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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 19/11/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00Générique
00:00:14C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue, présentation express.
00:00:18Ce soir le patron c'est Raymond Domenech.
00:00:21Joyeux anniversaire Raymond, on vous expliquera dans quelques minutes pourquoi.
00:00:25Dans votre vie de peuple, Pierre Clément, Étienne Moaty, Hugo Guillemet et l'incroyable Grégory Schneider.
00:00:31Bonsoir messieurs dames.
00:00:33Bonsoir mémé.
00:00:35Virginie bonsoir.
00:00:37Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde.
00:00:40Bonsoir la France.
00:00:42Elle est restée simple, c'est ça qu'elle parlait d'avant.
00:00:45Bonsoir la France, c'est bien, ça me rappelle quelqu'un.
00:00:48Bonsoir la France qui dit bonsoir la France, il est candidat à l'élection présidentielle de la fédération française.
00:00:52C'est Philippe Gallo qui sera demain le président de l'équipe du soir.
00:00:56Si vous avez des questions à poser, vous allez directement sur l'équipe connect.
00:00:59Le petit QR code va s'afficher.
00:01:01Complicité avec la régie, clin d'œil, merci beaucoup.
00:01:04Là c'est la DNS, voilà vous voyez.
00:01:07Et puis si vous avez des questions à poser à Philippe Gallo sur son programme, ses ambitions.
00:01:12Peut-être c'est raté, vous allez là et vous adressez.
00:01:15On passe au tennis.
00:01:17Nadal pardonnez-moi en larmes, c'est une image forte qu'on va voir dans quelques minutes.
00:01:21Mais pour l'heure, c'est le quart de finale de la coupe d'hennis entre l'Espagne et les Pays-Bas.
00:01:26Il y a un partout, le double va donc être décisif.
00:01:30Et le double pour l'instant, c'est les néerlandais qui font la course en tête.
00:01:34J'appelle tout de suite la voix du tennis en France, Fred Verdier, la voix le visage.
00:01:38Bonsoir Fred.
00:01:39Bonsoir à tous, bonsoir mémé.
00:01:41Bon, les résultats pour l'instant, 7-6 pour les néerlandais.
00:01:46Et au deuxième set, est-ce que les espagnols, Alcaraz et Granada se referont un peu la cerise ?
00:01:51Oui, tout bon, mémé, en effet, ils se referont la cerise.
00:01:54Ils ont braqué les premiers, ça n'a pas été facile.
00:01:56Ils étaient un petit peu menacés en début de deuxième set, mais ils ont réussi à braquer.
00:02:00Ils menaient 3-1, les hollandais viennent de sauver leur service pour revenir à 3-2.
00:02:04Donc il y a pour l'instant 3-2, service à suivre, service Alcaraz à suivre.
00:02:08Frédéric, si les espagnols perdent la partie, c'est terminé pour la carrière de Rafael Nadal.
00:02:14Il serait éliminé au premier tour de la Coupe d'Evisse.
00:02:17Image forte en début d'après-midi, celle des larmes de Rafael Nadal.
00:02:21Aligné en simple par David Ferrer, vous allez voir cette image.
00:02:25Il a été titularisé, peut-être à choix surprenant, par son coach David Ferrer.
00:02:31On le voit ici très élu sur l'île.
00:02:33Et puis, il va perdre.
00:02:352x6-4 contre Botic, Van den Zandschoop.
00:02:38Je le dirai qu'une fois ce nom.
00:02:402x6-4.
00:02:41Nadal a-t-il pour vous raté sa sortie ?
00:02:43Président, j'ai pris la consultation de votre ville-peuple.
00:02:47Non, il n'a pas raté sa sortie.
00:02:50Il ne peut pas rater sa sortie.
00:02:51Même un champion de cet Acabira, les amis.
00:02:53Non.
00:02:54En plus, pour moi, ce n'est pas vraiment une sortie.
00:02:58C'est un barreau d'honneur.
00:03:00C'est un au revoir qui fait.
00:03:02Parce que c'est la Coupe d'Evisse.
00:03:03Sa sortie, c'est plus Roland Garros.
00:03:05On l'a vu partir héroïque et c'était réussi.
00:03:07Quand on se verrait cette année.
00:03:09Mais là, c'est réussi parce qu'il ne faut pas se focaliser sur le résultat.
00:03:13Il faut se focaliser sur les émotions qu'on voit chez lui.
00:03:17Hugo, c'est la Coupe d'Evisse quand même.
00:03:19Ce n'est pas la Coupe d'Evisse.
00:03:21On ne va plus vendre la Coupe d'Evisse aujourd'hui.
00:03:24Peut-être que c'est la Coupe d'Evisse, peut-être que c'est en Espagne.
00:03:27Mais c'est surtout l'émotion qu'on voit chez lui,
00:03:30qu'on voit chez les fans, qu'on voit chez les suiveurs,
00:03:33qu'on voit chez tout le monde, qu'on voit chez ses adversaires aussi.
00:03:37Le petit mot hyper touchant de Federer.
00:03:41Tout ça, pour moi, ça montre que cette sortie est finalement réussie.
00:03:45C'est plus un au revoir qu'une sortie d'ailleurs.
00:03:48La sortie, je la date plus à Roland Garros.
00:03:52Il a perdu et j'aime les légendes qui jouent.
00:03:55Je sais qu'elles soient battues.
00:03:57J'ai trouvé ça très bien.
00:03:59Pour moi, tout est réussi.
00:04:00Fred Verdier, vous avez un œil à Malaga.
00:04:02Et une oreille sur le plateau de l'équipe du soir pour Hugo.
00:04:05Il ne peut pas rater sa sortie parce que ce n'est pas forcément un grand rendez-vous.
00:04:10C'est plutôt une tournée d'adieu, une sorte d'exhibition.
00:04:13C'est la dernière fenêtre de tir vu son état physique depuis deux ans maintenant.
00:04:18Ce n'est pas d'hier qu'il a été lâché par son corps.
00:04:21C'est depuis ce Roland Garros 2022 où il tire un chèque terrible sur sa santé.
00:04:26Il ne joue qu'un jour sous injection.
00:04:29Il est totalement insensibilisé du pied.
00:04:32Et il va quand même gagner Roland Garros.
00:04:34C'est son dernier grand chelem, le 22e.
00:04:36Tout ça est formidable.
00:04:38C'est dans la légende.
00:04:39C'est formidable et à la fois c'est terrible.
00:04:40Il n'a pas fini de payer ce qu'il a tenté.
00:04:43Cet énorme coup de poker qu'il tente il y a deux ans.
00:04:45Il ne finit pas de le payer.
00:04:47Il a sans cesse essayé de remettre pour avoir une sortie digne dans un bel écran.
00:04:52Il aurait voulu que ce soit Roland Garros.
00:04:54Ça ne s'est pas bien passé contre Zverev à Roland cette année en termes de niveau de jeu.
00:04:58Surtout, pas tellement en termes de résultats.
00:05:00Je rejoins Hugo.
00:05:01Il y a eu Roland Garros bis.
00:05:02C'était les Jeux Olympiques.
00:05:03Il aurait adoré gagner une médaille encore une fois avec l'Espagne.
00:05:06Il était beaucoup plus proche de la médaille en double qu'en simple.
00:05:10En simple, c'était quasiment gênant puisqu'il a été mené très nettement avant de perdre un 6-1, 6-4
00:05:14contre son rival légendaire Novak Djokovic.
00:05:17Il a senti ce jour-là, je pense, en perdant au deuxième tour des Jeux Olympiques en simple,
00:05:21qu'il n'y avait plus moyen de jouer des matchs dignes de sa légende,
00:05:26que ce soit à l'US Open où finalement il a choisi de ne pas jouer du tout
00:05:29ou que ce soit ailleurs.
00:05:31Il s'est dit que la Coupe d'Evis, c'est peut-être la seule fenêtre de tir qui me reste
00:05:34pour sortir vraiment de manière classe.
00:05:37Et on a vu aujourd'hui que sur le terrain, contre Van de Santchoup,
00:05:40il était très très loin du joueur qu'il a été.
00:05:43C'est donc bien une sortie quand même.
00:05:45C'est quelque chose quand même où il veut sortir par le haut.
00:05:47Ça voudrait dire qu'en fait, il faudrait faire de sa sortie une opération marketing
00:05:51pour l'histoire, pour la postérité qu'on a pensé, réfléchi avec une agence de communication.
00:05:58Est-ce que c'est important de réussir sa sortie ?
00:06:00Ce n'est pas pour vous ?
00:06:02Pas tant que ça.
00:06:04Je rejoins Hugo dans le sentiment que c'est un match,
00:06:07et c'est un match qu'il est en train de perdre.
00:06:09Et quand on est proche de partir à la retraite,
00:06:12et même très très proche de partir à la retraite,
00:06:14c'est qu'on commence à perdre pas mal de matchs.
00:06:16Donc c'est un match qu'il va perdre, et pour moi, ce n'est pas grave.
00:06:19Pardon, mais j'ai l'impression, à écouter le docteur Verdier,
00:06:22que la retraite est déjà tombée.
00:06:24En fait, c'est une sorte de prolongation.
00:06:27J'adore Nadal, mais si je dirais que c'est pathétique,
00:06:31là je trouve que c'est un drame.
00:06:33Et si c'était avant, sur les derniers matchs qu'il a fait,
00:06:36on aurait dit quoi ?
00:06:38Que c'était aussi rater sa sortie,
00:06:40parce qu'il est parti sur une victoire en grand chelem ?
00:06:42Non, c'est l'histoire du sport.
00:06:44Quand on est en bout de piste, à un moment donné, on termine.
00:06:47Et je trouve que finalement, ça va assez bien avec la personnalité de Nadal,
00:06:50c'est-à-dire qu'il est tout en modestie,
00:06:52et donc ne pas chercher,
00:06:54et ne pas à tout prix vouloir faire une sortie flamboyante.
00:06:59Si il y arrivait, il serait heureux, et nous avec lui.
00:07:03Et ce n'est plus possible pour lui.
00:07:05Oui, mais il cherche une sortie.
00:07:08Mohamed Ali aussi, il n'a pas réussi sa sortie.
00:07:10Oui, Mohamed Ali, c'était dramatique.
00:07:12C'était aussi pitoyable.
00:07:14Là, on ne va pas comparer,
00:07:16parce que Mohamed Ali, il y avait beaucoup de combats en trop,
00:07:19et là, on ne peut pas dire que ça corrompt de Nadal.
00:07:21Pour Nadal, il aurait dû s'arrêter.
00:07:23Après Roland-Garros, il a gagné.
00:07:25C'était une légende.
00:07:27Là, on le voit, je veux dire, le pauvre.
00:07:29Il s'abîme.
00:07:30Il fait pitié.
00:07:31Mais il fait pitié.
00:07:32Il a perdu contre le 80e hollandais.
00:07:36Mais il fait pitié.
00:07:38Comment tu peux dire une chose pareille ?
00:07:40Nadal, c'était le joueur que je regardais.
00:07:44Il pouvait y avoir n'importe quoi, je le regardais.
00:07:46C'était vraiment le joueur que j'adorais.
00:07:49Mais le Nadal que je voyais, à Roland-Garros,
00:07:52qui était le combattant, celui qui pouvait gagner.
00:07:55Mais Raymond, c'est l'histoire de n'importe quel champion, ça.
00:07:58Forcément, quand tu t'en vas, d'être moins fort que quand tu étais à ton sommet.
00:08:01Je pense qu'il faut savoir, s'il avait été en état physique,
00:08:04il n'est pas en état physique.
00:08:06S'il est en état physique, et petit à petit...
00:08:08S'il est en état physique, il continue, Raymond.
00:08:10Comme Murray, qui descend petit à petit,
00:08:12mais qui a envie de continuer à jouer.
00:08:14On se dit, bon, il est content, il joue.
00:08:16Lui, il ne peut pas.
00:08:18Je te trouve extrêmement sévère, d'abord, de le trouver.
00:08:21C'est quoi le mot que tu as employé ? Pathétique ?
00:08:23Non, pathétique, ce n'est pas moi qui l'ai dit.
00:08:25Faire pitié, quand on fait pitié, c'est pathétique.
00:08:28C'est un peu la même idée.
00:08:30Moi, je trouve au contraire que c'est assez fidèle
00:08:34à ce qu'est sa personnalité, à ce qu'est son style.
00:08:38C'est-à-dire qu'il ne cherche pas à en faire un événement.
00:08:41Il continue jusqu'au bout de ce qu'il peut faire.
00:08:44Il l'a fait sur le terrain.
00:08:46Tant de fois, il est arraché des victoires en 5-7.
00:08:48Aujourd'hui, c'est la fin de sa carrière
00:08:50qu'il s'étire un peu, mais pas tant que ça non plus.
00:08:52Mais qu'est-ce qu'il va arracher maintenant ?
00:08:54Rien, il va juste...
00:08:56L'émotion des gens.
00:08:58Moi, je trouve qu'il est digne.
00:09:00Il y a beaucoup d'émotions, d'ailleurs, chez les gens.
00:09:02Raphaël Nadal, après la rencontre, il a parlé.
00:09:04Virginie, puis elle lève le doigt.
00:09:06C'est Pierre, on va aller la voir.
00:09:08Virginie d'abord, puis Pierre après.
00:09:10Je dis rapidement ce que Raphaël Nadal a dit.
00:09:12Pas rapidement, parce que c'est important ce qu'il a dit.
00:09:14La décision de me faire entranger aujourd'hui n'a pas fonctionné.
00:09:16La solution la plus facile
00:09:18et peut-être la plus juste est de changer.
00:09:20C'est ce que je pense.
00:09:22Si j'étais le capitaine, je ne jouerais pas le lendemain.
00:09:24C'était probablement mon dernier match.
00:09:26Si rien de bizarre ne se produit,
00:09:28j'ai perdu mon premier match de Coupe Davis
00:09:30et je perds mon dernier.
00:09:32Pierre, ça fait quelques minutes,
00:09:34je disais aux téléspectateurs que vous vouliez la parole.
00:09:36J'ai intérêt à dire un truc de ouf.
00:09:40Soyez dans l'outrance.
00:09:42Ça vient d'être fait.
00:09:46Déjà, je trouve que dans l'histoire de l'art
00:09:48et de l'humanité,
00:09:50ces moments où quelqu'un qui a fait quelque chose
00:09:52à la perfection
00:09:54et qui commence à vieillir,
00:09:56c'est toujours des moments hyper bouleversants.
00:09:58Je ne le vis pas du tout comme un truc pathétique,
00:10:00mais comme un truc hyper humain.
00:10:02C'est vrai chez les chanteuses d'opéra,
00:10:04chez les joueurs de tennis,
00:10:06chez les artistes qui commencent à trembler.
00:10:08C'est vrai chez tous les gens qui sont parfaits à un moment dans leur art.
00:10:10Pour moi, la fin de carrière de Raphaël Nadal,
00:10:12symbolique,
00:10:14pas la fin de carrière qu'on voit là,
00:10:16la fin de carrière symbolique,
00:10:18c'est la Lever Cup en 2022
00:10:20où il pleure assis sur le banc avec Federer.
00:10:22C'est là que le rideau tombe
00:10:24sur ce que nous, en tant que spectateurs,
00:10:26on a vécu, sur ce qui nous a fait vraiment rêver.
00:10:28Ce moment-là,
00:10:30nous aussi on pleure parce qu'on sait
00:10:32qu'il n'y a pas que Roger Federer qui va arrêter,
00:10:34il y a aussi Rapha.
00:10:36Pour moi, c'est là que ça s'arrête.
00:10:38Ce qu'il joue aujourd'hui,
00:10:40c'est quoi pour vous ?
00:10:42C'est sa façon à lui,
00:10:44en tant qu'artiste, en tant que champion,
00:10:46de gérer ce manque
00:10:48qui va lui tomber dessus maintenant,
00:10:50c'est-à-dire cette espèce d'angoisse.
00:10:52Il y a plein de footballeurs qui racontent ça aussi.
00:10:54Les gens le vivent hyper différemment.
00:10:56Il y en a qui préfèrent partir du jour au lendemain
00:10:58sans prévenir, il y en a qui préfèrent
00:11:00faire durer parce que finalement,
00:11:02ils préfèrent faire durer que juste arrêter.
00:11:04Moi, j'ai un énorme respect pour
00:11:06toutes les façons dont les grands champions arrêtent.
00:11:08On note l'intervention de Pierre Clément ?
00:11:10Non.
00:11:12Franchement, c'était bien.
00:11:14Merci beaucoup.
00:11:16Quand on a été un tel champion,
00:11:1822 tournois du Grand JDM,
00:11:2014 Roland-Garros,
00:11:22est-ce qu'on se doit à son public,
00:11:24à l'image, à quelque chose,
00:11:26à des amoureux transis comme Raymond Domenech,
00:11:28car s'il a fait preuve d'outrance,
00:11:30c'était par abus d'amour, abus de sentiment.
00:11:32C'est vrai.
00:11:34Le champion est tel que
00:11:36tu es obligé, je trouve, de suivre ses désirs.
00:11:38Indépendamment, s'il veut faire ça, il fait comme ça.
00:11:40S'il veut faire autrement, il fait autrement.
00:11:42Qui on est pour juger ?
00:11:44Il a fait ce qu'il a fait.
00:11:46Ça lui a donné le droit de choisir sa sortie.
00:11:48Si elle est un peu pénible ou pas, aucun problème.
00:11:50Il en a suffisamment fait pour gagner ça.
00:11:52Après, ça peut être des choix.
00:11:54Je me demande s'il n'y a pas une paire de joueurs
00:11:56qui sont un peu allés
00:11:58sur le...
00:12:00Ils auraient dû arrêter avant.
00:12:02On a eu leur politesse.
00:12:04Juste les joueurs.
00:12:06Oui, mais pourquoi ?
00:12:08On parle parce qu'on va donner...
00:12:10Excusez-moi, il y a un de vos sujets
00:12:12qui voulait faire une réflexion lamentable.
00:12:14Il a mis une touffe de cheveux
00:12:16sur l'oreille pour essayer de pendre.
00:12:18Montrez l'information devant la caméra.
00:12:20Ne vous inquiétez pas, tout est réalisé.
00:12:22La question se pose toujours
00:12:24de se dire, les mecs ont été tellement
00:12:26grands, on leur doit
00:12:28tellement de choses, qu'ils choisissent
00:12:30leur sortie indépendamment
00:12:32de l'impression qu'on en a. Moi, ça ne me choque pas.
00:12:34Il fait comme il a envie parce qu'il est Nadal.
00:12:36Actuellement,
00:12:38c'est ce qui s'est passé en début de soirée
00:12:40du côté de Paris, du côté du Trocadéro.
00:12:42C'est le sponsor de Raphaël Nadal
00:12:44qui a mis des images de Raphaël Nadal
00:12:46majorquin, mais également parisien
00:12:48avec ses 4 habits.
00:12:50Alerte rouge pour l'Espagne.
00:12:52Qu'est-ce qui se passe ? On y va ?
00:12:54Les Pays-Bas viennent de débraquer.
00:12:56Ils menaient 4-2 les Espagnols dans le deuxième set.
00:12:58C'est le tour gagnant de bande de sans-le-choup
00:13:00sur service Granolers. Alcaraz et Granolers
00:13:02sont rejoints à 4 partout.
00:13:04Il y a le feu dans cette salle de Malaga.
00:13:06Ça devient extrêmement tendu.
00:13:08Restez avec nous,
00:13:10mon cher Frédéric. J'ai des petites choses
00:13:12à vous faire lire. C'est Raphaël Nadal
00:13:14qui est passé sur son compte X ce matin
00:13:16pour encourager Raphaël Nadal avant le match d'aujourd'hui.
00:13:18C'est Roger Federer, pardonnez-moi.
00:13:20Tu m'as mis au défi.
00:13:22Il s'adresse à Raphaël. Tu m'as mis au défi
00:13:24comme personne. D'autres ne pouvaient pas le faire.
00:13:26Sur terre battue, j'avais l'impression de marcher
00:13:28dans ton jardin. Tu m'as fait travailler plus dur
00:13:30que je ne l'aurais jamais cru.
00:13:32Tout ton processus, tous ces rituels,
00:13:34j'adorais tout cela parce que c'était unique,
00:13:36parce que c'était tellement toi.
00:13:38Tu m'as fait aimer encore plus le tennis
00:13:40et je veux que tu saches que ton vieil ami
00:13:42t'encourage toujours et qu'il
00:13:44encouragera tout aussi fort tout ce que tu
00:13:46feras ensuite.
00:13:48Vous qui connaissez bien
00:13:50ce petit couple, Frédéric,
00:13:52est-ce que c'est une relation qui a
00:13:54évolué ? Est-ce que ça a été un coup de foudre ?
00:13:56Et peut-être quand Roger Federer
00:13:58a adopté, on va dire,
00:14:00son plus célèbre rival.
00:14:02Oui, elle a évolué, effectivement, cette relation.
00:14:04Ils se sont influencés l'un l'autre
00:14:06d'ailleurs. Comme ils ont influencé
00:14:08et comme Djokovic les a aussi influencés,
00:14:10je trouve que ce trio
00:14:12se tient complètement.
00:14:14Sans Federer, il n'y a pas Nadal.
00:14:16Sans Nadal, il n'y a pas Djokovic.
00:14:18Et sans Djokovic, il n'y a pas cette longévité
00:14:20des deux autres qui jouent jusqu'à
00:14:2237, 38 ans l'un et l'autre
00:14:24à très haut niveau.
00:14:26C'est assez fascinant. Federer, au début,
00:14:28effectivement, lève un peu un sourcil
00:14:30en disant qu'est-ce que c'est que ce jeune gars, 17 ans,
00:14:3218 ans, alors qu'il vient d'être numéro
00:14:34un mondial, qui vient me taper à Miami déjà.
00:14:36Il va être dangereux.
00:14:38Il le bat ensuite
00:14:40à Roland-Garros aussi. Et puis surtout,
00:14:42il le conteste à Wimbledon.
00:14:44Il lui faut à peu près deux ans pour se rendre compte
00:14:46qu'il n'a pas un adversaire ordinaire.
00:14:48Ce n'est pas juste un très bon terrien. C'est aussi un champion
00:14:50et c'est même un champion de sa trempe à lui.
00:14:52Après, ça devient une rivalité fabuleuse.
00:14:54Avec beaucoup de respect, c'est vrai.
00:14:56Ils se sont vite trouvés sur certaines
00:14:58qualités humaines que d'autres
00:15:00joueurs n'ont pas toujours partagées également
00:15:02avec eux. Là, ils se sont retrouvés
00:15:04sur pas mal de trucs, disons,
00:15:06un peu personnels, une manière de voir la vie
00:15:08qui n'est pas toujours partagée par tout le monde
00:15:10sur le circuit. Merci beaucoup, Fred.
00:15:12Vous restez évidemment du côté de Malaga.
00:15:14Juste un petit rappel du score pour nos
00:15:16téléspectateurs. 1-7-0
00:15:18pour les Pays-Bas et on est dans
00:15:20leur deuxième set. Il y a combien ?
00:15:22Brûlant parce que les Pays-Bas viennent de réussir
00:15:24un jeu blanc sur le service
00:15:26néerlandais. Donc, ça fait 5-4.
00:15:28Autant dire que les Espagnols sont complètement dos au mur.
00:15:30Ils sont à un jeu de l'élimination
00:15:32en quart de finale et donc de la fin
00:15:34officielle de Rafael Nadal sportivement.
00:15:36Merci, Fred.
00:15:38On reste en contact, bien évidemment.
00:15:40La main de Thierry Henry. Ça vous rappelle quelque chose, il y a 15 ans.
00:15:42France-Irlande, barrage retour
00:15:44pour se qualifier pour le Mondial 2010.
00:15:46Troisième minute du match.
00:15:48Thierry Henry fait cette petite
00:15:50mimine dans la surface, passe le
00:15:52ballon pour Ganas qui égalise et qualifie les Bleus.
00:15:54Un par tous, ce sera le score final. Sur l'action,
00:15:56l'arbitre suédois Martin
00:15:58Hansen ne pouvait pas voir la main.
00:16:00Rappelons qu'à l'époque, la
00:16:02VAR n'existait pas.
00:16:04L'égalisation est donc validée. Donc, la France
00:16:06est qualifiée. Cette main
00:16:08va embraser le pays.
00:16:10Le débat vire au débat
00:16:12politique, au débat sociétal. On va plonger
00:16:1415 ans en arrière avec quelques archives.
00:16:16Cet extrait
00:16:18d'un documentaire sur l'équipe
00:16:20Explore qui passe actuellement
00:16:22sur le site l'équipe.
00:16:24On y va. Extrait.
00:16:26Plusieurs informations, ces dernières heures, sont venues alimenter
00:16:28le feuilleton France-Irlande.
00:16:30D'abord, la Fédération internationale de football
00:16:32qui a confirmé que le match ne pourrait
00:16:34être rejoué. Et puis, c'est
00:16:36Thierry Henry qui, dans un communiqué, a estimé à l'inverse
00:16:38que rejouer le match serait, à ses yeux,
00:16:40équitable.
00:16:42Il propose de rejouer le match une fois
00:16:44que la FIFA a communiqué en disant
00:16:46que le match ne sera pas rejoué.
00:16:48C'est de la cosmétique. Moi, je suis effaré.
00:16:50Il sait qu'on le fera pas.
00:16:52Il en rajoute une couche.
00:16:54Bon, faut arrêter l'épisode, quoi.
00:16:56Sur le plan moral, pardon d'y revenir, mais
00:16:58que vont dire les parents, les éducateurs,
00:17:00les professeurs à des enfants,
00:17:02à des gamins qui voient
00:17:04à la télé la France,
00:17:06l'équipe de France de football,
00:17:08légitimer dans son acte de tricherie puisque finalement
00:17:11Ils disent que c'est le meilleur joueur de l'équipe de France
00:17:13pendant ce temps.
00:17:15Maintenant, c'est toujours le meilleur ?
00:17:17Non. Ils ont triché.
00:17:19Et alors, il faudrait pas qu'il soit qualifié ?
00:17:21Ben non, normalement, c'est les autres.
00:17:23On a un footballeur qu'on admire,
00:17:25mais il devient à un moment l'incarnation
00:17:27d'un réflexe qui devient volant.
00:17:29Thierry Henry pour éduquer mes enfants, quoi.
00:17:31C'est un problème, quoi.
00:17:33On va pas faire les vertueux, quoi.
00:17:35C'est facile pour vous de dire
00:17:38Vous êtes pas content d'aller à la Coupe du Monde ?
00:17:40Si.
00:17:42Cette affaire avait embrasé notamment l'équipe du soir.
00:17:44J'en parle avec une certaine émotion.
00:17:4615 ans plus tard,
00:17:48est-ce un geste que vous condamnez toujours ?
00:17:50Avez-vous finalement, avec le temps,
00:17:52fait un peu évoluer votre opinion ?
00:17:54On le condamnait toujours,
00:17:56il fallait l'avoir condamné à l'époque.
00:17:58Il a pas condamné une seconde.
00:18:00Pas condamné une seconde.
00:18:02Ce n'est pas, on va dire, un procès
00:18:04pour Étienne Moiti.
00:18:06Il y avait une forte émotion
00:18:08dans le pays.
00:18:10Ce petit magnéto l'a rappelé habilement.
00:18:12Émotion, récupération, piége à...
00:18:14Piége à con ?
00:18:16Non.
00:18:18Vous l'auriez mis il y a 15 ans.
00:18:20Pardon, excusez-moi, Hugo.
00:18:22On peut pas condamner maintenant
00:18:24si on ne condamnait pas à l'époque, ça c'est clair.
00:18:26Mais en voyant ce reportage,
00:18:28ce qu'on a envie de condamner aujourd'hui,
00:18:30c'est la manière,
00:18:32même l'acharnement, j'ai envie de dire,
00:18:34médiatique qu'il y a eu sur Thierry Henry,
00:18:36parce que pour en avoir parlé avec lui
00:18:38très récemment, c'est quelque chose
00:18:40qui continue de mal vivre,
00:18:42ce qui s'était passé à l'époque.
00:18:44Je trouve ça...
00:18:46Je veux pas jeter la pierre à tous ceux
00:18:48qui ont parlé, qui ont donné leur avis,
00:18:50mais la triche, en tout cas,
00:18:52la triche sans préméditation,
00:18:54comme ça, dans le foot, ça fait partie
00:18:56de l'histoire du foot.
00:18:58C'est entré dans la légende de la Coupe du Monde.
00:19:00En plus, c'est pas de la triche.
00:19:02On appelle ça un fait de jeu.
00:19:04C'est pas de la triche.
00:19:06Je déteste quand on dit
00:19:08qu'il faut pas avoir joué au foot
00:19:10pour pouvoir dire une chose pareille
00:19:12sur beaucoup de sujets.
00:19:14Mais sur celui-là,
00:19:16franchement, quand vous avez joué au football
00:19:18à n'importe quel niveau,
00:19:20à n'importe quel âge, dans n'importe quel endroit,
00:19:22il est impossible
00:19:24de dire
00:19:26que Thierry Henry
00:19:28a fait quelque chose de condamnable.
00:19:30Dans tous les matchs,
00:19:32quand vous jouez, il y a toujours
00:19:34une petite erreur qui fait que peut-être
00:19:36il y a une autre action qui va se construire
00:19:38et puis que finalement, vous allez
00:19:40prendre un but et qui aurait dû être refusé
00:19:42parce qu'au tout départ d'une action,
00:19:44l'adversaire vous a tiré un petit peu le maillot,
00:19:46l'arbitre ne l'a pas vu. Donc, où est-ce que ça commence,
00:19:48où est-ce que ça finit ? Ce qui est vraiment
00:19:50condamnable, pour le coup, c'est la récupération
00:19:52politique qu'il y a eu à l'époque. Parce que là, ce magnéto
00:19:54n'a même pas rendu compte du niveau
00:19:56et après, on donnera la parole à Raymond, lui, je pense
00:19:58qu'il s'en souvient bien, du niveau de récupération
00:20:00et d'aberration politique qu'on a vécu.
00:20:02Raymond, pour l'instant, un ville-peuple
00:20:04s'en faute sur cet adversaire. Il n'y a pas de faute de goût.
00:20:06J'aimerais en revenir
00:20:08à la façon dont vous avez vécu.
00:20:10Moi, il me semble, vous allez me confirmer,
00:20:12vous étiez très très heureux
00:20:14de la qualification et vous n'aviez pas
00:20:16fondamentalement vu la main
00:20:18dont vous étiez arrivé un peu comme ça,
00:20:20en conf avec la joie d'être qualifié.
00:20:22Est-ce qu'il y a eu ce décalage
00:20:24entre ce moment-là et le moment
00:20:26où on vous parle de la bimine ?
00:20:28Complètement, parce que moi, je suis arrivé
00:20:30en salle de presse, on était qualifié,
00:20:32j'étais content, j'avais rien vu
00:20:34parce que je suis parti pratiquement tout de suite.
00:20:36En plus, nous,
00:20:38on est placé strictement rien vu.
00:20:40Moi, j'ai vu le but, j'étais content. J'arrive en salle de presse
00:20:42et je vois les tronches,
00:20:44j'ai l'impression
00:20:46qu'ils avaient le fusil qui était déjà chargé
00:20:48pour me fusiller. L'odeur du sang, quoi.
00:20:50Non, mais vraiment un truc
00:20:52d'agressivité.
00:20:54On était qualifié, et j'ai dit
00:20:56attendez, vous n'êtes pas content, on est qualifié.
00:20:58Et c'est là qu'on commence à me parler de cette histoire demain.
00:21:00Je me suis dit, je ne sais pas de quoi vous me parlez.
00:21:02J'étais vraiment...
00:21:04Et c'est après...
00:21:06Et je suis rentré au vestiaire,
00:21:08c'est là où je pose la question,
00:21:10et je leur dis comment...
00:21:12Et il me dit, oui,
00:21:14bon, je l'ai un peu touché, quoi.
00:21:16L'arbitre, il n'a rien vu
00:21:18parce que le juge de touche,
00:21:20quand on voit bien la photo, le juge de touche
00:21:22s'il ne l'a pas vu,
00:21:24il faut qu'il change ses lunettes.
00:21:26Parce que lui, il est vraiment placé du bon côté.
00:21:28L'arbitre, derrière, peut ne pas l'avoir vu,
00:21:30mais le juge de touche,
00:21:32lui, alors vraiment,
00:21:34je ne sais pas ce qui s'est passé.
00:21:36Donc oui, moi, j'étais dans cette situation-là.
00:21:38Et après, c'est comme
00:21:40tu disais, c'est
00:21:42un fait de Dieu.
00:21:44L'arbitre ne l'a pas vu, c'est le bénéfice.
00:21:46Et moi, je l'ai repris après. Le match avant,
00:21:48l'Irlande, ils se qualifient, ils ont un pénalty.
00:21:50Contre la Géorgie.
00:21:52Ils ont un pénalty
00:21:54où le joueur, il est à un mètre
00:21:56à l'extérieur de la surface de réparation.
00:21:58Ils ne sont pas pleins.
00:22:00C'est un fait de Dieu. Ils se sont qualifiés grâce à ça.
00:22:02Bon, c'est les faits de Dieu.
00:22:04Il réclame la parole, car lui aussi
00:22:06a vécu un grand moment de journée.
00:22:08J'étais pas en conf pour écouter
00:22:10le commentaire de Thierry Henry.
00:22:12Thierry Henry, on a l'archive.
00:22:14Vous allez écouter Thierry Henry,
00:22:16il va évidemment parler de ce fait de Dieu.
00:22:18On a le camarade Schneider qui va nous raconter les à-côtés.
00:22:20On y va Thierry Henry.
00:22:22Oui, à main.
00:22:24Comme je disais tout à l'heure
00:22:26à vos collègues et notamment
00:22:28les collègues irlandais.
00:22:30Difficile d'accepter.
00:22:32Si vous revoyez les images, c'est Toto
00:22:34qui va à la tête avec deux Irlandais je crois.
00:22:36Moi, je fais le tour.
00:22:38Quand la balle rebondit, elle me tape la main,
00:22:40elle reste devant moi. Forcément, je centre.
00:22:42Après, comme je disais
00:22:44à vos collègues irlandais,
00:22:46je ne suis pas l'arbitre.
00:22:48Non, c'est normal.
00:22:50Vous savez, j'ai perdu une finale
00:22:52de la Coupe d'Angleterre
00:22:54sur une main de Stéphane Ancelot sur la ligne
00:22:56que l'arbitre n'a pas vue. Tout le monde l'a vue sauf l'arbitre.
00:22:58C'est pour ça que
00:23:00c'était quand même la moindre des choses.
00:23:02Est-ce que vous imaginez un instant
00:23:04le dire à l'arbitre ?
00:23:06Oui, je le dis après.
00:23:08Mais sur le moment ?
00:23:10Alors que j'arrête,
00:23:12je lui parle et je centre. Vous êtes marrant.
00:23:14Filou !
00:23:18Greg, vous étiez en zone mixte.
00:23:20Non, mais j'étais avec les Irlandais.
00:23:22Toujours dans le camp de l'ennemi.
00:23:24Oui, toujours dans le camp de l'ennemi.
00:23:26Il arrive parce qu'il était un peu au taquet.
00:23:28Les Irlandais étaient un peu comme ça.
00:23:30La première phrase qu'il dit, c'est
00:23:32« I'm not the ref ». Je ne suis pas l'arbitre.
00:23:34Et ce qui m'a émarqué, c'est qu'il y a
00:23:36Che Guevane qui passe derrière, qui était le gardien
00:23:38irlandais, un mec à 80 sélections.
00:23:40Et Thierry Henry se tourne
00:23:42vers Che Guevane un peu emmerdé.
00:23:44Et Guevane le prend comme ça,
00:23:46lui dit « ça va,
00:23:48on fait le même boulot ». C'est un truc
00:23:50de joueur en fait.
00:23:52Et en fait, c'est ce que disait Etienne.
00:23:54Après, c'est sorti du foot. Mais je pense que tout le foot
00:23:56était clean là-dessus. Il n'y a personne qui a
00:23:58fusillé Henry.
00:24:00Il apparaissait anglo-saxon et c'est pour ça qu'il fait son communiqué aussi.
00:24:02En tout cas,
00:24:04pas les journalistes irlandais qui étaient là.
00:24:06Les mecs disaient qu'ils étaient normaux.
00:24:08Cantona, c'est si j'avais été irlandais,
00:24:10ils ne seraient pas venus me serrer la main.
00:24:12Enfin, il y avait autre chose.
00:24:14Il y avait un petit peu de colère.
00:24:16Oui, fait de jeu, choses comme ça.
00:24:18Mais il y en a un qui n'avait pas digéré ça.
00:24:20C'est l'arbitre. Il y a 5 ans,
00:24:22Martin Hansen, pour les 10 ans d'anniversaire,
00:24:24Martin Hansen, l'arbitre du match,
00:24:26a vécu ce match comme un calvaire.
00:24:28Je pensais, rentrant au vestiaire, que c'était l'un
00:24:30de mes meilleurs matchs de ma carrière.
00:24:32Puis j'ai vu les images. Et ce fut
00:24:34le pire match de ma carrière. Thierry Henry,
00:24:36je ne lui parlerai pas. Il lui en veut encore.
00:24:38Ce fut une catastrophe pour l'Irlande.
00:24:40Il était si proche de la Coupe du Monde.
00:24:42Pour lui, en tant qu'arbitre,
00:24:44le gendarme du jeu,
00:24:46il se dit qu'il y a tricherie.
00:24:48Il devrait s'en prendre d'abord à lui-même.
00:24:50Il n'a pas vu une main évidente
00:24:52et c'est juge de ligne non plus.
00:24:54Donc il est nul.
00:24:56Il laisse Thierry Henry tranquille.
00:24:58Vous êtes bien foutue.
00:25:00Frédéric Vernier, Espagne-Pays-Bas.
00:25:02On y va ?
00:25:04Oui, c'est extrêmement tendu.
00:25:06Il y a 6-5 deuxième manche pour les Pays-Bas
00:25:08qui mènent déjà 1-7-0.
00:25:10Ils viennent de gagner sur un retour gagnant
00:25:12le premier point du 12e jeu.
00:25:14L'Espagne, très simplement,
00:25:16est à 3 points de la défaite.
00:25:18Nadal aussi, par conséquent.
00:25:20On marque une pause dans quelques minutes.
00:25:22On verra si l'Espagne est éliminée.
00:25:24A tout de suite.
00:25:30La cul-chaude ce soir
00:25:32dans l'équipe du soir, c'est peut-être
00:25:34le jour de retraite pour Rafael Nadal.
00:25:36Quarte finale de la Coupe d'Evis.
00:25:38A Malaga, les Pays-Bas
00:25:40font la course en tête
00:25:42dans ce double décisif.
00:25:44Il y a un partout entre l'Espagne et les Pays-Bas.
00:25:46On va aller voir Fred Vernier.
00:25:48On est à la fin du deuxième set.
00:25:50Premier set pour les Irlandais.
00:25:52Que se passe-t-il dans le jeu décisif ?
00:25:54Il se passe qu'on tourne
00:25:56à 3 points partout.
00:25:58Les Irlandais ont réussi
00:26:00à gagner leurs 3 points de service.
00:26:02C'est irrespirable.
00:26:04L'ambiance est à son comble.
00:26:06Les Espagnols sont sur un fil.
00:26:08On voit Nadal tout le temps debout
00:26:10qui encourage ses coéquipiers.
00:26:12Il est là, il est super impliqué.
00:26:14Il sait que la fin, c'est peut-être
00:26:16dans 3-4 points.
00:26:18On vous retrouve dans quelques minutes.
00:26:20On revient sur l'anniversaire
00:26:22de la main de Thierry Henry.
00:26:24Il y a 15 ans, au Stade de France,
00:26:26un barrage retour qui sentait la poudre
00:26:28avec cette mimine de Thierry Henry.
00:26:30Numéro spécial
00:26:32dans toute la presse et dans l'équipe.
00:26:34L'équipe fait parler
00:26:36tous les grands sportifs.
00:26:38Dans le sport de haut niveau,
00:26:40ça arrive souvent d'utiliser des moyens
00:26:42plus ou moins illicites pour parvenir à ses fins.
00:26:44Ce n'est pas très glorieux.
00:26:46C'est comme ça.
00:26:48C'est la sensibilité qui s'est exprimée ce soir.
00:26:50Joël Abatis, surnommé le révérend
00:26:52joueur de handball, membre de l'équipe de France.
00:26:54Titi a triché.
00:26:56Et ça demeura un bémol à sa carrière
00:26:58comme pour Maradona.
00:27:00C'est drôle la comparaison.
00:27:02Maradona, c'est la main de Dieu.
00:27:04Et la main de Dieu de l'équipe, ça a souvent été la main du diable.
00:27:06Le révérend Abatis, je n'ai jamais vu un joueur.
00:27:08C'est vrai qu'il était très religieux, très chrétien.
00:27:10Mais je n'ai jamais vu un mec mettre des tartines
00:27:12sur un terrain de handball
00:27:14comme il le faisait.
00:27:16Il était terrifiant. Il y avait une sorte de double discours.
00:27:18Donc, s'il ne partage pas
00:27:20votre opinion...
00:27:22Il pourrait s'appliquer à lui-même.
00:27:24C'est un môle de Maradona
00:27:26pour lui.
00:27:28Parce que là, il dit que c'est un bémol d'un carrière de Maradona.
00:27:30Et ça donnera un bémol à sa carrière,
00:27:32à la carrière de Thierry Henry,
00:27:34comme pour Maradona.
00:27:36Comme celle de Maradona, elle est liée
00:27:38complètement aussi à cette main.
00:27:40Je ne pense pas que dans l'histoire de Maradona,
00:27:42on lui a tenu compte de cette main.
00:27:44Au contraire, il a été même défié.
00:27:46De toute façon,
00:27:48le monde politique a toujours fait
00:27:50la morale au football à bon compte.
00:27:52Dès que le football a un petit coup de moins bien,
00:27:54et on le voit d'ailleurs en ce moment
00:27:56où ça va très mal dans le foot français,
00:27:58et là, vous voyez sortir les politiques
00:28:00de tous les côtés pour taper sur le football.
00:28:02Il n'y a que les politiques
00:28:04qui ont tapé sur Thierry Henry.
00:28:06Il n'y a pas des joueurs de foot.
00:28:08Pratiquement pas.
00:28:10On en a fait une affaire de morale
00:28:12et on en a fait une affaire nationale
00:28:14d'indignité nationale, ce qui était totalement
00:28:16invraisemblable.
00:28:18On a toujours...
00:28:20On est quatre autour de la table
00:28:22et on est tous d'accord pour dire qu'à l'époque,
00:28:24ça ne nous avait pas touché.
00:28:26On m'a toujours appris la chose suivante.
00:28:28La tricherie dans le foot, c'est ou le dopage
00:28:30ou la corruption. Le reste, c'est des faits de jeu.
00:28:32Ça appartient au terrain.
00:28:34C'est un peu filou, c'est tirer un maillot.
00:28:36Le reste, c'est des faits de jeu.
00:28:38Même l'expulsion de Zidane.
00:28:40Attention, attention, ça s'affole.
00:28:42On est tout proche du terme.
00:28:44Trois balles de match
00:28:46pour les Pays-Bas.
00:28:48Adieu.
00:28:50On est vraiment tout près de la fin.
00:28:52Trois balles de match.
00:28:54Il y aura deux services à venir pour Alcaraz.
00:28:56On est à six points à trois pour les Néerlandais.
00:28:58Ça devient plus que tendu.
00:29:00C'est quasiment mytho-impossible, même si ça s'est vu.
00:29:02On est vraiment extrêmement
00:29:04proche d'un dénouement
00:29:06que personne ici à Malaga n'osait
00:29:08suspecter.
00:29:10On vous laisse.
00:29:12Vous prenez la gauche.
00:29:14Rafael Nadal, dans ce cas,
00:29:16je la prends car il y a une mine terrible
00:29:18en gros plan de Nadal
00:29:20qui est complètement désabusé.
00:29:22Carlos Alcaraz
00:29:24qui sert. Une première balle.
00:29:26Elle est dedans. Le retour est bon.
00:29:28Le retour est très bon. Le ventre de Sanchou.
00:29:30Et c'est terminé. C'est fini.
00:29:32Les Pays-Bas ont gagné 7-6, 7-6.
00:29:34Les Pays-Bas sortent l'Espagne
00:29:36en quart de finale à Malaga.
00:29:38Et c'est la fin, effectivement.
00:29:40La fin pour Rafael Nadal.
00:29:42La fin d'une carrière absolument immense.
00:29:44Incommensurable.
00:29:46Le chef sur une défaite en début de journée.
00:29:486-4, 6-4 face à Vendredi Sanchulpe.
00:29:50Où il a été, techniquement,
00:29:52l'ombre de lui-même. On le sentait très atteint.
00:29:54Là, il a le regard totalement
00:29:56perdu dans le vide.
00:29:58Il sait que c'est bel et bien fini.
00:30:00C'est terminado. C'est adios pour Nadal.
00:30:02Et c'est extrêmement dur parce que
00:30:04ce public et cette compétition
00:30:06en particulier, ce quart de finale,
00:30:08depuis l'annonce de Rafael Nadal,
00:30:10les places étaient parties,
00:30:12c'est la vérité, à 35 000 euros.
00:30:14Ça paraît totalement dingue.
00:30:16Je crois que si, je ne sais pas,
00:30:18Ayanna Kamoura, Taylor Swift
00:30:20et puis Beyoncé se réunissent toutes les trois
00:30:22et décident de faire un concert unique au Grand Palais,
00:30:24je ne suis pas sûr qu'il y ait des places à 35 000 euros.
00:30:26Donc, vous imaginez l'énorme
00:30:28truc que ça a été en Espagne,
00:30:30cette annonce et ce quart de finale à Malaga.
00:30:32Il pensait jouer toute la phase finale, les demi et la finale
00:30:34ici aussi. Ce ne sera pas le cas.
00:30:36Et c'est extrêmement difficile à digérer
00:30:38pour Nadal. Ce n'est pas du tout, du tout
00:30:40la fin qu'il espérait.
00:30:42D'un point de vue financier,
00:30:44il valait mieux que les Espagnols ne le passent pas
00:30:46pour leurs amis espagnols.
00:30:48J'ai eu l'impression que,
00:30:50je ne sais pas, Greg,
00:30:52il n'y avait pas plus d'émotion que ça.
00:30:54Finalement, cette carrière de Nadal était déjà arrêtée depuis longtemps,
00:30:56depuis son dernier roman.
00:30:58Il faut voir comment lui veut sortir.
00:31:00Il voulait un dernier contact
00:31:02avec le terrain, peut-être avec le public.
00:31:04Alors, on peut dire, oui, il ne les a pas aidés.
00:31:06Mais en fait, qu'est-ce que ça pèse à côté de ce qu'il a fait pour l'Espagne ?
00:31:08Nadal a gagné pour l'Espagne, il n'a pas gagné que pour lui.
00:31:10C'est vraiment quelque chose.
00:31:12Il les a portés.
00:31:14Ce qui n'est pas le cas de tous les champions d'Espagne,
00:31:16c'est que Nadal, il est adoré absolument partout en Espagne.
00:31:18Il n'y a pas beaucoup de grands sportifs espagnols
00:31:20qui sont adorés quand ils sont
00:31:22Barcelonais, qui sont adorés à Madrid
00:31:24et à l'inverse.
00:31:26Pardonnez-moi, mais je fais juste une petite
00:31:28confidence. Votre cœur
00:31:30est pris par une Espagnole.
00:31:32Oui, mais c'est important.
00:31:36C'est important de le rappeler.
00:31:38On peut en faire d'ailleurs un débat à l'équipe du soir.
00:31:40C'est juste une petite notule.
00:31:44J'ai un ami franco-espagnol
00:31:46qui me dit que, et pourtant,
00:31:48il y a eu des champions ces dernières années en Espagne,
00:31:50des footballeurs remarquables et tout ça,
00:31:52mais cette personne,
00:31:54me dit que Nadal, c'est vraiment le numéro
00:31:56un, c'est le plus grand sportif
00:31:58espagnol de tous les temps.
00:32:00Il est adoré partout
00:32:02dans le monde.
00:32:04Il n'y a pas qu'en Espagne.
00:32:06J'aime son comportement, sa manière d'être.
00:32:08C'est pour ça que je reviens à ce que je disais tout à l'heure.
00:32:10C'est dommage qu'il finisse comme ça.
00:32:12J'espère qu'il ne fera pas comme
00:32:14les compagnons de la chanson
00:32:16et qu'il ne fera pas encore deux ans de tournée
00:32:18pour faire des matchs à droite, à gauche.
00:32:20Dans 20 ans, tu crois qu'on se rappellera de sa sortie, Raymond ?
00:32:22On ne va pas se rappeler de ça.
00:32:24Comment tu ne vas pas te rappeler de ça ?
00:32:26C'est un mec qui a acheté des places à 35 000 euros.
00:32:28C'est tout ce qu'on dira sur sa sortie.
00:32:30Tu diras qu'il a perdu contre
00:32:32le 80e.
00:32:34C'est un mauvais joueur.
00:32:36Il a fait un quart de finale à l'U.S. Open.
00:32:42Quart de finale à l'U.S. Open,
00:32:44sauf erreur de ma part, c'est quand même un client.
00:32:46Oui, c'est jouer au tennis.
00:32:48Mais on n'est pas dans une région.
00:32:50Il est 154e Nadal en ce moment.
00:32:52Juste un truc sur Nadal
00:32:54et sur sa carrière.
00:32:56Il y a un truc qui me frappe dans son parcours.
00:32:58Contrairement à Federer, au départ,
00:33:00il n'était pas plus sympathique que ça
00:33:02et était moins fin, moins précieux
00:33:04que celui de Federer.
00:33:06Il se faisait énormément bâcher,
00:33:08même en France, après ses premiers Roland-Garros.
00:33:10Il y a eu de la suspicion autour de lui.
00:33:12Déjà, il y avait de la suspicion.
00:33:14Surtout, beaucoup de gens avaient une posture
00:33:16en disant qu'ils préféraient Federer.
00:33:18Nadal, c'est un bourrin, il tape fort,
00:33:20il a des gros bras.
00:33:22Ce qui est intéressant dans son parcours,
00:33:24c'est que c'est son épaisseur humaine
00:33:26qui a fini par convaincre les gens
00:33:28que c'était une personne à considérer.
00:33:30C'est par ces qualités humaines
00:33:32qu'on a commencé à considérer différemment
00:33:34son tennis et à se rendre compte
00:33:36de ce qu'il était en train de réaliser.
00:33:38Je trouve ça intéressant.
00:33:40Il y a aussi un joueur
00:33:42qui a fait évoluer son jeu
00:33:44et qui l'a beaucoup changé.
00:33:46Je trouve ça très intéressant
00:33:48ce qu'elle dit.
00:33:50C'est la deuxième bonne intervention.
00:33:52C'est vraiment ça.
00:33:54Autant il y a des joueurs
00:33:56qui sont appréciés
00:33:58pour être des bad boys,
00:34:00de donner un peu de piquant
00:34:02au sport professionnel,
00:34:04autant Nadal,
00:34:06et je rejoins Pia,
00:34:08il a gagné les cœurs
00:34:10un à un parce qu'il est
00:34:12d'une sincérité,
00:34:14d'une authenticité, d'une gentillesse
00:34:16permanente. On pourrait imaginer
00:34:18que c'est un peu une posture de marketing.
00:34:20Tu peux souffler dans tes bronches,
00:34:22c'est bientôt moi qui vais souffler dans les tiennes.
00:34:24Il a été méchant avec toi ?
00:34:26Il a été méchant avec toi ?
00:34:28Qu'est-ce qui t'a refusé ?
00:34:30Il y a des arbitres dont il a eu la peau.
00:34:32Il y a des histoires sur le circuit,
00:34:34on les connaît.
00:34:36Tu ne gagnes pas 22 titres du Grand Champ.
00:34:38C'est pas sur le bonjour à la dame.
00:34:40On n'a pas dit qu'il était naïf.
00:34:42On n'a pas dit qu'il était naïf.
00:34:44Il y a des arbitres
00:34:46dont il a mis fin à la carrière
00:34:48d'un claquement de doigts.
00:34:50C'est pas non plus totalement...
00:34:52Qu'est-ce que tu racontes ?
00:34:54On ne peut pas laisser raconter.
00:34:56C'est Mc Enroe, Raphaël Nadal.
00:34:58Je n'en sais rien sur les arbitres.
00:35:00Il y a des tas d'histoires.
00:35:02La hyène, c'est assez rare dans ces missions.
00:35:04Grégory disait...
00:35:06Vous faites un peu d'angélisme.
00:35:08Je ne suis absolument pas d'angélisme.
00:35:10Il y a peut-être un peu de nuance.
00:35:12Lui, son attitude sur le cours,
00:35:14il est chevaleresque en permanence.
00:35:16Il a fait toute sa carrière comme ça.
00:35:18Citez-moi des moments sur le cours
00:35:20de Raphaël Nadal.
00:35:22Beaucoup de contrôle.
00:35:24C'est ça qui est important.
00:35:26C'est ça qu'on juge quand même.
00:35:30La dernière fois qu'on s'est vus,
00:35:32c'était vendredi, il y avait un combat
00:35:34qui a fasciné votre fiston.
00:35:36Mike Tyson contre Jake Paul.
00:35:38Est-ce qu'on est dans le même truc ?
00:35:42Quand il retrouve son ton provocateur
00:35:44de 2006, 2008, 2010...
00:35:46Mon Raymond, attention !
00:35:48Tu sais comment ça se finit après.
00:35:50Il n'est pas dans le même état
00:35:52parce qu'il n'a pas le même âge
00:35:54mais physiquement, il était totalement fini.
00:35:56C'était un vrai match.
00:35:58C'est un vrai match.
00:36:00Tu dirais qu'il a raclé les fonds de tiroir
00:36:02pour aller sur le cou ?
00:36:04C'est un vrai match que l'entraîneur
00:36:06lui fait faire pour lui rendre hommage,
00:36:08pour lui faire faire son dernier match
00:36:10en espérant qu'il joue le 80e
00:36:12et qu'il va pouvoir gagner.
00:36:14Mais c'est une faute professionnelle
00:36:16de l'entraîneur qui a éliminé son équipe
00:36:18Mais oui, complètement.
00:36:22On peut considérer ça.
00:36:24A la limite, si on s'en fout,
00:36:26si c'était un match d'adieu
00:36:28et une coupe Davis...
00:36:30Allons-y !
00:36:32Non.
00:36:34Il m'aurait fait des matchs d'exhibition
00:36:36à droite à gauche. C'est sympa.
00:36:38Il peut jouer.
00:36:40Mais en vraie compétition,
00:36:42se faire éliminer comme il s'est fait éliminer
00:36:44à Roland-Garros, aux Jeux Olympiques
00:36:46C'est pas Nadal ça.
00:36:48Pour moi, ça enlève quelque chose
00:36:50de sa magie.
00:36:52Nadal a joué et a perdu
00:36:54une journée marquée
00:36:56par les larmes et l'émotion
00:36:58de Rafael Nadal.
00:37:00Regardez son émotion lorsqu'il comprend
00:37:02que l'Espagne va être battue,
00:37:04lorsqu'il comprend que ses compatriotes
00:37:06vont être éliminés par les Néerlandais.
00:37:08Voilà le visage
00:37:10de la légende espagnole.
00:37:12Cette fois-ci, c'est la fin.
00:37:14Nadal est éliminé.
00:37:16Une élimination qui signe la fin de sa carrière.
00:37:18Il n'a rien pu faire face à
00:37:2022 ans de choupes pour la première
00:37:22manche lorsqu'il est entré en lice.
00:37:24Première manche entre les deux pays.
00:37:26Il était loin de son niveau habituel.
00:37:28C'est vrai, sur le court.
00:37:30Et ça sera donc son dernier match,
00:37:32son dernier geste, sa dernière émotion
00:37:34à laquelle on a pu tous
00:37:36assister aujourd'hui.
00:37:38C'était bon.
00:37:40Vous nous rappelez une saloperie de Nadal ?
00:37:42La saloperie de Nadal ?
00:37:46Une petite anecdote sur Nadal.
00:37:48C'était la finale,
00:37:50puisque je couvre Roland-Garros.
00:37:52C'était la finale 2017, je crois,
00:37:54contre Wawrinka, qui était tenant du titre.
00:37:56Et en fait, à un moment donné,
00:37:58Wawrinka prend un pet.
00:38:00Il est à 4 mètres de la balle.
00:38:02Et il y a un spectateur qui dit
00:38:04« Vas-y, accroche-toi Stan, c'est pas fini. »
00:38:06Et on jouait le premier point du match.
00:38:08Il faut dire le...
00:38:10Il a ramassé.
00:38:12Et alors pendant deux heures...
00:38:14Si on est dans les souvenirs,
00:38:16écoutez, Arnaud Clément
00:38:18nous parlait d'une de ses rencontres face à face.
00:38:20On est en Coupe d'Evisse,
00:38:22« la vraie », corrigerait Hugo Guillemet.
00:38:24On est en Espagne.
00:38:26Arnaud Clément, dans la forme de sa vie,
00:38:28joue le jeune Nadal. Récit Arnaud Clément.
00:38:30Je jouais en demi-finale
00:38:32à Alicante. C'était la demi-finale
00:38:34de Coupe d'Evisse quand même.
00:38:36Et puis je jouais très bien.
00:38:38Et je me suis dit dans ma tête,
00:38:40et puis je l'avais dit à Guy Fonger,
00:38:42au changement de côté, il faut que je continue à jouer comme ça
00:38:44parce que le petit jeune, il ne va pas tenir ce rythme-là.
00:38:46C'est pas possible.
00:38:48Et puis une heure et quart après,
00:38:50j'étais mené 6-4.
00:38:52Donc ça c'était à 5-4 au premier.
00:38:54Et je suis mené 6-4, 6-1, 5-0,
00:38:56une heure et quart après.
00:38:58C'était assez amusant.
00:39:00Sur le moment, ça ne m'a pas beaucoup amusé.
00:39:02Voilà, c'était Arnaud Clément,
00:39:04balayé par la légende Raphaël Lalla.
00:39:06C'est un joueur français qui a réussi à battre Raphaël Lalla
00:39:08sur terre battue.
00:39:10Il n'est pas très très connu.
00:39:12Mutis. Olivier Mutis.
00:39:14Il l'a battu il y a...
00:39:1620 ans je pense.
00:39:18Il y a 20 ans, c'était pratiquement
00:39:20à la sortie des petits as.
00:39:22Vos petits joueurs Mutis quand même.
00:39:24Autre anecdote racontée par un autre joueur
00:39:26de l'équipe de France de Coupe d'Evisse.
00:39:28C'est un petit peu plus tard.
00:39:30On est toujours en demi-finale.
00:39:32C'est Julien Beneteau
00:39:34qui va vous raconter que finalement
00:39:36la partie s'est jouée carrément avant.
00:39:38En 2011,
00:39:40on les joue en demi-finale
00:39:42de la Coupe d'Evisse
00:39:46à côté de Séville
00:39:48à Cordoue exactement.
00:39:50Et donc à l'époque,
00:39:52la finale de l'US Open était le lundi.
00:39:54Donc ils jouent le lundi
00:39:56contre Djokovic. Ils font un match de dingue.
00:39:584-7 ou 5-7, ils gagnent l'US Open.
00:40:00Et on jouait le vendredi,
00:40:02après, sur terre battue en 5-7.
00:40:04Parce qu'à l'époque, c'était la vraie Coupe d'Evisse.
00:40:06Il arrive le mardi
00:40:08par un vol privé de nuit.
00:40:10Il arrive le mardi à midi à Séville.
00:40:12Il a 3 heures de route.
00:40:14Il arrive à 15h à Cordoue.
00:40:16Et à 20h30, il allait taper une demi-heure
00:40:18sur terre battue pour s'habituer à la surface.
00:40:20On s'est dit déjà là...
00:40:22Et le lendemain matin,
00:40:24il faisait 35 degrés à Cordoue.
00:40:26C'était infernal.
00:40:28Et le lendemain matin, on avait le créneau
00:40:30de lundi. Et on arrive à 11h
00:40:32dans les arènes de Cordoue.
00:40:34Et là, il était avec David Ferrer depuis 9h sur le terrain
00:40:36en train de faire des sets d'entraînement.
00:40:38Et là, à ce moment-là,
00:40:40ils avaient déjà gagné la rencontre.
00:40:42Voilà, Julien Beneteau. On va libérer
00:40:44Frédéric Verdier.
00:40:46Merci Frédéric de nous avoir tenus
00:40:48en compagnie, de nous avoir raconté.
00:40:50Si tu veux enterrer d'autres gros champions, reviens.
00:40:52Aucun problème. Merci à vous.
00:40:54Merci Frédéric. On vous retrouve en fin de semaine
00:40:56dans l'équipe du soir.
00:40:58Pour plus d'infos avec d'autres informations,
00:41:00on passe au Vendée Globe. Le feuilleton a déjà
00:41:02depuis 10 jours en tête.
00:41:04Toujours Jean Le Cam ou pas ?
00:41:06Non, c'est serré. Je vais vous raconter un petit peu la journée
00:41:08de Jean Le Cam. Il était repassé en tête ce matin.
00:41:10Il avait même creusé un petit écart
00:41:12pendant la nuit avec 49 000 d'avance
00:41:14sur Sam Goodchild.
00:41:16Écart déjà perdu au pointage de 15h.
00:41:18Le Britannique lui repasse devant.
00:41:20A 19h, le voilà désormais
00:41:22cinquième. Et on va maintenant
00:41:24découvrir ensemble le classement mis à jour
00:41:26du dernier pointage de 23h.
00:41:28Quatre Français sont dans le top 5. Mais regardez,
00:41:30plus de Jean Le Cam qui chute à la
00:41:3211e place. Sam Goodchild
00:41:34dirige toujours la course devant Sébastien Simon,
00:41:36Charlie Dalin, Thomas Ruyant
00:41:38et Nicolas Leunven. Passionnant.
00:41:40Les Bleus RH le match nul dans les dernières
00:41:42secondes. C'était contre l'Allemagne et
00:41:44c'était sur la chaîne d'équipe. Même scénario
00:41:46que face à l'Italie vendredi dernier.
00:41:48Ils étaient menés 2-0 avant de revenir.
00:41:50Ils encaissent rapidement
00:41:52d'abord dès la quatrième avec un centre-venant
00:41:54à droite meilleur contrôle et surprend le gardien.
00:41:56Le ballon file au but. Puis le doublé
00:41:58pour l'attaquant allemand dès le début de la deuxième
00:42:00période. Il est retrouvé seul au deuxième
00:42:02poteau. Il a le temps de croiser sa tête.
00:42:0462e, l'écart est réduit sur un pénalty
00:42:06obtenu par Atangana. Mathis Tell
00:42:08s'en charge. Et enfin le 2-2.
00:42:10C'est dans les toutes dernières secondes sur une excellente
00:42:12passe de Cherki à Cildilia. Le piston de
00:42:14Fribourg sert en retraite. Shauna n'a plus
00:42:16qu'à conclure. On va écouter Désiré Doué
00:42:18et puis le buteur Guadeloupéen. J'ai envie de
00:42:20le préciser. Mathis Tell.
00:42:22Pouvoir aider l'équipe
00:42:24dans des situations qui étaient assez compliquées.
00:42:26On est revenu. Je suis très content.
00:42:28C'est ce qu'il faut. On a besoin d'impact. On a besoin d'agressivité
00:42:30parce qu'on prenait l'Allemagne. C'est une équipe assez agressive.
00:42:32Je pense qu'on a fait le job
00:42:34mais il faut faire attention parce que c'est des matchs
00:42:36qui pourraient être à l'avenir
00:42:38assez compliqués. Il faudra rentrer
00:42:40directement dans le match de l'entame. Et je pense
00:42:42que cette pause va nous permettre de pouvoir accentuer
00:42:44certains points et on pourra revenir plus fort.
00:42:46Il parle bien
00:42:48le petit Mathis Tell. C'était ce qui était
00:42:50en train de me souffler Grégory.
00:42:52Raymond. Oui.
00:42:54Et le petit Sharky est rentré.
00:42:56Et Zorro est arrivé.
00:42:58Il fait une bonne passe. Quand il a du monde
00:43:00qui bouge autour.
00:43:02Mais quand on a vu ce match.
00:43:04De deux, il est miraculeux quand même.
00:43:06Il y avait une équipe
00:43:08une vraie équipe en face.
00:43:10Il a fait beaucoup de tournées.
00:43:12Oui. Ça a beaucoup bougé.
00:43:14C'était une équipe en construction
00:43:16avec beaucoup de remplaçants. Il manquait
00:43:18beaucoup de monde. Mais les Allemands
00:43:20avaient une dimension supérieure sur ce match-là.
00:43:22La Ligue des Nations.
00:43:24L'homme du jour ou l'homme du soir
00:43:26est suédois.
00:43:28C'est Gio Keres. Il s'est offert un quadruple
00:43:30ce soir face à l'Azerbaïdjan.
00:43:32Le premier sur un ballon lancé à droite
00:43:34dans la profondeur. Koulousevski qui a ouvert le score.
00:43:36Remet au point de pénalty en une touche
00:43:38de balle. Petit contrôle. L'attaquant
00:43:40se retourne. La défense rate.
00:43:42Bel enchaînement collectif aussi pour le deuxième but.
00:43:44Côté gauche cette fois-ci. Le servi de Nanassi dans la surface.
00:43:46Pour le troisième.
00:43:48La Suède vient de marquer.
00:43:50Je le précise. L'arbitre siffle
00:43:52la remise en jeu. Il fonce au pressing.
00:43:54Et il marque.
00:43:56Et pour le dernier. Ballon servi
00:43:58à gauche dans la surface. Le centre-fort
00:44:00et la récupération parfaite.
00:44:02Ses stats sont folles. 32 buts en 24
00:44:04matchs. Plus 7 passes pour l'attaquant
00:44:06depuis le début de saison.
00:44:08Là on insiste à la confirmation
00:44:10d'un nouveau phénomène européen.
00:44:12C'est ça surtout. C'est la deuxième
00:44:14saison énorme.
00:44:16Il a 25, 26 ?
00:44:18Il me semble qu'il a...
00:44:2098 il est né je crois.
00:44:22On est en train de chercher.
00:44:2426 exactement.
00:44:26Justement c'est bien d'arriver
00:44:28à l'actualité plus tard comme ça.
00:44:30Pour moi ça me...
00:44:32Ça donne plus de garantie pour durer
00:44:34ensuite. Parce que là il va avoir un très gros transfert
00:44:36à 80 ou 90 millions.
00:44:38Le Sporting ils sont déjà en train de
00:44:40se friser la moustache sur son transfert.
00:44:42100.
00:44:44C'est un peu atypique.
00:44:46Parce que normalement t'es fort jeune
00:44:48donc t'es dans des filières qui font que
00:44:50il t'arrive ci ou ça. Exploser dans ces proportions
00:44:52à cet âge là c'est pas rien.
00:44:54Raymond ? Par rapport à ce que
00:44:56on dit Greg sur la maturité
00:44:58lente ? Moi je me méfie toujours
00:45:00sur ces périodes
00:45:02euphoriques d'attaquants.
00:45:04C'est une période qui dure quand même.
00:45:06C'est la durée.
00:45:08Ça fait deux ans au Sporting.
00:45:10Il va se retrouver dans un grand club
00:45:12avec une autre concurrence.
00:45:14On verra.
00:45:16Sur ce qu'il fait, bravo. Chapeau.
00:45:18Parce que les stats ne le trompent pas.
00:45:20Et il joue quand même
00:45:22dans un club qui joue
00:45:24la Champions League, qui vient de taper
00:45:26le Manchester.
00:45:28C'est bien.
00:45:30J'attends la confirmation.
00:45:32Quand j'ai dit phénomène vous me dites
00:45:34du calme.
00:45:36Il ne fait pas piquer quand même celui-là.
00:45:38Celui-là, il me fait envie.
00:45:40À table Raymond.
00:45:42À table. Des nouvelles de Mikko Tadze ?
00:45:44Pour la Géorgie contre la République Tchèque ?
00:45:46Il aurait marqué ? Le Lyonnais a marqué.
00:45:48Oui, avec la manière.
00:45:50En plus vous allez voir, pour réduire l'écart face à la
00:45:52République Tchèque, ça combine à droite.
00:45:54Et puis le centre à rater qu'il reprend de voler dans l'axe.
00:45:56C'est son deuxième but en sélection depuis le début
00:45:58de saison. Il en a deux en compteur aussi
00:46:00avec Lyon. C'était son doublé
00:46:02contre Auxerre le 27 octobre.
00:46:04Guadeloupe, Lyon, ce Minute Info est parfait.
00:46:06Je donne les origines.
00:46:08Bien sûr. Votre autre pays de cœur, la Slovaquie
00:46:10avec un golasso d'Australie
00:46:12quelque chose qui vous tient vraiment à cœur.
00:46:14Un énorme golasso.
00:46:16Regardez ça. Il va neutraliser le circuit
00:46:18de passe adverse d'une talonnade.
00:46:20Petit pivot ensuite pour se
00:46:22retourner. Puis l'accélération derrière.
00:46:24Il la frappe en pleine lucarne.
00:46:26Tout est magnifique de A à Z sur cette action.
00:46:28C'est cadeau. C'est pour vous.
00:46:30C'est bijou. C'est cadeau.
00:46:32Merci.
00:46:36Surpresa City,
00:46:38Pep Guardiola, proche d'une prolongation.
00:46:40Son contrat se termine en juin
00:46:42et ça fait plusieurs semaines que le coach souffle
00:46:44le chaud et le froid pour la suite.
00:46:46Il semble parti pour rester.
00:46:48Information publiée par The Athletic
00:46:50et confirmée par Fabrizio Romano, le roi de l'info
00:46:52mercato. Il signerait une extension
00:46:54de bail jusqu'en juin 2026.
00:46:56L'officialisation est attendue
00:46:58dans les prochains jours.
00:47:00Patrick Vieira retrouve un bon CREA.
00:47:02Bon, du calme. C'est l'Illinter 10 000 ans.
00:47:04Le futur entraîneur du Genoa.
00:47:06Le champion du monde 98 va remplacer
00:47:08Alberto Gilardino
00:47:10pour redresser la barre du club italien
00:47:12qui pote à la 17ème place.
00:47:14Des détails restent encore à finaliser.
00:47:16La composition du staff notamment.
00:47:18Mais l'ancien milieu doit s'engager pour une durée de 2 ans.
00:47:20Il va retrouver Balotelli ?
00:47:22Oui, mais ce n'est pas l'Inter, ce n'est pas le Milan.
00:47:24Mais quand même, il rebondit.
00:47:26Il rebondit beaucoup, Vieira.
00:47:28Sur les derniers clubs qu'il a fait.
00:47:30Tant mieux pour lui.
00:47:32Surtout qu'ils sont tellement rares
00:47:34les entraîneurs français qui évoluent à l'étranger.
00:47:36Il n'y en a quasiment pas.
00:47:38On attend la nomination de Garcia ?
00:47:40Ah non, c'est trop tard.
00:47:42Malheureusement pour la Romain.
00:47:44Des infos sur la compo du 15 de France
00:47:46qui va affronter l'Argentine.
00:47:48Ce sera vendredi.
00:47:50On aura une édition spéciale.
00:47:52L'entraînement du soir à Marcoussi
00:47:54a révélé quelques indices.
00:47:56Il a laissé entendre que Gregory Aldrit
00:47:58ne devrait pas être sur la feuille de match
00:48:00car il portait la hache azuble
00:48:02floquée du numéro 8 pour le remplacer
00:48:04dans le groupe des présumés titulaires.
00:48:06Il débuterait pour la première fois
00:48:08de sa carrière internationale à ce poste-là.
00:48:10Le 15 de départ devrait ressembler
00:48:12à ça.
00:48:14Olivon associé en 3ème ligne
00:48:16à Paul Boudéan et François Croce.
00:48:18Remis de la commotion qu'il avait privée du choc
00:48:20contre les All Blacks.
00:48:22Uni Atonio, remis de sa blessure à un mollet
00:48:24devrait lui démarrer au poste de pilier droit.
00:48:26Et pour le reste, ça ne bouge pas.
00:48:28On débriefera cette rencontre vendredi soir
00:48:30dans l'EDS, dans la 1ère heure
00:48:32et dans la 2ème heure, on s'intéressera
00:48:34au Paris Saint-Germain qui oeuvre
00:48:36nouveau rembondissement dans l'affaire de Mendoza.
00:48:38On ne quitte pas le rugby mais au rayon judiciaire.
00:48:40C'est une information de nos confrères du Parisien
00:48:42confirmée par l'équipe. Les avocats de la plaignante
00:48:44demandent la récusation de la juge
00:48:46chargée du dossier
00:48:48Eleonora Arenas
00:48:50en raison d'un risque latent d'impartialité.
00:48:52La demande sera examinée
00:48:54vendredi. L'audience pour l'examen de mon lieu
00:48:56doit, elle, avoir lieu lundi prochain.
00:48:58Les rookies français se montrent
00:49:00en NBA.
00:49:02Le numéro 1 de la draft, déjà,
00:49:04Zachary Rizache. Alors lui, il va bien, il se porte très bien.
00:49:06Il a brillé contre Sacramento.
00:49:08Il a mis 18 points pour la victoire d'Atlanta.
00:49:10Victoire 109-108.
00:49:12Son 2ème meilleur score. Il s'installe
00:49:14déjà comme un élément incontournable
00:49:16du 5 majeur de sa franchise.
00:49:18En face, le jeune Paco Mdadiet est lui
00:49:20moins installé dans la rotation des Enix.
00:49:22Chaque occasion est bonne pour faire ses preuves
00:49:24de ce qu'il a fait face aux Wizards
00:49:26en marquant 3 poignets à 3 points pendant les 18 minutes
00:49:28qu'il a passées sur le parc.
00:49:30Merci Virginie.
00:49:32L'OL en Ligue 2,
00:49:34c'est une menace réelle depuis vendredi dernier.
00:49:36La série de sanctions prises par la
00:49:38DNCG, le gendarme financier du championnat,
00:49:40encadrement de la masse salariale,
00:49:42interdiction de recruter lors du prochain
00:49:44mercato d'hiver et surtout
00:49:46relégation en Ligue 2
00:49:48à titre conservatoire à l'issue de la saison
00:49:50si les garanties financières
00:49:52ne sont pas apportées à la DNCG
00:49:54par John Texter.
00:49:56L'OL s'est donc offert des joueurs
00:49:58qui n'avaient donc visiblement pas les moyens de s'offrir.
00:50:00Rappelons 2-3 petits chiffres comme ça.
00:50:02423 millions d'enlèvements,
00:50:04100 millions d'euros de déficit. L'OL joue donc
00:50:06à crédit. Fausse-t-il le championnat ?
00:50:084 chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:50:10Superbulle.
00:50:12J'ai 2 oui.
00:50:14Et l'habitude, ils s'opposent.
00:50:16Mais là, sur des raisons ou pour des raisons
00:50:18économiques, ils se réconcilient.
00:50:20Etienne et Grégory. Qui commence ?
00:50:22Etienne ou Grégory ?
00:50:24Comme c'est moi qui décide, c'est Grégory qui va commencer.
00:50:26Je le sens bien.
00:50:28Grégory, vous faites un bon show, c'est votre part
00:50:30dans l'émission qui vous le dit. Non.
00:50:32Pia et Hugo. Qui commence ?
00:50:34Pia-Pia ou Iugno ?
00:50:36Pia. Ok.
00:50:38L'OM joue donc à crédit. Fausse-t-il le championnat ?
00:50:40L'OL, excusez-moi.
00:50:42L'OM aussi.
00:50:44Le débat a commencé.
00:50:46Sur les réseaux sociaux.
00:50:48L'OL joue donc à crédit.
00:50:50Fausse-t-il le championnat ? C'est un oui de Grégory Schneider.
00:50:52On vous écoute.
00:50:54Je laisse les instances à Etienne.
00:50:56Moi, j'ai entendu ça dans des vestiaires de Ligue 1.
00:50:58J'ai entendu ça à Metz. J'ai entendu ça au Havre l'année dernière.
00:51:00C'est-à-dire qu'ils ont acheté un maintien pour 50 plaques.
00:51:02Donc après, on t'a bricolé un storytelling avec Pierre Sage.
00:51:04Avec machin. Mais ça pique personne.
00:51:06Et en plus, c'est presque des balas blancs.
00:51:08Qu'est-ce qu'ils ont fait de Benramo ? Qu'est-ce qu'ils ont fait d'Orban ?
00:51:10Qu'est-ce qu'ils sont en train de faire de Nuamoc ?
00:51:12Qu'est-ce qu'ils sont en train de faire de Mikotadze ?
00:51:14Donc, il y a un côté nouveau riche qui prend un petit peu comme ça.
00:51:16Alors, on est dans un monde injuste.
00:51:18Si tu as de l'argent, effectivement, c'est mieux pour toi.
00:51:20Sauf que quand tu es à crédit, c'est que tu n'en as pas.
00:51:22Donc, moi, je suis très mal à l'aise par rapport à ça.
00:51:24Et indubitablement, il faut ce championnat de Ligue 1.
00:51:26Et ça fait un an que ça dure.
00:51:28Votre voisine n'est pas d'accord à la réponse du non.
00:51:30Pierre Clément.
00:51:32Oui. Et pour que Raymond Domenech nous accorde le point à la fin,
00:51:34je vais prendre une image avec le scrabble.
00:51:36Si tu ne pars pas avec les mêmes lettres,
00:51:38forcément, tu n'es pas sur un pied d'égalité au départ.
00:51:40Il y a une façon de jouer où tu pars avec les mêmes lettres.
00:51:42Dans un championnat de foot, ce n'est pas possible.
00:51:44Reims n'a pas le même budget que Paris.
00:51:46Donc, qu'ils aient l'argent, qu'ils n'aient pas l'argent, ça ne change rien.
00:51:48Il y a des clubs qui ont plus d'argent. Il y en a d'autres qui en ont moins.
00:51:50Moi, je trouve que, par contre, ils jouent leur avenir
00:51:52d'une façon vraiment extrêmement dangereuse.
00:51:54Mais je ne vois pas en quoi il faut ce championnat
00:51:56en achetant des joueurs trop chers, plein de clubs de fond.
00:51:58L'image du scrabble, j'ai l'impression
00:52:00qu'Étienne a eu les yeux qui ont plissé.
00:52:02Moi, j'ai l'impression qu'avec l'OL,
00:52:04ce n'est pas tellement un problème de lettres,
00:52:06c'est plus un problème de chiffres.
00:52:08Franchement, depuis que John Textor
00:52:10est à la tête de ce club,
00:52:12c'est n'importe quoi.
00:52:14Hugo Guillemet va essayer de dire le contraire.
00:52:16J'ai travaillé avec lui sur le dossier l'année dernière.
00:52:18On a vu un John Textor qui faisait n'importe quoi,
00:52:20qui apprenait le football à tout le monde
00:52:22alors qu'il n'y connait rien, qui apprenait la finance à tout le monde
00:52:24alors qu'il n'y connait rien. Il continue cette saison
00:52:26en faisant des choses absolument invraisemblables.
00:52:28Évidemment, quand vous mettez 147 millions d'euros
00:52:30comme ça sur le marché transvers,
00:52:32sans avoir l'argent, vous faussez la compétition.
00:52:34Silence Hugo, à 30 secondes.
00:52:36Mais Hugo, va-t-il les prendre ?
00:52:38Je les prends, oui. C'est bien tout ce qu'il a dit,
00:52:40Étienne, mais il n'a pas finalement
00:52:42très bien répondu à la question. Est-ce qu'il fausse le championnat ?
00:52:44Ils sont cinquièmes. Est-ce qu'ils surperforment
00:52:46ces l'OL avec les moyens
00:52:48qu'on connaît ? Ils sont à leur place.
00:52:50Après, acheter des joueurs
00:52:52au Mercato, l'OL l'a toujours fait.
00:52:54Le déficit structurel de l'OL,
00:52:56il est là depuis 2018-2019.
00:52:58Tous les clubs, à part le PSG,
00:53:00ont un déficit structurel. Je parle du PSG,
00:53:02ça ne va pas faire plaisir à Pierre, mais s'il y a un club qui fausse
00:53:04le championnat depuis 2011, je pense que c'est plutôt
00:53:06le PSG avec un fonds souverain
00:53:08qui abonde chaque année avec 200 millions d'euros
00:53:10pour combler un déficit.
00:53:12La règle du jeu dans le foot français,
00:53:14ce n'est pas le fair play financier,
00:53:16c'est la DNCG. Show me the money.
00:53:18Montre-moi si tu as des garanties.
00:53:20Ça, c'est la règle du jeu économique
00:53:22du foot français. Fausse-t-on le championnat ?
00:53:24Fausse-t-il le championnat ?
00:53:26Acheter des joueurs à crédit,
00:53:28c'est une télévision française,
00:53:30c'est un débat franco-français.
00:53:32Le président est demandé, oui ou non,
00:53:34l'OL joue à crédit, fausse-t-il le championnat ?
00:53:36Quelle est votre sensibilité ?
00:53:38Non, je suis dans l'idée de Pierre,
00:53:40c'est vrai. Tous les clubs
00:53:42ont eu un moment,
00:53:44ils achètent à crédit.
00:53:46Si le crédit...
00:53:48Si le crédit...
00:53:50Si on leur donne du crédit,
00:53:52c'est qu'ils ont...
00:53:54Imagine le même débat avec Saint-Etienne.
00:53:56Remets-lui un carton.
00:53:58Si ils ont du crédit,
00:54:00c'est qu'on leur fait crédit.
00:54:02Je veux dire, l'argent,
00:54:04il le vaut la personne.
00:54:06L'argent, il le vaut la personne.
00:54:08On ne demande jamais un carton pour son...
00:54:10Le président a le droit de demander un carton.
00:54:12Les règles ont changé.
00:54:14Depuis quand ?
00:54:16On ne vous entend plus, vous n'existez plus.
00:54:18C'est hyper pertinent ce qu'il est en train de dire.
00:54:20Si l'argent, ils l'ont dépensé,
00:54:22c'est qu'on leur a prêté.
00:54:24Ils se mettent dans la merde eux-mêmes
00:54:26parce qu'ils ne peuvent plus rembourser l'argent.
00:54:28Ça, c'est leur problème.
00:54:30Enfin, ça s'appelle du dumping.
00:54:32Ce que fait le PSG, ce n'est pas du dumping.
00:54:34Il y a des règles.
00:54:36La question, ce n'est pas est-ce qu'on respecte les règles.
00:54:38Le PSG a le blé.
00:54:40Indubitablement, le PSG a le blé.
00:54:42On peut raconter ça à l'envers et à droite.
00:54:44Le Texteur ne l'a pas.
00:54:46Il s'est pris deux interdictions de recruter.
00:54:48La question, ce n'est pas est-ce qu'on a le blé
00:54:50ou est-ce qu'on n'a pas le blé.
00:54:52Ce n'est pas ça la question.
00:54:54Il y a des règles qui sont les règles du championnat.
00:54:56Le présentateur qui est devenu un immense enquêteur
00:54:58te l'a précisé, mais tu l'écoutais d'une oreille encore distraite.
00:55:00Vous serez payé double ce soir.
00:55:04Au niveau de l'UEFA,
00:55:06il y a des règles différentes.
00:55:08Au niveau du championnat de France
00:55:10avec la DNCG, c'est une règle.
00:55:12Tu dois avoir les moyens
00:55:14de régler les ardoines.
00:55:16D'où qu'ils viennent.
00:55:18John Textor ne nous montre pas beaucoup.
00:55:20Étienne, il y a une petite réflexion
00:55:22à faire à Hugo.
00:55:24Une petite leçon à lui faire.
00:55:26Je suis d'accord avec ce que dit Étienne
00:55:28sur la gestion du club.
00:55:30La question, c'est l'Ouel Frostile, le championnat.
00:55:32Ils n'ont pas eu 50 plaques
00:55:34pour aller sauver de la Ligue 2.
00:55:38Vous n'arrêtez pas.
00:55:40Ce qui est bien, c'est que vous payez.
00:55:42Ils n'ont pas d'argent.
00:55:44Ce qui est bien,
00:55:46c'est que ça ne vous dérange pas du tout.
00:55:48On n'a jamais vu des grands clubs
00:55:50historiques du football français
00:55:52terminer dans la catastrophe.
00:55:54On n'en a pas vu un très récemment.
00:55:56On n'a pas vu des entrepreneurs
00:55:58complètement fous, fantasques,
00:56:00qui jouent avec l'argent,
00:56:02qui jouent avec des fonds,
00:56:04qui jouent avec tout et n'importe quoi
00:56:06et qui emmènent le football
00:56:08et les clubs français dans la misère.
00:56:10On ne l'a pas vu du tout.
00:56:12J'aimerais juste isoler
00:56:14notre ami Hugo Guillemet qui suit
00:56:16de très près la politique
00:56:18de John Textor à l'Olympique Lyonnais.
00:56:20John Textor pointe l'ADNCG.
00:56:22J'ai lu des petites choses, notamment
00:56:24dans Le Progrès.
00:56:26Il nous parle de son audition à l'ADNCG
00:56:28et dit ceci. Très important,
00:56:30parce qu'après vous allez nous expliquer
00:56:32le plan de Textor.
00:56:34La personne qui l'a auditionné à l'ADNCG
00:56:36a fait une erreur. Il n'a regardé que
00:56:38les activités en France. Nous pensons que
00:56:40nous n'avons pas analysé la situation
00:56:42de la maison-mère. Pour vous suivre
00:56:44attentivement, vous me dites que
00:56:46l'OL Group, qui gérait l'OL
00:56:48sous les années Hollas, s'est transformé
00:56:50en Eagle Football Holding.
00:56:52Eagle Football Group
00:56:54qui appartient à Eagle Holding.
00:56:56Excusez-moi, je n'ai pas fait
00:56:58science et con. Ils possèdent également
00:57:00Botafogo et Molenbeek.
00:57:02Ce que je n'arrive pas à comprendre,
00:57:04c'est qu'un joueur qui pourrait performer
00:57:06à Botafogo, qui serait vendu,
00:57:08remis par ruissellement dans les comptes
00:57:10de l'OL Group.
00:57:12Ce n'est pas aussi facile que ça.
00:57:14Je vais vous expliquer comment c'est
00:57:16dans la tête de John Textor
00:57:18et dans les contrats qui sont signés
00:57:20par les joueurs qui signent
00:57:22pour Eagle Group, donc les joueurs
00:57:24de Botafogo. Pour eux, juridiquement,
00:57:26ces joueurs-là, c'est comme s'ils appartenaient
00:57:28déjà à l'OL. Ils considèrent
00:57:30que s'ils les vendent,
00:57:32ils peuvent faire profiter de l'argent
00:57:34à l'OL.
00:57:36Ensuite, Étienne va vous expliquer
00:57:38que faire transiter des flux...
00:57:40Ce n'est pas pour aller contre lui.
00:57:42Il a raison.
00:57:44Pour faire transiter des flux financiers
00:57:46entre les clubs, ce n'est pas si simple que ça.
00:57:48Il faut trouver, par exemple,
00:57:50Péry. C'est comme le football. Il y a des règles
00:57:52du jeu et donc John Textor, il vient,
00:57:54il réexplique les règles à tout le monde. Le problème, c'est
00:57:56qu'il n'y a que lui qui pense jouer avec ses règles à lui
00:57:58et les autres jouent avec d'autres règles.
00:58:00Il perd à chaque fois. C'est bête pour lui.
00:58:02Dans quelques minutes, la suite de l'équipe du soir.
00:58:06...
00:58:14Beaucoup de choses à se dire,
00:58:16à vous dire dans la dernière ligne droite
00:58:18de l'équipe du soir. Tout d'abord, pour faire un peu de promo.
00:58:20Demain, c'est Paremon Lovenec,
00:58:22le président de l'équipe du soir.
00:58:24C'est un candidat à la présidence de la Fédération française.
00:58:26C'est Philippe Gallo. Vous pouvez lui poser
00:58:28des questions à Philippe Gallo.
00:58:30C'est sur l'équipe Connect. Vous allez voir.
00:58:32Un petit QR code va s'afficher.
00:58:34Et puis, évidemment,
00:58:36en bas à droite,
00:58:38vous postez votre question.
00:58:40Il n'est pas que candidat, il est président.
00:58:42Il est président, mais il est président, alors paradoxalement,
00:58:44à son élection puisqu'il n'a pas été élu.
00:58:46C'est Noël Legrède qui a été
00:58:48poussé vers la sortie. Puis, j'ajoute
00:58:50que Pierre Samsonoff, son rival,
00:58:52sera l'invité de l'équipe de Greg
00:58:54le lendemain. On aura
00:58:56un spécial campagne électorale.
00:58:58On aura le plaisir d'avoir
00:59:00une référence des institutions
00:59:02sur le plateau pour cuisiner Philippe Gallo.
00:59:04C'est Étienne Moit.
00:59:06Étienne, donc, à demain.
00:59:08Virginie, l'âne de l'équipe
00:59:10et l'âne de Marquin également.
00:59:12Donc, à forte couleur,
00:59:14Nadal. Bien entendu. Deux unes
00:59:16qui rendent hommage à la légende espagnole.
00:59:18On commence par l'équipe avec
00:59:20l'arme finale. Jolie A.
00:59:22On me dit à l'oreillette qu'on ne l'a pas.
00:59:24Est-ce qu'on a Marquin, au moins ?
00:59:26Non ? Oui, on a Marquin.
00:59:28Gracias, Rapha. Merci, Rapha.
00:59:30Ça, c'est la une de Marquin.
00:59:32Raphaël Nadal qui s'est exprimé
00:59:34après l'élimination de l'Espagne et donc
00:59:36la fin de sa carrière. Personne ne veut arriver à ce moment-là.
00:59:38Je ne suis pas fatigué de jouer
00:59:40au tennis, mais c'est mon corps qui ne veut plus
00:59:42jouer au tennis. Vous l'imaginez
00:59:44dans le tennis, encore ? Vous l'imaginez
00:59:46en quoi, plus tard,
00:59:48Raphaël Nadal ? Certains l'imaginent
00:59:50président du Real Madrid.
00:59:52Ah oui ? Oui, oui. Ici, ça a
00:59:54été évoqué. Enfin, un peu en souriant parce que
00:59:56Florentino Perez, il n'a pas encore envie
00:59:58de lâcher le manche, mais
01:00:00c'est vrai que c'est un grand supporter du Real, un grand
01:00:02fan de foot. Je pense qu'il a quelques
01:00:04moyens aussi pour faire une campagne
01:00:06et pour fédérer, mais enfin, on n'en est pas là.
01:00:08Et l'arme finale, vous voyez, la une
01:00:10de l'équipe.
01:00:12Merci, Virginie.
01:00:14Demain, on a Philippe Gallo, puis
01:00:16après-demain, on aura dans la première heure
01:00:18une terreur du MMA, c'est Cédric
01:00:20Doumbé. Je ne sais pas si ce nom-là vous
01:00:22dit quelque chose. Si, ça dit quelque chose
01:00:24à Pierre Clément, ça dit quelque chose à Etienne
01:00:26qui avait mis, je me souviens, KO
01:00:28en 9 secondes chrono. Jordan.
01:00:30Jordan Zébo devant des têtes
01:00:32effarées, et notamment des joueurs du Paris Saint-Germain.
01:00:34Il a pris l'écharpe dans le pied, ou pas ?
01:00:36Aussi, il a été battu par
01:00:38Baky, mais surtout, et il va nous le dire,
01:00:40l'écharpe. Le passage de Cédric Doumbé,
01:00:42il sort sa bio, voilà, où il
01:00:44explique beaucoup de choses, et notamment
01:00:46sur ses défaites, ce que j'ai retenu, c'est qu'à chaque fois
01:00:48les défaites, elles ne s'étaient pas méritées. Le gars
01:00:50a du mal avec... Attention,
01:00:52Cédric Doumbé, c'est quelqu'un
01:00:54de brillant, c'est quelqu'un de très intéressant.
01:00:56Oui, d'intelligent. Oui, très
01:00:58intelligent, et ça va être sûr.
01:01:00Philippe Gallo aussi, attention.
01:01:04Mes amis, mes amis,
01:01:06mes amis, juste, une petite notule,
01:01:08parce que dans quelques minutes, sur la chaîne L'Equipe,
01:01:10il y a Argentine-Pérou, en cas de victoire,
01:01:12donc, du Pérou,
01:01:14même d'un match nulle à l'Argentine, il y a la France,
01:01:16serait première au classement
01:01:18FIFA, voilà, ce serait...
01:01:20Anecdotique. Ce serait anecdotique.
01:01:22Mais quand même, dans cette période de remise
01:01:24en cause complète de l'équipe
01:01:26de France, de Didier Deschamps, etc.,
01:01:28c'est quand même pas complètement neutre.
01:01:30C'est bien de le noter.
01:01:32Pour une équipe qu'on nous annonce à la rue depuis
01:01:34des mois... Est-ce que l'équipe de France de rugby est
01:01:36première mondiale ? Non.
01:01:38Ni même deuxième, je pense.
01:01:40Non, non, c'est l'Afrique du Sud, et je pense que
01:01:42même les Blacks sont deuxième, donc c'est quand même
01:01:44intriguant. On n'est même pas premiers en rugby.
01:01:46C'est marrant, j'ai l'impression que Didier Deschamps,
01:01:48il ne serait pas complètement malheureux de
01:01:50voir l'Argentine
01:01:52chuter et d'être... Il va peut-être même regarder le match.
01:01:54Il va veiller, peut-être. Ça paraît bizarre,
01:01:56mais c'est basé sur les résultats, en fait, le classement FIFA.
01:01:58Il faut quand même à un moment donné le dire, et pas sur
01:02:00un ressenti médiatique, pas sur un nombre
01:02:02de ceci, cela. C'est les résultats. Donc il serait
01:02:04là, quand même. Ce n'est pas qu'un ressenti médiatique,
01:02:06Greg. Je te dis que la population
01:02:08en France, ce n'est pas que les médias qui leur
01:02:10disent qu'ils s'emmerdent pendant les matchs.
01:02:12Ils s'emmerdent. Il n'est pas interdit
01:02:14de penser qu'il y a une sorte de prisme.
01:02:16Non. Pour moi, si.
01:02:18Vous pouvez me dire non.
01:02:20Je vous dis non.
01:02:22J'ai juste suivi l'Euro, j'ai juste vu les matchs.
01:02:24Le classement FIFA ne tient pas
01:02:26compte de la qualité des matchs. Il tient compte
01:02:28que des résultats. Oui, je n'ai pas compris. C'est ce que dit Grégory.
01:02:30Je dis juste que ce n'est pas qu'un avis
01:02:32médiatique, le fait qu'il y a un petit
01:02:34souci avec l'équipe de Deschamps.
01:02:36Tu sais quoi, je suis d'accord avec toi. Encore ?
01:02:38Troisième fois. Par exemple, ce n'est pas
01:02:40comme si, par exemple, ils n'avaient pas eu le record
01:02:42d'audience à la télé
01:02:44annuelle, puisque les 17 millions de Français
01:02:46s'étaient battus par rien. Donc, à un moment donné, il faut quand même...
01:02:48Ils l'ont quand même un petit peu moins ces derniers temps.
01:02:50Oui, parce que tu joues Israël.
01:02:52Ils n'ont pas fait une grosse influence au Stade de France.
01:02:54Non. Mais on va quand même
01:02:56dire que c'était une condition un peu particulière.
01:02:58Greg, passez demain.
01:03:00On vous aborde du plateau de l'équipe du soir.
01:03:02On pourrait peut-être décrocher l'interview Philippe Gallo.
01:03:04Là, j'ai l'impression que vous êtes... Non, mais j'y arrive
01:03:06à un moment, il faut quand même un peu regarder.
01:03:08Et de Didier Deschamps. Et voilà, le combo.
01:03:10Gagnant.
01:03:12Il n'a jamais voulu me voir pendant 12 ans.
01:03:14Comment ?
01:03:16Il n'a jamais voulu me voir en 12 ans.
01:03:18C'est quoi ? On lui dira un petit mot pour toi.
01:03:20Ce n'est pas la peine. Il regarde l'émission.
01:03:22Je n'ai jamais eu ce plaisir.
01:03:24Libération et Blacklisté.
01:03:26Tant mieux pour Libération, tant mieux pour lui.
01:03:28Donc, on ne peut pas dire que je suis complaisant avec lui.
01:03:30C'est ça que je voulais dire.
01:03:32Même pas avec Raphaël Nadal.
01:03:34En tout cas, tu as gagné un duel.
01:03:36Moitié joueur, 57 %.
01:03:38Pour la majorité des téléspectateurs
01:03:40de l'équipe du soir.
01:03:42Il y a crédit. Fausse le championnat.
01:03:44Bien sûr.
01:03:46Vous relérez ça à John Textor.
01:03:48Et que des chroniqueurs ne veuillent pas le noter
01:03:50sur le plateau de l'équipe du soir, c'est un peu choquant.
01:03:52Argentine-Pérou. La combo.
01:03:54Messi joue ou pas ?
01:03:56Messi joue en soutien de Lotharo,
01:03:58Martinez et Dalvarez,
01:04:00avec McAllister, De Paul, Fernandez pour le milieu de terrain.
01:04:02Otamendi, Balerdi pour la charnière
01:04:04établie à Fico et Montiel dans les tours.
01:04:06Il y a même un Lyonnais dans l'équipe.
01:04:08Argentine-Pérou-Buenos Aires éliminatoire
01:04:10du Mondial 2026. Au commentaire,
01:04:12Hamza Rahmani. A vous la parole Hamza.
01:04:14Bonne nuit sur la chaîne d'équipe.

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