• il y a 3 jours
L’écrivaine Sarah Barukh réagit aux réquisitions du procès des viols de Mazan : «Les violences sexuelles font parties des violences conjugales. Il s’agit aussi de toutes les fois où les femmes acceptent de se donner pour ne pas être violentées.»

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Transcription
00:00Comment la Défense peut-elle articuler de tels arguments ?
00:03Je ne sais pas très bien comment ces avocats parviennent à se regarder en face.
00:07J'aimerais d'ailleurs glisser un tout petit mot pour Caroline Darrian, la fille de Gisèle,
00:11qui mène le combat depuis le départ, qui a lancé il y a un an une campagne
00:15appelée « M'endors pas » pour dénoncer la soumission chimique.
00:19Il faut savoir qu'en France, près de la moitié des viols sont en réalité des viols conjugaux.
00:24Donc oui, ce procès a une ampleur exceptionnelle
00:28et le scénario imaginé est terrible, notamment dans son ampleur.
00:34Mais ce n'est pas quelque chose de totalement inhabituel en réalité,
00:40puisque les violences sexuelles font partie des violences conjugales.
00:44Il s'agit du viol conjugal, mais il s'agit aussi de toutes les fois
00:49où les femmes acceptent de se donner pour ne pas être violentées par la suite.
00:54Et on oublie d'aborder ce problème-là aussi.
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada

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