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Le directeur Atlantico Jean-Sébastien Ferjou revient sur les grèves de la SNCF : «Si on regarde le système ferroviaire global il a été asphyxié par de très mauvaises décisions depuis longtemps y compris venant de l’Europe.» 

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Transcription
00:00Donc le poids des charges sociales, que ce soit pour les actifs ou que ce soit pour les retraités,
00:04fait que la SNCF n'a quasiment aucune capacité d'investissement.
00:08Donc les larmes de crocodile sur le fret ou sur l'ouverture à la concurrence
00:11quand les syndicats sont responsables de facto de cette incapacité de la SNCF
00:15à entretenir son propre réseau, enfin le réseau maintenant ce n'est plus la SNCF directement.
00:19Mais si on regarde le système ferroviaire global,
00:22il a été asphyxié par de très mauvaises décisions depuis longtemps,
00:26y compris d'ailleurs par des décisions venues de l'Europe et voulant imposer une concurrence
00:31qui n'avait pas grand sens, qui a contraint à séparer justement les réseaux de la circulation des trains.
00:37Sauf que pour ne pas qu'il y ait de concurrence, on a pris tous ceux qui connaissaient vraiment le ferroviaire
00:44et on les a mis que d'un côté et ils ne savent plus entretenir les réseaux.
00:47Donc il y a eu incontestablement beaucoup de très mauvaises décisions.
00:50Mais les syndicats sont responsables sur le fret.
00:53Vous vous souvenez quand Jean Castex avait voulu rouvrir la ligne qui venait de Perpignan
00:57pour alimenter Rungis en primeurs et en fruits ?
01:01Ils ne veulent pas circuler la nuit, sauf que Rungis, c'est la nuit.

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