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Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 15/11/2024.

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Sport
Transcription
00:00:00Générique
00:00:14C'est l'Equipe du Soir, bonsoir à tous et bienvenue ce soir à un programme à l'échange.
00:00:19D'ailleurs comme tous les soirs dans l'Equipe du Soir, l'EL, Direction Ligue 2,
00:00:22on va vous expliquer ça dans quelques minutes.
00:00:24Pour leur présentation express avec un plateau extraordinaire, il n'y a vraiment que des célébrités.
00:00:29On voit ici Pierre Clément, Karine Galli, Daïva Padoue, Raymond Domenech
00:00:32et le moins bête-bois aussi de l'Equipe du Soir, Grégory Schneider.
00:00:35Bonsoir messieurs-dames, bonsoir.
00:00:37Comment ça va ?
00:00:40Ça va bien ?
00:00:43Bonsoir.
00:00:45Virginie Saint-Sylvie, c'est une soirée princesse Léa peut-être ce soir, quelque chose comme ça.
00:00:49Bonsoir princesse Léa.
00:00:50C'est Sean Lee.
00:00:51Comment ?
00:00:52Sean Lee de Street Fighter.
00:00:53Ah bah oui, là oui, vu les coups de poing.
00:00:56On parlera sport de combat avec Taïzen.
00:00:59Tout est calculé, le show il est produit.
00:01:02L'EL en Ligue 2, le grand oral de l'EL aujourd'hui devant la DNCG à tourner au fiasco.
00:01:07Ce soir, l'EL est rétrogradé à titre conservatoire.
00:01:10Une menace mise à exécution si John Textor n'apporte pas de garantie financière.
00:01:14Alors sur les garanties financières, il y a des chiffres selon la préfecture et selon les syndicats.
00:01:19Selon l'EL, ça serait 100 millions.
00:01:21Selon les informations qui circulent du côté de la DNCG, ça serait le double, ça serait 200 millions.
00:01:25Autre sanction touchant l'EL qui est interdite de recrutement lors de ce Mercato d'hiver prochain en janvier.
00:01:31La saison de l'EL vient-elle de basculer ?
00:01:33A cette question, 4 chroniqueurs ne sont pas d'accord.
00:01:35En jingle s'il vous plaît.
00:01:37Le jingle.
00:01:38Ils sont prêts.
00:01:40Il y a les cordées.
00:01:41Oui, la saison vient de basculer avec Dave Apadou et Pia Clément.
00:01:44Pia ou Dave, quel premier cordée ?
00:01:46Ladies first.
00:01:47Oui.
00:01:48Elle est bavarde, c'est tout.
00:01:50C'est trop tard.
00:01:53M. Schneider, Mme Galli.
00:01:55Généralement, c'est Carivette qui commence.
00:01:58C'est toi qui veux y aller ?
00:02:00Bien sûr.
00:02:02Je vais y aller.
00:02:04Je sens que notre duo va défoncer.
00:02:06La saison de l'EL vient-elle de basculer ?
00:02:08La parole est au oui.
00:02:10Pia Clément, à vous de jouer.
00:02:12Oui, parce qu'il va falloir vendre des joueurs dès cet hiver.
00:02:14Ça s'annonce catastrophique.
00:02:16Par ailleurs, on a tous un jour dans notre vie travaillé dans une entreprise où ça se passe mal en haut, au haut niveau,
00:02:20et où les salariés sont inquiets.
00:02:22Et ça fait dérailler au niveau du travail.
00:02:24Ça va déconcentrer les joueurs.
00:02:26Ça va peut-être aussi stresser le coach.
00:02:28Et je me souviens à toute ma vie de Clément Chantaume qui m'avait raconté le Sochaux PSG en 2008,
00:02:32où les joueurs avaient comme un boulet au pied en pensant aux salariés du Paris Saint-Germain
00:02:35qui allaient peut-être perdre leur travail en passant en Ligue 2.
00:02:37C'est vraiment des situations qui peuvent être traumatisantes pour les joueurs et très perturbantes.
00:02:42Maintenant, Karine Galli.
00:02:44Non, parce que ce qu'on a appris aujourd'hui de la part de la DNCG,
00:02:47on s'y attendait malheureusement en coulisses.
00:02:50Ça fait longtemps, ça fait de longs mois qu'on sait que l'OL à un moment va se faire taper sur les doigts.
00:02:55C'est le cas aujourd'hui.
00:02:56Sauf que ce n'est pas une sanction qui est directe.
00:03:00Il y a évidemment la possibilité de s'en sortir d'ici juin 2025.
00:03:05Donc l'OL savait très bien qu'ils étaient en grande difficulté.
00:03:08Ce n'est pas nouveau.
00:03:09Et ils ont le temps quand même de vendre pour se sauver et rester en Ligue 1.
00:03:12Ok.
00:03:13Le bilan est rassurant.
00:03:14Pas forcément définitif pour Karine Galli.
00:03:16Vous, Dave Apadou, Will it win quand même ?
00:03:19Non, Karine se raconte des histoires.
00:03:21Évidemment que c'est un coup de tonnerre dans le ciel de l'OL.
00:03:25Évidemment que le vestiaire va être maintenant fortement chamboulé.
00:03:30Parce que maintenant tout le monde va s'interroger sur qui va devoir partir.
00:03:34Évidemment que le fait de lier son destin à un club qui pourrait être rétrogradé d'un seul coup, ça pose des envies d'ailleurs.
00:03:41Tu sais, quand le Titanic coule, tu ne te poses pas la question de savoir si tu vas être avec l'orchestre.
00:03:45Généralement, tu cherches un canot pour te barrer.
00:03:47Et j'ai un peu peur que ça puissette l'état d'esprit qui accompagne cet OL.
00:03:51Qui ne va jamais être fasciné par sa solidarité.
00:03:53Le chacun pour soi est de mise désormais.
00:03:56Non, Grégory Schneider.
00:03:57Pourquoi ?
00:03:58Bon, de par mon métier, je vais dans les clubs de Ligue 1.
00:04:01Et ça fait 8 mois que tout le monde me raconte ce qui a été officialisé aujourd'hui.
00:04:05Tout le monde.
00:04:06C'est-à-dire qu'ils ont acheté un maintien à crédit.
00:04:07Alors on a dit non, c'est Pierre Sage, c'est le sorcier, c'est du foutage de gueule.
00:04:10Ils ont mis 50 plaques, ils sont tombés comme ça.
00:04:12Et ce n'est pas tout.
00:04:13Alors ils sont allés aussi en finale de Coupe de France à crédit pendant qu'on y est.
00:04:16Je n'oublie quand même pas le rôle de Stéphanie Frappard en demi-finale contre Valenciennes.
00:04:19C'est important.
00:04:20Par ailleurs, tout le monde sait très bien ce qui se passe.
00:04:23Donc enfin, ça a été un petit peu officialisé.
00:04:25Très franchement, ils auraient pu le faire avant.
00:04:27Ils auraient pu être plus durs avant.
00:04:28Ils ont décidé ce qu'ils étaient aujourd'hui.
00:04:29Mais bon, il ne s'est rien passé de neuf.
00:04:33Rien de neuf que Grégory Schneider ne savait pas déjà.
00:04:36Tout le monde savait, Dave aussi.
00:04:39La question n'était pas, la saison de l'OL vient-elle de basculer ?
00:04:42C'est vous, c'était, étiez-vous au courant ou non ?
00:04:46Raymond Domenech est dans la place.
00:04:50Raymond, quand on dit oui, ça vient de basculer.
00:04:53Oui, non, c'est peut-être rattrapable.
00:04:56Je serais peut-être plutôt dans l'autre sens.
00:04:58C'était prévisible, écrit, attendu.
00:05:03On savait qu'à un moment, ils allaient passer à la DNCG et qu'ils allaient avoir un problème.
00:05:07On l'a vu avec beaucoup de clubs.
00:05:09Ce sont des mesures préventives qui permettent à un club de rétablir, de récupérer.
00:05:15Et le seul moyen pour tout le monde de s'en sortir, c'est d'être performant.
00:05:19Je ne pense pas que ça crée cette espèce d'angoisse des uns et des autres.
00:05:24Ils le savaient tous.
00:05:25Depuis un moment, dans le club, tout le monde savait qu'il y avait des problèmes financiers.
00:05:29Ça ne va pas changer grand-chose.
00:05:32Maintenant, ils sont rétrogradés en deuxième division.
00:05:37Il faut qu'il y ait encore six mois où ils ne fassent rien.
00:05:41Et que Texter dise qu'il ne peut pas payer et qu'il arrête.
00:05:45Ils vont trouver des moyens.
00:05:48Comment ils vont faire ?
00:05:51J'ai la réponse.
00:05:53Comment récupérer de l'argent ?
00:05:54On parle de 100 ou 200 millions d'euros.
00:05:56La fourchette est déjà un peu large.
00:05:58John Texter annonce un apport de 75 millions d'euros d'ici la fin du mois de décembre.
00:06:05Avec une vente de ses parts de Crystal Palace qui compterait pour la moitié.
00:06:10En janvier, l'OM va-t-il devoir vendre ses meilleurs joueurs ?
00:06:13En début de semaine, c'était le spécialiste des spécialistes, Hugo Guillemet pour le journal d'équipe,
00:06:19qui était interrogé par Adrien Courauble.
00:06:21C'était en début de semaine.
00:06:22C'était pour l'équipe de Greg.
00:06:24L'OL, oui, va devoir vendre.
00:06:26Mais pas que l'OL.
00:06:27Ça vous intrigue ?
00:06:28Écoutez Hugo Guillemet.
00:06:30On peut s'attendre à beaucoup de ventes.
00:06:33Beaucoup de ventes, ce n'est pas caché.
00:06:35C'est même annoncé dans le communiqué.
00:06:37Mais on le savait déjà depuis longtemps.
00:06:39En ce sens, ce n'est pas vraiment une surprise.
00:06:41Ryan Cherki qui a prolongé et qui est revenu à son meilleur niveau.
00:06:44Qui aura certainement des courtisans cet hiver.
00:06:47C'est évidemment Malik Fofana.
00:06:49Malik Fofana qui aura forcément des offres.
00:06:52Mais ce n'est pas lui qui doit être vendu en priorité pour l'OL.
00:06:56C'est aussi Ernest Nuama, s'il se remet à jouer.
00:06:59Parce qu'il a un gros marché en première ligue.
00:07:02Il peut aussi être d'autres joueurs.
00:07:04Comme le latéral gauche Abner, par exemple.
00:07:06Qui vient d'être international brésilien.
00:07:08Donc ça a augmenté sa valeur.
00:07:10Il est encore jeune.
00:07:11Mais ce qu'il faut rappeler aussi,
00:07:13c'est que dans les assets de l'OL,
00:07:16il faut compter les joueurs de Botafogo.
00:07:18Et là, pour le coup, la saison historique fait Botafogo.
00:07:23Puisque le club brésilien est leader du championnat à quelques journées de la fin.
00:07:28Et va jouer la finale de la Copa Libertadores.
00:07:30C'est l'équivalent de la Ligue des champions.
00:07:32Le 30 novembre.
00:07:33Et ils ont des joueurs, surtout des joueurs offensifs.
00:07:36Comme l'avant-centre Igor Jesus.
00:07:38Ou l'élié droit à Luis Henrique.
00:07:40Qui sont devenus internationaux brésiliens.
00:07:42Qui ont intégré la Célescent.
00:07:43Qui sont même titulaires avec le Brésil.
00:07:46Et dont la valeur a très fortement augmenté.
00:07:48Donc on peut imaginer que cet hiver,
00:07:51Igor Jesus soit vendu par exemple en première ligue.
00:07:55Et que l'argent récolté puisse aller combler le déficit.
00:08:00Ou en tout cas, puisse abonder au fond propre de l'Olympique de Lille.
00:08:05Ça vous surprend qu'un joueur de Botafogo puisse vendu
00:08:09et puisse être mis dans les comptes de l'Olympique de Lille.
00:08:12Parce qu'il y a eu un petit changement de cadre juridique.
00:08:14L'OL n'est plus détenu par l'entité juridique L'OL Group.
00:08:17Non, c'est Eagle Group Football.
00:08:20Donc un joueur de Botafogo vendu
00:08:22peut rentrer dans les comptes d'Eagle Group Football
00:08:25puis être réinjecté.
00:08:27Alors si c'est économiquement légal,
00:08:29éthiquement, moralement...
00:08:31Économiquement, c'est une chose.
00:08:33Mais la DNCG, normalement,
00:08:37et tous les surveillants de comptes,
00:08:41on va appeler ça comme ça,
00:08:42que ce soit le Fair Play Financier de l'Europe ou en Angleterre,
00:08:45c'est que normalement c'est club par club.
00:08:48Non, non, le Fair Play Financier c'est une chose.
00:08:50Le Fair Play Financier c'est
00:08:52qu'est-ce que tu produis, qu'est-ce que tu génères comme recette.
00:08:54La DNCG c'est pas ça.
00:08:56La DNCG c'est quelles sont vos garanties.
00:08:58Show me the money.
00:09:00De la provenance.
00:09:02Vous partez d'un truc intéressant.
00:09:04Non, non, mais c'est pas à douter.
00:09:05C'est Hugo Guillemin qui vous le dit.
00:09:07Vous faites comme s'il y allait avoir des flux de Botafogo à Lyon.
00:09:10Or depuis le début, depuis que Textore est là,
00:09:12tous les flux sont de Lyon à Botafogo.
00:09:14C'est-à-dire que par exemple,
00:09:15il y a eu quelque chose de profondément choquant.
00:09:17Lyon a acheté trois joueurs à Botafogo.
00:09:19Péry notamment.
00:09:21Et on a reprêté deux directs à Botafogo.
00:09:23Donc en fait, le pognon est à la Botafogo
00:09:25et les joueurs n'ont pas quitté Botafogo.
00:09:27Oui, c'est le Botafogo qui s'en rechie d'ailleurs.
00:09:28Ce que je veux dire c'est que c'est Botafogo
00:09:30qui est servi depuis le début dans cette histoire.
00:09:31C'est jamais Lyon.
00:09:32Jusqu'ici, ils déshabillent plutôt Lyon
00:09:34pour habiller Botafogo.
00:09:35C'est dans ce sens-là.
00:09:36Oui, mais la DNCG...
00:09:37Faites pas comme si...
00:09:39On peut avoir un renvoi d'attention.
00:09:40Non, mais ça c'est un dessin immeuble.
00:09:43Donc, excusez-moi, vous allez appeler Hugo Guillemin
00:09:46en lui disant vous racontez de la merde.
00:09:47Non, mais c'est bien.
00:09:48Il a raison en théorie.
00:09:50Mais ça n'est jamais arrivé.
00:09:51Mais pour le coup, c'est pas le circuit qu'on voit.
00:09:53Mais là, ils sont en situation critique.
00:09:54Très bien.
00:09:55Ils vont bien être obligés de faire quelque chose.
00:09:56Ceci dit, vous avez dit que c'était entre 100 et 200.
00:10:00C'est ça le truc ?
00:10:01Là, c'est selon la police, selon la préfecture,
00:10:02selon les syndicats.
00:10:03Mettons-le à 150 comme ça.
00:10:04Voilà, vous le savez bien.
00:10:06Dans le meilleur des cas, avec les 75 millions.
00:10:09Encore, il faut qu'ils les vendent.
00:10:11Je n'ai nulle part que ça a été acté.
00:10:1375, ça serait 35.
00:10:14Ça serait la moitié des 75.
00:10:15Voilà, exactement.
00:10:16Vous vous rendez compte du gap qu'il faut pour aller à,
00:10:19je vous le fais, à 150 ?
00:10:20Oui.
00:10:21Non, mais c'est énorme.
00:10:22L'été dernier, ils devaient déjà vendre pour certaines sommes.
00:10:26Voilà.
00:10:27Ils n'ont pas réussi à vendre.
00:10:28Cacré, ils n'ont pas réussi.
00:10:29Ils n'ont réussi à vendre personne.
00:10:30Là, sachant que l'OL est aux abois,
00:10:32parce que là, ils sont aux abois.
00:10:33Maintenant, il y a une épée de Damoclès,
00:10:35ça y est là, la nouveauté.
00:10:36L'épée de Damoclès, ça y est là.
00:10:37Vous croyez que les autres vont leur faire des cadeaux ?
00:10:39Vous croyez que là, les autres clubs
00:10:41seront éventuellement intéressés par…
00:10:42Dev, ça, c'est déjà vu, non ?
00:10:44Non, de quoi ça, c'est déjà vu ?
00:10:45Excuse-moi, Monaco n'a pas fait des gros cadeaux à l'OL à une époque
00:10:47quand ils devaient vendre.
00:10:48Non, mais ce n'est plus pareil.
00:10:49Ça, c'est déjà vu ?
00:10:50Non, mais c'était des cadeaux à 5 millions.
00:10:51Martial, quand il est acheté à Monaco…
00:10:545 millions.
00:10:55Il est acheté par Lyon.
00:10:565 millions.
00:10:57Non, mais c'est…
00:10:58Il y a plein de fois des accords.
00:10:59Sur ce que dit Dev…
00:11:00Attendez, attendez.
00:11:01Laissez parler Karim.
00:11:02Mais non, mais pourquoi il le ferait ?
00:11:05Pourquoi il le faisait à l'époque ?
00:11:08Parce qu'il y a des interdits de côté, Greg.
00:11:10Mais il y a un truc.
00:11:11Objectivement, en plus, les joueurs ont perdu de la valeur.
00:11:13Nikotadze vaut moins qu'il y a quelques mois.
00:11:15Nuama vaut moins qu'il y a quelques mois.
00:11:17Benrama, ça s'est effondré puisqu'il ne joue pas.
00:11:20Orban, ça s'est effondré.
00:11:21Il ne faut pas manquer plus.
00:11:22Et chaque joueur vaut plus.
00:11:23Oui, donc il faut vendre les joueurs de la couronne.
00:11:24Excusez-moi, c'est pour ça que la saison, elle est en train de briller, moi.
00:11:27Grégory Schneider.
00:11:28Grégory Schneider.
00:11:29Donc, on est parti.
00:11:30La saison de l'OL vient-elle de basculer ?
00:11:31Vous me répondez non.
00:11:32Et dès qu'on prend sur la valorisation des factifs, vous me dites en plus non.
00:11:38Donc, si c'est 100, 650 millions, ils ne vont pas réussir.
00:11:41Donc, la saison vient vraiment de basculer.
00:11:42Non, parce qu'ils devaient déjà les vendre.
00:11:44Ils devaient déjà les vendre.
00:11:45On a passé la question, Greg.
00:11:47On est en train d'essayer de récupérer de l'argent pour Lyon.
00:11:49Et vous, vous me dites très clairement que ce ne sera pas possible, ces opérations.
00:11:53Ou en tout cas, que même les valeurs des joueurs vont baisser.
00:11:55Hugo Guimet nous a expliqué ici que de toute façon, il devait les vendre.
00:11:57Il l'a expliqué en début de saison.
00:11:58Moi, j'étais assez étonné.
00:11:59Donc, ça bascule, la saison ?
00:12:00Non, parce qu'il nous a expliqué en août qu'il devait déjà faire un mercato d'hiver dans ses propositions.
00:12:05Il m'a dit qu'il était assis là où je suis.
00:12:07Il nous l'a expliqué en août.
00:12:08C'était sûr.
00:12:09Il devait le faire.
00:12:10Il y avait Frédéric Piquion qui était là, qui était à ta place dimanche et qui nous a dit qu'ils doivent le faire.
00:12:16Donc, ils ne vont pas réussir à le faire.
00:12:18Donc, la saison vient de basculer.
00:12:19Non, puisque de toute façon, la saison était mal emmanchée.
00:12:22J'entends ce que vous dites.
00:12:23Donc, toi, dans tous les cas, tu penses qu'ils finissent en Ligue 2.
00:12:25C'est ça, ta théorie ?
00:12:26Il va falloir un sacré temps de passe-passe.
00:12:30Visiblement, le front est issu.
00:12:32Si ils sont européens, ils auront les revenus qui seront anticipés et qui pourront les mettre en même temps.
00:12:40Mais alors Raymond, pour être européen, tu vas le faire avec tes meilleurs joueurs.
00:12:44Mais tes meilleurs joueurs, c'est ceux que tu vas devoir vendre puisque c'est ceux qui valent le plus cher.
00:12:47C'est-à-dire qu'en ce moment, si tu vends Fofana, si tu vends Cherky, je pense qu'il ne reste pas grand-chose en joueur compétitif.
00:12:52Mais tu peux les vendre en fin de saison.
00:12:53Tu peux toujours t'arranger avec le club.
00:12:56T'arranges avec qui ?
00:12:57Avec l'acheteur, là.
00:12:59Il peut très bien être vendu et continuer à être prêté à Lyon.
00:13:02Mais dans quel monde, Karigali ?
00:13:04Non, mais Marseille achète tous les joueurs à crédit et paye sur 50 millions.
00:13:08Non, mais là, ils savent que Lyon est étranglé.
00:13:10Donc, ils ne vont pas se priver de choper un Fofana d'estivère s'ils peuvent.
00:13:14Quand Barcola a été vendu à Lyon à l'époque, quand Lyon a vendu Barcola, c'était déjà très cher payé et Lyon n'était pas au top financièrement non plus.
00:13:21Karine, vous allez voir que maintenant, l'axe Lyon-Paris-Saint-Germain…
00:13:25Il n'y a pas que le PSG mal barré.
00:13:27Vous allez voir, je rebondis sur votre propos.
00:13:29Écoutez-moi, l'axe Lyon-PSG, ça se tend, mes amis.
00:13:32Cet après-midi, réaction de John Textor à la sortie de son audition de la DNCG.
00:13:36Une réaction, on va dire, déconcertante.
00:13:39On va l'éliminer comme ça.
00:13:40Ils sont toujours contents, les patrons, quand ils sortent de la DNCG.
00:13:44Je suis content dans nos chiffres.
00:13:46Et puis après, ça va se corser.
00:13:48Nous n'avons aucun problème.
00:13:49Ok, merci John Textor.
00:13:50Tout va bien se passer.
00:13:51La DNCG, je ne peux jamais être confiant dans la façon dont un organisme de réglementation considère ces choses.
00:13:56Je crois que la DNCG est indépendante de certaines des pressions que vous constatez.
00:13:59Mais nous avons beaucoup d'ennemis, vous savez, au sein du conseil d'administration de la Ligue, un grand club du Qatar.
00:14:05Merci pour le Paris-Saint-Germain.
00:14:09Il est fou ?
00:14:10Oui, et puis en plus, il fait comme si le PSG était obsédé par l'Olympique Lyonnais.
00:14:17Ils ne sont juste pas dans la même cour depuis la nuit des temps.
00:14:19Et je trouve que, en plus, c'est complotiste.
00:14:22C'est grave ce qu'il dit.
00:14:23Et il a dit ça avant de se présenter là-bas.
00:14:25J'imagine les mecs qui reçoivent le gars.
00:14:27Ils doivent dire « mais attends, il a atterri ».
00:14:29Je vois un truc.
00:14:31À un moment, Cherky était partant pour le Paris-Saint-Germain.
00:14:33Là, j'ai l'impression que Cherky, avec les déclarations de son patron, l'ACL qualifié ne va pas lui arranger les bidons.
00:14:38Non, mais c'était d'avant.
00:14:40Les relations étaient déjà très médiocres entre eux.
00:14:42Mais je trouve que dire ça, ça veut dire qu'il accuse la Ligue d'être à la seule.
00:14:47Non, mais la DNCG, ce qui n'est pas la Ligue.
00:14:49La DNCG, qui sont des membres indépendants, qui ne sont pas de la Ligue.
00:14:51Et je trouve ça grave.
00:14:52Même moi qui suis rapide.
00:14:53Ou il allume un contrefeu qui est grossier et qui est grotesque.
00:14:55Je pense qu'il n'y connaît rien.
00:14:57Mais on a toujours l'impression qu'il ne maîtrise pas du tout nos instances, le fonctionnement.
00:15:03Il est à l'américaine.
00:15:04Exactement.
00:15:05Que ce sport qui a une régulation par une instance, etc., on a l'impression que ça lui échappe.
00:15:11Il l'a appris en 2023 déjà.
00:15:13Puisque son club a déjà été un peu interdit de recrutement.
00:15:15Alors que Jean-Michel Aulas lui avait conseillé de vendre pour son 10 millions d'euros.
00:15:18Ça se passe le 7 juillet 2023.
00:15:20Sanction de la DNCG contre l'OL.
00:15:22Encadrement de la masse salariale.
00:15:23Des indemnités de transfert.
00:15:25John Textor d'Andy Athletic déclara.
00:15:28Je soupçonne, là encore, d'exceller.
00:15:30Je soupçonne que la DNCG veut nous gérer de manière plus stricte que l'OL dans le passé.
00:15:34À présent, donc, avec Aulas.
00:15:36Ils avaient des passe-droits.
00:15:37Soit c'est Aulas, soit c'est le PSG.
00:15:40Ça veut dire que c'est un contre-feu.
00:15:42Ça veut dire que c'est un contre-feu.
00:15:44C'est pas de ma faute.
00:15:45C'est de la faute de Nasser Arafi.
00:15:46C'est très bien que c'est un contre-feu qui va marcher avec la France entière à part Paris.
00:15:50Mais pour nous, non.
00:15:52Pour les supporters lyonnais, ils ne demandent qu'à croire ça.
00:15:55Les supporters lyonnais sont conscients que l'OL est dans le rouge depuis longtemps.
00:15:58Tu le dis toi-même.
00:15:59Les supporters lyonnais s'attendaient à ce que le passage devant la DNCG soit très compliqué.
00:16:03Et ça a été le cas.
00:16:05La personne tombe de sa chaise.
00:16:06À part Dave et à part Pia.
00:16:08Parce que là où tu te trompes, c'est que bien souvent, la DNCG...
00:16:11Regardez Bordeaux.
00:16:13Il y a eu au moins deux ou trois passages où, Bordeaux, il y a des avertissements, il y a des machins.
00:16:18Mais c'est un peu reporté synédié.
00:16:19Il y a eu Lille.
00:16:20C'était le plus intéressant.
00:16:21De quoi ?
00:16:22Il y a eu Lille avant.
00:16:23Il y a eu Lille où...
00:16:24Mais là, la sanction n'est pas tombée.
00:16:25J'ai pas dit que la sanction était tombée.
00:16:27Mais c'est la première fois qu'on...
00:16:28Comment dire ?
00:16:29C'est bon, j'ai gagné.
00:16:30Je n'avais rien à faire.
00:16:31Non, c'est tout.
00:16:33Non, mais c'est la première fois que le truc...
00:16:37C'est la première fois que le truc est tangible.
00:16:39Il est là, le truc.
00:16:40À partir du moment où, à la fin de la saison, en juin, si tu n'as pas réglé ton problème,
00:16:44tu passes en Ligue 2, ça veut dire qu'avant juin, tu dois avoir vendu tes meilleurs joueurs.
00:16:47Ce n'est pas compliqué à comprendre.
00:16:48Comment on peut dire que la saison, elle n'est pas en train de débourser ?
00:16:5170-30.
00:16:5270-30.
00:16:5370-30.
00:16:54Belle boxe.
00:16:55Bon, on va chercher à présent un petit rayon de soleil dans le football français.
00:17:02Au lendemain du pathétique France-Israël, le rayon de soleil est venu de qui ?
00:17:06On dirait l'autre.
00:17:07La lumière est venue de Ryan Cherki.
00:17:08Cet après-midi, avec les Bleuets contre l'Italie.
00:17:10Italie-France, nous jouons la 65e minute.
00:17:13Au commentaire, Raphaël Sebaone et Sébastien Tarrago.
00:17:16Images, commentaires.
00:17:20Allez, Ryan Cherki, une nouvelle fois, qui s'est rendu disponible pour lancer le jeu français.
00:17:26C'est magnifique ça aussi.
00:17:27Il va s'appuyer, il va frapper, non ?
00:17:28Cherki.
00:17:29Deuxième poteau.
00:17:30Magnifique !
00:17:31Oh, c'est bien joué !
00:17:32Le drapeau ne s'est pas levé.
00:17:33C'est Valentin Tangana qui vit ses premières secondes en équipe de France.
00:17:37Peut-être son premier ballon touché qui vient égaliser.
00:17:4165e minute.
00:17:43Ils reviennent de très loin nos Bleuets.
00:17:45Cette basse, elle est absolument extraordinaire.
00:17:48Il avait tout vu, bien entendu.
00:17:50Et il a bien réalisé aussi le geste.
00:17:53C'est sublime, sublime ce qu'a réalisé Ryan Cherki sur cette action.
00:17:59Cherki, est-ce que c'est un profil qui manque à l'équipe de France, aux Bleus ?
00:18:03Il a répondu oui.
00:18:04C'est Dave Apadou.
00:18:05Et le coquin n'est pas venu tout seul.
00:18:07Il a fait travailler un homme que je salue.
00:18:09C'est Nicolas Barkan.
00:18:10Vous avez vu le match ensemble.
00:18:12Une petite palette a été faite.
00:18:14Vous avez expliqué l'apport de Cherki, en tout cas, pour le match contre l'Italie cet après-midi.
00:18:18Qu'avez-vous noté ? Qu'avez-vous remarqué ?
00:18:21Ce que je remarque, c'est le souci qu'a systématiquement Cherki de se mettre dans le sens du jeu.
00:18:27Dans le sens de l'action.
00:18:28C'est-à-dire, par exemple, son contrôle est orienté.
00:18:30Et il fait des passes.
00:18:31Les passes cachées.
00:18:32Les passes intérieures.
00:18:33Tout ce qu'on n'a pas vu, par exemple, lors du match contre Israël.
00:18:35Mais il y en a eu bien d'autres.
00:18:37Là, par exemple, il fixe la défense.
00:18:39Mais il aurait pu faire la facilité d'aller chercher à droite.
00:18:41Non, il va chercher à l'intérieur.
00:18:42Et là, là où tout le monde aurait enroulé de manière, on va dire, classique.
00:18:45Il trouve une passe que personne n'a vu sauf lui.
00:18:47Là, c'est pareil.
00:18:48Cette capacité à éliminer dans les tout petits espaces.
00:18:50C'est quelque chose que l'on ne voit que trop peu en équipe de France.
00:18:53Là, il vient bien finir au second poteau.
00:18:55Mais on va dire, pour moi, l'apport, il est surtout dans sa capacité à créer et à inventer des situations qui n'existent pas.
00:19:01Et ça, c'est quelque chose qu'on n'a pas en ce moment.
00:19:03Il y avait une palette très bonne de Joe Mikou que vous avez faite en après-match.
00:19:08On l'a.
00:19:09On l'a.
00:19:10Sur ce jeu stéréotypé.
00:19:11Exactement.
00:19:12Ce jeu lent.
00:19:13On peut la passer.
00:19:14On peut la passer.
00:19:15Parce que le contraste, il sera assez frappant.
00:19:16Allez-y.
00:19:17Allez-y.
00:19:18Qu'est-ce qui s'est passé hier lors du match France-Israël ?
00:19:20Autre palette, celle de Nicolas Barcan qui a été commentée hier par Joan.
00:19:23On va voir un jeu qui est lent.
00:19:26Un tempo de passe.
00:19:27C'est sur la ligne 3.
00:19:28Ce n'est pas mes petits.
00:19:32C'est la panique en régie.
00:19:33Vous allez voir ce que…
00:19:35Oui, je sais que ça arrive.
00:19:37Mais comme on l'attend, on est obligé de faire le 3.
00:19:39Dave, regardez ce qui se passe.
00:19:41Le contraste est là.
00:19:42Regardez ce jeu de passe.
00:19:43C'est-à-dire que là où, par exemple, tout à l'heure, on a vu Cherky trouver une passe intérieure, une passe qui élimine.
00:19:48Là, vous voyez, il y a les deux lignes de passe possibles.
00:19:51Il y a la passe extérieure vers Olysée qui partait.
00:19:55Non, on repart en retrait.
00:19:58Et ça a été ça quasiment tout le match hier.
00:20:01Zahir Emri, regardez.
00:20:02Voilà, exactement.
00:20:03Pourtant, il y a des solutions entre les lignes.
00:20:05Elles y sont, les solutions.
00:20:06N'Golo Kanté s'était bien placé.
00:20:07Là, pareil.
00:20:08On continue à tourner un peu comme si on fait la ligne.
00:20:11Ça va être comme une zone de hand, en fait.
00:20:14Il n'y a jamais une prise de risque.
00:20:16Il n'y a jamais une prise de décision un peu intérieure.
00:20:20Effectivement, on peut toujours dire que ça ne bouge peut-être pas assez bien, etc.
00:20:24Mais il n'empêche qu'on a vu qu'il y avait des solutions de passe, des lignes de passe.
00:20:27Là, regardez.
00:20:28Là, il peut lancer Olysée.
00:20:29Olysée, il aurait joué le 1 contre 1 à droite.
00:20:31Et bien non, on repart en retrait.
00:20:33Et après, on demande à N'Golo Kanté d'inventer des choses.
00:20:35– Juste, je voulais faire agir Raymond par rapport à cette palette-là.
00:20:39Pourquoi parfois les joueurs, c'est bête, mais ils refusent de jouer ?
00:20:43Parce que là, il y a des choses.
00:20:45Là, je ne vais pas faire le procès de Deschamps.
00:20:47Mais pourquoi on ne joue pas dans la logique du jeu ?
00:20:50– C'est le problème à l'heure actuelle de cette idée de possession.
00:20:55Je veux dire, on ne veut pas se faire prendre en compte.
00:20:57On ne veut pas perdre le ballon.
00:20:59Donc, on veut absolument le garder.
00:21:01– C'est un acte défensif.
00:21:02– On est à 0-0 et on fait attention.
00:21:04Il faudrait être capable d'emballer le match dans les 20 premières minutes.
00:21:08– Alors qu'ils sécurisent leur possession.
00:21:10– Et là, tout le monde se sécurise.
00:21:12Les stats sont dramatiques à ce niveau-là pour les joueurs.
00:21:15Parce qu'on va compter le nombre de passes ratées, de ballons perdus.
00:21:20Oui, mais c'est ce qu'on leur dit.
00:21:22Je veux dire, mieux sur 10 ballons si on en perd des 5.
00:21:25Il y en a 5 qui font quelque chose d'intéressant, c'est mieux.
00:21:28Mais là, on est dans ce registre.
00:21:30Et comme il y a beaucoup de Parisiens, en plus, ils ont l'habitude.
00:21:33– Mais c'est ça !
00:21:34– Ils continuent à faire tourner.
00:21:36– Justement, hier…
00:21:37– Il y a Karine et Greg, je crois qu'ils sont d'accord.
00:21:39– Hier, moi, j'étais à Airtel.
00:21:40Et Philippe Sanfourche commentait le match et commentait aussi le PSG.
00:21:42– Il dit, je vois le PSG.
00:21:43– Comment ?
00:21:44– Il dit, je vois le PSG.
00:21:45– Non, il commentait le PSG.
00:21:46Enfin, il commente le PSG tous les week-ends.
00:21:48Et il commente aussi l'équipe de France.
00:21:49Et hier, quand il commentait les Bleus, il était…
00:21:51– Quoi ?
00:21:52– Allez-y, allez-y.
00:21:53– Il était un moment ulcéré.
00:21:54Il dit, mais en fait, ce n'est pas possible.
00:21:55J'ai l'impression qu'ils sont tous matrixés par Luis Henrique.
00:21:57– Oui, d'accord.
00:21:58– Parce qu'effectivement, Zéry Emery,
00:22:00jamais il n'essayait de faire une passe qui pouvait provoquer quelque chose.
00:22:04Barcolat, il était un peu timoré.
00:22:06Et en fait, tu as l'impression que c'était vraiment du hand pendant très longtemps.
00:22:11– Il y a un exemple qui m'avait sidéré l'année dernière,
00:22:13c'était le Madrid Manchester City.
00:22:15Parce que c'est City, les maestros de cette conservation.
00:22:18Et Guardiola, il met une lunette.
00:22:20À un moment donné, il met une lunette.
00:22:21Et à la fin du match, il dit, mais j'avais perdu le ballon.
00:22:25En fait, je ne voulais pas me faire prendre en contre.
00:22:28Je ne voulais pas me faire intercepter le ballon.
00:22:30Donc, j'ai allumé.
00:22:31Comme ça, je n'allais pas prendre le contraire.
00:22:32– Il se fait engueuler ?
00:22:33– Non, mais en fait, il a fait…
00:22:34– Sa prise de décision, elle est guidée.
00:22:36– Elle est guidée par le fait de ne pas vouloir perdre le ballon.
00:22:38– Il a fait une mine parce qu'il avait peur d'être pris dans son dos.
00:22:40Vous vous rendez compte ?
00:22:41– C'est ce que dirait Mando Menech.
00:22:43Et ça m'avait fasciné parce que c'est le plus beau geste du match.
00:22:45Un geste offensif.
00:22:46Sauf que c'était un geste défensif.
00:22:47– Bien, Pierre.
00:22:48Donc, on a fait le constat.
00:22:49Donc, la solution, le recours.
00:22:51Ryan Cherki, le rayon de soleil.
00:22:53– Alors, Ryan Cherki, c'est un joueur que j'espère voir un jour en équipe de France A.
00:22:59Vraiment.
00:23:00J'espère vraiment qu'il fera les beaux jours de l'équipe de France.
00:23:02Parce qu'effectivement, on manque de cette créativité.
00:23:05On manque d'audace.
00:23:06On manque de kiff, en fait.
00:23:07– La question, c'est le profil, en fait.
00:23:09Est-ce que c'est ce profil-là ?
00:23:10– Oui, le profil technique, évidemment.
00:23:12Maintenant, est-ce que son profil mental, actuellement,
00:23:14à son niveau de maturité, de développement, etc.,
00:23:18est-ce que c'est le moment pour lui ?
00:23:20Moi, personnellement, je ne dirais pas du tout.
00:23:22– Pourquoi ?
00:23:23– Parce que tu vois bien son match.
00:23:25Moi, j'ai vu d'abord la deuxième mi-temps, le désespoir.
00:23:27Je vois sa deuxième mi-temps.
00:23:28– Tu as vu la première ?
00:23:29– Début deuxième mi-temps catastrophique.
00:23:30– Oui, c'est ça le problème.
00:23:31– Début deuxième mi-temps catastrophique.
00:23:33Ensuite, je vois énormément Bely.
00:23:34Voilà, son but, ça passe D, etc.
00:23:36Il tient le match à bout de bras.
00:23:37Et puis après, j'ai revu la première mi-temps.
00:23:39Et là, je me suis dit, mais ce n'est pas possible
00:23:41d'avoir un joueur qui est comme ça,
00:23:42branché sur courant alternatif à ce point-là.
00:23:45Et on a du mal, on a envie de le secouer,
00:23:47de lui dire, mais Ryan, mais qu'est-ce que tu fais ?
00:23:48– Mais moi, je te renverse juste le truc.
00:23:50Je suis d'accord avec tout ce que tu dis sur le fait
00:23:52qu'effectivement, il n'est pas à maturité.
00:23:53Tout ça, on va être d'accord.
00:23:54Que même à très haute intensité, pour l'instant,
00:23:56on n'est pas bien sûr qu'il puisse se faire contre.
00:23:58– Oui, pendant 90 minutes.
00:23:59– Maintenant, regardons de l'autre côté.
00:24:01Moi, hier, quand je vois…
00:24:03– Zaheer Emmanuel Emerdif ?
00:24:05– Et bien voilà, t'es France-Israël,
00:24:06France-Israël, si tu veux.
00:24:08À domicile, contre Israël,
00:24:11tu te mets trois milieux défensifs.
00:24:14– Mais ça, ce n'est pas de la faute des joueurs.
00:24:16– Oui, mais pas sérieux.
00:24:17– Ce n'est pas de la faute de Zaheer Emmanuel.
00:24:18– Louis-Henriquet ne fait pas ça, par exemple.
00:24:20– Non, non, mais là, je ne parlais pas de Louis-Henriquet.
00:24:22– Juste pour la comparaison.
00:24:23– C'est dans votre contrat,
00:24:24vous l'avez défendu, l'émission a réussi.
00:24:26– Non, non, je ne vais pas aller là-dessus.
00:24:27Non, mais ce que je veux dire, c'est que je finis par me dire
00:24:29que pour un joueur créatif,
00:24:31alors, je ne parle pas forcément de Cherky maintenant,
00:24:33mais dans l'absolu, un profil comme Cherky,
00:24:35aujourd'hui, il doit s'interroger sur ses réelles chances
00:24:38d'être en équipe de France,
00:24:40parce que ce n'est pas le logiciel d'Idie Deschamps.
00:24:43Ce n'est pas son logiciel.
00:24:44– Vous trouvez que ce n'est pas le logiciel d'Idie Deschamps ?
00:24:46Idie Deschamps, à force de faire les 0-0,
00:24:48il va se dire, non, j'ai un problème sur l'animation offensive.
00:24:51– Là, on est en train de s'imaginer
00:24:54qu'on prend les qualités de Cherky sur quelques instants,
00:24:57sur quelques séquences, en disant,
00:25:00il serait extraordinaire en équipe de France.
00:25:02Pour jouer en équipe de France, il faut un volume athlétique
00:25:05qui est loin, loin de ce qu'il nous montre là.
00:25:08On ne peut pas jouer un quart d'heure, simplement,
00:25:10en touchant quelques ballons, en ne défendant pas,
00:25:12en regardant les autres.
00:25:14Je veux dire, sa qualité technique, les gestes qu'il a fait là,
00:25:17parce qu'on voit la dernière passe,
00:25:19mais moi, je trouve que la première, où il trouve l'appui,
00:25:21elle est encore… parce qu'il change d'appui, il change de pied.
00:25:23– Il y a très peu de places pour la faire, cette passe.
00:25:25– Il en a fait quelques-unes, comme ça, dans le match.
00:25:27– Magnifique.
00:25:28– Mais c'est, comme tu disais, c'est un intermittent du spectacle,
00:25:30pour le moment.
00:25:31Et pour jouer au plus haut niveau, un créateur,
00:25:33c'est quelqu'un qui est là, présent, tout le match.
00:25:35– Mais, mais, mais, mais, mais, mais…
00:25:37– Si je puis me permettre, il y a eu des Jeux Olympiques.
00:25:39Non, mais il y a eu des Jeux Olympiques, oui.
00:25:41– Il jouait pas ?
00:25:42– Il jouait pas.
00:25:43– Et qui était le leader offensif aux Jeux Olympiques ?
00:25:45– Michael Olysée.
00:25:46– Et Olysée, il est avec l'équipe de France, hier.
00:25:48Et pour cette raison, il n'y en a pas d'autre.
00:25:50– Ce soir, on est spécialiste de la palette,
00:25:52parce qu'Olysée, il y a eu un buzz qui est arrivé.
00:25:54Il a été convoqué par Deschamps, au début décembre.
00:25:57Et puis, depuis, il a fait quelques sélections.
00:26:00Évidemment, son rendement est décevant.
00:26:02C'est le début, tout ça, on ne va pas le critiquer.
00:26:05Mais regardez ce qu'était capable de faire Michael Olysée.
00:26:09Avec les Bleuets, il y avait beaucoup de simplicité.
00:26:12Il avait l'art de se démarquer.
00:26:15Il avait l'art aussi de faire des appels.
00:26:18Il avait aussi l'art de mettre en valeur ses coéquipiers.
00:26:21Cette simplicité, tout ça, ça nous avait interpellés.
00:26:24Ça nous avait donné beaucoup d'espoir.
00:26:26Mais maintenant, on l'a vu en Bleu.
00:26:28On l'a vu chez les grands, chez les A.
00:26:30Et on se dit, ce n'est plus le même joueur.
00:26:32C'est quoi la difficulté, en fait ?
00:26:34Lorsqu'on arrive et lorsqu'on est à la mène,
00:26:36lorsqu'on est milieu offensif, qu'on doit décider,
00:26:38lorsqu'on arrive en équipe de France ?
00:26:40Déjà, il y a un gouffre au niveau des matchs des espoirs.
00:26:43Et les matchs des A, c'est tous des adultes.
00:26:48C'est tous des joueurs de très haut niveau.
00:26:50Il y a moins de failles.
00:26:52Il a commencé dans une équipe qui est plutôt dominante.
00:26:57Ce n'est pas lui qui a pris le lead.
00:27:01Mais pour être un vrai milieu organisateur offensif,
00:27:05c'est ce qu'il faisait avec les Espoirs.
00:27:07Mais pour le refaire avec les A, il faut du caractère.
00:27:09Il faut s'imposer.
00:27:11Il faut demander le ballon.
00:27:13Il ne faut pas se cacher.
00:27:15Il faut qu'il arrête de me faire des passes
00:27:17du bout du pied à 10 centimètres.
00:27:19Les mecs, après, ils n'ont plus envie de lui ordonner
00:27:21parce qu'ils se mettent dans des situations difficiles.
00:27:23Donc, s'il ne montre pas, lui, qu'il est capable
00:27:25de faire ce qu'il faisait en Espoir,
00:27:27de prendre le ballon, de venir, d'accélérer.
00:27:29Et là, il est gentil, sympa.
00:27:32Mais il va mourir gentiment, tranquillement.
00:27:34Il va disparaître.
00:27:36Mais s'il continue comme ça, il va disparaître.
00:27:38Il n'a pas le caractère.
00:27:40On va lui laisser encore un peu de temps.
00:27:42Non, on n'a pas le temps en équipe de France.
00:27:44Il y a des mecs qui ont 50 sélections en équipe de France
00:27:46et qui n'ont pas de stat.
00:27:48On va peut-être lui laisser un peu de temps.
00:27:50Qui n'ont pas de stat ?
00:27:52Dembélé, par exemple.
00:27:54Dembélé, il fait la différence.
00:27:56Le but, c'est d'être efficace à un moment.
00:27:58Il a 4 sélections, Ulysée.
00:28:00Il est dans une équipe de France qui est en difficulté
00:28:02et il ne joue pas toujours à son poste de prédilection.
00:28:04Il ne condamne pas Ulysée.
00:28:06En équipe de France, c'est le message de Raymond.
00:28:08Le prochain match, c'est l'Italie.
00:28:10Il va peut-être pouvoir le jouer.
00:28:12Ce n'est pas sûr.
00:28:14J'espère qu'il va le jouer.
00:28:16Et ça serait bien aussi de le mettre
00:28:18plutôt dans une position axiale.
00:28:22Le débat Cherki
00:28:24est arrêté dans quelques minutes.
00:28:26Le Minute Info de Virginie Saint-Cyli
00:28:28avec une équipe de Paris qui brille en Coupe d'Europe.
00:28:30Mais ce n'est pas le PSG.
00:28:32A tout de suite.
00:28:36Retour sur le plateau de l'équipe du soir
00:28:38en compagnie de
00:28:40Grégory Schneider, Pierre Clément,
00:28:42Dave Apadou, Karim Ghali.
00:28:44Le patron, c'est Raymond Domenech.
00:28:46La patronne de l'Info, c'est Virginie Saint-Cyli.
00:28:48Et on va commencer à rien arrêter.
00:28:50Le Paris Saint-Germain... Le Paris Basket, pardon.
00:28:52Rien n'arrête le Paris Basket
00:28:54en Euroleague.
00:28:56Sixième victoire d'affilée.
00:28:58Les voilà dans le top 4 en s'imposant
00:29:00sur le parquet de Barcelone ce soir.
00:29:02Succès historique dans la salle mythique
00:29:04du Paloblo Grana.
00:29:06Ils ont démarré tout de suite, portés par un petit
00:29:08G-Short des grands soirs en infligeant
00:29:10un 10-0 d'entrée.
00:29:12Le taux était donné. Les Catalans ne se sont pas
00:29:14laissés faire mais prennent quand même une claque.
00:29:1687 à 103 pour les Parisiens.
00:29:18C'est le score final.
00:29:20Il se passe quelque chose avec cette équipe.
00:29:22Là franchement, il y a quelque chose.
00:29:24On ne peut pas découvrir l'Euroleague avec ces résultats-là.
00:29:26D'autant que les quelques matchs qu'ils perdent au début,
00:29:28ils les perdent de très peu. Ils les perdent de moins de 5.
00:29:30Donc ils sont en train de se dire, on pourrait être en tête
00:29:32devant tous les mastodontes.
00:29:34Le Real Madrid traîne derrière.
00:29:36Le Fenerbahce qui mène la danse.
00:29:38C'est fulgurant.
00:29:40Il n'y a pas que sur le sportif que c'est fulgurant.
00:29:42Ce qu'ils font autour du marketing, du lifestyle,
00:29:44de la musique. Franchement, la salle est ouf.
00:29:46À la porte de la chapelle. Elle est incroyable.
00:29:48Tout est trop cool au Paris Basket.
00:29:50Enfin un club de Paris qui marche
00:29:52sur le football.
00:29:54Il y a le Paris FC aussi.
00:29:56On verra s'ils seront en demi-finale européenne
00:29:58en fin de saison.
00:30:00C'est un peu négatif.
00:30:02Le PSG l'a été.
00:30:04Deux confirmations.
00:30:08Greg, on a toujours l'impression que c'est une attaque.
00:30:12Deux confirmations au Masters de Turin.
00:30:14Alexander Zverev est en feu.
00:30:16Carlos Alcaraz est lui éliminé.
00:30:183 sur 3 pour Zverev
00:30:20qui a enchaîné.
00:30:22Il a donc dompté Rublev Kasperud
00:30:24avant de dominer la pépite espagnole Alcaraz ce soir.
00:30:26Dans sa poule victoire en deux manches.
00:30:287-6, 6-4.
00:30:30Et une première place assurée
00:30:32qu'il envoie dans le dernier carré face à Taylor Freeds.
00:30:34Kasperud lui prend la deuxième place
00:30:36en battant Rublev.
00:30:38Il passe aussi en demi et affrontera Yannick Sinner.
00:30:40Autre match ?
00:30:42Il n'y a pas ? Vous avez tout donné ?
00:30:48Ligue des Nations, les Canors gagnent ce soir.
00:30:50Je vous montre le festival
00:30:52de CR7 pour le Portugal.
00:30:54Ils marquent le but du break sur penalty.
00:30:56À ce moment-là,
00:30:58ça fait 909 buts en carrière pour le monstre portugais.
00:31:00C'est lui ensuite
00:31:02qui va servir Pedro Neto pour le 4-0.
00:31:04Le contrôle du gauche
00:31:06et puis la frappe côté fermé.
00:31:08Il marque le but du 5-0.
00:31:10CR7 d'une superbe volée croisée
00:31:12retournée sur un bon centre de Vitinha.
00:31:14Le ciseau pour fermer le rideau.
00:31:16Et ça fait 5 buts à 1.
00:31:18J'enchaîne avec l'Espagne.
00:31:20L'Espagne qui s'est imposée ce soir.
00:31:222 buts à 1. Merino récupère.
00:31:24Prolonge pour Oyar Zabal.
00:31:26Le capitaine conclut du droit.
00:31:28Pérez qui double la mise à la 58e.
00:31:30Là encore, bel enchaînement collectif.
00:31:32Dani Olmo à la dernière passe.
00:31:34Et puis la bourde.
00:31:36Vous allez voir de Fabian Ruiz
00:31:38qui va laisser le Danemark réduire l'écart.
00:31:40La passe en retrait vers son gardien qui est mal assuré.
00:31:42Ils accèdent Rodet. Il va au pressing.
00:31:44Et ça fait 2 buts à 1.
00:31:50Ça décharge le gardien. Il ne fait pas ce qu'il faut.
00:31:52Il essaie de le contrôler à l'intérieur
00:31:54au lieu de dégager de l'autre côté.
00:31:56Il n'est pas clair non plus.
00:31:58Un écho sur le triste 0-0 de France-Israël.
00:32:00L'autre chiffre.
00:32:02Une trentaine de gardes à vue ont lieu.
00:32:04Parmi elles, deux impliquent une bagarre
00:32:06dans les tribunes pendant la rencontre.
00:32:08Une bagarre très vite contenue par les stadiers
00:32:10selon les autorités et qui a fait suite
00:32:12à des attitudes ressenties comme des provocations.
00:32:14Le préfet de police de Paris a aussi fait le point
00:32:16sur la manifestation pro-palestinienne
00:32:18contre la tenue de ce match
00:32:20hier vers 19h30 à Saint-Denis.
00:32:22Elle a réuni 1400 personnes.
00:32:24Et il n'y a pas eu d'incident.
00:32:26Les Bleuets font match nul en Italie.
00:32:28On a parlé de Rennes-Cherkis.
00:32:30Ils sont très mal partis.
00:32:32Ils étaient menés 2-0 à la pause.
00:32:34L'Italie a concrétisé dès sa première occasion
00:32:36à la 16ème.
00:32:38Le but du break, c'est Volpato qui s'infiltre
00:32:40dans la surface. La remise en retrait.
00:32:42Puis Ambrosino à la conclusion.
00:32:44Seconde période. Cherkis sonne la révolte.
00:32:46Le centre de Sildilia à la 58ème.
00:32:48Le Lyonnais a bien suivi derrière
00:32:50et fait le boulot. Reprise du gauche
00:32:52au deuxième poteau pour réduire l'écart.
00:32:54C'est lui encore à la 65ème qui va donner
00:32:56un petit caviar. On l'a vu tout à l'heure.
00:32:58Ça part dans le dos de la défense italienne.
00:33:00Ça permet à un tangana d'égaliser.
00:33:02Le Raymond reprend du droit sous la lucarne.
00:33:04Et ça fait 2 partout dans ce match
00:33:06de préparation à l'Euro.
00:33:08C'est officiellement fini.
00:33:10Les deux parties sont tombées d'accord
00:33:12pour mettre fin au contrat qui devait se terminer
00:33:14en juin 2026.
00:33:16Le milieu français quittera officiellement
00:33:18le club à la fin du mois, le 30 novembre précisément.
00:33:20Il a remercié le public,
00:33:22les fans et la direction sur ses réseaux sociaux.
00:33:24Et il souhaite bonne chance à la vieille dame
00:33:26pour la fin de la saison.
00:33:28Fin d'un feuilleton au début d'un autre.
00:33:30Mais où va rebondir, mes amis, Paul Pogba ?
00:33:32Alors il y a un mois, Paul Pogba en promo pour 4-0
00:33:34avait assuré ou répondait poliment
00:33:36à l'enthousiaste Grégory H.R.
00:33:38La Ligue 1 ? Oh la Ligue 1...
00:33:40Pourquoi pas quoi ? Mais vous voyez où
00:33:42notre Paul national ?
00:33:44A MLS.
00:33:46Ça veut dire qu'il arrive.
00:33:48Tu peux y aller et revenir.
00:33:50Pour quoi faire ? Ibra l'a fait.
00:33:52Pour aller dans un championnat.
00:33:54Mais il l'a fait quand il était en Sainte-Garée.
00:33:56Il faut qu'il retrouve la confiance.
00:33:58Il faut qu'il soit heureux.
00:34:00Il faut qu'il y ait quelqu'un qui lui donne aussi sa chance.
00:34:02Moi je trouve que l'idée d'aller en MLS
00:34:04une saison et de revenir
00:34:06après en Europe, pourquoi pas ?
00:34:08Sinon tu veux qu'il aille où ?
00:34:10Pourquoi il n'ira pas en Ligue 1 ?
00:34:12Ben non...
00:34:14Vous êtes formidable, vous voulez exiler
00:34:16tous les joueurs...
00:34:18Tu veux le mettre où en Ligue 1 ?
00:34:20Monaco par exemple, c'est un très bon club.
00:34:22Monaco est une belle idée.
00:34:24Moi j'étais plus sur Rabiot à l'époque.
00:34:26Quel niveau il se situe ?
00:34:28Avant de dire qu'il va pouvoir jouer
00:34:30où il en est,
00:34:32ça fait combien de temps qu'il n'a pas joué ?
00:34:34Le dernier match qu'il jouait
00:34:36c'était en août 2023.
00:34:38Ça fait quasiment deux ans.
00:34:40Moi j'aime bien l'idée de Karim.
00:34:42Très franchement, l'MLS,
00:34:44ça me semble assez...
00:34:46Il y aurait du plaisir, une pression relative...
00:34:48La Ligue 1 c'est lent.
00:34:50Il n'y a jamais été.
00:34:52Je ne vois pas pourquoi il serait facile.
00:34:54Vous considérez la MLS comme un centre de rééducation ?
00:34:56Non !
00:34:58Il y a des joueurs
00:35:00qui sont en MLS et qui sont en équipe nationale.
00:35:02Ça joue,
00:35:04physiquement il faut être costaud.
00:35:06Il y a des équipes
00:35:08qui ont de bons niveaux.
00:35:10Envoyer Balaba,
00:35:12sans savoir où il en est,
00:35:14c'est pour qu'il retrouve
00:35:16le bonheur.
00:35:18C'est où alors ?
00:35:20La MLS, ça vous semble un peu trop haut ?
00:35:22A Lyon !
00:35:28Je ne dis pas que ça me semble un peu trop.
00:35:30Ça dépend de son niveau.
00:35:32Personne le saura.
00:35:34S'il est bien physiquement, il peut jouer n'importe où.
00:35:36Il n'a pas de problème.
00:35:38Il pourra trouver en Angleterre, en France, en Espagne, n'importe où.
00:35:40Après une coupure d'un an et demi, deux ans,
00:35:42pour retrouver un rythme,
00:35:44pour retrouver quelque chose,
00:35:46il n'est pas blessé, il n'a pas été blessé.
00:35:48Il a été blessé avant.
00:35:50C'est un an ?
00:35:52Oui.
00:35:54Il a gagné en 1993.
00:35:56Il lui faut un club qui lui permette
00:35:58de revenir progressivement.
00:36:00Si tu es un petit club
00:36:02et que tu accueilles Pogba,
00:36:04tu vas vouloir,
00:36:06parce qu'il va arriver,
00:36:08il a un statut qui est le sien,
00:36:10tu vas vouloir le faire jouer,
00:36:12il va se sentir obligé.
00:36:14Si dans un club, je prends l'exemple de Monaco,
00:36:16où ça tourne déjà pas mal,
00:36:18tu peux le réintégrer progressivement.
00:36:20L'équipe ne va pas tenir sur ses épaules.
00:36:22Il ne va pas y avoir une attente démesurée autour de lui.
00:36:24Mais malgré tout,
00:36:26il va côtoyer ce qui ressemble, j'imagine,
00:36:28au niveau qu'il espère atteindre de nouveau.
00:36:30Pas celui de jouer en MLS,
00:36:32mais rejouer dans un championnat majeur.
00:36:34Je pense que c'est pas mal.
00:36:36Le nouveau futon de Paul Pogba et son futur club
00:36:38sera lancé à la fin du mois.
00:36:40On passe à la Coupe de France.
00:36:42Le PFC est sorti d'entrée.
00:36:44C'est la grosse surprise.
00:36:46Le leader de la Ligue 2
00:36:48prend la porte, éliminé par KVI.
00:36:50Quatorzième de national,
00:36:52un partout à la fin du temps réglementaire.
00:36:54Ça s'est joué au tir au but.
00:36:56La panne MK d'Aidez Lhomme
00:36:58pour créer l'exploit et qualifier ses coéquipiers.
00:37:00Rodez et Ajaccio se sont fait
00:37:02respectivement sortir par Angoulême
00:37:04et Les Herbiers, deux clubs de National 2.
00:37:06Les Herbiers qui, je le rappelle,
00:37:08ont atteint la finale en 2018
00:37:10défaites face au PSG.
00:37:12Un écho concernant...
00:37:14KVI, c'est pas Régis Brouard qui l'est ?
00:37:16Non, c'est vrai, il est à Rouen.
00:37:18Il était à KVI hier.
00:37:20Il est allé en finale avec Kevin.
00:37:22Oui, voilà, c'est pour ça.
00:37:24On a parlé avec lui.
00:37:26Merci de cette intervention.
00:37:2815 de France, Nouvelle-Zélande,
00:37:30J-1, une image traditionnelle
00:37:32la veille de la rencontre.
00:37:34Le Captain Run, l'entraînement du captain,
00:37:36on l'appelle communément comme ça,
00:37:38c'est une vieille tradition dans le rugby international.
00:37:40Séance dirigée par le capitaine à la place du sélectionneur
00:37:42à la veille du match.
00:37:44Antoine Dupont a donc pris le groupe en charge pendant une heure
00:37:46pour son anniversaire d'ailleurs.
00:37:48Il fête ses 28 ans ce vendredi.
00:37:50Et regardez, il a reçu un petit cadeau pour l'occasion,
00:37:52une version miniature du Stade de France.
00:37:54On l'embrasse Antoine Dupont.
00:37:56Oui.
00:37:58Il est horrible.
00:38:00Mais vous êtes horrible.
00:38:02Tout le monde a pensé la même chose.
00:38:04La maquette en allumette du Stade de France,
00:38:06c'est vrai qu'il y a mieux.
00:38:08Et attention,
00:38:10on redonne non sérieux,
00:38:12le Vendée Globe, 5e jour et premier abandon.
00:38:14Oui, celui de Maxime Sorel,
00:38:16le skipper de V&B,
00:38:18Montbana, Mayenne,
00:38:20a accumulé les problèmes techniques au niveau de sa grand voile
00:38:22et il est en plus blessé à la cheville
00:38:24depuis le deuxième jour de la course.
00:38:26Il était sous surveillance médicale à distance.
00:38:28La douleur est finalement devenue trop forte.
00:38:30Donc il a fait le choix de débarquer sur l'île de Madère
00:38:32pour passer des examens médicaux
00:38:34et ensuite, il rentrera en France.
00:38:36On l'écoute, Maxime Sorel.
00:38:38Ma cheville,
00:38:40elle est quand même
00:38:42sacrément endommagée
00:38:44depuis 4 jours.
00:38:46Je souffre
00:38:48au point d'avoir des difficultés
00:38:50à bouger dans le bateau.
00:38:52Sans mesure physiquement de le faire
00:38:54et là,
00:38:56c'est loin d'être le cas.
00:38:58Je vous laisse imaginer
00:39:02la douleur,
00:39:04la souffrance,
00:39:06à la fois physique mais aussi mentale
00:39:08forcément.
00:39:10C'est quand même 4 années de préparation
00:39:12avec mon équipe
00:39:14pour en arriver là.
00:39:18Coup d'œil au classement, au dernier pointage,
00:39:20celui de 23h.
00:39:22C'est Giancarlo Pedote qui fait la course en tête.
00:39:24Les écarts restent serrés quand même.
00:39:26L'italien devance Jean Le Cam.
00:39:28Deux femmes sont dans le top 5.
00:39:30La britannique Samantha Davis complète le podium
00:39:32tandis que la française Clarisse Kramer
00:39:34pointe à la cinquième place.
00:39:36Jean Le Cam qui montre le bout de son nez, ça fait plaisir.
00:39:38Merci beaucoup de ce journal.
00:39:40Premier journal mondial en pyjama.
00:39:42Merci beaucoup.
00:39:44C'est ma tenue de combat.
00:39:46Je rappelle.
00:39:48Tyson de retour.
00:39:50Cette nuit, Arlington, Texas.
00:39:52Tyson qui combat contre un YouTuber américain.
00:39:54Jack Paul.
00:39:56Dernière image, la pesée.
00:39:58Le match a déjà commencé.
00:40:10Ce combat sans titre en jeu
00:40:12passionne les foules.
00:40:14Trois raisons pour ça.
00:40:16Un YouTuber star aux Etats-Unis.
00:40:1860 millions de followers sur tous ses réseaux.
00:40:20Détail qui n'en est pas un.
00:40:22C'est une sacrée tête à claque.
00:40:24Tyson est un nom qui électrise toujours les foules.
00:40:26Et puis, Netflix, le diffuseur exclusif.
00:40:28Potentiellement, le combat pourrait être suivi
00:40:30par 270 millions de téléspectateurs.
00:40:32Alors, est-ce un événement ?
00:40:34J'ai posé la question à votre ville-peuple.
00:40:36Un ville-peuple peut-être de l'ancien monde.
00:40:38Il y a eu un nom collectif, un nom général.
00:40:40Grégory Schneider.
00:40:42Pourquoi vous dites non ?
00:40:44Déjà, ça a toujours existé.
00:40:46On a fait courir un cheval contre un sprinter.
00:40:48On a fait courir un sumo contre un boxeur.
00:40:50Ça ressurgit.
00:40:52Contre Jesse Owens.
00:40:54Il y a eu la bataille des sexes
00:40:56entre un homme et une femme au tennis.
00:40:58Ce genre d'exhibition ressurgit de temps en temps.
00:41:00C'est quelque chose
00:41:02dont on est relativement habitué.
00:41:04Avec autant de followers.
00:41:06Avec autant de spectateurs.
00:41:08C'est multiplié par la caisse de résonance
00:41:10des réseaux sociaux.
00:41:12C'est les jeux du cirque.
00:41:14Et c'est l'acception grecque.
00:41:16C'est-à-dire une élite qui se confronte.
00:41:18Sparte contre Athènes.
00:41:20Il faut qu'il y ait un équilibre
00:41:22entre les deux.
00:41:24Là, tu es 100% jeu du cirque.
00:41:26Il y a un côté voyeuriste.
00:41:28Ça me fait de la peine de voir Tyson
00:41:30se prêter à ça.
00:41:32Il insulte l'immense sportif qu'il a été.
00:41:34L'autre en profite.
00:41:36Il y a un côté, je trouve,
00:41:38profondément dégradant.
00:41:40C'est quelque chose qui me pose problème.
00:41:42Les gens pourront prendre du plaisir.
00:41:44Mais je ne vois pas quel plaisir
00:41:46tu peux prendre d'avoir Tyson dans cet état-là.
00:41:4820 millions d'euros.
00:41:5040 pour chaque boxeur.
00:41:52Ça revient à dire
00:41:54que c'est des prostituées.
00:41:56Je ne m'y résume pas.
00:41:58Je n'accepte pas.
00:42:00Jingle.
00:42:06On l'aperçoit.
00:42:08C'est Jean-Philippe Lusty
00:42:10qui nous attend
00:42:12dans sa voiture de luxe.
00:42:14Bonsoir Jean-Philippe.
00:42:20Vous êtes un sacré coquin
00:42:22parce que vous attendez.
00:42:24On n'a pas pris de risque.
00:42:26Je me suis garé.
00:42:28Je ne suis pas très loin.
00:42:30Je suis avec vous en direct.
00:42:32Deuxième confidence.
00:42:34Il y a deux jours,
00:42:36un coup de téléphone de Jean-Philippe.
00:42:38C'est Monsieur Box.
00:42:40C'est quelqu'un qui ne s'abaisse pas
00:42:42à des combats comme ça.
00:42:44Il dit qu'il y a un truc en train de se passer.
00:42:46J'aimerais vachement parler de ce combat.
00:42:48Jean-Philippe,
00:42:50pourquoi il vous excite ?
00:42:52Je ne sais pas si vous l'appelez ce combat
00:42:54mais je vous laisse parler.
00:42:56Non, ce n'est pas un combat.
00:42:58Le combat est un terme élogieux.
00:43:00Il y a un enjeu sportif
00:43:02avec ce côté émotionnel
00:43:04de suspens, de dimension athlétique,
00:43:06de dimension sportive, de dimension tactique.
00:43:08Ce n'est pas le cas dans ce combat.
00:43:10Pourquoi ce combat est très intéressant ?
00:43:12C'est formidable qu'on puisse en parler
00:43:14ce soir dans l'émission.
00:43:16Parce que c'est un combat-événement.
00:43:18Ce n'est pas un combat.
00:43:20C'est un événement de spectacle
00:43:22dans lequel est concernée
00:43:24l'une des plus grandes stars de ce sport
00:43:26qui est Tyson Fury.
00:43:28J'ai écouté ce que disait Grégory
00:43:30avec beaucoup d'intérêt.
00:43:32Je vais avoir en tête un élément
00:43:34qui est, à mon sens, important.
00:43:36Tyson Fury, le lapsus lorsqu'il a boxé
00:43:38contre Huzy au mois de décembre,
00:43:40c'est un énorme combat avec tous les enjeux
00:43:42qu'on a dans la catégorie des poids lourds.
00:43:44Mike Tyson a 58 ans.
00:43:46C'est dingue, il a 58 ans.
00:43:48Il ne peut pas être aujourd'hui ce qu'il a été.
00:43:50C'est évident.
00:43:52En revanche, il veut montrer
00:43:54à travers cette performance,
00:43:56cette préparation,
00:43:58ces nombreux posts
00:44:00sur les réseaux sociaux
00:44:02où cette jeunesse le découvre.
00:44:04Les gamins de 14, 15, 16, 17 ans
00:44:06ont entendu parler de lui
00:44:08à travers ses KO magiques,
00:44:10magistraux, historiques,
00:44:12il y a 20, 30 ans.
00:44:14Aujourd'hui, il le voit comme un homme affûté.
00:44:16Il fait 103 kg.
00:44:18Il a pris soin de lui.
00:44:20En même temps, il aime éperdument ce sport.
00:44:22Il aime se préparer.
00:44:24Il aime esquiver avec cette tête pivotante
00:44:26et ce style très particulier qu'il a.
00:44:28Pour lui-même, pour sa famille,
00:44:30pour montrer encore qu'on existe à 58 ans,
00:44:32c'est de montrer à cette jeune génération.
00:44:34C'est en cela que c'est intéressant.
00:44:36Au-delà de l'adversaire,
00:44:38Jack Paul,
00:44:40c'est un influenceur.
00:44:42Tout ça, c'est fabriqué.
00:44:44Il a un palmarès, certes, très avantageux.
00:44:46Une seule défaite en 11 combats.
00:44:48Mais il n'a affronté que des poids lourds et légers.
00:44:50En plus, c'est un lourd léger.
00:44:52Il faut le savoir.
00:44:54Même s'il a grossi pour rencontrer Tyson.
00:44:56L'image de Tyson ne sera pas écornée.
00:44:58Premier élément,
00:45:00quelle que soit l'issue de ce combat.
00:45:02Finalement, on part de ce sport.
00:45:04On part de ce sport.
00:45:06Dans ce cadre-là,
00:45:08qui est à Arlington,
00:45:10il y aura beaucoup de monde.
00:45:12Netflix met le paquet, si vous me permettez.
00:45:14C'est colossal, cette dimension,
00:45:16avec cette diffusion sur les 5 continents.
00:45:18Toutes les générations ont envie de le voir.
00:45:20Tout le monde se met à rêver.
00:45:22Bien sûr, tout ça, c'est très utopique.
00:45:24Il est fort à 58 ans.
00:45:26Forman a été champion du monde à 46 ans en 1994.
00:45:28Le plus vieux champion du monde des poids lourds de l'histoire.
00:45:30Mais c'était George Forman.
00:45:32Il avait 12 ans de moins.
00:45:34Il avait poursuivi sa carrière.
00:45:36Ce qui n'est pas le cas de Tyson.
00:45:38Mais c'est simplement de montrer en live
00:45:40un boxeur phénoménal
00:45:42qui ne le sera pas encore,
00:45:44mais qui peut être redoutable sur une minute ou deux.
00:45:46C'est d'ailleurs pour cela que l'organisateur,
00:45:48en l'occurrence Jack Paul,
00:45:50mais aussi la commission du Texas,
00:45:52pour permettre qu'il y ait un enjeu sportif
00:45:54et non pas des rounds de 3 minutes trop longs
00:45:56et puis des gants normaux,
00:45:58en l'occurrence des 8 ou des 10 onces,
00:46:00des gants bien plus gros,
00:46:02ce qu'on appelle des 14 onces.
00:46:04Jean-Philippe, vous avez beaucoup plus d'autonomie
00:46:06que votre voiture électrique.
00:46:08Je pense qu'il a plus de cardio que Tyson.
00:46:10Jean-Philippe, c'est le syndrome de la double glotte.
00:46:12Une question.
00:46:14Le tunnel sous la manche.
00:46:16Jean-Philippe, il y a beaucoup de questions
00:46:18et beaucoup de chroniqueurs qui veulent vous poser des questions.
00:46:20Une réflexion tout d'abord.
00:46:22Une réflexion de Karine Galli.
00:46:24Vous dites que ce n'est pas un événement.
00:46:26En fait, ce qui est dur,
00:46:28c'est que quand je t'écoute,
00:46:30je trouve que tu es très romantique
00:46:32et j'ai envie d'avoir cette même vision que toi.
00:46:34Alors que moi, je trouve que c'est
00:46:36pathétique.
00:46:38Parce que tu n'en as pas encore parlé,
00:46:40mais il y a un problème de santé autour de Mike Tyson.
00:46:42Il est affaibli.
00:46:44Ça pourrait être terrible ce qui va se passer lors de ce combat.
00:46:46Et il l'explique aussi en interview.
00:46:48Et ça, c'est le cas de tous les grands champions.
00:46:50Il dit que moi, je vis que quand je suis sur le ring.
00:46:52Et en fait, pour me sentir vivant, j'ai besoin d'être sur le ring.
00:46:54Sinon, il ne vit pas complètement.
00:46:56Et toi, tu nous présentes ça
00:46:58de façon romantique et on a envie
00:47:00d'y croire, alors que derrière, je trouve qu'il y a
00:47:02beaucoup de solitude.
00:47:04Il n'y a pas un entourage qui lui dit
00:47:06ne te mets pas en danger.
00:47:08Et ça fait un peu, finalement, la bête de foire
00:47:10qu'on exhibe. Parce qu'effectivement, Mike Tyson,
00:47:12ça attirera toujours les foules.
00:47:14Jean-Philippe, il y a une question de Gregory Steader.
00:47:16Une question vraiment type boxe.
00:47:18Pourquoi il ne me répond pas ?
00:47:20C'est pathétique, c'est une opinion.
00:47:22Non, j'ai une question pour Philippe.
00:47:24Une question pour Philippe,
00:47:26très courte.
00:47:28Normalement, Tyson,
00:47:30il lui met une branlée aux Youtubers.
00:47:32Non, mais il n'y a pas photo.
00:47:34Le Tyson, d'il y a 30 ans,
00:47:36le combat de 20 secondes.
00:47:38Non, mais c'est-à-dire que
00:47:40Tyson, reste Tyson, ça veut dire
00:47:42que sur un premier round, sur 2 minutes seulement,
00:47:44il est capable de mettre K.O. de n'importe qui.
00:47:46Parce que quand on a le punch et qu'on est préparé,
00:47:48on est capable. Après, bien sûr,
00:47:50sa capacité de résistance, elle est moindre en raison
00:47:52de son âge, de son parcours,
00:47:54de l'alcool, de la drogue, des dérives.
00:47:56Et là, ce qui est presque, c'est que ça génère.
00:47:58Juste pour répondre à Karine,
00:48:00c'est intéressant ce que tu dis.
00:48:02Karine, le côté pathétique.
00:48:04Mais un, dans son entourage,
00:48:06la boxe, c'est un sport
00:48:08où tout se termine mal.
00:48:10Il faut avoir conscience que malheureusement,
00:48:12les plus grands terminent mal.
00:48:14Mohamed Ali a fait les combats de trop.
00:48:16Et bien que son entourage ait parfois pris soin de lui
00:48:18pour lui dire non, tu devais arrêter,
00:48:20c'est plus fort que soi.
00:48:22C'est en cela que ce sport est si particulier.
00:48:24C'est pour ça que cette première mort terrible
00:48:26qu'on appelle pour un champion et encore plus
00:48:28pour un boxeur, il tente de
00:48:30renaître en permanence. Et cette fois,
00:48:32est-ce qu'il y a un danger ? Il y a toujours déjà
00:48:34un danger lorsqu'on monte sur un ring,
00:48:36quel que soit le niveau, quelle que soit la situation,
00:48:38même si c'est dégrouillant,
00:48:40même à l'entraînement, c'est dangereux.
00:48:42Je vais relativiser cela. Et après,
00:48:44pourquoi ne pas permettre à un boxeur,
00:48:46à quelqu'un, au-delà des 20 millions de dollars,
00:48:48déjà il a beaucoup d'argent maintenant Tyson,
00:48:50il a été remis, mais ça va mieux. Pourquoi ne pas
00:48:52lui permettre d'exister et de se faire plaisir ?
00:48:54Ne pensons pas au drame.
00:48:56Le danger rôde tout le temps autour d'un ring.
00:48:58Ça, c'est inhérent à ce sport. Voilà ce que je peux te dire.
00:49:00Merci. Mais toi, tu te trouves
00:49:02face à un peu triste.
00:49:04T'es pas un peu triste ?
00:49:06Je vais te dire,
00:49:08en tant que puriste, en tant que passionné,
00:49:10le combat, je vais
00:49:12bien entendu rester éveillé, je vais pas me coucher
00:49:14et je vais le suivre. Mais j'aurai pas
00:49:16cette émotion, ce suspense-là.
00:49:18C'est pour le voir.
00:49:20C'est un événement. C'est monté
00:49:22de toutes pièces. On va voir le scénario
00:49:24et après peut-être même qu'on pourra à froid
00:49:26l'analyser. Mais non, ce n'est pas pathétique
00:49:28et l'image de Tyson ne sera pas écornée.
00:49:30Et puis Jack Paul, qu'est-ce qu'il a ? Il a tout à gagner.
00:49:32C'est une exposition de plus pour lui.
00:49:34C'est un YouTuber. Il a
00:49:36son réseau délirant
00:49:38avec ses 60 millions d'abonnés.
00:49:40Et puis
00:49:42il réalise son rêve. Je t'ai défié.
00:49:44Le trash-talking. On se rend dedans.
00:49:46Il n'est pas à l'abri de le mettre KO
00:49:48comme il n'est pas à l'abri lui d'être KO.
00:49:50Maintenant, c'est l'heure des confidences.
00:49:52Confidences, c'est une mission de confidences.
00:49:54J'en fais plus si qu'en retard.
00:49:56Confidences de notre président adoré.
00:49:58Raymond Domenech.
00:50:00Non, non, non.
00:50:02Raymond sort de son domicile.
00:50:04A ce tarif-là,
00:50:06je vais pour un an.
00:50:08Ça durera même moins.
00:50:10Non, je cours vite encore.
00:50:12Je peux moins sortir.
00:50:14C'est tout.
00:50:16Confidences. Raymond part. Direction
00:50:18la chaîne d'équipe pour faire l'équipe du soir.
00:50:20Mais vous croisez votre fiston. Qu'est-ce qu'il se passe entre vous et votre fiston ?
00:50:22Racontez-nous.
00:50:24C'est pour bien noter ce que disait Jean-Philippe
00:50:26par rapport à la jeune génération.
00:50:28Nous, on voit ça de notre côté.
00:50:30Je pars. Je lui dis
00:50:32tu ne te couches pas trop tard.
00:50:34Il me dit il faut que je me réveille à 5 heures.
00:50:36Je dis pour faire quoi ? Pour regarder le combat.
00:50:38Et lui, son idée,
00:50:40regarder le combat parce qu'il dit
00:50:42moi Tyson, j'en ai entendu parler. Je ne l'ai jamais vu
00:50:44boxer. Et j'ai envie de le voir.
00:50:46Il y a un truc très bien qui s'appelle Youtube.
00:50:48Avant, j'allais le pourrir. Je lui dis c'est pour
00:50:50ce combat, ce truc
00:50:52qui n'a aucun sens.
00:50:54Et quand il me dit ça, je réfléchis.
00:50:56Et il ne le verra pas, Tyson.
00:50:58Il verra un ersatz.
00:51:00Tyson boxé.
00:51:02Ce n'est pas lui.
00:51:04Montre-lui des vidéos de l'époque
00:51:06quand il a 20 ans.
00:51:08On a plus de 40 ans.
00:51:10Non, pas du tout.
00:51:12Non, pas toi.
00:51:14On est d'une autre génération.
00:51:16Le Youtuber
00:51:18et le boxeur de haut niveau
00:51:20qui a marqué des générations,
00:51:22ils ont envie de le voir parce que
00:51:24c'est leur monde.
00:51:26J'ai deux filles qui ne s'intéressent pas du tout à la boxe.
00:51:28C'est l'émission Confessions.
00:51:30Elles veulent voir ça aussi ?
00:51:32Oui, elles m'ont parlé.
00:51:34Elles m'ont parlé de ce combat.
00:51:36Elles m'ont parlé de ce combat.
00:51:38Jacques Paul est un prétentieux.
00:51:40J'espère que Tyson va lui casser la figure.
00:51:42J'ai changé la fin de la phrase.
00:51:44C'est à peu près ce que pensent mes filles.
00:51:46Jean-Philippe,
00:51:48est-ce que l'idée
00:51:50que Jacques Paul prenne une bonne leçon,
00:51:52que ce soit un argument pour réaliser ce combat,
00:51:54est-ce que c'est vieux comme la boxe
00:51:56ou est-ce que c'est un peu nouveau ?
00:52:00L'histoire de la boxe,
00:52:02c'est Mohamed Ali qui change les codes.
00:52:04Jusqu'à Mohamed Ali,
00:52:06il n'y a jamais d'agression verbale,
00:52:08de provocation. Ça n'existait pas.
00:52:10Ali change avec l'apparition de la télé,
00:52:12la médiatisation de ce sport dans les années 60
00:52:14et avec cette extraordinaire faconde
00:52:16et ce génie verbal qu'il avait.
00:52:18C'est lui qui change et qui va provoquer.
00:52:20Ça n'existait pas durant les 60 premières années
00:52:22du XXème siècle.
00:52:24Dans la partie Tyson furie contre Usick,
00:52:26c'est que ça.
00:52:28Joshua Dubois, que j'ai vécu le 21 septembre à Wembley,
00:52:30c'était la même chose.
00:52:32Malheureusement, l'évolution, c'est ce qui se passe.
00:52:34Mayweather, Money Man,
00:52:36le phénoménal boxeur américain,
00:52:38à chaque fois,
00:52:40prenait un plaisir colossal
00:52:42à provoquer ses adversaires.
00:52:44On est dans cette dimension.
00:52:46Mais ce qui est intéressant, c'est que Tyson qui a toujours été
00:52:48le bad guy, le mauvais garçon, le méchant,
00:52:50cette fois, il a l'image du bon.
00:52:52Les filles de mémé disent
00:52:54j'aimerais bien que Tyson puisse le faire taire.
00:52:56Les rôles sont inversés.
00:52:58Tyson devient le gentil.
00:53:00On a envie que ça soit lui
00:53:02qui fasse taire le méchant,
00:53:04le provocateur.
00:53:08C'est ça qui est intéressant aussi.
00:53:10Mais c'est du spectacle.
00:53:12Il faut juste,
00:53:14selon une vieille expression,
00:53:16raison garder.
00:53:18Ce n'est pas un combat,
00:53:20ce n'est pas un championnat le plus grand affrontement de l'année 2024.
00:53:22Pas du tout.
00:53:24Il faut remettre les choses dans leur contexte.
00:53:26Mais je ne pense pas que ça porte préjudice
00:53:28à la boxe et à son exposition.
00:53:30Jean-Philippe, on avait commencé par la gifle.
00:53:32L'incident de la gifle
00:53:34vu sous un autre angle.
00:53:36Vous allez voir que Jack Paul
00:53:38qui a pris une gifle l'a bien cherché.
00:53:40Regardez.
00:53:42Une petite tête à claques.
00:53:50J'ai l'impression
00:53:52qu'aujourd'hui,
00:53:54le sport,
00:53:56en tout cas ce qu'aiment les jeunes,
00:53:58c'est le buzz,
00:54:00c'est le show,
00:54:02avant même la performance.
00:54:04C'est le storytelling qu'il nous a raconté.
00:54:06Il a des enfants.
00:54:08On est en train de parler là.
00:54:10C'est un one shot.
00:54:12Ça ne peut exister qu'en étant one shot.
00:54:14Je ne suis pas d'accord.
00:54:16Il y a quelques mois,
00:54:18il y a eu le combat entre
00:54:20Francis Senghanou et Tyson Fury.
00:54:22Moi déjà,
00:54:24en voyant ce combat,
00:54:26j'avais trouvé pathétique.
00:54:28J'avais trouvé qu'il y avait
00:54:30quelque chose de malaisant dans ce combat.
00:54:32On sentait le surjeu sur les personnalités
00:54:34surtout de Tyson Fury
00:54:36dont on avait l'impression qu'il avait pris
00:54:38le truc par-dessus la jambe.
00:54:40Ça se passait dans un contexte en Arabie Saoudite
00:54:42avec des spectacles avant.
00:54:44J'avais déjà trouvé ça un peu malaisant.
00:54:46Aujourd'hui,
00:54:48vous qui connaissez parfaitement la boxe,
00:54:50est-ce que vous pensez
00:54:52que la boxe a besoin de ça ?
00:54:54Est-ce que la boxe a besoin
00:54:56de ces expositions
00:54:58contra-spectaculaires pour survivre ?
00:55:00En face, il y a le MMA
00:55:02qui est en train de tout casser
00:55:04et qui accroche
00:55:06beaucoup plus les jeunes.
00:55:10Si je disais qu'il faut vivre avec son temps,
00:55:12c'est banal de dire ça.
00:55:14C'est-à-dire que la boxe n'est plus
00:55:16le sport majeur en sport de combat.
00:55:18Il y a l'avènement du MMA.
00:55:20La boxe reste le noble art malgré tout.
00:55:22En Angleterre, le MMA n'existe pas.
00:55:24C'est pour ça que vous avez 100 000 spectateurs
00:55:26qui assistent au combat de Joshua contre Dubois
00:55:28le 21 septembre à Wembley quand j'y étais.
00:55:30Et aux États-Unis, la boxe continue encore.
00:55:32Elle continue même si le MMA grandit énormément.
00:55:36Je ne pense pas que ce type de combat
00:55:38lui porte préjudice.
00:55:40La question est-ce que ça va lui faire du mal
00:55:42et est-ce qu'elle a besoin de ça pour être relancée ?
00:55:44Peut-être.
00:55:46Peut-être parce que Tyson va susciter des vocations,
00:55:48parce que les gens rêvent
00:55:50lorsqu'ils voient évoluer Tyson aujourd'hui
00:55:52et qu'ils le découvrent sur les vidéos.
00:55:54Ce n'est pas gênant.
00:55:56Souvenons-nous d'un Mayweather-McGregor
00:55:58en 2017
00:56:00lorsque McGregor, le roi du MMA l'irlandais,
00:56:02va défier Mayweather.
00:56:06C'est une parodie de combat.
00:56:08Très bien, il a gagné en Gironde.
00:56:10Il y a eu des sommets astronomiques
00:56:12et ça bénéficiait aux deux
00:56:14sur un plan médiatique.
00:56:16Je pense qu'aujourd'hui,
00:56:18mais profondément,
00:56:20bien que la boxe coule dans mes veines
00:56:22et que je sois immergé dans cet univers-là,
00:56:24elle peut s'ouvrir à ce type-là.
00:56:26Maintenant, on ne va pas en faire
00:56:28comme l'a dit Grégory toutes les semaines.
00:56:30Pas du tout.
00:56:32Mais c'est un éclairage particulier.
00:56:34Vous avez lancé un débat
00:56:36parce que la réponse de Jean-Philippe
00:56:38est très vive.
00:56:40On compare effectivement
00:56:42la boxe et le MMA.
00:56:44Le MMA a un succès grandissant
00:56:46et notamment auprès du plus jeune public.
00:56:48La boxe a une sorte d'essoufflement
00:56:50voire une perte de vitesse.
00:56:52Pour moi, le problème,
00:56:54c'est que fondamentalement,
00:56:56ce qu'aime le public le plus jeune,
00:56:58c'est qu'il aime voir uniquement les meilleurs.
00:57:00Et ça, c'est ce qu'a réussi le MMA.
00:57:02C'est-à-dire chaque semaine,
00:57:04ou presque, événementialiser des affrontements.
00:57:06C'est-à-dire que les meilleurs s'affrontent.
00:57:08La boxe, ça fait des années
00:57:10qu'ils passent leur temps à s'éviter les meilleurs.
00:57:12Et quand ils s'affrontent, c'est souvent trop tard.
00:57:14Moi, je me souviens de Mayweather-Pacquiao.
00:57:16C'était le combat que tout le monde veut voir.
00:57:18C'est arrivé quand Pacquiao a eu
00:57:20trois retraites, il est arrivé de 40 ans.
00:57:22Parce que t'as quatre fédés.
00:57:24Peut-être que le numéro un,
00:57:26c'est les fédés quand même.
00:57:28Peut-être. Je ne dis pas le contraire.
00:57:30Je dis juste qu'effectivement,
00:57:32le fait qu'il y ait différentes fédés, c'est compliqué.
00:57:34À l'arrivée, les meilleurs
00:57:36ne s'affrontent pas régulièrement.
00:57:38Et je veux dire, que des gamins
00:57:40regardent aujourd'hui
00:57:42Joshua contre un nobody, ça ne les intéresse pas.
00:57:44Par contre, Joshua contre
00:57:46Tyson Fury, tu vas voir que ça va faire un carton.
00:57:48Et le foot, c'est pareil.
00:57:50Pourquoi ça ne prend pas ?
00:57:52Parce qu'en ce moment, ils ne veulent plus se taper.
00:57:54Et je peux le regretter. Moi, je suis de l'ancienne école.
00:57:56Mais le PG Reims, ça les saoule.
00:57:58Par contre, tu vas voir que si tu fais...
00:58:00Et c'est d'ailleurs le raisonnement qu'ils ont eu pour la Super Ligue.
00:58:02C'est ça leur argument phare.
00:58:04Moi, je suis contre. Je suis à l'aise pour en parler.
00:58:06Je suis complètement contre. Mais leur argument, c'est de dire
00:58:08arrêtez, on va arrêter de se raconter des histoires.
00:58:10Le Dijon, machin, ça n'intéresse
00:58:12personne, sauf les Dijonais et
00:58:14les Lillois, mettons, ou autres.
00:58:16Mais par contre, pour tout le monde, c'est
00:58:18on veut voir PG Liverpool, on veut voir Milan, machin.
00:58:20Et c'est ça. Donc les jeunes, ils ne veulent voir que la crème de la crème.
00:58:22Les feuilletons au long cours, ils s'en foutent.
00:58:24Et on va voir Angers-Montpellier, évidemment.
00:58:26Accessoirement.
00:58:28Jean-Philippe, dans sa belle
00:58:30voiture, du côté de son hôtel
00:58:32particulier, on imagine des choses.
00:58:34On imagine un train
00:58:36de vie extraordinaire.
00:58:38Jean-Philippe, on vous embrasse.
00:58:42Je suis là où il y a la maison de la radio.
00:58:44Ah, ben d'accord. Ok, très bien.
00:58:46J'ai une petite ruelle, je suis mis
00:58:48tranquille où il n'y a pas de circulation pour ne pas être dérangé,
00:58:50justement, pour ne pas être agressé.
00:58:52Minuit 29, il y a encore des embouteillages. On vous embrasse,
00:58:54Jean-Philippe, toujours pas scellant comme d'habitude.
00:58:56Bonsoir, Jean-Philippe.
00:58:58Et des personnages
00:59:00qui se succèdent dans cette équipe du soir.
00:59:02Il est arbitre, on le dit arbitre professionnel.
00:59:04Il s'appelle Hugo Andréani.
00:59:06Tous les vendredis, il revoit, il recorrige
00:59:08l'équipe du soir avec parfois certains
00:59:10tics de langage de certains de nos chroniqueurs.
00:59:12Il se dirige en direction
00:59:14du studio de la chaîne
00:59:16L'Équipe et de l'équipe du soir. Monsieur Andréani,
00:59:18bonsoir. Vous êtes prêts ?
00:59:20Je vais vous dire ce que j'en pense de son
00:59:22démission.
00:59:24Allez donc, quelques minutes, Hugo Andréani,
00:59:26la barre de l'équipe du soir, à tout de suite, mes petits.
00:59:36Dernière ligne droite de l'équipe du soir.
00:59:38Le réflexe, c'est d'aller voir ce qui
00:59:40se trame dans la rédaction de l'équipe et
00:59:42les gars de l'équipe pourront travailler, mais pour deux fois
00:59:44puisqu'il y a deux unes de l'équipe.
00:59:46Après l'ennui des bleus de Didier Deschamps,
00:59:48on a l'envie du 15 de France
00:59:50de Fabien Galtier. Donc ça, c'est la
00:59:52une nationale. Et puis l'autre
00:59:54une, c'est une lyonnaise
00:59:56avec le spectre de la
00:59:58Ligue 2. Sanction, réaction.
01:00:00Ok. La barre de l'équipe
01:00:02du soir à présent. Les meilleurs moments
01:00:04de la semaine de l'équipe du soir
01:00:06racontés par un arbitre professionnel. Hugo
01:00:08Andréani, entrez ici, mais juste après le jingle
01:00:10s'il vous plaît.
01:00:12On a le jingle ?
01:00:14Allez, rentrez.
01:00:16On a la musique, c'est un
01:00:18bon début. Bonsoir l'équipe, bonsoir à tous.
01:00:20Je l'ai attendu le jingle.
01:00:22Il ne voulait pas venir.
01:00:24Bon Hugo, comment ça va ?
01:00:26Il n'y a pas que le jingle qui ne voulait pas venir
01:00:28ce soir-là. Il y a M. Box aussi qui ne voulait pas venir.
01:00:30C'était très rigolo. M. Box
01:00:32et M. Créneau d'ailleurs.
01:00:34C'est M. Box,
01:00:36Jean-Philippe Lusty qui
01:00:38nous attend dans sa voiture
01:00:40de luxe.
01:00:42Bonsoir Jean-Philippe.
01:00:44Jean-Philippe,
01:00:46vous êtes un
01:00:48sacré coquin parce que vous attendez.
01:00:50Je ne suis pas avec vous dans le bouteillage.
01:00:52On n'a pas pris de risques.
01:00:54Je me suis garé, je ne suis pas très loin.
01:00:56Mais je suis avec vous en direct.
01:00:58C'était un peu long.
01:01:00En l'occurrence des 8 ou des
01:01:0210-11, des grands bières plus grosses qu'on appelle
01:01:04des 411.
01:01:06Jean-Philippe, vous avez beaucoup plus d'autonomie
01:01:08que votre voiture électrique.
01:01:10Je pense qu'il a plus de gardien de taille.
01:01:12Jean-Philippe, c'est le savon
01:01:14de la double glotte.
01:01:16Le tunnel sur la manche.
01:01:18Il y a beaucoup de chroniqueurs
01:01:20qui vont vous poser des questions.
01:01:22Vous ne savez pas comment l'arrêter.
01:01:24Il est inarrêtable.
01:01:26C'est un passionné.
01:01:28C'était un très bon moment.
01:01:30Tu le dis très bien.
01:01:32C'est parti.
01:01:34On va s'y faire le coup d'envoi.
01:01:36Cette semaine, l'équipe du soir,
01:01:38c'était avant tout des démonstrations claires
01:01:40et précises.
01:01:42C'est comme ça.
01:01:44On s'en fout,
01:01:46mais c'est debout.
01:01:48Merci, Mémé.
01:01:50On a aussi eu de la gentillesse cette semaine.
01:01:52L'intensité est plus active.
01:01:58Ils sont allés les chercher.
01:02:00Il y a une équipe qui joue bloc bas
01:02:02et l'autre joue bloc haut.
01:02:04Ce que j'ai reproché...
01:02:06C'est votre fratère connard.
01:02:08Il y en a un autre
01:02:10qui a hésité à vous dire ça.
01:02:12David Therrier, je le redis.
01:02:16Martin Therrier, le président de l'UNFP.
01:02:18Martin Therrier,
01:02:20c'est le joueur.
01:02:22Je savais qu'il voulait la classe.
01:02:24Je savais qu'il voulait la classe.
01:02:26Ce n'est pas grave de se tromper de prénom,
01:02:28ça peut arriver, mais qu'une seule fois.
01:02:30On y va.
01:02:32Martin Therrier,
01:02:34ou Johan.
01:02:36Ou David.
01:02:38La seule victime de la soirée.
01:02:40Il s'attaque même au président.
01:02:44Cette semaine,
01:02:46on a aussi reçu Pierre Ferracci.
01:02:48Mais il n'y a pas que nous.
01:02:50C'est Olivier Hortard
01:02:52qui l'a reçu avec du retard sur vous.
01:02:54On prend l'émission en cours.
01:02:56Pierre, j'ai entendu dire
01:02:58que vous ne pouviez pas encadrer Gregory Schneider.
01:03:00Vous êtes bien informé.
01:03:02Est-ce que vous pensez qu'un jour,
01:03:04Gregory Schneider refera une bonne intervention
01:03:06dans l'équipe du soir ?
01:03:08On va partir de ce moment difficile.
01:03:12On se retrouve après une page de pub,
01:03:14une bande annonce du film Gladiator 2,
01:03:16une autre page de pub,
01:03:18une autre bande annonce du film Gladiator 2,
01:03:20puis ensuite une autre page de pub.
01:03:22On profite de la pub de notre côté
01:03:24pour enchaîner avec le Vendée Globe
01:03:26puisqu'on a une très grosse actualité.
01:03:28Ensuite, si on grossit,
01:03:30on voit tout un paquet de concurrents
01:03:32avec Richon qui est ici.
01:03:34Il y a aussi Dalin, Beyou, etc.
01:03:36On est vraiment sur un gros paquet pour le moment.
01:03:38Attendez, on va la refaire avec une autre image.
01:03:40Ce sera mieux. Ne bougez pas.
01:03:42On est vraiment sur un gros paquet pour le moment.
01:03:44On est vraiment sur un gros paquet pour le moment.
01:03:46Je comprends mieux le surnom Kiki maintenant.
01:03:48Je ne l'avais pas tout de suite.
01:03:52Pour l'heure, mémé,
01:03:54même si Mbappé n'est pas encore chroniqueur
01:03:56de l'équipe du soir, on va passer aux enjeux de la semaine.
01:03:58Des enjeux un peu spéciaux.
01:04:00Des enjeux précisément sur Giovanni Castaldi,
01:04:02le Giovanni Castaldri de la semaine.
01:04:04On retrouve Giovanni, le courageux,
01:04:06qui donne son avis sur le match de l'équipe de France contre l'Israël
01:04:08avant d'interduver Didier Deschamps.
01:04:10Pour le coup, moi, sur cette première période,
01:04:12j'ai trouvé ça affligeant de nullité.
01:04:14Je ne vais pas cacher les mots.
01:04:16Vous aurez croisé très certainement dans quelques minutes
01:04:18Didier Deschamps. Giovanni, les cellules à l'antenne
01:04:20vont bleues. Ont-ils été affligeants
01:04:22de nullité ?
01:04:24J'ai retenu votre intervention.
01:04:26C'est une bonne question, ça.
01:04:28C'est une bonne première question.
01:04:30Giovanni ! Giovanni !
01:04:32Entre deux, comme ça.
01:04:34Bleu bleu.
01:04:36C'est vrai qu'elle est dure.
01:04:38Bleu bleu.
01:04:40De nullité.
01:04:42On retrouve le courageux Giovanni qui va poser la question
01:04:44que tout le monde attend.
01:04:46Allez, on va se marrer, là.
01:04:48Giovanni Castaldi,
01:04:50les questions cachent.
01:04:52On vous écoute.
01:04:54Ils sont loin lancés, mais ils sont là. C'est bon.
01:04:56Didier, alors, est-ce qu'il va oser ?
01:04:58C'est pas grave. Allez.
01:05:00Est-ce qu'on n'a pas un peu tardé
01:05:02sur les changements ?
01:05:06C'est bon, Giovanni a dû rendre des comptes.
01:05:08Tout à l'heure,
01:05:10dans vos interviews magnifiques, Didier Deschamps,
01:05:12vous avez libéré la question.
01:05:14On a fait les changements trop tardivement.
01:05:16Donc, Jérôme Arnauzot dit merde.
01:05:18On a loupé une info, Giovanni, dans le staff.
01:05:20On est un peu déçus au niveau de
01:05:22libérer la première question.
01:05:24C'est tout ce qu'on voulait vous dire.
01:05:26C'est l'heure de retrouver Giovanni.
01:05:28La pub est finie du côté d'Olivier, en retard.
01:05:30Alors, forcément, on y retourne.
01:05:32De retour dans l'équipe de la soirée,
01:05:34avec Pierre Ferracci.
01:05:36Bonsoir, Pierre.
01:05:38Bonsoir.
01:05:40Est-ce qu'on porte un slip ?
01:05:42Comme d'habitude, d'abord,
01:05:44parce qu'il peut y avoir des blessures.
01:05:46C'est la question que les téléspectateurs se posent.
01:05:48Est-ce que vous pensez pouvoir nous le montrer
01:05:50avant la fin de l'émission ?
01:05:52C'est dommage, Pierre.
01:05:54Merci, Olivier. Retour maintenant sur Giovanni.
01:05:56Très bon pour parler à Didier Deschamps,
01:05:58mais aussi pour enregistrer des duplexes.
01:06:00Zaher, Emery, Matteo, Gendouzi,
01:06:02ainsi que je l'ai oublié,
01:06:04putain de sa race, c'est Jonathan Closet.
01:06:06T'imagines, il passe, le putain de ta race ?
01:06:08Ça serait trop beau.
01:06:10C'est trop beau, du coup.
01:06:12Désolé, Giovanni, il est passé.
01:06:14Je ne pouvais pas faire mieux.
01:06:16On va enchaîner, du coup.
01:06:18On va enchaîner, mes mecs, les tags de la semaine.
01:06:20C'est les Jeux dangereux. On y va.
01:06:22Vous prenez quoi comme joker ?
01:06:24Il y a deux jokers qui sont en jeu.
01:06:26Il y a le joker j'élimine un copain
01:06:28et le joker je me sauve moi-même.
01:06:30Damien, c'est éliminer un copain,
01:06:32mais est-ce que t'as des copains ici ?
01:06:36J'aime beaucoup la mode.
01:06:38Ah, d'accord.
01:06:40D'accord, très bien.
01:06:42Bon, rien du tout.
01:06:44C'est la mode qui t'aime pas.
01:06:48Demain, le président est un vrai président.
01:06:50Ah, là, on en avait un faux.
01:06:54On fait un point et pour l'instant,
01:06:56l'homme qui a le moins de cheveux
01:06:58a le moins de points.
01:07:02Fred, ça vous choque pas, on va dire,
01:07:04vous, le Stéphanois du plateau ?
01:07:06D'avoir été humilié, ça fait que...
01:07:10Régis, revenons.
01:07:12On va demander à un entraîneur.
01:07:14Régis !
01:07:18On verra donc ce que
01:07:20Georges Sampaoli peut arriver à faire.
01:07:22On n'a pas le temps, Greg, je vous vois,
01:07:24je suis désolée, j'adorerais vous donner la parole,
01:07:26mais la publicité, il faut qu'on vous paye.
01:07:28Oui, finalement.
01:07:30Il faut bien le payer, Greg.
01:07:32Greg qui est souvent du côté des tacles,
01:07:34mais jamais celui qui les donne.
01:07:36C'est étonnant, quand même.
01:07:38Oui, c'est vrai.
01:07:40Vous ramassez, c'est pas étonnant.
01:07:42Est-ce que maintenant,
01:07:44on peut conclure cette VAR
01:07:46avec la commission de discipline ?
01:07:48On y va, les copains.
01:07:52Avant de démarrer cette commission,
01:07:54j'aimerais laisser Olivier en retard
01:07:56conclure son interview, c'est le minimum.
01:07:58Il est gentil, mais...
01:08:02Bonsoir.
01:08:04Est-ce que vous voulez peut-être rentrer chez vous ?
01:08:06Pour moi, ça serait l'idéal.
01:08:08C'est parfait.
01:08:10La maison reste ouverte,
01:08:12parce qu'on a cassé la serrure.
01:08:14Elle est bonne, oui.
01:08:18Pour un majuscule pension,
01:08:20c'est l'humble Johan Mikou.
01:08:22Le président de la Fédération française...
01:08:24Non, le président de la Fédération française.
01:08:28Philippe Gallo sera notre invité
01:08:30mercredi prochain.
01:08:32Vous venez d'avoir la réponse à l'instant.
01:08:34Non, pas du tout.
01:08:36J'en sais fiche trop rien.
01:08:38Je suis pas sûr qu'ils soient assis là.
01:08:42Je crois que quelqu'un a un message pour Johan.
01:08:44Ah, vous tombez bien.
01:08:46Approchez-vous un peu. Le melon.
01:08:48Pour le match de suspension,
01:08:50c'est vous, Pia. Cette semaine, vous étiez très concernée
01:08:52par l'émission, notamment sur le derby Lyon-Saint-Etienne.
01:08:54Pia Clément, tout va bien parce que
01:08:56le PSG a gagné hier.
01:09:00Une Pia qui fait un fou et qui a beaucoup d'arguments à donner.
01:09:02Vous avez encore du temps, Pia ?
01:09:04J'ai encore du temps.
01:09:06J'ai combien de temps ?
01:09:08C'est bon, c'est bon.
01:09:14Quelle utilisation !
01:09:16Bravo, Pia, pour vos arguments.
01:09:18Maintenant, c'est vous, Raymond.
01:09:20Je ne pouvais pas être avec vous sans signaler que vous avez fourni
01:09:22un véritable effort. Deux semaines qu'on ne s'est pas vues
01:09:24et plus aucun titre de langage.
01:09:26Je veux dire presque aucun, quand même.
01:09:30Non, juste ce qu'il faut.
01:09:32Je veux dire, oui.
01:09:34Lille, pareil.
01:09:36Ils en prennent quatre, cinq à tous les matchs.
01:09:38On me demande s'il a été mieux.
01:09:40C'est ce qui nous intéresse.
01:09:42On va gagner ce match-là.
01:09:44Oui, on se sentait sur ces déclarations.
01:09:46Je trouve que ça fait partie du folklore.
01:09:48Tout le monde l'avait condamné.
01:09:50On disait sur les bateaux.
01:09:52C'est clair, on ne peut pas.
01:09:54C'est très facile.
01:09:56C'est quand on perd qu'il faut trouver des explications.
01:09:58Bravo, Raymond. Ça fait 11.
01:10:00Et puis, je n'ai pas compté les 7 de ce soir.
01:10:02Dans la semaine ?
01:10:04Ça va alors.
01:10:06Je lui envoie de guérison.
01:10:08Je veux dire que je suis en progrès.
01:10:10Celui-là, on ne le compte pas.
01:10:12Je veux dire à la semaine prochaine.
01:10:14Merci beaucoup.
01:10:16Et quiz.
01:10:18Un petit quiz pour terminer.
01:10:20France-Brésil ce soir à Angers.
01:10:22Match caritatif avec des anciennes légendes brésiliennes.
01:10:24Ronaldinho, Amarken, Peno.
01:10:26On a peut-être la photo, je crois.
01:10:28Photo finish.
01:10:30Il y a une photo finish.
01:10:32Pas de problème.
01:10:34Avec 4 indices.
01:10:36A chaque fois, une photo de moins engoufflée.
01:10:38Le thème, c'est j'ai joué avec Ronaldinho.
01:10:40Dans ma carrière.
01:10:42Pas ce soir.
01:10:44J'ai joué avec Ronaldinho.
01:10:46La photo finish.
01:10:48J'ai joué au Paris Saint-Germain.
01:10:50Vous êtes éliminé, Raymond.
01:10:52C'est pas moi.
01:10:54C'est très fou, la photo.
01:10:56Deuxième indice.
01:10:58La photo va devenir un peu plus nette.
01:11:00J'ai aussi joué au FC Barcelone avec lui.
01:11:02Deux.
01:11:04C'est simple.
01:11:06DG, Barcelone.
01:11:08Il est éliminé ou pas ?
01:11:10Oui, Raymond est éliminé.
01:11:12Greg aussi.
01:11:14Greg et Raymond sont éliminés.
01:11:16Vous pouvez les griser en régie.
01:11:18J'ai été entraîné par Dieyé Deschamps.
01:11:22Julie.
01:11:24C'est une bonne réponse.
01:11:30J'ai joué avec Ronaldinho.
01:11:32Au Barcelone.
01:11:34C'est deux points.
01:11:36Pour Pierre Clément.
01:11:38Il s'est éliminé au PSG.
01:11:40Non, il a joué au Paris Saint-Germain.
01:11:42Attention, mes amis.
01:11:44Deuxième indice.
01:11:46Est-ce qu'on a le temps ?
01:11:48Je suis encore footballeur.
01:11:50Mais ne vous précipitez pas.
01:11:52Je suis encore dans le football.
01:11:54Ronaldo.
01:11:56Non.
01:11:58Vous n'avez qu'un.
01:12:00Il va arriver.
01:12:02J'ai joué au Paris Saint-Germain.
01:12:08J'ai été entraîné par José Mourinho.
01:12:10Merci.
01:12:12J'ai marqué un triplé en demi-finale de l'AC1.
01:12:14Est-ce que vous le voyez ?
01:12:16C'est quoi la question ?
01:12:18Je suis encore dans le foot.
01:12:20J'ai joué au PSG.
01:12:22J'ai été entraîné par Mourinho.
01:12:24J'ai marqué un triplé en demi-finale de l'AC1.
01:12:26Il a marqué trois buts en demi-finale de l'AC1.
01:12:28On me dit qu'il faut rendre.
01:12:30C'est la petite Pierre qui a gagné.
01:12:32Bravo à vous.
01:12:34Il n'a jamais marqué trois buts en demi-finale de l'AC1.
01:12:36On vous embrasse.
01:12:38Ciao.
01:12:40Et bon week-end.
01:12:42La maison va être ouverte.
01:12:44Il a marqué trois buts en demi-finale de l'AC1.

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