L’écrivaine Sarah Barukh intervient sur les violences faites aux femmes : «Le problème pour moi ça serait d’avoir les bons chiffres des féminicides parce qu’ils ne prennent pas en comptent ce qu’on appelle le suicide forcé.»
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Ce que j'aimerais dire aussi, c'est que les violences physiques, ce ne sont absolument pas les seules violences qui agressent au féminicide.
00:06Ce qui est prévalent, en revanche, c'est le contrôle coercitif et les violences psychologiques.
00:10Et le problème pour moi, numéro un, ce serait d'avoir les bons chiffres.
00:14Parce que le chiffre de 95 féminicides, ou celui qu'on a d'en moyenne une femme tuée tous les deux jours et demi, il est faux.
00:21Parce qu'il ne comprend pas ce qu'on appelle le suicide forcé, qui est pourtant reconnu comme un féminicide depuis 2020.
00:27Si on le prenait en compte, ce serait plus d'une femme par jour qui meurt.
00:30Il ne prend pas en compte les co-victimes, c'est-à-dire quand on tue la maman qui a recueilli sa fille, quand on tue les enfants, etc.
00:36Et il n'y a encore aujourd'hui aucune étude fiable qui se charge de mesurer l'impact sur la santé des femmes de la violence au quotidien.
00:43Or, quand on parle à des oncologues, des cardiologues et n'importe quel genre de médecin,
00:47ils vont dire évidemment qu'un stress quotidien, ça déclenche des maladies ou ça les intensifie et que ça fait mourir.