• il y a 3 jours
Transcription
00:00Pour un autre atelier, cette fois-ci c'était pour amender le document-là, élaboré par les consultants et les experts du ministère du Travail.
00:08Les patrons ont boudé la rencontre. Le syndicat était là, il n'y avait pas d'interlocuteur.
00:15Mais tout de même, puis que l'autre se déplace, on s'est dit qu'il fallait faire quelque chose.
00:21On est allé encore article par article. Nous avons dit qu'à tel endroit, on peut réajuster, etc.
00:29Mais c'est un document, je ne dirais pas parfait, mais un très bon document. Vous vous rendez compte que c'est des spécialistes qui ont travaillé sur ça.
00:36Et puis, on a tenu compte des préoccupations des patrons conformément aux discussions qu'on a eues antérieurement.
00:43Mais malheureusement, ils n'étaient pas là. Puisqu'on dit que c'est une convention collective, c'est-à-dire que c'est un document collectif, une seule partie ne peut pas signer.
00:51C'est ce qui a fait que jusqu'à présent, on n'a pas ce document. Et là, nous cherchons toujours à relancer une démarche vers eux.
00:58Heureusement, on a encore entendu le ministre du Travail récemment, Angélique, se prononcer sur la question.
01:05Il a dit qu'on allait bientôt signer la convention collective. Bien que le principe est que ça se négocie entre le patronat et le syndicat, l'État accompagne, l'État n'est pas parti.
01:18Mais à un moment donné, l'État qui est garant du respect des textes, des lois dans le pays, peut taper du poing.
01:29Tout n'est pas rose, mais il y a des actes posés qui sont salutaires.
01:33Prenez par exemple la mise en place d'une assurance maladie pour les journalistes de la presse publique.
01:41Le discours que j'ai tenu à la HAC le 3 mai 2020 d'Aïu est confavorable à tous les niveaux. On ne s'est pas limité.
01:50Nous avons même été reçus par l'ancien ministre du Travail, Marc Yombounou, avec qui on a échangé sur beaucoup d'aspects.
02:02On avait même évoqué l'affaire de firmeture des radios là principalement.
02:06Donc, je vous ai dit que c'est eux qui ont mis à disposition des consultants, des experts pour élaborer le document qu'on a.
02:13Tout ce qu'on a comme souci principal, c'est au niveau des patrons.
02:17C'est pourquoi le ministre s'est encore exprimé récemment à Jérusalem pour dire qu'il nous faut aller vers cette convention collective.
02:25Beaucoup, l'État est prêt à nous accompagner, à accompagner la presse privée, selon ce qui se dit.
02:31Il y a des institutions qui sont prêtes à accompagner, mais tant que le milieu n'est pas organisé, on ne peut pas faire grand-chose.
02:37C'est pourquoi il nous faut signer ce document. Vous venez de rappeler cette prise en charge.
02:42Espérons que les autorités ne vont pas se limiter là, seulement à l'assurance maladie et à la convention collective.
02:49Évidemment, ce sont des actes que nous saluons.
02:53On l'a toujours dit parce que nous, on ne se limite pas à dire ce dont on est victime,
03:01mais on a aussi évoqué ce que l'État a posé comme acte.
03:04C'est pourquoi j'ai rappelé tout à l'heure les instructions que le président de la transition lui-même avait données concernant la convention collective.
03:11Maintenant, il ne faut pas se limiter là, il faut laisser les médias travailler librement.
03:17Parce que si les médias sont fermés, qu'est-ce que la convention viendra réglementer ?
03:22Parce qu'une convention collective vient réglementer un secteur. Vous comprenez ?
03:27Donc, c'est pourquoi nous lançons un appel à l'ensemble des membres du gouvernement, au CNRD, à la présidence,
03:36pour dire qu'il faut aller dans le sens d'aider le ministre qui a parlé au nom du gouvernement, qui a parlé au nom de l'État,
03:48il faut l'aider à aller jusqu'au bout de ce qu'il envisage.
03:52Parce qu'il s'est exprimé sur la triste réalité liée au salaire, au maigre salaire que nous prenons dans le secteur privé.
04:04Il a dit ça.
04:06Il a interpellé les sociétés minières à Cancan, à Zéry Corée.
04:10Il a dit que les journalistes privés sont dans la précarité.
04:16Dans la précarité.
04:17Il n'a pas hésité de le dire et c'est une réalité.
04:21Donc, il se soucie de cette précarité.
04:24Donc, tout le gouvernement, tout le CNRD, l'État dans son ensemble, doit aller dans ce sens pour dire, aidons ces professionnels à sortir de la précarité.
04:35Mais, si de l'autre côté, il y a un ministre qui se soucie de nous par rapport à cette précarité,
04:41de l'autre côté, d'autres disent qu'il ne faut pas ouvrir les médias, maintenir la situation comme ça,
04:48donc ça risque de créer de l'incohérence au sein du gouvernement.
04:51Donc, il faut éviter cette incohérence pour qu'il y ait une logique.
04:54Tout le monde part dans le même sens et dans le bon sens.
05:00La formation des journalistes, des médias, en général, pose problème dans notre pays.
05:07Qu'est-ce que vous en pensez de la formation des journalistes ?
05:10C'est une préoccupation.
05:13Si vous vous rappelez aussi, le premier rapport sur la liberté de la presse que nous avons publié a un volet recommandation.
05:24Parmi les recommandations, on avait demandé à ce que les patrons essaient d'assurer la formation continue,
05:31parce que le Code du travail fait de cette formation continue une exigence au sein de toutes les entreprises,
05:39que vous soyez une entreprise de presse,

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