Ce soir dans "Têtes à Clash", Franck Tanguy reçoit Philippe Pascot, Jacques Georges, Tarick Dali et Patrick Yvars.
Au programme des débats :
1) Trump : premières nominations et sens de sa politique à venir
2) Procès des assistants parlementaires du FN/RN et menace d’inéligibilité pour Marine Le Pen. Le RN doit il échapper à la loi ?
Au programme des débats :
1) Trump : premières nominations et sens de sa politique à venir
2) Procès des assistants parlementaires du FN/RN et menace d’inéligibilité pour Marine Le Pen. Le RN doit il échapper à la loi ?
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00:00TVL lance sa campagne de dons pour l'année 2025. Participez maintenant.
00:06TVL, la liberté à tout prix.
00:30...
00:50Bonjour à tous, nouvelle émission de Tête à Clash.
00:53Trois invités au lieu de quatre, je vais vous expliquer, et deux sujets, des coups de gueule et des coups de cœur.
00:59Alors, les trois invités. Tariq Dali, bonjour.
01:02Bonjour.
01:03Jacques Georges.
01:04Bonjour.
01:05Et Philippe Pascot, l'homme au chapeau.
01:07Bonjour.
01:08Et malheureusement, il y a un quatrième invité qui est resté chez lui parce qu'il a oublié que l'enregistrement se faisait le mercredi.
01:15On ne lui en veut pas pour cette fois-ci, mais il ne faudra pas que ça se reproduise.
01:19À très vite, Patrick.
01:21Allez, les sujets.
01:24Les sujets, c'est Donald Trump, élu.
01:28Élection d'ailleurs pas si rademarrée que prévue.
01:32Après le dépouillement des grandes villes, on est plutôt à 50%, enfin globalement.
01:36Il est élu avec les votes populaires et les grands électeurs.
01:39Il n'y a pas de raison de revenir là-dessus.
01:41Et on va regarder là, cette fois-ci, ses premières nominations.
01:44Il a jusqu'au 20 janvier pour les faire.
01:46On va pas mal parler de ça et particulièrement d'Elon Musk et de sa présence au gouvernement.
01:52Et le deuxième sujet, c'est Marine Le Pen, le Rassemblement National, anciennement Front National,
01:58qui a eu un procès concernant les assistants parlementaires,
02:04avec des réquisitions qui sont très sévères et qui peuvent aboutir à une incapacité de se présenter,
02:10ce qu'on appelle de l'inégibilité.
02:12Là aussi, on va revenir.
02:14Rendez-vous dans deux secondes pour le premier sujet.
02:18Alors, premier sujet, c'est Trump.
02:44Élection du 7 novembre, une passation de pouvoir qui est quelque chose d'assez inouï.
02:51En France, c'est pif-paf, j'ai envie de dire.
02:55En trois jours, le président s'en va et le prochain le remplace.
02:58Aux États-Unis, c'est une période qui dure environ deux mois, un petit peu plus,
03:03qui a duré beaucoup plus longtemps.
03:05C'est à cause, j'adore la politique américaine parce qu'on apprend des choses,
03:10c'était à cause des moissons, à cause du rythme agricole.
03:17Mais globalement, ça aboutit à une chose,
03:20c'est que la passation de pouvoir entre les deux présidents dure des semaines
03:24et permet au nouveau président, et c'est exactement ce qu'on voit actuellement,
03:28d'aller vers les nominations.
03:31Il a la possibilité de nommer 4000 personnes, c'est ce qu'on appelle le système des dépouilles.
03:37On a tous étudié ça à l'école.
03:39Il est en train de le faire et il a annoncé ses premières nominations.
03:42Sa première nomination la plus emblématique, c'est Elon Musk.
03:46J'aimerais bien qu'on parle de ça.
03:48Je voudrais savoir qui veut s'y coller sur Elon Musk en premier.
03:52Elon Musk et les nominations, parce qu'elles sont assez polémiques quand même.
03:56On peut s'attendre à ça avec Trump en même temps. Jacques ?
04:00Personne ne sera surpris de voir que Trump fait du Trump.
04:06C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui dit ce qu'il pense,
04:09qui pense ce qu'il dit et qui fait ce qu'il dit.
04:13On n'est pas habitué à ça en France.
04:16Et c'est l'anti-dédiabolisation.
04:20C'est ça qui me plaît chez Trump.
04:22C'est le style viril.
04:24C'est le style JV Franco et je ne négocie pas sur mes objectifs.
04:31Moi ça me plaît personnellement.
04:34En plus, il y a quand même une virilité, une audace
04:37auxquelles on n'est pas habitué en France.
04:40On est quand même chez des brutaux un petit peu.
04:43Par exemple, la nomination d'Elon Musk au DOJ, je crois que ça s'appelle.
04:48Ça c'est l'acronyme.
04:51Department of Governmental Efficiency.
04:55C'est quand même ça que j'aimerais bien.
04:57Franchement, il y a un sujet là.
04:59Pour la France, pour les États-Unis aussi, mais pour la France.
05:02Je rappelle que les États-Unis ont un déficit budgétaire
05:07qui est encore pire que le nôtre.
05:09Et un endettement qui est encore pire que le nôtre,
05:11puisque c'est 132% du PIB.
05:14Alors il y a besoin.
05:16Très bien.
05:17Il y a besoin d'un Trump.
05:18Pour augmenter le déficit, c'est sûr.
05:20Tu ne m'en voudrais pas si je n'avais pas le même avis que vous.
05:23Mais on n'est pas surpris.
05:25Trump, je pleure.
05:27J'ai l'impression plutôt que maintenant c'est la politique du pognon.
05:29Parce que quand il nomme autour de lui les gens qui lui ont donné beaucoup d'argent,
05:32on ne parle plus forcément des compétences.
05:34Donc on est prêt à prendre n'importe quoi du moment qu'ils sont crachés au bassinet.
05:37On prend Elon Musk.
05:39S'il l'a pris, c'est uniquement parce que c'est un de ses plus gros soutiens financiers.
05:44100 millions de dollars de contributions pour une campagne.
05:48C'est gigantesque.
05:49C'est officiel.
05:50Comme d'habitude.
05:51Parlons de Lisberg.
05:52Donc je pense que c'est plutôt le fric plutôt que les compétences.
05:55Et moi ça me fait très peur pour l'avenir.
05:57Ok.
05:58Mais n'oubliez pas quand même que M. Trump,
06:00c'est quand même celui qui a envoyé des innocents
06:04se frotter contre la Maison Blanche pour essayer de rentrer dans le Capitole.
06:08Et qu'il n'a même pas assumé puisqu'il a laissé condamner.
06:11Il a laissé condamner les petits copains qu'il avait envoyés en lui disant
06:13« Non, moi j'ai rien dit ».
06:14Alors que toutes les preuves sont là que c'est quand même lui qui a « fomenté » un coup d'État.
06:18Moi j'ai du mal avec ce belge de personnage.
06:21T'as la réputation de quelqu'un de bon cœur.
06:24Là t'es un peu méchant.
06:25Je trouve que t'es un peu partial et un peu méchant.
06:27On va revenir là-dessus parce que sur l'image d'un décideur déterminé,
06:34viril on va dire, n'est pas du tout partagée par Pascal.
06:39On revient à Philippe, excuse-moi.
06:41C'est pas grave Christian.
06:45Merci beaucoup.
06:46Merci de me remettre à ma place.
06:47On est un petit coup derrière la nique, ça fait toujours du bien.
06:50Alors que Tariq, que j'ai déjà appelé, je sais plus comment.
06:53C'est pas grave.
06:54C'était horrible.
06:55Je ne vais pas paraphraser l'ami Jacques.
06:58Mais bon, je vais dire effectivement, moi aussi je me réjouis de l'élection de Trump.
07:01Pour ce qui concerne l'histoire de l'attaque du Capitole machin truc bidule,
07:04d'abord lui dire que c'est lui qui a fomenté, j'attends de voir.
07:06Mais surtout, ceux qui ont été condamnés, ils attendent bien qu'il soit gracie.
07:11C'est déjà, je pense que ça va aboutir.
07:14Mais est-ce que ça, c'est pas un des premiers conflits d'intérêt auxquels on a affaire ?
07:20C'est-à-dire qu'il y a eu des gens qui ont été condamnés ?
07:23Pour le défendre et lui, il va les gracier.
07:26Vous avez dit tout à l'heure, en introduction de l'émission,
07:30vous avez dit tout à l'heure que Trump, c'était pas un rat de marée, etc.
07:34Je tiens à préciser que le décompte n'est toujours pas terminé.
07:37C'est vrai.
07:38C'est des grandes villes et elles sont plutôt démocrates.
07:43Ce qui veut dire que si le décompte prend du temps, c'est que c'est la méthode américaine
07:50qui nous paraît très exotique, mais qui a abouti à...
07:54Mais ça n'a pas changé, que ce soit sur les grands électeurs.
07:57Ça ne changera pas.
07:59Non mais justement, c'est un peu trichant.
08:01Mais ce n'est pas le sujet de Jean Guillaume.
08:03Oui, mais je voudrais dire quand même deux mots.
08:05Grosso modo, Trump a fait 77 millions de voix, c'est-à-dire 3 millions de plus qu'il y a 4 ans.
08:11Et Kamala Harris fait 2 millions et demi de voix de moins,
08:14c'est-à-dire grosso modo 9 millions de voix de moins que...
08:19Bon, je ne reviendrai pas sur cette histoire-là.
08:21Où sont passés ces 9 millions d'électeurs ? Est-ce qu'ils ont existé en 2020 ?
08:24C'est une autre question.
08:25Maintenant, sur le sujet des nominations, effectivement, je suis entièrement d'accord avec Jacques.
08:29Lorsqu'il dit que voilà quelqu'un qui dit ce qu'il va faire
08:33et quand il arrive au pouvoir, il fait ce qu'il a dit qu'il ferait.
08:35On n'a pas l'habitude, mais je trouve que c'est plutôt ça la démocratie.
08:38Oui, vous trouvez ça frais en fait.
08:39Mais bien entendu.
08:40Vous êtes élu et on fait ce pour quoi vous êtes élu.
08:42Et alors effectivement, vous parlez d'Elon Musk.
08:46Alors moi, ça ne me dérange pas qu'Elon Musk soit un milliardaire.
08:48Moi, ce que je veux, c'est des gens compétents.
08:50Et là, vous faites un procès d'intention en disant qu'il nomme des gens qui l'ont aidé.
08:55Ben oui, il nomme les gens.
08:57De toute façon, c'est le système des dépôts, le sprawl system.
08:59C'est comme ça.
09:00On nomme les gens qui vous ont aidé pour faire la politique pour laquelle vous avez été élu.
09:03Et en l'espèce, ce n'est pas nouveau.
09:04Exactement.
09:05Elon Musk, c'est quand même celui qui défend la liberté d'expression.
09:08Pour moi, c'est cardinal.
09:09Et il y en a de moins en moins.
09:10Vivek Ramaswamy, c'est celui qui coupera dans les dépenses misibles.
09:14Robert Kennedy, c'est celui qui devrait mettre au pas les cinglés qui voulaient nous vacciner de force et nous enfermer sous cause de virus.
09:20Moi, je trouve ça très bien.
09:21Et il y a Christine Heum, gouverneur de Dakota du Sud, qui a refusé de séquestrer les gens sous prétexte de virus dans le Dakota du Sud.
09:27C'est celle qui a flingué son chien ?
09:29Non, ce n'est pas elle qui a flingué son chien.
09:31Il y en a une qui a flingué son chien.
09:32Non, ce n'est pas elle.
09:33C'est elle qui avait refusé.
09:36Ça fait partie des gouverneurs des États qui ont refusé les séquestrations, les machins, etc.
09:40Moi, je trouve ça très bien.
09:41Le type, il a été élu pour faire ça.
09:43Il a dit, c'est très bien.
09:44Moi, j'attends qu'il fasse ça.
09:45D'abord, je ne suis pas sûr qu'il a...
09:46D'abord, je ne suis pas sûr...
09:48J'ai oublié Robert Kennedy.
09:50J'ai parlé de Robert Kennedy.
09:51Je ne suis pas sûr qu'il a annoncé le nom de ses ministres, entre guillemets, avant les élections.
09:58Mais mon problème que j'ai par rapport à Trump, c'est qu'on est en train de passer d'un côté de l'aiguille à l'autre côté complet.
10:05Je suis en partie d'accord avec ce que tu as dit sur le fait qu'on nous est obligés à nous vacciner, etc.
10:11Mais si on passe de l'autre côté sur un libéralisme à outrance, ça ne va pas être mieux.
10:15Je n'ai pas parlé de libéralisme, je parlais de la liberté.
10:17Or, c'est les libertés qui sont menacées dans notre pays aujourd'hui.
10:19Le problème de la liberté, c'est souvent que les gens confondent liberté avec liberté.
10:21Ce n'est pas tellement le libéralisme, c'est presque des libertariens qui arrivent au pouvoir.
10:25Le vice-président J. Devens, c'est quelqu'un qui faisait partie de fonds d'investissement financés par la Silicon Valley.
10:33Et beaucoup des milliardaires de la Silicon Valley sont des gens qui sont libertariens.
10:37Qu'est-ce que ça veut dire ?
10:38Ça veut dire qu'ils veulent beaucoup moins, voire pas du tout, d'Etat.
10:42Ils ne veulent pas de nationalité.
10:44Et ils veulent une dérégulation complète de l'économie et du pays.
10:50Encore une fois, je peux être d'accord si les gens étaient raisonnables.
10:52Dans tous les endroits où on ouvre trop la porte au libéralisme, à outrance, ça devient du libéralisme à outrance.
11:00Si les gens étaient raisonnables et consciencieux, moi je n'ai aucun problème.
11:02Je ne suis pas contre les riches.
11:04Je ne suis pas contre les gens qui gagnent de l'argent parce qu'ils travaillent beaucoup.
11:06Je suis juste sur le fait qu'il y a des gens qui, à un moment donné, en profitent pour ne plus partager du tout.
11:10Et qu'on se retrouve avec des sociétés où il y a quelques-uns qui ont beaucoup de pognon.
11:14Et tout le reste de la société qui est en train de crever.
11:16Les Etats-Unis, excusez-moi, la Sécurité Sociale aux Etats-Unis, c'est pas terrible.
11:20Que ça soit Biden ou que ça soit etc.
11:22Et d'ailleurs c'est un des problèmes puisque...
11:24J'ai pas fini. Les avortements.
11:26Qui est quand même un progrès pour la femme.
11:28J'ai peur qu'il y ait une trompe.
11:30J'ai peur que l'avortement soit un progrès.
11:32Et que ce soit un thème de campagne.
11:34C'est quand même un des thèmes de campagne de M. Trump.
11:36C'est un contre-thème de campagne.
11:38Où il va justement verrouiller les choses.
11:40Et ce que je constate...
11:42Il ne verrouille rien du tout.
11:44Je ne suis pas d'accord. Il ne verrouille rien du tout.
11:46Au contraire, il donne la liberté aux Etats de décider eux-mêmes.
11:50C'est-à-dire aux électeurs.
11:52Et non pas chez nous, aux juges.
11:54C'est totalement différent.
11:56J'en parlais largement avec le cas Rassemblement National.
11:58Parce que Tariq dit exactement ce que je pense aussi.
12:00Tout va bien.
12:02Mais quand même, il y a tout de même un point.
12:04On a l'air de dire...
12:06Bon, les méchants...
12:08Les méchants trumpiens...
12:10C'est quand même un petit peu moins bien que les vertueux démocrates, etc.
12:14En fait, les démocrates, ce sont...
12:18Je crois qu'il n'y a rien de nouveau, finalement, dans le cynisme.
12:22C'est partagé des deux côtés.
12:24La corruption, c'est des deux côtés.
12:26Je pense que de ce point de vue-là, il y a un niveau égal.
12:28Donc là-dessus, c'est...
12:30Pardon, je vais vous donner des cas concrets.
12:32Il y a moins d'hypocrisie, c'est tout.
12:34Simplement, c'est ça. C'est un défaite de l'hypocrisie.
12:36Là aussi, on peut en parler.
12:38Il y a moins d'hypocrisie, c'est pas vrai.
12:40Moi, les américains, c'est un système que je ne supporte pas.
12:42Que ce soit Trump ou que ce soit Harris.
12:44Ou quelque part, c'est des gens qui jouent les vertueux.
12:46Et qui vous balancent des guerres partout pour faire du pognon.
12:48Et qui vendent des cigarettes à outrance.
12:50Tu parles des démocrates.
12:52Trump, il n'a jamais dit qu'il ne s'est jamais vanté de Trump.
12:54Trump, il ne fait pas de moraline, justement, lui.
12:56Il ne fait pas de moraline, il ne fait pas la morale.
12:58Il dit ce qu'il fait.
13:00Tu parles du système américain.
13:02Comment ?
13:04Le système américain étant intangible.
13:06Ou avec des variations faibles.
13:08Quand tu dis que c'est des gens aux américains.
13:10Les intérêts sont les mêmes.
13:12Et les comportements sont fondamentalement les mêmes.
13:14Le principe de base de l'Amérique, c'est le pognon.
13:16Officiellement, on dit qu'on est contre la pornographie.
13:18Et en fin de compte, c'est les plus grands fournisseurs de films porno.
13:20Officiellement, on interdit aux gens d'avoir des cigarettes.
13:22Rappelez-vous Lucky Luke.
13:24Rappelez-vous Lucky Luke.
13:26Ils ont changé tous les films en lui mettant une paille dans la bouche.
13:28Parce qu'il ne voulait plus une cigarette.
13:30Et c'est les plus gros vendeurs de drogue.
13:32C'est des gens américains qui sont pour la paix dans le monde.
13:34Vraiment.
13:36Quand tu les entends, que ce soit les démocrates ou les conservateurs,
13:38ils sont vraiment pour la paix dans le monde.
13:40Mais c'est les plus grands vendeurs d'armes au monde.
13:42Exactement, jusqu'à plus en plein formé.
13:44Ce sont plutôt les démocrates qui ont déclenché les guerres
13:46au cours des 50 dernières années.
13:48Il y a deux présidents qui n'ont déclenché aucune guerre
13:50au cours des 40 dernières années.
13:52C'est Reagan et Trump.
13:54Je ne parle pas de démocrate ou de conservateur.
13:56Je parle du système américain.
13:58Que ce soit les démocrates ou les conservateurs,
14:00de toute manière, ils vont utiliser ce système
14:02à mauvaise estion.
14:04Je voudrais qu'on aborde deux sujets.
14:06Pour moi, le sujet de la plutocratie,
14:08c'est-à-dire du gouvernement par les riches.
14:10Est-ce qu'il ne se pose pas
14:12avec l'arrivée d'Elon Musk
14:14dans un ministère
14:16dont certains estiment qu'il est très utile,
14:18c'est-à-dire faire baisser les dépenses de l'Etat,
14:20sachant qu'il s'engage
14:22à les baisser de 2 000 milliards de dollars
14:24et que la plupart des spécialistes disent
14:26mais on ne voit pas où il va les trouver.
14:28Oui, ce qui voudrait dire,
14:30ce qui aboutirait à couper
14:32ce dont parlait Philippe,
14:34ce qu'on appelle le Medicare,
14:36c'est-à-dire les écoles,
14:38mais c'est-à-dire surtout
14:40les soins sociaux pour les plus bas,
14:42pour les plus bas régimes,
14:44pour les très pauvres,
14:46pour les très pauvres,
14:48et Dieu sait s'il y en a.
14:50Est-ce que ça, ça ne vous pose pas problème ?
14:52Et à se faire du mal à lui-même,
14:54d'ailleurs, accessoirement.
14:56Aux gens qui votent pour lui ?
14:58Non, non, non.
15:00C'est propre aux affaires, d'ailleurs.
15:02C'est certain que Musk
15:04n'est pas tellement soupçonné.
15:06Ça va faire partie des problèmes.
15:08Certains le disent.
15:10Si il perd 10 ou 15 % de sa valeur...
15:12Mais ce n'est pas le cas.
15:14Pardonnez-moi.
15:16Je vais vous donner un exemple
15:18d'un gouvernement français
15:20où le ministère de la Défense
15:22arrive à Dassault.
15:24Est-ce que vous n'allez pas être
15:26les premiers à vous lever en disant
15:28conflit d'intérêt, c'est absolument impossible,
15:30que le donneur d'ordres soit celui
15:32qui fabrique les avions ?
15:34Là, est-ce qu'on n'est pas exactement
15:36dans ce cas qui a votre indulgence,
15:38messieurs, puisque je me tourne vers...
15:40En France, il y a une loi
15:42où les avions ne peuvent pas être jugés et partis.
15:44L'intérêt est flagrant.
15:46Mais ce n'est pas le cas avec Elon Musk.
15:48Le problème, c'est qu'ils s'en foutent là-bas.
15:50Non, mais Elon Musk, c'est un homme...
15:52Je crois qu'Elon Musk est un homme libre.
15:54Comme d'ailleurs
15:56Trump lui-même. Ils sont friqués
15:58et ils se foutent du friqué.
16:00Là, je pense.
16:02Ils sont libres parce qu'ils sont friqués.
16:04C'est Charles Gave.
16:06Charles Gave, en France, c'est un peu ça aussi,
16:08à une autre échelle. Ce sont des gens qui sont
16:10suffisamment friqués pour dire ce qu'ils pensent
16:12et pour agir librement.
16:14Sauf qu'il a eu...
16:16Oui, mais Jacques, il a eu 500 millions de dollars
16:18de prêts de l'État pour commencer Tesla.
16:20Quand on est libre, on refuse l'argent
16:22de l'État. Surtout si c'est pour
16:24le critiquer après, non ?
16:26J'en sais rien. Je ne le connais pas.
16:28Mais la réussite de Tesla est extraordinaire.
16:30Il vaut mieux prêter 500 millions à un type qui fait Tesla
16:32et qui les a remboursés largement avec ses impôts
16:34depuis longtemps, plutôt que les mettre
16:36à fond perdu comme on fait chez nous,
16:38avec des aides associées, des trucs à cela, etc.
16:40Mais ça ne vous dérange pas
16:42qu'Elon Musk, qui bénéficie des commandes
16:44publiques pour SpaceX,
16:46d'ailleurs système qui fonctionne très bien
16:48quand on le compare à la NASA,
16:50bénéficie de...
16:52Oui, sauf que
16:54le donneur d'ordre,
16:56l'État américain ou les agents
16:58spécialisés, va se retrouver régulé
17:00par un type qui bénéficie de ces commandes.
17:02Alors là, on revient...
17:04Moi, je suis étonné.
17:06Tu soulèves une question, quand même,
17:08qui est vraie, quand même.
17:10Je pense, quand même, que là,
17:12quoi qu'il fasse,
17:14il va se trouver, quand même, en difficulté
17:16parce qu'il va se faire
17:18du mal à lui-même, presque obligatoirement.
17:20Et s'il ne s'en fait pas,
17:22et s'il ne s'en fait pas,
17:24ce sera pire, parce qu'il sera soupçonné
17:26d'être jugé parti.
17:28Donc, de toute façon, c'est pour ça que
17:30beaucoup disent que l'alliance Trump-Elon Musk
17:33durera ce que ça durera.
17:35Et ça, je le pense aussi, franchement.
17:37C'est lié à l'agenda d'aujourd'hui, effectivement.
17:39C'est très intéressant.
17:41Ce sont des gens qui vont bien s'entendre.
17:43Je n'en sais rien, mais...
17:45Encore une fois, pour des raisons d'argent.
17:47Ce qui est très intéressant.
17:49À partir du moment où il y a du profit à faire,
17:51ils vont bien s'entendre.
17:53Ce ne sont des gens qui ne pensent que profit.
17:55Ils ne pensent pas partage.
17:57C'est aussi un problème. C'est le système américain.
17:59Si ça rapporte de l'argent, je m'en occupe.
18:01Si ça ne rapporte pas d'argent, je ne m'en occupe pas.
18:03Est-ce qu'on ne peut pas penser
18:05à quelque chose de plus haut,
18:07une philosophie un peu politique ?
18:09Je n'y crois pas une seule seconde.
18:11Déjà en France, ce n'est pas terrible.
18:13Philippe a dit quelque chose d'intéressant.
18:15Il dit qu'il ne pense pas à partage.
18:17Mais deux choses.
18:19Est-ce que vous pouvez leur faire crédit
18:21de penser à l'avenir des Etats-Unis ?
18:23Le problème, c'est qu'en France,
18:25on ne pense que partage.
18:27On est le pays le plus soviétisé du monde.
18:29On paie les pires impôts du monde
18:31et rien ne marche.
18:33Je ne l'ai pas inventé.
18:35Rien ne marche.
18:37À l'administration fiscale, ça marche très bien.
18:39Mais les hôpitaux, ça ne marche pas.
18:41C'est un désastre.
18:43C'est un désastre.
18:45Mais moi, je suis content de payer des impôts.
18:47Ce qui me gêne par rapport à cet intérêt,
18:49c'est qu'ils sont mal utilisés.
18:51Je veux bien même payer plus d'impôts
18:53si ça sert à la collectivité.
18:55Mais vous savez bien que ça ne sert pas.
18:57C'est ça le problème.
18:59Et là, vous contestez aux Etats-Unis
19:01que je fais crédit à Trump, Musk, etc.
19:03de s'intéresser à l'avenir des Etats-Unis.
19:05Je ne pense pas trop bien.
19:07Le système des Américains fait que
19:09tant que tu es en bonne santé
19:11et que tu gagnes de l'argent,
19:13tu vas bien.
19:15Le jour où tu as le moindre pépin,
19:17au bout de trois mois,
19:19si jamais tu choppes une maladie aux Etats-Unis...
19:21Si vous voulez me faire dire qu'il faut s'assurer
19:23en privé alors qu'ici, c'est pris par la collectivité,
19:25c'est pire que ça.
19:27Je suis d'accord.
19:29Il y a une dizaine de millions d'Américains
19:31qui bénéficient du Médicare.
19:33Les assurances sont payées par les patrons.
19:35Si tu n'as pas de travail, tu n'as pas d'assurance.
19:37Et les patrons, en général,
19:39prennent des assurances minimum.
19:41Mais regarde aux Etats-Unis.
19:43Et moi, c'est le système que je critique.
19:45Tu vas bien, tu as une maison, etc.
19:47Tu choppes un cancer, tu vends tout.
19:49Et tu te retrouves à payer des dettes
19:51pour soigner ton cancer
19:53à payer pendant 20 ans.
19:55C'est ça l'Amérique.
19:57Non, ce que je veux dire par là,
19:59c'est que je ne veux pas dire qu'on va importer
20:01en Europe le modèle américain.
20:03C'est totalement différent.
20:05Et je suis bien d'accord sur le fait qu'il y a beaucoup de Français
20:07qui ne pourraient pas vivre là-bas.
20:09Mais enfin, c'est le modèle qu'ils ont choisi.
20:11C'est-à-dire que les Américains ont choisi ce système-là.
20:13Mais si !
20:15Tu parlais d'impôts.
20:17Quel est le pays qui payait le plus d'impôts en Amandine ?
20:19C'est l'Amérique. 90%.
20:21Oui, c'était Roosevelt.
20:23Je vais vous raconter une anecdote.
20:25Il y a donc...
20:27C'était en 2008, ça fait 16 ans.
20:29C'était pendant la campagne de John McCain.
20:31Je tombe sur un représentant
20:33du parti républicain à Paris.
20:35Et puis on discute de trucs, de machins.
20:37Et il me dit
20:39« L'Obamacare, c'est quand même emmerdant.
20:41Ce truc-là, ça va nous coûter les yeux de la tête.
20:43Qu'est-ce que j'ai fait ? Je lui ai filé ma fiche de paye.
20:45Je lui ai dit « L'Obamacare, si vous voulez avoir ça en France,
20:47si vous voulez avoir ça chez vous, voilà le truc. »
20:49Le mec, il regarde la fiche de paye.
20:51Il me dit « C'est quoi ça ? »
20:53« C'est mon salaire officiel.
20:55En bas, c'est ce qu'il me reste. Il me dit « À droite.
20:57À droite, c'est ce que l'employeur paye en plus.
20:59Il me dit « Il paye ça, plus ça.
21:01Et il te reste ça.
21:03Il me dit « Ça, c'est après impôts. »
21:05Je dis « Non ! »
21:07Les Américains ne veulent pas de ce système.
21:09On ne va pas leur reprocher.
21:11Maintenant, effectivement,
21:13je ne dis pas que je veux du système américain.
21:15Je parle de Donald Trump.
21:17Est-ce qu'on peut changer d'angle ?
21:19Je voudrais juste vous faire changer d'angle.
21:21On est dans l'escalot social.
21:23Ce n'est plus le sujet.
21:25On va revenir sur une des demandes de Trump.
21:27On va légèrement dépasser le temps,
21:29mais 2-3 minutes, on va très bien le gérer.
21:31Trump a demandé, puisque vous savez
21:33que beaucoup de nominations, pas toutes,
21:35doivent être validées par le Congrès.
21:37Il y a des commissions d'enquête,
21:39ce qui est assez logique,
21:41sur le passé des gens,
21:43des questions de morale,
21:45et puis pas seulement.
21:47Sauf qu'il demande à ce que beaucoup des gens
21:49qu'il nomme soient concircuités
21:51et ne soient pas soumis à ces commissions d'enquête.
21:53Ça vous choque ?
21:55Ou finalement, dans le mythe
21:57du décideur déterminé,
21:59ça vous convient, Jacques-Georges ?
22:01Je crois que c'est une manière
22:03pour lui de tester
22:05la conviction de ses partisans.
22:07C'est bien dans le style de Trump.
22:09Moi, ça me plaît d'ailleurs assez.
22:11C'est un ballon d'essai.
22:13Oui, c'est un ballon d'essai.
22:15Ça vous choquerait qu'aucune nomination
22:17soit donnée par le Congrès ?
22:19Je pense que c'est une bonne procédure,
22:21qui d'ailleurs existe aussi au niveau européen,
22:23mais n'existe pas au niveau français.
22:25Je le signale.
22:27Il y a quand même une commission d'enquête
22:29sur les ministres avant nomination
22:31en France, absolument,
22:33pour connaître leur patrimoine.
22:35C'est pas si simple.
22:37Là-dessus, c'est un autre sujet
22:39sur lequel il y aurait beaucoup à dire.
22:41En tout cas, je pense que c'est un acquis démocratique
22:43excellent et quelque chose qui va dans le sens
22:45de la transparence,
22:47qui existe au niveau américain,
22:49qui doit exister naturellement,
22:51qui existe au niveau européen,
22:53ça c'est pour les souverainistes,
22:55et qui n'existe pas encore au niveau français.
22:57Si Trump veut faire quelques exceptions,
22:59c'est pour tester sa majorité.
23:01C'est ce que je pense.
23:03Adalise politique, que je comprends.
23:05Je suis d'accord avec Jacques.
23:07Il peut bientôt se passer au Sénat.
23:09Vous êtes les deux.
23:11Du bon D et du bon T.
23:13Moi j'ai du mal à comprendre.
23:15Est-ce qu'il ne veut pas placer quelques aigres fins ?
23:19Il y a des gens qui ne passeraient pas le test.
23:21Voilà, donc c'est bien,
23:23je veux placer quelques aigres fins.
23:25Moi je ne trouve pas ça très correct.
23:27C'est une interprétation
23:29pas favorable, mais ça existe.
23:31Jacques, c'est juste une interprétation de fait.
23:33Non, c'est possible.
23:35À partir du moment où tu dois te présenter et monter pas de blanche
23:37pour pouvoir accéder à une chambre,
23:39si tu refuses
23:41que la personne monte pas de blanche,
23:43c'est que quelque part, elle a une patte noire.
23:45Sinon pourquoi tu ferais ça ?
23:47Mais la règle, il ne va pas changer la règle.
23:49Il va changer la pratique de la règle.
23:51Il peut faire ça comme une épreuve de force.
23:53Tu ne la fais pas là.
23:55En disant, laissez-moi passer le monsieur qui est un violeur
23:57parce que lui, je ne veux pas qu'on le contrôle.
23:59Non, je suis désolé si tu ne fais pas ça.
24:01Si tu fais ça, c'est que quelque part,
24:03le type, il a une patte noire.
24:05Je suis un peu étonné.
24:07Ce sont des sujets qui concernent les Américains.
24:09Comment est-ce qu'ils m'intéressent ?
24:11Je suis content de la victoire de Trump
24:13parce que je pense aussi que ça va être
24:15une bonne chose pour l'Europe,
24:17pour la planète entière.
24:19Ce sont des considérations
24:21qui intéressent les Américains.
24:23C'est à eux de voir.
24:25Ça nous intéresse quand même.
24:27Si jamais tu mets des aigrefins au pouvoir
24:29et qu'ils prennent des décisions,
24:31il y aura des conséquences.
24:33Parce qu'il n'y a pas d'aigrefins au pouvoir.
24:35Je pense que vous êtes bien placé.
24:37On n'a pas dit qu'il n'y en avait pas en France.
24:39On a des bons nids.
24:41C'est parce qu'il y a chez nous que je dois l'accepter.
24:43Mais je n'ai pas envie de donner des leçons aux Américains.
24:45On peut aussi imaginer
24:47qu'il y a un système politique améliorable
24:49et que ce système
24:51peut être un exemple.
24:53C'est ce que je voulais dire tout à l'heure
24:55lorsque vous avez dit l'histoire des conflits d'intérêts.
24:57Il ne vous aura pas échappé que le mandat présidentiel
24:59américain est très court,
25:01qu'il y a cette période de trois mois
25:03qui autrefois était de six mois,
25:05et que tous les deux ans
25:07on renouvelle la totalité des députés.
25:09Et le tiers du Sénat.
25:11Tout ça s'est fait justement
25:13pour qu'on ne s'accroche pas au pouvoir,
25:15que l'État fédéral n'est pas un pouvoir exorbitant
25:17sur les États et que l'essentiel
25:19de la vie quotidienne
25:21des Américains
25:23est régi par ce qui se passe dans les États.
25:25Donc voilà.
25:27Si vous voulez,
25:29si il y a un conflit d'intérêts,
25:31ça ne durera pas très longtemps.
25:33C'est un bon argument.
25:35Je suis tout à fait d'accord.
25:37C'est une manière aussi
25:39de dédramatiser pour ceux qui sont contre Trump
25:41en disant que ça va durer X années.
25:43Sans compter que l'intention prêtée
25:45à Trump de
25:47court-circuiter l'accord du Sénat,
25:49je serais curieux de la vérifier.
25:51C'est une déclaration d'intention
25:53ou c'est une invention peut-être des journalistes ?
25:55C'est lui qui l'a dit, je crois.
25:57Je crois que Jacques a raison.
25:59C'est pour tester son Sénat.
26:01Il y a 53 sénateurs républicains.
26:03Il n'a pas envie d'en perdre 4 ou 5
26:05pour des raisons X.
26:07Donc il tient de sa majorité, surtout.
26:09Trahison précédente.
26:11Pardon.
26:13Faire de la politique, c'est expérimenter
26:15la trahison quasi quotidienne.
26:17On a fini.
26:19On a bordé de 5 minutes.
26:21J'ai une recommandation à vous faire.
26:23Si vous avez Netflix,
26:25il y a une série qui est très intéressante
26:27qui s'appelle La Diplomate.
26:29Et qui raconte
26:31les dessous du monde diplomatique américain.
26:33C'est assez sympa.
26:35C'est un peu romancé, mais c'est assez sympa.
26:37Et ça me rappelle une série qui, pour moi, est mythique
26:39qui s'appelait A la Maison Blanche,
26:41The West Wing, et qui,
26:43de beaucoup d'avis, est exemplaire
26:45sur la vie américaine démocratique
26:47et les négociations
26:49entre la Maison Blanche
26:51et les divers chambres pour faire passer des lois.
26:53Allez, on se retrouve dans quelques secondes.
26:55Ça, c'était exceptionnel, mes petits goodies du jour.
26:57Et on se retrouve dans quelques secondes pour le deuxième sujet.
26:59A tout de suite.
27:15Rebonjour.
27:17Les réquisitions
27:19au procès du RN
27:21ex-FN contre
27:23Marine Le Pen, les grands élus.
27:25Je vous rappelle l'histoire.
27:27C'est une histoire d'abus financiers
27:29qui seraient liés aux assistants parlementaires
27:31du RN,
27:33donc en Europe,
27:35qui auraient été payés alors qu'ils travaillaient
27:37avec l'argent européen,
27:39alors qu'ils auraient travaillé pour le parti
27:41ou pour des élus locaux.
27:43Voilà. Je vous la fais très court.
27:45Je suis certain qu'il y a des manques.
27:47Mais globalement, les réquisitions,
27:49qui ne sont pas les condamnations,
27:51les réquisitions aboutiraient
27:53à des peines d'inéligibilité.
27:55Je savais, absolument,
27:57personne n'y arrive.
27:59Je savais que j'allais s'abonner. Je vais la refaire.
28:01D'inéligibilité.
28:03D'inéligibilité.
28:05Je vais m'en gargariser toute l'émission.
28:07D'inéligibilité, donc,
28:09contre Marine Le Pen, contre
28:11Louis Aliot, contre un certain nombre
28:13de parlementaires, et surtout le gros dommage,
28:15c'est que ça empêcherait Marine Le Pen
28:17de se présenter aux élections
28:19présidentielles de 2027.
28:21Moi, je voulais savoir si ça vous semblait
28:23poser problème.
28:25Problème démocratique, problème politique,
28:27ou si, finalement,
28:29avec ce qu'a demandé le Rassemblement national
28:31et beaucoup d'autres partis politiques,
28:33qui aient des peines sévères
28:35contre les dealers,
28:37contre les politiques
28:39qui ont fraudé,
28:41qu'à USAC, par exemple,
28:43est-ce que, finalement, c'est pas le retour à l'envoyeur ?
28:45Tariq Dali.
28:47C'est exactement ça. Le problème, c'est quand même
28:49les compétences, la démagogie
28:51de parlementaires qui votent n'importe quelle loi
28:53tous les quatre matins, sous la pression
28:55des médias. Il y a un fait divers, une loi.
28:57Donc, on a voté des lois, des trucs, des machins
28:59qui s'accumulent. On a des lois tous les quatre matins,
29:01des lois liberticides,
29:03et voilà où on arrive. Donc, effectivement,
29:05le procureur en question,
29:07on peut dire qu'il a poussé, il a exagéré
29:09dans ses réquisitions, mais enfin,
29:11il dit la loi. Je ne parle pas
29:13de sa partialité
29:15avouée à propos d'un
29:17d'un prévenu
29:19contre lequel il n'avait pas
29:21de preuves. Dans ce procès-là.
29:23Ça, c'est une autre question. Mais, voilà.
29:25Donc, on ne peut pas reprocher. Alors, maintenant,
29:27qu'est-ce qui s'est passé ? C'est le président
29:29du groupe des socialistes européens de l'époque,
29:31un certain Schulz, qui a soulevé ce truc-là.
29:33Les juges
29:35français se sont jetés dessus avec gourmandise.
29:37Ils se sont dit, ah ah, on va en avoir un.
29:39Sachant qu'il y a l'ERN et le Modem
29:41également. Le Modem, alors, oui.
29:43Le Modem, c'est une autre affaire. C'est-à-dire que c'est la même affaire,
29:45mais il y a eu une certaine mensuétude pour le Modem.
29:47Est-ce qu'il y en aura une pour l'ERN ? J'en sais rien.
29:49Mais je ne veux même pas rentrer là-dedans.
29:51Je dis que c'est les lois qui sont stupides. On fait des lois tous les
29:53quatre matins. Moi, je suis stupéfait.
29:55C'est-à-dire,
29:57c'est quoi le truc ? C'est qu'on reproche
29:59aux assistants parlementaires du ERN
30:01d'avoir travaillé pour
30:03des députés ERN, mais pas sur
30:05les questions qui concernent le Parlement européen.
30:07Et d'avoir fait, parce que la
30:09loi européenne, et au moins
30:11l'usage, requiert la présence
30:13de ces assistants sur place
30:15à Strasbourg et à Bruxelles.
30:17Or, on a des badges qui prouvent
30:19qu'ils n'étaient pas là. Donc, ça veut dire
30:21qu'on avalise le fait que
30:23matin, midi et soir, il y aura
30:25des agents de l'Astasie qui vont
30:27venir vérifier si Mlle Tartampion,
30:29attachée parlementaire de M.
30:31Duflac, député européen, a
30:33rédigé une note qui concerne un texte,
30:35ou s'il est venu ou pas. Et après, on vient de revoir si
30:37les coups de fil que cette dame, cette demoiselle a
30:39passé étaient justifiés par l'Europe ou pas.
30:41Et des juges avalisent de tels raisonnements.
30:43Ils ont fait le coup, il y a 7 ans.
30:45Ils ont fait le coup, il y a 7 ans.
30:47Ils ont fait le coup, il y a 7 ans, en torpillant la candidature
30:49de Fillon, et on est en train d'essayer de refaire
30:51la même chose. Moi, j'en ai assez
30:53que ce soit les juges qui fassent la démocratie.
30:55C'est insupportable.
30:57Juste une petite rectification, Tarek.
30:59C'est pas les juges qui font la démocratie, c'est
31:01les élus qui font des lois qui sont appliquées par les juges.
31:03C'est exactement ce que j'ai dit au début.
31:05Maintenant, comment tu peux dire ça ?
31:07Pour moi, ça me paraît d'une logique absolue,
31:09et je ne suis pas forcément pour le fait qu'on condamne
31:11Mme Le Pen, parce qu'on n'a pas condamné
31:13les autres. Comment tu peux dire
31:15qu'il ne faut pas de règle ? Sinon, c'est trop facile.
31:17J'ai dit qu'il ne fallait pas de règle.
31:19Ah ben si, maintenant, puisque tu
31:21me poses la question.
31:23Je dis qu'un député,
31:25et d'ailleurs, ça revient à l'histoire, à l'affaire Fillon,
31:27un parlementaire, il est indépendant
31:29du pouvoir judiciaire, il est indépendant
31:31du pouvoir exécutif.
31:33Il doit respecter les règles. Il y a des règles qui s'appliquent à lui comme aux autres.
31:35Je suis navré.
31:37Un attaché parlementaire, il fait le boulot
31:39que lui demande le député. Point à la ligne.
31:41J'ai pas d'agent de l'Astasie à vérifier.
31:43Ah ouais, note ceci, note ça.
31:45Ça n'a rien à voir avec l'Astasie,
31:47c'est simplement qu'on veut
31:49éviter les emplois, ce qu'on appelle les emplois
31:51fictifs.
31:53C'est simplement ça.
31:55Ces gens-là se sont fait gauler, et malheureusement,
31:57eux se sont fait gauler, en étant payés
31:59sur nos données, c'est notre argent.
32:01Pour ne pas travailler à l'endroit...
32:03Que dois-je que toi ?
32:05Pour ne pas travailler à l'endroit du contrat qu'ils ont signé.
32:07Ils travaillent pour le parlementaire,
32:09c'est un attaché parlementaire.
32:11Le juge n'a pas à aller voir dedans.
32:13Ils travaillent au Parlement, et ils n'étaient pas au Parlement.
32:15Là où je suis d'accord avec toi,
32:17c'est que je trouve que la loi est un peu
32:19inique par rapport aux... Et que tout le monde le sait,
32:21je ne suis pas forcément Front National.
32:23Je trouve que c'est pas juste qu'on attaque
32:25Mme Le Pen, alors qu'on a laissé
32:27passer les autres. Et sur ce
32:29sujet-là, tous
32:31les partis politiques, à l'époque
32:33de Mme Le Pen, ont trurdé. Tous !
32:35C'est une autre question. Effectivement.
32:37Pour moi, c'est ma question. Pourquoi elle
32:39et pas les autres ? Et c'est seulement
32:41mon problème. Mais je ne remets pas en cause le jugement.
32:43À partir du moment où tu as mis les doigts dans la confiture,
32:45à partir du moment où il y a des textes de loi, à partir du moment où il y a des emplois
32:47fictifs, à partir du moment où il y a des emplois fictifs,
32:49il n'y a aucune raison que ce soit bon ou pas.
32:51On l'a bien fait en France, et je suis très content.
32:53Moi, j'ai connu cette époque-là, où des députés
32:55embauchaient leurs femmes de ménage
32:57comme assistants parlementaires.
32:59Je peux t'assurer que quand ils
33:03ont eu leur coiffeuse, c'était pas pour être
33:05assistant parlementaire, évidemment.
33:07C'était pour servir à rien.
33:09C'est aussi...
33:11Oui, mais Jacques, c'est des règles.
33:13Donc moi, ça ne me gêne pas.
33:15Ce sont des faux procès.
33:17Ce sont des faux questions.
33:19Mais non, ce n'est pas des faux procès, Jacques.
33:21Si je suis embauché chez Renault,
33:23et que je suis embauché chez Citroën,
33:25je suis donné, je me fais allumer.
33:27Sauf que ce n'est pas l'argent du contribuable.
33:29Je suis d'accord avec tout ce qui s'est dit,
33:31de toute façon. Je crois pour moi,
33:33le problème, moralement,
33:35c'est une discussion sans fin
33:37et sans intérêt.
33:39Je dirais, savoir quelle est la limite
33:41de...
33:43Qu'est-ce qui est légitime
33:45dans l'activité d'un assistant parlementaire ?
33:47Ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas.
33:49Ce qui est du ressort du Parlement européen
33:51et ce qui ne ressort pas.
33:53Moi, je ne veux pas entrer là-dedans.
33:55Je ne veux pas entrer là-dedans
33:57parce que c'est le début
33:59d'une inquisition permanente
34:01de la Stasi, comme Tariq l'a dit, etc.
34:03Vous êtes en train de jouer sur les mots.
34:05On n'est pas en train de parler du fait que,
34:07dans leur travail, il y avait une partie qui était machin...
34:09Non, non. Ils n'étaient pas là.
34:11Mais qu'est-ce qu'ils faisaient ?
34:13C'était des gens qui travaillaient pour l'RN.
34:15Qui travaillaient pour l'FN.
34:17Mais c'est trop facile.
34:19Madame Fillon,
34:21c'est là où c'est compliqué.
34:23Madame Fillon, rappelez-vous
34:25qu'elle a été condamnée quand même.
34:27Sur un emploi fictif.
34:29Elle a même été assistante de M. Fillon.
34:31Elle n'avait jamais bossé pour M. Fillon.
34:33Oui, mais moi, ce qui me gêne là-dedans,
34:35ce qui me gêne là-dedans,
34:37et je l'ai dit,
34:39c'est que le juge vient de mettre son nez là-dedans.
34:41Je suis désolé.
34:43Vous savez tous
34:45que ces lois
34:47qui sont très sévères
34:49pour les hommes politiques
34:51sont issues...
34:53Elles sont globales. Elles ont d'ailleurs été votées
34:55sauf, alors attention,
34:57c'est assez intéressant, sauf par l'ERN
34:59parce que soit il s'est
35:01abstenu, soit
35:03il était absent.
35:05Mais ils n'avaient pas de députés à l'époque.
35:07Ils avaient deux ou trois.
35:09La question, c'est l'automaticité
35:11des peines. Je vous rappelle
35:13que c'est les peines
35:15et le Rassemblement National, mais plein d'autres parties
35:17disent que pour un certain nombre de faits,
35:19maintenant, il n'y a plus,
35:21quasiment plus à passer par le juge.
35:23Il faut appliquer une peine
35:25automatique. C'est très exactement le contraire de la
35:27démocratie. C'est très exactement ce que j'ai dit.
35:29J'ai dit on vote n'importe quoi sous la pression
35:31des médias. Le Conseil constitutionnel refuse
35:33l'automaticité des peines. Pour une fois, il a raison.
35:35Et pourtant, c'est demandé par plein de parties
35:37qui... Oui, mais le Rassemblement National
35:39est le premier à le demander.
35:41Et le premier à protester.
35:43Dès le début, j'ai pointé l'incompétence
35:45des parlementaires. Je rappelle
35:47que tous les partis politiques sont
35:49pour que les élus et un quasi-judiciaire
35:51s'éloignent.
35:53Mais aucun ne veut signer la loi.
35:55Donc là, ça fait partie de l'hypocrisie
35:57politique. Tous les partis politiques
35:59te diront que eux, bien
36:01entendu, ils veulent de la transparence.
36:03Sauf pour eux.
36:05On va parler d'un point
36:07de vue politique grave
36:09parce que
36:11Marine Le Pen, à cause
36:13de cette loi,
36:15pourrait ne pas
36:17se présenter. Est-ce que vous ne pensez pas que là,
36:19on est dans quelque chose qui est presque
36:21inimaginable ? Il y a un type qui s'appelle Victor Hugo
36:23qui disait que personne n'était irremplaçable. Il y a plein de gens irremplaçables
36:25dans les cimetières. Donc je suis désolé.
36:27Marine Le Pen, c'est peut-être la responsable d'un parti
36:29politique. Si jamais elle est inéligible,
36:31tu vois, moi j'arrive à le dire parce que je l'emploie plus souvent.
36:33Je t'ai pas dit inéligibilité.
36:35Inéligibilité.
36:37Eh bien, il y a des remplaçants.
36:39Non, mais là, on parle de...
36:41Là, vous parlez de Jordan Bardella. Non, mais on parle de convictions.
36:43Oui.
36:45Donc si le RN a des convictions, entre guillemets,
36:47je pense que les gens du RN ont des convictions.
36:49S'il y a un des leaders du RN qui tombe,
36:51mais c'est pas grave, les convictions sont toujours là, il y aura d'autres gens qui tombent.
36:53Et c'est partout, dans tous les partis politiques.
36:55Moi, je ne suis pas en train de dire
36:57que Marine Le Pen ne pourra pas se présenter.
36:59Si elle ne peut pas se présenter...
37:01Mais vous ne semblez pas représenter un problème
37:03politique majeur.
37:05Elle, c'est pas la politique. C'est un individu
37:07dans la politique. Eh bien, on la change.
37:09Alors, Jacques-Georges. Non, je voudrais qu'on arrive
37:11au vrai sujet, quand même. Le vrai sujet,
37:13c'est le gouvernement des juges, quand même.
37:15C'est-à-dire la nature de la sanction.
37:17Il peut y avoir... On peut discuter.
37:19On l'a discuté, d'ailleurs,
37:21largement, pour le point de savoir quel est
37:23le degré de culpabilité, de moralisme qu'il faut mettre
37:25dans tout ça, tout ce qu'on veut. D'accord. Très bien.
37:27Mais là où ça ne va pas,
37:29on n'a pas encore discuté
37:31du point de savoir s'il y avait un enrichissement personnel ou pas.
37:33Et clairement, il n'y en a pas.
37:35Il n'y en a pas. Donc ça, c'est une barrière
37:37très importante. Sauf à dire
37:39que le garde du corps
37:41est un luxe personnel.
37:43Et que, voilà, c'est peut-être
37:45là-dessus, mais... Bon, a priori, pas.
37:47Et puis, surtout, la question essentielle,
37:49c'est de savoir si un juge
37:51est fondé
37:53à déterminer qui a le droit de se présenter.
37:55Et le gouvernement des juges,
37:57quand on pense qu'en France,
37:59au début de l'année 2024,
38:01le Conseil constitutionnel s'est permis
38:03de caviarder
38:05une loi votée sur l'immigration
38:07par les députés,
38:09ça, c'est quand même monstrueux.
38:11C'est ça, le vrai sujet.
38:13Mais c'est un peu ça, le principe d'une...
38:15Il n'y a plus de limite au pouvoir,
38:17à l'audace des juges.
38:19Le Conseil constitutionnel, c'est pas des juges.
38:21Ah, si, c'est des juges.
38:23Mais vous ne pouvez pas dire
38:25quand ça vous arrange.
38:27Moi, je trouve que c'est ça,
38:29au contraire, qu'il y ait des contrôles,
38:31des barrières, etc. Après, on peut discuter.
38:33Mais tu peux pas à la fois dire que c'est pas bien
38:35quand ça t'arrange pas, et que c'est bien quand ça t'arrange.
38:37Mais là, tu fais un procès d'attention
38:39à notre ami...
38:41Je vais ajouter une louche
38:43dans ce qu'a dit
38:45Philippe Pascot.
38:47S'il n'y a pas de Cour suprême,
38:49et c'est d'ailleurs ce qu'a dit Marine Le Pen,
38:51où je crois que c'est,
38:53soit Tanguy,
38:55il n'est pas de ma famille,
38:57soit Chenu,
38:59qui a dit qu'en réalité,
39:01la Cour suprême,
39:03c'était le peuple,
39:05et le vote du peuple.
39:07Et le vote du peuple.
39:09Ça s'entend. Mais le vote du peuple,
39:11je vais aller jusqu'au bout de mon raisonnement,
39:13le vote du peuple, au moment de l'émotion,
39:15il dit, avec Cahuzac,
39:17il faut que tous ceux qui ont été condamnés
39:19soient sortis de la vie politique,
39:21et qu'ils soient inéligibles à vie.
39:23Est-ce qu'on n'est pas là
39:25dans une contradiction ?
39:27On cumule des dénis
39:29de démocratie. Donc effectivement,
39:31j'arrête pas de dire que
39:33les lois, on les prend tous les 4 matins,
39:35parce qu'il y a un fait divers,
39:37il y a ceci. Tout ça, c'est quand même
39:39les conséquences de l'affaire Cahuzac.
39:41Mais effectivement,
39:43les juges, vous avez dit
39:45qui décide qui va être élu. En tout cas, ils ont déjà décidé
39:47qu'ils n'allaient pas être élus. Ils ont fait le coup
39:49à Fillon il y a 7 ans.
39:51Ils ont fait le coup à Fillon il y a 7 ans.
39:53Mais c'est insupportable.
39:55Écoutez, je suis désolé.
39:57M. Fillon lui-même
39:59vient de proposer de rembourser l'argent qu'il avait volé.
40:01Est-ce que vous avez...
40:03Alors l'histoire Fillon, si vous voulez qu'on revienne là-dessus,
40:05c'est pas le sujet.
40:07Mais enfin, 2 heures après
40:09la parution des Canards Enchaînés, il y a eu une enquête.
40:11Enfin, c'est extraordinaire.
40:13Comment vous pouvez dire ?
40:15Taré, comment vous pouvez dire ?
40:17On va essayer de ne pas parler les uns sur les autres.
40:19Scat 3, on va battre les records, s'il vous plaît.
40:21De la Révolution 1971.
40:23Oui.
40:25La Révolution de 71.
40:27Je ne la connais pas. Je connais celle de 68.
40:29Il y a le texte de la Constitution de 58.
40:31OK.
40:33Et puis, il y a ce qui s'est passé en 71.
40:35Ça s'est passé juste, comme par hasard,
40:37juste après le départ du Général.
40:39Et le Conseil Constitutionnel
40:41qui a été d'ailleurs à l'époque
40:43présidé par un gaulliste historique...
40:45Roger Frey.
40:47Non.
40:49C'est plus taré.
40:51C'est plus son nom.
40:53Pourquoi c'est Roger Frey ?
40:55C'était en tout cas un gaulliste.
40:57C'est pas Levski ?
40:59Je pense que c'est Frey.
41:01Tout le monde l'a oublié.
41:03Il ne devrait pas être oublié.
41:05Je crois que c'est pas Levski.
41:07Je crois justement...
41:09Là, c'est une innovation profonde.
41:11Ça a changé presque...
41:13C'est quoi ? C'est la création ?
41:15C'est le juge constitutionnel
41:17sort de son rôle
41:19qui est simplement
41:21de vérifier la conformité
41:23à la Constitution des lois
41:25et des actes administratifs.
41:27Mais il...
41:29Il prend le pas
41:31sur le législateur.
41:33Il s'autorise
41:35à modifier des lois
41:37votées par le législateur.
41:39C'est donc un déni
41:41de démocratie
41:43qui a été à l'époque...
41:45Ça s'est passé.
41:47Donc c'est un précédent
41:49qui a autorisé...
41:51C'est surtout un aliment sur la pratique américaine.
41:53Ça fait partie de l'américanisation
41:55publique. Et à mon avis,
41:57ça, c'est un déni de démocratie.
41:59Et aujourd'hui, c'est caricatural.
42:01Je peux pas vous laisser dire ça.
42:03Philippe Pascoe.
42:05Je peux pas vous laisser dire ça.
42:07Moi, j'estime que la loi doit être la même pour tout le monde.
42:09À partir du moment...
42:11Non, parce que vous êtes en train de me dire que les seules personnes
42:13qui peuvent juger les élus, c'est le scrutin.
42:15C'est l'électeur. Non ?
42:17Si t'as un élu qui a mis les doigts dans la confiture,
42:19il doit être condamné.
42:21Si tu es comptable
42:23et que tu es truante dans la comptabilité,
42:25tu es condamné parce que t'as truandé la comptabilité,
42:27mais on t'interdit de travailler dans un truc de comptabilité.
42:29Si jamais tu travailles
42:31avec des enfants et que tu touches des enfants,
42:33tu es condamné et on t'interdit
42:35de travailler avec des enfants. On est d'accord ?
42:37Et souvent à vie, d'ailleurs.
42:39Donc si t'es élu et que tu es responsable
42:41de l'argent de tes concitoyens
42:43et que tu truandes, je suis désolé,
42:45tu dois être puni et tu ne peux plus te présenter.
42:47Point barre.
42:49Mais personne ne discute ça.
42:51Vous étiez en train de me dire que ce n'est pas au juge
42:53de décider. Ce n'est pas au juge.
42:55Les élus, c'est pareil.
42:57Sauf qu'en l'espèce, moi,
42:59je conteste la notion même de truandage.
43:01Je dis qu'on a voté des lois n'importe comment
43:03et qu'on les applique de façon
43:05à gêner
43:07la démocratie. Mais si !
43:09Ces lois-là sont valables
43:11pour les gens de droite et aussi bien pour les gens de gauche.
43:13Moi, j'ai une nana de gauche
43:15qui est mise en examen
43:17de façon aggravée qui s'appelle Chiricou,
43:19qui est l'assistante précise de M. Mélenchon.
43:21On tape aussi bien à droite qu'à gauche et la loi,
43:23malheureusement, est faite aussi bien pour des gens de droite
43:25que pour les gens de gauche.
43:27Je n'ai pas de problème par rapport à ça.
43:29Désolé, ce sera le mot de la fin.
43:31Je vais revenir sur le gouvernement des juges.
43:33Il y a quand même quelque chose qui est insupportable.
43:35Vous croyez, par exemple,
43:37que les mères porteuses sont interdites en France ?
43:39Interdites en France ?
43:41Eh bien, pas plus tard que la semaine
43:43dernière, je cite, le Conseil
43:45constitutionnel a confirmé
43:47qu'une filiation établie légalement
43:49dans un pays étranger pour un enfant
43:51né d'une GPA sans aucun lien biologique
43:53avec le parent d'intention peut être reconnue
43:55en France. Donc, vous croyez que les mères porteuses sont
43:57interdites en France ? Parce que la loi les a
43:59interdites, mais elles sont autorisées de facto.
44:01Non, mais c'est
44:03toute la nuance de la loi.
44:05C'est un super exemple.
44:07C'est les juges qui se mettent en travers de l'éducation française.
44:09C'est un exemple. C'est le dernier exemple.
44:11Il y en a de nombreux et de plus en plus.
44:13Je dirais que le pouvoir, le cynisme
44:15des juges n'a plus de limites, y compris
44:17en France. Ça, c'est une importation
44:19américaine. Mais c'est vraiment quelque chose...
44:21C'est effrayant. C'est effrayant
44:23ce qui se passe. Quand on pense que la loi,
44:25début de l'année, de
44:27cette année, la loi sur l'immigration
44:29a été caviardée, a été
44:31déformée, a été, on peut dire,
44:33annihilée par un
44:35Conseil constitutionnel, par
44:37M. Fabius, qui est en plus un
44:39multi-condamné. Alors ça, c'est quand même
44:41incroyable, je dirais.
44:43C'est ça le scandale.
44:45Ça, c'est un scandale.
44:47On ne peut pas critiquer une mondialisation
44:49pour laquelle vous êtes tous pour.
44:51Je vais prendre un exemple
44:53qui s'appelle, il n'y a pas de débat,
44:55qui s'appelle les normes de l'agriculture. En France,
44:57on n'a pas le droit d'utiliser un certain nombre de normes.
44:59Et bizarrement, on a le droit d'importer
45:01des produits qui n'ont pas les mêmes normes que nous.
45:03Il y a un problème qu'il faudra régler un jour ou l'autre.
45:05Mais ce n'est pas un problème des juges.
45:07C'est un problème de mondialisation.
45:09Et ça, c'est un système qu'il faudra gérer.
45:11Ou on fait du protectionnisme à outrance,
45:13comme aux Etats-Unis.
45:15Ou on fait du libéralisme un petit peu trop
45:17ouvert, comme on le fait en France.
45:19Passionnant sujet.
45:21On est un peu sortis
45:23largement.
45:25Mais globalement, on n'est pas loin
45:27de ce qui nous préoccupe.
45:29Messieurs,
45:31merci beaucoup. On se retrouve dans quelques secondes
45:33pour les coups de gueule et les coups de cœur.
45:35A tout de suite.
45:42Dans la boutique de votre chaîne,
45:44sur TVL.fr
45:54Rebonjour, coup de gueule, coup de cœur.
45:56C'est Tariq Dali qui s'y colle
45:58en premier avec un beau
46:00coup de gueule. Tariq.
46:02Je vais m'en prendre à une agence
46:04soviétiforme, mais bien française. C'est
46:06l'ARCOM. Lorsque je dis que la France
46:08emprunte le chemin d'une dictature qui ne veut pas dire
46:10son nom, on me critique. Mais
46:12dans quel genre de pays décide-t-on de fermer
46:14une chaîne de télévision parce qu'elle ne plaît pas ?
46:16Là, vous parlez de C8. Nous avons
46:18des responsables, ou plutôt des irresponsables
46:20politiques, tous plus incompétents les uns
46:22que les autres, qui votent n'importe quoi et
46:24instaurent des comités théodules, des flics de la pensée.
46:26Et voilà où nous en sommes.
46:28Je me plains de l'ARCOM qui veut interdire
46:30C8, mais je me plains aussi d'un
46:32certain nombre de défenseurs de C8
46:34qui, comme dirait l'autre,
46:36quand on montre la lune du doigt, ils regardent le doigt.
46:38Ils mettent en avant, pour contester la décision,
46:40les 400 pertes d'emploi qui en seront
46:42la conséquence. Je suis navré
46:44pour les futurs chômeurs, mais en regard du
46:46musellement de l'expression et de la pensée,
46:48comme dirait l'autre, c'est un détail.
46:50Le seul combat qui vaille est celui pour
46:52demander la dissolution de l'ARCOM,
46:54institution qui n'a nul lieu d'être dans une démocratie.
46:56Si souci d'équilibre des temps
46:58de parole y doit y avoir, c'est dans les médias publics,
47:00financés par le contribuable,
47:02pas dans des chaînes privées.
47:04Je précise d'ailleurs que l'ARCOM
47:06a réattribué le canal de C8
47:08à Ouest-France, qui d'une part
47:10a dit n'être pas prêt à ouvrir la chaîne,
47:12et qui plus est, vient d'annoncer
47:14retirer ses contenus de X.
47:16Et pourquoi il retire ses contenus de X ? Non pas
47:18parce qu'on les fait taire, mais parce qu'on
47:20peut tout y dire. Voilà le boulot
47:22de l'ARCOM.
47:24Alors maintenant, et si des responsables politiques
47:26soucieux de bien faire et défendre la liberté d'expression
47:28sont en mal d'inspiration,
47:30qu'ils regardent chez Trump. Un certain
47:32Brandon Barr vient d'être nommé président de la commission
47:34fédérale pour la communication. Sa première
47:36déclaration au début de la semaine a été celle-ci.
47:38La promotion de la diversité,
47:40de l'égalité et de l'inclusion
47:42qui est la seule préoccupation de cette agence
47:44cessera dès 2025.
47:46Et il a dit qu'il ramènerait
47:48la mission de l'ARCOM à celle qu'elle devrait être
47:50de la FCC,
47:52qui devrait être celle de l'ARCOM,
47:54déployer le haut débit à 100% sur tout le territoire.
47:56Ok, merci. Ça c'était
47:58un beau coup de gueule. Et votre coup de cœur,
48:00c'est quoi ? Le coup de cœur va être beaucoup plus court
48:02parce qu'il découle un petit peu...
48:04C'est difficile d'aimer. C'est difficile, ouais.
48:06Il découle un petit peu de celui-là, mais toujours de l'autre côté
48:08de l'Atlantique, mais cette fois-ci Atlantique Sud.
48:10Et c'est en faveur du président
48:12argentin, Javier Millet,
48:14qui a participé... L'homme à la tronçonneuse.
48:16L'homme à la tronçonneuse qui a participé au G20
48:18à Rio. Eh bien, il s'est désolidarisé
48:20d'un certain nombre de points du communiqué
48:22commun. Final.
48:24Entre autres, il a rejeté, je cite,
48:26la promotion de la limitation de la liberté
48:28d'expression sur les réseaux sociaux.
48:30Il a aussi rejeté l'idée,
48:32je cite toujours, qu'une plus grande
48:34intervention de l'État est le moyen de lutter
48:36contre la faim.
48:38Voilà, ce message est à l'adresse des incompétents au pouvoir
48:40en France qui, par l'intervention
48:42de l'État, de l'Europe, etc., ils ont
48:44tué au fil du temps le nucléaire, l'agriculture.
48:46Aujourd'hui, ils sont en train de tuer l'automobile
48:48qui s'inspire un petit peu de Javier Millet.
48:50Ok. Parfait.
48:52Merci beaucoup. Yes.
48:54Alors, Jacques-Georges, vous avez un...
48:56Vous commencez par un coup de gueule ou un coup de cœur ?
48:58Moi, j'aime bien le combiner.
49:00Ok. Très bien.
49:02Moi, j'aime le combiner, c'est-à-dire...
49:04Si j'avais le temps,
49:06je ferais un coup de gueule contre l'Amérique
49:08et un coup de cœur
49:10pour l'Amérique.
49:12Parce que je pense que les deux sont exacts.
49:14On peut faire ça, d'ailleurs,
49:16sur tous les sujets. Enfin, dans mon cas,
49:18en tout cas, je suis capable, je crois,
49:20de le faire sur n'importe quel sujet.
49:22C'est un bon exercice. Si j'avais le temps,
49:24si j'étais prof d'université,
49:26j'enseignerais ça.
49:28La capacité d'inverser.
49:30Ça donne un petit peu...
49:32De regarder, d'avoir deux angles.
49:34Je l'avais fait, pardon, je vous interromps,
49:36mais je l'avais fait une fois dans une émission
49:38où j'avais demandé, c'était pendant la première présidentielle,
49:40j'avais demandé à Christine Boutin
49:42de défendre Macron
49:44et de lui trouver plein de qualités.
49:46Ça n'avait pas été si facile. Je referme ma petite parenthèse.
49:48C'est bien, c'est anti-simplisme.
49:50C'est pas mal.
49:52Bon, bref. Alors...
49:54C'est simplement une réflexion quand même
49:56un peu générale. C'est beaucoup plus facile, on l'a déjà dit.
49:58C'est plus facile de trouver des
50:00coups de gueule que des coups de coeur
50:02quand on a la sensibilité qu'on a
50:04ici.
50:06Bon, les coups
50:08de gueule, moi j'en ai 50 par jour.
50:10J'en avais un tout à l'heure en prenant
50:12mon train, en prenant le métro.
50:14J'en avais un hier soir
50:16lorsque je suis allé voir un film
50:18français subventionné par le CNC.
50:20C'est-à-dire créateur de...
50:22Oh non, je préfère ne pas le donner.
50:24Mais enfin, c'est général.
50:26Les films subventionnés
50:28par le CNC,
50:30le Centre National du Cinéma,
50:32c'est quand même des fabriques...
50:34Financés par nos achats de billets.
50:36Ce sont des fabriques de
50:38politiquement corrects et de navets.
50:40Je dois dire que les Français, la production
50:42française, c'est une forte proportion
50:44de navets plus qu'ailleurs. Grâce au CNC.
50:46C'est un champ de navets.
50:48Plus de 500 films
50:50produits en France par an.
50:52Absolument, oui.
50:54Moi, je ne vais pas parler au cinéma. Je sélectionne.
50:56Mais même en sélectionnant,
50:589 fois sur 10, je tombe sur des très mauvais.
51:00Donc votre coup de gueule et coup de coeur,
51:02c'est la difficulté ?
51:04C'est le CNC.
51:06C'est l'interventionnisme.
51:08C'est la moraline. Enfin, c'est tout ce qu'on veut.
51:10Des coups de gueule,
51:12je peux en avoir aussi.
51:14Hier soir, j'ai été appelé
51:16en démarchage téléphonique
51:18par une nana qui me rappelait que j'avais fait
51:20de l'assurance vie il y a quelques années.
51:22Elle me demandait si j'étais pas prêt à en refaire.
51:24J'étais en train de faire tout à fait autre chose.
51:26Je lui ai dit, madame, vous me dérangez.
51:28Elle m'a dit, comment tu es sympa.
51:30Elle avait une jolie voix. J'ai dit, quand même, je vais regarder.
51:32Alors, vous prenez
51:34votre ordi, vous faites
51:36l'identifiant. Vous ne l'avez pas ? Je vais vous le donner.
51:38Mais par contre, le code
51:40secret, ça, je ne l'ai pas. C'est pas grave.
51:42Il suffit de
51:44faire votre code oublié.
51:46Au bout d'une demi-heure,
51:48j'avais enfin accès à mon truc.
51:50Les coups de gueule.
51:52Les coups de gueule comme ça.
51:54J'espère que tu n'as pas donné ton code.
51:56Non, je n'ai pas donné mon code.
51:58D'ailleurs, je ne le connaissais pas.
52:00Heureusement, tu raccroches
52:02quand quelqu'un fait ça.
52:04Les coups de gueule, j'en ai tous les jours.
52:06Les coups de coeur, à mon avis,
52:08c'est très difficile d'en trouver.
52:10Mais il y a deux astuces.
52:12Soit tu te replies sur le passé.
52:14De Louis XIV,
52:16de Napoléon ou du général de Gaulle
52:18revu et corrigé. Parce que
52:20ce n'est pas du tout le général de Gaulle que j'ai connu
52:22quand j'étais étudiant.
52:24Ça, c'est la première ficelle.
52:26La première ficelle, c'est le passé.
52:28Ou bien alors, carrément, la rêverie.
52:30Alors là, il faut sortir.
52:32Il faut s'affranchir complètement de la réalité.
52:34Parler de Pacrète et du ciel bleu.
52:36C'est la seule possibilité.
52:38Parce que si tu te rapproches du réel,
52:40tu ne trouves pas de coups de coeur.
52:42C'est presque impossible.
52:44Mais si quand même, je vais terminer sur un truc positif.
52:46Si ça peut t'arriver,
52:48tu n'es jamais à l'abri d'une bonne surprise.
52:50Par exemple, hier, j'ai découvert
52:52un certain Jean-Baptiste Robin,
52:54qui est un compositeur de musiques classiques contemporaines
52:56qui est vraiment pas mal.
52:58C'était une histoire de Philippe Glass français.
53:00Je trouve que c'est plutôt bien.
53:02J'ai entendu une vidéo de Marcel Gaucher.
53:04Je dois dire, franchement, j'étais sur le cul.
53:06Et je dois dire, franchement, c'est merveilleux.
53:08On a quand même encore de belles surprises
53:10en France. Ça peut arriver.
53:12Je serai prof.
53:14Je vous mettrai une très bonne note en précisant
53:16que vous n'avez pas du tout traité le sujet.
53:18Puisque plutôt que d'arriver avec un vrai coup de gueule,
53:20avec un vrai coup de coeur,
53:22vous avez fait une belle généralité
53:24intellectuelle, bien construite.
53:26C'était vachement bien.
53:28La prochaine fois, s'il vous plaît.
53:30Merci beaucoup, Jacques.
53:32Philippe Pascot, un coup de gueule, un coup de coeur.
53:34Moi, mon coup de gueule, j'ai fait un peu court.
53:36Il faut que vous sachiez que j'ai un ancêtre
53:38qui s'appelle Combe, qui a été l'initiateur
53:40de la loi 1901 modifiée.
53:42Hypercombe ? Emile ?
53:44Oui, c'est un de mes ancêtres.
53:46J'en veux particulièrement un type
53:48en ce moment,
53:50qui commence à vouloir changer
53:52des vieux...
53:54Comment on appelle ça ?
53:56Des vitraux dans une cathédrale.
53:58Qui est interdit de faire des photos.
54:00Qui veut absolument faire un discours
54:02à l'intérieur de la cathédrale, alors qu'en fin de compte,
54:04les ecclésiastiques ne voulaient pas.
54:06Qui voulait absolument que ça soit
54:08à telle heure, parce que ça sera aux 20 heures
54:10et ça sera pas en après-midi.
54:12J'ai dit,
54:14ce mec-là, j'en peux plus, moi.
54:16Tu te rends compte que
54:18même le pape, à cause de lui,
54:20ne viendra pas inaugurer une cathédrale
54:22en France.
54:24Moi, ce type-là, c'est mon coup de gueule.
54:26Il faut qu'il arrête. On en a encore pour combien de temps ?
54:28Deux ans. Putain, les pommes !
54:30Deux ans. Voilà, c'était mon coup de gueule.
54:32Et mon coup de coeur...
54:34Je fais courant.
54:36Vraiment, ce type-là, il s'appelait Jupiter,
54:38il se prend pour Dieu, maintenant, en plus.
54:40Mon coup de coeur,
54:42c'est pour les ânes.
54:44Tout le monde
54:46baisse la tête, ici.
54:48J'adore les ânes,
54:50mais je trouve qu'il y en a un petit peu trop, en ce moment.
54:52Il y en a qui s'occupent du mercontour,
54:54qui ne savent pas ce que c'est que la culture.
54:56Il y en a qui s'occupent des finances, et en fin de compte,
54:58on se retrouve avec 60 milliards
55:00de dettes. Il y en a qui pondent
55:02des lois qui sont inutiles et qui ne savent avoir rien.
55:04Il y en a qui travaillent que pour les riches et pas pour les pauvres.
55:06Tous ces ânes-là, je me gonfle un petit peu.
55:08Donc, j'ai vraiment un coup de coeur
55:10pour une association qui s'occupe vraiment des ânes.
55:12Qui s'appelle Adada,
55:14et que je conseille à tout le monde.
55:16Ils récupèrent des ânes, des pauvres ânes errants,
55:18des pauvres ânes qui étaient pour l'abattoir, des ânes qui n'avaient pas à manger,
55:20et ils s'occupent
55:22en privé, sans aide
55:24d'État, RSA, de les aider.
55:26Donc, je conseille vraiment d'aider cette véritable association
55:28d'ânes.
55:30C'est assoadada
55:32arrobase orange.fr
55:34Et voilà,
55:36occupez-vous des vraies ânes,
55:38et laissons tomber
55:40ces cons d'ânes.
55:42Je ne dirai pas plus.
55:44C'était une rédaction de Schopenhauer
55:46qui disait qu'on juge les hommes
55:48à leur attitude vis-à-vis des animaux.
55:50Et ça, je crois que c'est très profond.
55:52Pourquoi tu es convaincu ?
55:54Eh bien, je suis dans le même camp, moi qui ai deux chiens,
55:56et plein d'animaux,
55:58et ils sont dans mon jardin.
56:00Que je vais appeler Macron,
56:02et un bouc,
56:04que je vais appeler Manu.
56:06Excellent.
56:08On espère des photos sur les réseaux sociaux.
56:10Messieurs,
56:12merci pour cette belle émission.
56:14Vous étiez 3, mais vous étiez vaillants comme 4 ou 5.
56:16On se retrouve dans 15 jours,
56:18on aura de beaux nouveaux sujets à aborder
56:20tous ensemble. A bientôt.