Mohamed Arezki-Meghdas est buraliste à Saint-Ouen. Depuis plusieurs mois, il doit exercer son activité dans la peur : lui et sa femme ont été agressés par des vendeurs à la sauvette qui prospèrent devant son commerce. Pour le journaliste Éric Revel, «l’Etat est en liquidation totale d’autorité».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Alors moi je trouve l'exemple
00:02très édifiant mais très symbolique. Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'on sait que l'État français est en faillite financière
00:08mais il est en totale liquidation d'autorité. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que ce qui est frappant c'est qu'un buraliste qui vend des cigarettes officiellement
00:16il reverse une taxe à l'État.
00:19Ceux qui vendent des cigarettes à la sauvette évidemment par définition ne le font pas. Eh bien ça veut dire que l'État, l'État en fait
00:25n'est même pas capable de faire
00:27respecter ses sources de recettes parce qu'il devrait protéger
00:31le buraliste qui vend ses cigarettes au-delà de la mise en danger de sa propre vie et de celle de sa femme.
00:35Eh bien non, il est incapable de faire respecter l'ordre
00:38jusque, vous avez compris, en face du trottoir de ce buraliste. Donc si vous voulez, là l'exemple il est parfait, c'est-à-dire que l'État,
00:44l'État est en liquidation totale d'autorité.