeurs qui ne respecteraient pas ces interdictions.
13:06Ce sont des mesures pédagogiques pour le moment.
13:09Le plus important marché de Noël d'Europe a ouvert ses portes, ça y est.
13:13C'était hier soir et c'est à Strasbourg.
13:14Le thème de cette année, le temps de s'émerveiller.
13:17Plus de 300 chalets sont dispersés sur différentes places de la ville.
13:20Les visiteurs ont jusqu'au 27 décembre pour en profiter.
13:24Laura Lestrade.
13:26Se réchauffer avec du vin chaud, grignoter un bretzel
13:30ou simplement déambuler dans les allées décorées,
13:32Strasbourg redevient la capitale de Noël,
13:34avec la réouverture de son traditionnel marché.
13:39Malgré le début tardif des festivités par rapport aux années précédentes,
13:43en raison des célébrations pour les 80 ans de la libération de la ville
13:46le week-end passé, les visiteurs étaient nombreux à arpenter les chalets.
13:50C'est incroyable, je suis d'origine strasbourgeoise
13:54et je prends toujours autant de plaisir à venir dans cet endroit
13:59qui est féerique et magique.
14:00Le lieu, on découvre les lumières, les éclairages, tout ça, c'est magnifique.
14:04C'est très beau.
14:06Je n'ai jamais vu un marché de Noël comme celui-ci auparavant.
14:09Je pense vraiment que Strasbourg est la ville de Noël.
14:11C'est la plus belle ville que je connaisse à Noël.
14:15Le thème choisi pour cette 24e édition, le temps de s'émerveiller.
14:19Les contes et histoires de Noël y sont mis à l'honneur,
14:21faisant écho à la récente désignation de Strasbourg
14:24comme capitale mondiale du Livre 2024.
14:27Avec plus de 3 millions de visiteurs l'an dernier,
14:30le marché est un défi sécuritaire.
14:32Plus d'un millier de personnes seront mobilisées
14:34pour assurer la sécurité dans l'hypercentre de Strasbourg.
14:38Et puis, bonne nouvelle William, la chienne dont je vous parlais hier,
14:41un malca qui avait disparu sur les pistes de l'aéroport de Croatie
14:44après s'être échappé de sa cage, elle a été retrouvée
14:47saine et sauve quelques kilomètres plus loin,
14:49dans un parc de Damartin en Guelle.
14:52Ça faisait 9 jours qu'elle était activement recherchée
14:54par les équipes aéroportuaires.
14:56Alors elle s'est jetée dans les bras de sa maîtresse.
14:58C'est une touriste tchèque qui souffre de troubles de l'attention.
15:00En plus, c'est un animal de thérapie, donc elles avaient besoin l'une de l'autre.
15:04Et elles étaient très heureuses.
15:05Elles étaient contentes de se retrouver.
15:06Exactement. Et c'est grâce à la mobilisation de tout le monde.
15:09Des habitants du coin, là, oui.
15:11Elle a remercié sur les réseaux sociaux.
15:13Quel est le gros plan du jour, maintenant ?
15:15Ce sont les 60 ans des parapluies de Cherbourg,
15:17un film culte de Jacques Demy, sorti en 1964,
15:19qui a marqué l'histoire du cinéma français.
15:21Alors depuis, la ville de Cherbourg, elle est célèbre dans le monde entier.
15:24Et le parapluie est devenu son symbole.
15:27La manufacture, d'ailleurs, de la ville s'attache à perpétuer
15:30ce savoir-faire artisanal.
15:31Raphaël Lasreg.
15:34Cherbourg est mondialement connu pour son patrimoine,
15:36mais aussi pour un objet unique devenu symbole de la région,
15:39le parapluie.
15:41Entre artisanat local et héritage cinématographique,
15:44le parapluie de Cherbourg est aujourd'hui bien plus qu'un accessoire contre la pluie.
15:47Le parapluie de Cherbourg est un accessoire de mode intemporel.
15:51Il se transmet de génération en génération.
15:53Ce qui est sympa, c'est qu'on a 22 coloris.
15:56Par exemple, j'ai pris le coloris menthe.
15:58Donc, on peut l'assortir à sa tenue.
15:59Ce qui en fait un accessoire de mode où on peut choisir la couleur
16:03en fonction de son costume ou de sa robe ou de ses habits du jour.
16:06Créé dans les années 80, l'entreprise met un point d'honneur
16:08à produire des parapluies d'une qualité exceptionnelle.
16:11C'est ici où on fabrique tous les parapluies.
16:13Donc, tous les parapluies sont fabriquées à la main
16:14et on fait zéro importation.
16:16Tous les parapluies que l'on vend à la boutique ont été fabriquées ici,
16:19avec un savoir-faire bien spécifique.
16:20Ce qui a vraiment ancré le parapluie dans le patrimoine de Cherbourg,
16:23c'est le film de Jacques Demy, Les parapluies de Cherbourg.
16:26Sorti en 1964, ce film musical où Catherine Deneuve
16:29incarne une jeune fille travaillant dans une boutique de parapluie
16:32a marqué le cinéma français et a contribué à rendre célèbre la ville
16:36et son objet fétiche.
16:37C'est énorme l'impact que ça a eu sur la ville.
16:39C'est vrai que ça a laissé énormément de traces.
16:41Tout le monde se souvient des différents bâtiments qui ont servi.
16:45On sait tous où est la maison où habitait Catherine Deneuve.
16:49Voilà, il y a des tas de choses comme ça.
16:50Qu'il soit sous le soleil ou sous la pluie,
16:52le parapluie de Cherbourg continue de rayonner,
16:55attirant les amoureux de l'artisanat et du cinéma.
16:59Et on termine avec du football.
17:00Oui, et une victoire pour les Lillois en Ligue des champions face à Bologne.
17:04Résultat 2 buts à 1.
17:05D'ailleurs, ce sont nos hommes du jour.
17:07Et notamment N'Galayel Muko, auteur d'un doublé
17:11après des résultats remarquables face au Real Madrid et à l'Atletico.
17:14C'est un pas supplémentaire pour le LOSC vers la suite de la compétition.
17:17Regardez.
17:21Fort de ses succès face au Real et l'Atletico,
17:23le LOSC vise le haut de tableau.
17:25Nouvelle escale sur la pelouse de Bologne,
17:27battue ici même il y a trois semaines par Monaco.
17:30Et les Italiens sont immédiatement sous pression.
17:32Et là, Jonathan David manque le cadre.
17:35C'est une première alerte.
17:36La deuxième émane d'Alexandro Poto.
17:39L'île est consistant, le danger permanent.
17:42Confirmation sur ce rush de Fernandez Pardo.
17:45Le Belge oublie David et bute sur Skorupski.
17:48Mais l'île est finalement récompensée de sa ténacité.
17:51Muko, la frappe de Muko.
17:53Deuxième chance.
17:55Et le but, le voici, le but lillois N'Galayel Muko.
18:01La mi-temps est salvatrice pour Bologne.
18:03Dalinga est tout proche d'égaliser.
18:05Chevalier retarde l'échéance avant de s'incliner devant Loukoumi.
18:09Premier but en C1 pour les Italiens.
18:11Mais le LOSC réagit.
18:13Fernandez Pardo à l'entrée de la surface.
18:16Dans le duel, il est passé.
18:18Le retrait pour Muko.
18:20C'est le grand soir.
18:23Le break est apporté.
18:24Triple occasion lilloise.
18:26Les Transalpins sont à la limite de la rupture.
18:28Dernière opportunité signée Bouhadi.
18:30Le score en reste à 2 buts à 1.
18:32L'île porte sa série à 12 matchs sans défaite.
18:35Et remercie Muko, son héros.
18:38Liverpool a remporté le choc face au Real Madrid hier soir 2-0.
18:43Une rencontre marquée par le pénalty raté de Kylian Mbappé.
18:47Les Madrilennes, désormais 24e dans le classement,
18:51ne se portent pas beaucoup mieux que le PSG qui est 25e.
18:56La presse espagnole se déchaîne un peu contre Kylian Mbappé.
18:59Ça ne va pas fort.
19:00Non, ça ne va pas.
19:01Un petit coup de mou ?
19:02Merci Caoli.

Recommandations