Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 20/11/2024.
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00:00:00C'est l'équipe du soir ! Bonsoir à tous et bienvenue ! Notre invité exceptionnel
00:00:20a fait gagner des millions à sa fédération.
00:00:23En avril dernier, la fédération française de football annonce un accord record Nike
00:00:29a donné auparavant 50 millions d'euros par an, elle donnera donc sur les 10 prochaines
00:00:33années 100 millions d'euros.
00:00:35Notre invité, vous l'avez reconnu, c'est Philippe Gallo, président de la fédération
00:00:39française et candidat à la présidence des élections qui se tienne, on va dire, c'est
00:00:43un peu moins d'un mois puisque les résultats seront connus le 14 décembre.
00:00:47Bonsoir président ! Bonsoir ! Parce que là, ce soir, c'est un vrai président en fonction.
00:00:53Est-ce que c'est un contrat qui vous fait croire que la victoire aux élections est faite ?
00:00:57Est-ce que c'est un argument ? Est-ce que c'est la clé ? Ramenez 50 millions en plus.
00:01:00Je ne crois pas que le football se réduit à un seul contrat, parce qu'il y a plein
00:01:05d'autres choses, mais le contrat qu'on vient de signer, qui est d'ailleurs un peu plus
00:01:08que vous l'annoncez… C'est combien ? Je ne peux pas le dire, mais c'est plus que
00:01:12vous l'annoncez.
00:01:13Je suis tenu par des clauses, je ne peux pas les dire, mais évidemment c'est très important
00:01:18parce que ça dégage pour la fédération une visibilité, une sécurisation et une
00:01:24croissance pour les 10 prochaines années.
00:01:27Donc, dans un environnement un peu morose, c'est évidemment pour tous ceux qui aiment
00:01:32le football et qui souhaitent qu'il se développe, c'est une superbe nouvelle.
00:01:35Donc, il y a un bonus de plus de 50 millions par rapport à l'ancien budget, je pense
00:01:38que les clubs amateurs vont frapper à la porte pour avoir un peu d'argent.
00:01:42D'ailleurs de ça, ce n'est pas forcément plus de 50 millions en argent sonnant et trébuchant.
00:01:47En fait, le contrat, d'après ce que je sais, c'est autour de 85 millions d'euros
00:01:50de cash et puis aussi de la dotation en équipement pour les sélections et les clubs amateurs.
00:01:56Je n'ai pas présenté, mais il a pris les paroles, mais c'est normal, c'est sur l'émission.
00:01:58C'est Etienne Moiti, spécialiste des institutions, donc au journal d'équipe.
00:02:02À côté de vous, je reçois le journaliste, mais également le dirigeant d'un club amateur.
00:02:08Quelqu'un, vous allez voir, qui est en général souriant, qui est léger, mais ce soir, Damien
00:02:13Degor a le ton grave.
00:02:14Et puis, on ne quitte pas la Normandie avec le général de l'équipe du soir, Stéphane
00:02:18Guy, spécialiste pour titiller les gens qui sont en place.
00:02:21Et puis, un peu d'amour, ça ne fait jamais de mal, c'est le docteur Love.
00:02:24Bonsoir, messieurs, bonsoir, vous avez plein de questions à poser au président ?
00:02:29Bien sûr.
00:02:30Si vous aussi, vous avez des questions à poser, chers téléspectateurs, eh bien, l'équipe
00:02:35Connect, c'est pour vous.
00:02:36Vous allez avec votre smartphone, vous arrivez dans notre univers et notre facteur du soir,
00:02:42c'est Jérémy Jeannin-Gros qui va envoyer quelques courriers.
00:02:44Bonsoir, mon cher Jérémy.
00:02:46On profite de votre passage pour vous découvrir un petit peu, Philippe Diallot.
00:02:51Alors, c'est une bio, mais c'est une bio en photo.
00:02:53La bio de Diallot en quatre photos.
00:02:56On va regarder.
00:02:57Il n'y a pas d'indices, mais il y a quelques photos.
00:02:59Il y a ce boxeur que vous connaissez.
00:03:02Il y a cet entraîneur que vous connaissez.
00:03:03Il y a un homme de télévision.
00:03:05Et puis, il y a un président.
00:03:07Là, on doit retracer un peu votre carrière.
00:03:11Est-ce qu'il y a des indices, des choses ? Oui ou non ? Puis après, on va prendre photo
00:03:15par photo.
00:03:16Ah oui, j'ai plein d'indices en voyant ces photos.
00:03:19La première, ce n'est pas Mohamed Ali.
00:03:21C'est le même, mais c'est Cassius Clay.
00:03:23Pourquoi j'ai choisi cette photo ?
00:03:25D'après vous ?
00:03:26Peut-être parce que mon père a été un boxeur de haut niveau, qui a fait les Jeux
00:03:30Olympiques, qui a été titré chez les professionnels jusqu'à être champion d'Europe à son
00:03:36époque.
00:03:37Souleymane.
00:03:38Absolument.
00:03:39Qui a fait les JO de Rome.
00:03:40Qui a terminé cinquième.
00:03:41Poids moyen.
00:03:42Et le vainqueur chez les Millours, c'est Cassius Clay.
00:03:45Autre photo.
00:03:46Jean-Claude Seudeau, l'icône du FC Nantes.
00:03:49Un entraîneur qui a donné énormément de plaisir aux supporters.
00:03:52Pourquoi j'ai mis Jean-Claude Seudeau, d'après vous, par rapport à vous ?
00:03:55Alors, Jean-Claude Seudeau, c'est quand j'ai commencé le football.
00:03:58Ça devait être à six ans.
00:03:59Ça a été mon premier entraîneur, parce qu'il était entraîneur de l'école de
00:04:02football.
00:04:03Et puis ensuite, beaucoup plus tard, je l'ai retrouvé au centre de formation du FC Nantes,
00:04:07puisque j'ai été au centre de formation du FC Nantes.
00:04:09Alors là, le centre de formation du FC Nantes, après, je me dis que Philippe Diallo a été
00:04:13joueur professionnel.
00:04:14Jusqu'à chaque fois, je rentre, Philippe Diallo, transfert Marc.
00:04:17Non.
00:04:18Et là, ça s'est arrêté quand ? Vous étiez midi offensif.
00:04:20Ça s'est arrêté au centre de formation.
00:04:23Au centre de formation, pas niveau.
00:04:24Après, je suis parti faire des études, et donc, ça s'est arrêté à ce moment-là.
00:04:27J'ai dû bien faire, parce que la génération qui arrivait, c'était Didier Deschamps,
00:04:32c'était Marcel Desailly, c'étaient tous ces joueurs.
00:04:35Moi, je jouais avec des gens comme Michel Derzac, Carian.
00:04:37Pas de regret de ne pas avoir été champion du monde, donc ?
00:04:39Non, je lui ai laissé la place à des bien meilleurs.
00:04:42Justement, la troisième photo, c'est le journaliste de France Télévisions, la voix
00:04:46de France Télévisions, Nelson Monfort.
00:04:47D'après vous, pourquoi j'ai choisi Nelson Monfort en rapport avec vous ?
00:04:50Alors, ça, c'est plus énigmatique.
00:04:53C'est la seule, pour moi, qui est un peu plus énigmatique.
00:04:55Vous voulez un indice ?
00:04:56Donnez-moi un indice.
00:04:57Il a fait Sciences Po Paris.
00:04:59Ah, alors oui.
00:05:00Voilà, je ne le savais pas.
00:05:02Et vous, vous avez fait Sciences Po Paris.
00:05:03Et j'ai fait Sciences Po Paris aussi, effectivement.
00:05:04Voilà.
00:05:05D'accord.
00:05:06Et puis enfin, Gervais Martel, d'après vous, Gervais Martel ?
00:05:09Gervais Martel, c'est un vieux compagnon de route que j'ai passé de longues années.
00:05:14C'est lui qui m'a embauché, à l'époque, quand je m'occupais des clubs professionnels,
00:05:18qui était mon président pendant de longues années.
00:05:19Alors, c'est le président emblématique de l'UCLF, le patron des patrons.
00:05:22Absolument.
00:05:23Le Yvon Gattaz du football pendant quinze ans.
00:05:27Et vous, vous avez oeuvré pour cette maison en tant que directeur général pendant dix
00:05:30ans.
00:05:31Il y a un président qui vous a marqué ? Il y a un truc que vous avez retenu de cette
00:05:33expérience ? C'est de la cohabitation avec les présidents ? Quelque chose comme ça ? Parce
00:05:36que là, président, c'est…
00:05:37Non, mais Gervais Martel, c'était un vrai mélange d'un chef d'entreprise pour
00:05:43son club et d'un passionné absolu du foot et de son club, le RC Lens.
00:05:49Et il faisait partie de ces présidents un petit peu traditionnels, attachés à une
00:05:53ville, attachés à un club qui avait été dans les tribunes du Stade Bollard lorsqu'il
00:05:58était jeune et qui avaient vraiment cette passion.
00:06:00Et puis à côté, il y avait d'autres présidents qui avaient d'autres profils, plus « rationnels
00:06:07». Vous décrivez ça, mais vous n'avez pas appris des trucs, des filouteries, des
00:06:11choses ? Comment prendre le pouvoir ?
00:06:12Non, alors je ne sais pas, comment garder ?
00:06:15Ou comment garder ?
00:06:16C'est surtout passé à Gervais, comment faire ?
00:06:18Comment vivre des troisièmes mi-temps avec Gervais ?
00:06:20Tous les jours, on réfléchissait pour savoir comment on maintenait le football français
00:06:23à niveau, au plan international.
00:06:26Parce que moi, quand j'ai commencé à travailler avec Gervais, c'était l'époque de la suite
00:06:29de l'arrêt Bosman, de l'ouverture des frontières, là où tous les joueurs commençaient à partir
00:06:33à l'étranger.
00:06:34Et on était déjà dans cette réflexion, comment faire pour faire que le football français
00:06:39reste dans le top des grands footballs européens.
00:06:43Il aurait fait un bon président de ligue ?
00:06:45Oui, je pense qu'il en avait la passion, il en avait l'expérience.
00:06:48Et là récemment, vous n'aviez pas envie de le pousser ?
00:06:52Non, je pense que c'était peut-être pas le bon moment.
00:06:56Et puis c'est quelqu'un qui était surtout passionné par le Hercélens.
00:07:00Je pense que c'est ça qu'il avait au cœur et c'est là-dessus qu'il a voulu,
00:07:04je pense, s'investir au maximum.
00:07:06La vidéo de Diallo en 4 photos.
00:07:09C'est terminé l'actualité.
00:07:11Ce soir, Philippe Diallo, candidat à la présidence de la Fédération française de football.
00:07:152024, c'est terminé pour les bleus.
00:07:17On va faire le bilan des bleus.
00:07:182024, année contrastée.
00:07:20Certes, une demi-finale de l'Euro, mais lorsqu'on regarde l'audimat, les audiences sont en baisse.
00:07:25Question d'Étienne, qui vous est adressée.
00:07:27Oui, c'est une question sur de l'actualité extrêmement récente.
00:07:30Deux équipes de France, celle de rugby et celle de foot,
00:07:33sont diffusées sur TF1 et c'est celle de rugby qui a fait une bien meilleure audience.
00:07:37Est-ce que ça vous inquiète ?
00:07:39Est-ce que ça inquiète aussi les sponsors de la Fédération ?
00:07:42D'abord, ça n'inquiète pas les sponsors parce que tous ont renouvelé la confiance.
00:07:46Et puis vous venez de parler du Contranac.
00:07:48Au contraire, ils ont accru leur confiance dans la Fédération en s'engageant pour le long terme.
00:07:52Donc, de ce point de vue-là, il y a une formidable attractivité.
00:07:55J'entends cette petite musique sur les audiences, sur l'amour de l'équipe de France,
00:08:01mais je suis désolé, je ne vois pas exactement la même chose.
00:08:05Moi, je vous prenais la saison.
00:08:07L'équipe de France allait jouer, puisqu'on ne pouvait pas jouer au Stade de France,
00:08:10donc on a joué partout en province, à guichet fermé.
00:08:13Tous les matchs de l'équipe de France se sont fait à guichet fermé.
00:08:16On n'a fait qu'une fois un peu moins qu'on a joué à Lyon, parce que c'était un lundi soir.
00:08:20C'est le seul match de la saison où on n'a pas joué à guichet fermé.
00:08:24Vous ne percevez pas ce désamour pour le foot qui est quand même à tous les coins de rue ?
00:08:31Dans les audiences télé, dans le nouveau contrat télé de la Ligue, même si ce n'est pas directement votre...
00:08:36Vous savez, parfois, j'ai le sentiment que...
00:08:38Sans être polémique, mais parfois, j'ai l'impression que...
00:08:42Parfois, c'est certains journalistes qui sont en désamour plutôt que le public.
00:08:47Moi, je vois les Français, ils sont dans les stades...
00:08:49La faible influence de l'histoire du Stade de France, il y a trois jours.
00:08:52Donc, on ne peut pas trop dire ça.
00:08:54Est-ce que vous trouvez que le match contre Israël, c'est un match dans un contexte normal ?
00:08:58Au contraire, moi, je me félicite qu'on ait réussi à jouer ce match-là avec du public.
00:09:02Je trouve que c'était à l'honneur du foot français et de la France de réussir à tenir son match.
00:09:06Je vois que nos amis belges avaient délocalisé le même match en Hongrie.
00:09:10Moi, je préfère avoir fait les 15 000 spectateurs qu'on a fait en France, en respectant nos valeurs.
00:09:16Philippe Gallo, les audiences sont en baisse, c'est ce qu'on veut.
00:09:19Ça ne vous préoccupe pas du tout ?
00:09:21Mais ce n'est pas du tout...
00:09:23Tout va très bien, madame la marquise.
00:09:25Non, je ne sais pas.
00:09:26Ce n'est pas du tout ça que je dis.
00:09:27Je dis simplement que quand vous dites désamour, je dis que tous les stades sont pleins.
00:09:31On a été en Allemagne, on a fait le record de spectateurs français, de fans français
00:09:36qui ont suivi l'équipe de France en Allemagne.
00:09:39On a fait 11 000 Français qui se sont déplacés en Allemagne.
00:09:42Ça n'était jamais arrivé.
00:09:43Quant à l'audience, chaque fois que l'équipe de France joue, elle est en tête de toutes les télés.
00:09:49Donc, de ce point de vue-là, aussi en termes d'audience.
00:09:52Après, il faut rentrer un peu plus dans le fond.
00:09:55Aujourd'hui, la télé, tous les prime time, ils sont en baisse de 8 à 10 %, quelles que soient les émissions.
00:10:01Donc, ce n'est pas simplement un phénomène foot, c'est aussi un phénomène de la télé
00:10:04qui, notamment auprès des jeunes générations, attire moins.
00:10:09Et donc, l'équipe de France, elle est aujourd'hui autour de 5 millions à peu près de moyenne d'audience
00:10:14chaque fois qu'elle joue.
00:10:15Et quand elle joue des grandes compétitions, parce que je pense que c'est aussi un phénomène important,
00:10:20on a banalisé d'une certaine manière la victoire.
00:10:23Moi, j'ai connu des époques où on faisait la fête lorsqu'on se qualifiait pour un tournoi final à l'Euro ou à la Coupe du monde.
00:10:30Aujourd'hui, les Français...
00:10:31Ça, c'était il y a 40 ans.
00:10:33Justement, les Français, depuis, ils ont pris l'habitude qu'on est qualifiés et qu'on va loin.
00:10:38Et quand vous allez loin, match contre l'Espagne, demi-finale, on a fait 16 millions de téléspectateurs.
00:10:44C'est la plus grosse audience de l'année.
00:10:46Donc, voilà, je dis qu'il faut toujours être vigilant.
00:10:49Mais de là à parler d'un désamour, je pense que c'est excessif.
00:10:53Le jeu des bleus fait débat, mais pas pour Didier Deschamps.
00:10:57Petite séquence à l'Euro avec un journaliste suédois.
00:11:00Mais pour Didier Deschamps, il n'est pas suédois, il y a un truc.
00:11:02Écoutez et regardez cette séquence.
00:11:05Alors, on parle de la France avec ses joueurs de haute qualité qui sont assez ennuyeux.
00:11:11Alors, quel est votre ressenti là-dessus ?
00:11:14On veut un football un peu plus palpitant.
00:11:20Vous êtes suédois, vous êtes sûrs ? Non, vous êtes déguisés.
00:11:23Vous vivez en France, vous.
00:11:25C'est sûr.
00:11:28Écoutez, si vous vous ennuyez, vous regardez autre chose.
00:11:31Ce n'est pas grave.
00:11:33Vous n'êtes pas obligés.
00:11:35C'est sur une boutade, mais ça a fait certains réagir.
00:11:38Certains chroniqueurs de l'équipe du soir, ils ne peuvent pas dire ça.
00:11:40Il est sélectionneur, il a les choses.
00:11:43D'envoyer bouler un peu le client, le téléspectateur.
00:11:46Mais vous savez, puisque j'ai vécu l'Euro, moi, avec l'équipe de France, j'ai eu cette chance-là.
00:11:51Vous subissez, quand vous êtes Didier Deschamps, des critiques quotidiennes, permanentes.
00:11:56Alors qu'il fasse une boutade, une fois, après avoir subi des dizaines et des dizaines ou des centaines de critiques.
00:12:03Je crois que c'est normal.
00:12:05Je pense qu'on oublie quand même que, en 24 mois, l'équipe de France a fait la finale de la Coupe du Monde.
00:12:10Elle a fait la demi-finale de l'Euro.
00:12:12Elle termine première de son groupe de Ligue des Nations.
00:12:15Alors, pour une équipe qui ennuie tout le monde et qui est sans jeu, comme vous le dites,
00:12:19c'est quand même, moi, je le sais, par rapport à tous mes collègues européens, présidents de fédérations,
00:12:25tous, ils voudraient être à ma place.
00:12:27D'avoir une équipe qui est aussi performante, qui, là encore, si l'Argentine avait perdu,
00:12:33ou avait fait ne serait-ce qu'un match nul contre le Pérou cette semaine,
00:12:36la France aurait terminé premier au classement FIFA à la fin de l'année 2024.
00:12:42Donc, tout n'est pas parfait, mais quand même.
00:12:46Donc, vous n'ennuyez pas quand vous regardez les Bleus, vous.
00:12:49Mais j'aurais préféré que l'équipe de France marque plus de buts à l'Euro.
00:12:55J'aurais préféré revivre un scénario, comme on l'a vu à la finale de la Coupe du Monde,
00:12:59où le match s'enflamme et devient légendaire dans les 20 dernières minutes et dans les prolongations.
00:13:05Dont vous êtes ennuyé comme nous.
00:13:07Bien évidemment.
00:13:08Mais sincèrement, si on était éliminé dans les phases de poule de l'Euro, qu'est-ce que vous auriez dit ?
00:13:14Vous étiez amusé ?
00:13:16Non, une catastrophe.
00:13:17C'était la crise.
00:13:19Mais le jeu, est-ce que c'est important, quand on est président de FED dans le dialogue ?
00:13:24Déjà, moi, je voudrais comprendre quel lien vous pouvez avoir avec Didier Deschamps.
00:13:27Quand vous êtes Philippe Diallo, président intérimaire de la FED.
00:13:31Oui, intérimaire, jusqu'à la fin de ce mandat-là.
00:13:34Vous êtes face à Didier Deschamps.
00:13:36Je suis président en plein exercice.
00:13:38Pas élu.
00:13:40Il est élu aussi.
00:13:42Il est élu, pardon.
00:13:43Président en cours de mandat.
00:13:45Je comprends.
00:13:47Et vous êtes face à Didier Deschamps, qui est un monstre du football, qui a tout gagné, qui a un immense joueur, qui a un palmarès d'entraîneur.
00:13:53Qu'est-ce que vous pouvez lui dire, vous, Philippe Diallo, face à Didier Deschamps ?
00:13:55Rien.
00:13:56C'est lui le patron, en fait.
00:13:57Le vrai patron de la FED.
00:13:58Vous croyez ?
00:13:59Je ne sais pas, je vous pose la question.
00:14:00Non, mais je pense que les choses…
00:14:01Qu'est-ce qu'après l'Euro, vous avez été capable de dire à Deschamps, sur le spectacle, qui était quand même…
00:14:07Moi, je lui avais donné un objectif, qui était d'atteindre les demi-finales de l'Euro.
00:14:12Il atteint cet objectif.
00:14:14Donc, la première chose que je lui dis, c'est bravo Didier, vous avez atteint l'objectif.
00:14:19Et ensuite, je lui ai dit…
00:14:21Vous parlez du jeu ensemble ?
00:14:23Mais bien sûr.
00:14:24C'est intéressant ce qu'a dit Olivier.
00:14:26Vous racontez votre parcours de joueur.
00:14:27Mais bien sûr.
00:14:28Le FC Nantes, en plus, ce n'est pas rien dans l'histoire du français.
00:14:30Mais bien sûr.
00:14:31Par exemple, sans rentrer dans les confidences ou les dialogues qu'on peut avoir, mais par exemple, après l'Euro, moi, j'ai reçu Didier Deschamps pour faire le bilan avec lui.
00:14:42Et d'ailleurs, je l'ai amené aussi devant le Comex.
00:14:44C'était la première fois qu'il avait une expression devant tous les élus du foot.
00:14:47Justement pour lui demander qu'est-ce qu'on allait faire à la rentrée.
00:14:50Et on a discuté.
00:14:51Et c'est là qu'est apparu ce fameux terme qui a été beaucoup repris d'oxygénation.
00:14:55Parce que notre objectif aujourd'hui, c'est d'amener l'équipe de France le plus haut pour la Coupe du Monde 2026.
00:15:01Et de se servir de cette Ligue des Nations, qu'on a commencé à jouer, pour justement permettre à Didier de tester des nouveaux joueurs, de tester des tactiques nouvelles.
00:15:10Pour faire en sorte que, petit à petit, il puisse se faire son idée pour construire l'équipe qui va permettre à la France d'être d'abord qualifiée pour la prochaine Coupe du Monde.
00:15:19Et puis, j'espère, briller en 2026 aux Etats-Unis.
00:15:22C'est ça dont on a parlé.
00:15:23Et il m'a dit, président, peut-être qu'on va avoir plus de difficultés à la rentrée parce qu'on va faire des tests, on va introduire de nouveaux joueurs.
00:15:31Et je lui dis...
00:15:32Vous avez un nouveau message.
00:15:33Un nouveau message.
00:15:34Excusez-nous, pardon Bernard.
00:15:35Un téléspectateur voulait réagir par rapport à Didier Deschamps, je suppose.
00:15:38Exactement.
00:15:39Beaucoup de questions pour vous, monsieur le président, sur l'équipe Connect.
00:15:41Cette question, elle nous vient d'un téléspectateur qui demande, est-ce que vous craignez la compétition de trop pour Didier Deschamps ?
00:15:46Et il prend l'exemple dans son explication de Joachim Löw avec l'Allemagne.
00:15:50Moi, quand je suis arrivé, Didier Deschamps venait de re-signer un contrat de 4 ans.
00:15:54Oui.
00:15:55Quand je suis arrivé.
00:15:56Avec lui, on a fait l'Euro.
00:15:58Il est demi-finaliste de l'Euro.
00:16:00Aujourd'hui, on finit premier du groupe de la Ligue des Nations.
00:16:03J'espère qu'on va jouer en mars un quart de finale.
00:16:07Peut-être aller un peu plus loin.
00:16:08Ensuite, il y aura les qualifications.
00:16:09Ensuite, il y aura la Coupe du Monde.
00:16:12Aujourd'hui, je ne sens pas, parce que c'est une question que je lui ai posée aussi en juillet.
00:16:17Je lui ai dit, est-ce qu'il était usé, physiquement, mentalement, après cet Euro, après presque 10 années à la tête de l'équipe de France.
00:16:25Il m'a demandé quelques jours de réflexion, quelques jours de repos mental, surtout.
00:16:31Il est revenu, il m'a dit, je suis en pleine forme.
00:16:33Je me sens prêt à repartir pour reconstruire l'équipe qui va nous amener à la Coupe du Monde 2026.
00:16:41Si vous avez posé les questions, vous aviez un doute ?
00:16:43Non, mais c'est normal.
00:16:44Après une grande compétition, après beaucoup de critiques sur le jeu.
00:16:49On n'avait pas été bon.
00:16:50Bien sûr, sur le jeu.
00:16:51Et donc, tout ça, évidemment qu'on le voit.
00:16:54Et donc, c'est pour ça que je lui ai demandé ce qu'il était aujourd'hui.
00:16:56Il se sentait apte à reprendre le service et à avoir la force, la dynamique pour amener cette équipe qui est faite de beaucoup de talents à la place où elle doit être, c'est-à-dire au sommet.
00:17:09Mais le président, c'est rarement un salarié qui dit à son président, allez-y, virez-moi.
00:17:12Vous parlez d'oxygénation.
00:17:14Il y a quand même une exception française qui veut qu'on maintienne son sélectionneur coûte que coûte, là où d'autres grandes nations du football ont changé, sont passées sur notre côté.
00:17:23Quelle grande nation ? L'Italie qui n'a pas été à la dernière Coupe du monde ?
00:17:27Les Anglais, sous le nom de l'Euro, le sélectionneur est parti, par exemple.
00:17:30On a parlé de Joachim Lowe.
00:17:32Je pense aux sélectionneurs de l'Angleterre.
00:17:36Il y a eu des changements.
00:17:38Alors que le sélectionneur de l'Angleterre a amené deux fois l'Angleterre d'affilée en une finale de l'Euro, ce qui était quand même une première dans leur histoire.
00:17:45Ils ont décidé de partir sur autre chose parce que les dirigeants, nos alter-égos, ont décidé de partir dans une autre direction.
00:17:50On a l'impression qu'en France, non, il faut que tout soit figé.
00:17:53Rien n'est figé.
00:17:54Simplement, puisque vous parlez d'un salarié, quand vous fixez des objectifs à un salarié et que systématiquement, il les remplit et qui fait en sorte que l'équipe de France est à une place qu'elle n'a jamais occupée sur les dix dernières années.
00:18:09Championne du monde, finaliste de la Coupe du monde, demi-finaliste de l'Euro, finaliste de l'Euro en France en 2016.
00:18:16Vous en connaissez beaucoup des sélectionneurs qu'on se palmaraisse là ?
00:18:20Vous avez évoqué le fait qu'il était sous contrat quand vous êtes arrivé.
00:18:24Son contrat s'arrête en 2026.
00:18:27Si son contrat s'était arrêté en 2024 après l'Euro, est-ce que vous lui auriez donné un nouveau contrat de deux ans ?
00:18:34Vous savez, le rôle d'un président d'une fédération, ce n'est pas de faire de la politique fiction.
00:18:38C'est d'être extrêmement pragmatique et de vivre avec les éléments dont il a connaissance.
00:18:44Je suis arrivé, il a un contrat de quatre ans.
00:18:46Donc ce contrat de quatre ans, il ira à son terme.
00:18:48Ce n'est pas ma question.
00:18:50C'est moi ma réponse.
00:18:52S'il était en fin de contrat, est-ce que vous l'auriez prolongé ?
00:18:56Vous ne pouvez pas répondre à cette question-là ?
00:18:58Ce n'est pas une question, mais je pense y avoir répondu.
00:19:00Encore une fois, je respecte les contrats des sélectionneurs que j'ai.
00:19:05Encore une fois, je vous lis, je vous écoute et je sais tout ce qui se dit et s'écrit dans la presse française.
00:19:14Donc j'entends, mais moi encore une fois, je suis dans une autre position.
00:19:19Ma position, c'est de faire en sorte de mettre l'équipe de France et Didier Deschamps dans les meilleures conditions pour réussir.
00:19:26Et il se trouve qu'ils réussissent.
00:19:28Et donc je trouve parfois excessif, bizarre, que ce qu'ils réussissent, on veuille forcément le casser.
00:19:35Vous trouvez que la France est injuste avec Didier Deschamps ?
00:19:39Je pense qu'il y a manque en tout cas parfois de reconnaissance pour ce qui a été accompli.
00:19:45Vous disiez il y a 40 ans, on n'allait pas en Coupe du Monde.
00:19:48Oui, mais effectivement, ces époques-là, elles ont existé lorsque l'équipe de France avait du mal à se qualifier pour un tour final.
00:19:55Lorsqu'elle n'allait même pas au tour final d'une Coupe du Monde.
00:19:58Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
00:20:00On devrait s'en réjouir et féliciter celui qui a été un des grands contributeurs de ces succès.
00:20:06Voilà, et donc je pense qu'il faut avoir ça.
00:20:09Je vais vous dire, on a joué en Belgique.
00:20:13C'est quand même une équipe du top 10 mondial.
00:20:17On a été en Belgique avec une équipe très renouvelée.
00:20:21Je crois que la plupart des joueurs avaient moins de 25 ans ou 25 ans.
00:20:26Une équipe jeune.
00:20:28On gagne en Belgique.
00:20:29Plutôt que de se réjouir, j'ai regardé les notes mises aux joueurs.
00:20:33On avait 7 joueurs sur 11 qui n'avaient pas la moyenne.
00:20:37Alors je me dis que c'est formidable parce que si on arrive à gagner un match en Belgique,
00:20:42devant une équipe du top 10 avec 7 joueurs qui n'ont même pas la moyenne,
00:20:46quand on regarde, je me dis qu'il y a peut-être un parti pris.
00:20:50Au niveau des exigences qui ont été élevées.
00:20:53Parce qu'on ne peut pas rester sur les acquis d'il y a 40 ans.
00:20:56Je ne vous parle pas d'il y a 40 ans.
00:20:58Je vous parle de la finale de la Coupe du Monde 2022.
00:21:00Je vous parle de la demi-finale.
00:21:02Le joueur qui est absolument exceptionnel.
00:21:04On a aujourd'hui relevé nos exigences puisqu'on est double champion.
00:21:07On peut aussi être en droit d'attendre un peu mieux.
00:21:10Dans le jeu, même dans les performances.
00:21:13On pouvait espérer à la fin de l'Euro.
00:21:15Je suis sorti déçu que la France ne gagne pas cet Euro.
00:21:18Je ne pense pas être complètement à côté de la plaque.
00:21:21Mais vous n'êtes pas à côté de la plaque.
00:21:23Moi-même, je suis déçu qu'on n'ait pas été plus loin.
00:21:26Je vais vous dire.
00:21:27Je pense que si Kylian Mbappé et Antoine Griezmann avaient été au mieux de leur forme,
00:21:33je pense qu'on gagne l'Euro.
00:21:35Voilà ce que je pense.
00:21:36Je pense que c'est ça parce qu'on était hyper solide.
00:21:39On peut parler de Kylian Mbappé maintenant ou pas ?
00:21:42Tout de suite.
00:21:43Si vous êtes élu président, résultat le 14 décembre,
00:21:49la Coupe du Monde en 2026, est-ce que ce sera la dernière compétition d'Isidre Deschamps ?
00:21:53Je ne peux pas répondre à ces questions-là.
00:21:55Pourquoi ?
00:21:56Parce que vous pensez qu'aujourd'hui, c'est le sujet que j'ai en tête.
00:22:00C'est de savoir si on fait la Coupe du Monde en 2026, s'il va s'arrêter après.
00:22:04Est-ce que depuis que vous êtes président de la fédération,
00:22:06vous avez rencontré Isidre Deschamps ?
00:22:08Vous avez eu un échange avec Zidane sur ce métier de sélectionneur de l'équipe de France ?
00:22:12Je l'ai rencontré une fois, pour être tout à fait transparent,
00:22:15dans une manifestation qui n'avait rien à voir avec le métier de sélectionneur ou quoi que ce soit.
00:22:22Tout le monde sait que c'est un immense joueur.
00:22:24Tout le monde sait qu'il pourrait prétendre un jour être un sélectionneur de l'équipe de France,
00:22:31comme d'autres.
00:22:32J'ai eu Thierry Henry il n'y a pas très longtemps.
00:22:34Il n'est pas resté longtemps.
00:22:37Vous l'avez vu passer quand même, parce que le coup de vent a été rapide.
00:22:39Oui, mais il vous a peut-être marqué quand même,
00:22:41puisqu'il nous a permis d'avoir la première médaille dans des choses olympiques depuis 40 ans.
00:22:45C'est pas mal !
00:22:47Ok, d'accord. Le départ de Thierry Henry, je n'ai pas compris.
00:22:50Hein ?
00:22:51Je n'ai pas compris pourquoi il est parti.
00:22:52Il faut lui demander.
00:22:54Il n'est pas venu.
00:22:56Vous n'avez pas pris ça comme un désaveu pour vous, le fait qu'il quitte comme ça aussi rapidement ?
00:23:01Non, pas du tout.
00:23:04Vous, comme institution, fédération.
00:23:06C'est parfois respectueux de l'institution quand même.
00:23:08Non, pas du tout.
00:23:09D'abord, Thierry Henry, c'est quelqu'un qui lui aussi a amené tellement à l'équipe de France,
00:23:14à la fédération, et qui revient là.
00:23:17J'ai été le chercher, il a accepté de venir, et pas pour des raisons financières.
00:23:21C'est parce qu'il y avait un challenge extraordinaire avec les Jeux Olympiques.
00:23:25Il est venu, et je crois qu'il a justement enthousiasmé par le jeu qui a été produit par l'équipe,
00:23:31par la volonté qu'elle a mise, par des stades qui ont été pleins pendant tous les JO,
00:23:35jusqu'à une finale, qui a été une finale aussi formidable.
00:23:38Là aussi, on était mené 3-1, on revient à 3 tours à 1,
00:23:41et on part dans des prolongations contre l'Espagne.
00:23:43Et on obtient une première médaille olympique après 40 ans.
00:23:47Je lui ai dit merci.
00:23:49Vous avez parlé plus d'émotion quand vous parlez des Olympiques qu'à l'Euro.
00:23:52Mais parce que...
00:23:54Mais nous aussi.
00:23:56On en a eu plus.
00:23:59J'ai bien voulu dire que j'ai un peu joué au foot,
00:24:02et que je le suis aussi depuis pas mal de temps.
00:24:04Donc tout ce que vous ressentez, je peux le ressentir aussi.
00:24:07Simplement, je ne suis pas exactement dans la même position que vous.
00:24:10D'accord. On a bien compris.
00:24:12Vous pouvez tout dire, et vous êtes en fonction,
00:24:14vous êtes là pour soutenir également les personnes que vous avez mises en place,
00:24:16ou qui étaient là avant vous.
00:24:18Bernard, vous avez une question, en général,
00:24:20non pas sur les bleus, mais sur la perception du football en France actuellement.
00:24:24Vous parliez tout à l'heure de désamour.
00:24:27Ça crée quand même une notion.
00:24:29C'est vous qui en parlez.
00:24:31On parlait tout à l'heure de désamour.
00:24:33Mais est-ce que vous n'avez pas, je trouve plus grave,
00:24:36le sentiment qu'il y a un désintérêt général pour le football aujourd'hui ?
00:24:40Notamment depuis les JO.
00:24:42Je suis quand même assez surpris de ces commentaires.
00:24:46Parce que, je vous l'ai dit, quand je regarde l'équipe de France,
00:24:49stade plein.
00:24:51Je parle de l'euro, record d'audience avec l'équipe de France.
00:24:55Je parlais de la Ligue 1, quasiment les records de spectateurs.
00:24:59Ils doivent faire un peu plus de 27 000 spectateurs en moyenne.
00:25:03Et nous, Fédération, on a fait le record de licenciés en football en 2023-2024.
00:25:122 400 000 personnes ont eu une licence de foot en France.
00:25:16C'est jamais arrivé.
00:25:17Donc, quand je vois ça, j'ai du mal à vous suivre sur le désamour, le désintérêt.
00:25:23Moi, je crois, encore une fois, que vous allez voir,
00:25:26on va jouer un quart de finale Ligue des Nations.
00:25:28Ensuite, on va faire les éliminatoires.
00:25:30Si l'équipe de France, comme je le souhaite, va à la Coupe du Monde.
00:25:32Mais je peux vous parier tout de suite que les Français,
00:25:36comme ils le font derrière cette équipe, vont se mobiliser
00:25:39derrière cette équipe pour la suivre partout où elle va.
00:25:42Y compris devant leur écran de télévision.
00:25:45Parce que c'est une équipe qui rassemble tous les Français.
00:25:47C'est l'équipe des Français.
00:25:49Et moi, je suis convaincu qu'aujourd'hui,
00:25:51contrairement à ce que vous pensez,
00:25:53il y a beaucoup de signes positifs dans le football français.
00:25:56Qui sont parfois ternis.
00:25:58Parce qu'à l'Euro, par exemple, on aurait peut-être marqué plus de buts.
00:26:02Ça aurait été plus enthousiasmant.
00:26:04On aurait eu des scénarios de matchs peut-être plus virevoltants.
00:26:07Ça aurait été peut-être mieux.
00:26:09L'image de l'année du football français.
00:26:11Excusez-nous d'insister, on est lourds.
00:26:13La Ligue, qui, je le rappelle, est sous votre délégation.
00:26:16La Ligue, c'est la règle du jeu.
00:26:18A beaucoup fait pour cette atmosphère-là.
00:26:20Les droits télé, en chute libre.
00:26:23La Ligue tend dans sa gestion dans ses élections dont pose question.
00:26:27Il y avait une question du général.
00:26:29Stéphane, vous ne l'écoutez pas.
00:26:31La question est très simple.
00:26:32C'est pourquoi vous avez soutenu la Brune ?
00:26:34Parce que les représentants de la Fédé ont voté la Brune au CA.
00:26:37Pourquoi vous avez soutenu la Brune ?
00:26:39Est-ce qu'il y a...
00:26:41Comme l'a dit Olivier, sous votre délégation.
00:26:44Est-ce que c'est un bon président de la Ligue ?
00:26:46D'abord, je voudrais quand même dire par rapport à ça.
00:26:49Il y a beaucoup de choses qui ont été dites sur ces élections.
00:26:52Je voudrais d'abord rappeler qu'elles ont été faites conformément au statut de la Ligue.
00:26:58Qu'est-ce qui vous fait sourire ?
00:27:01Cyril Linette, qui a passé parrainage avec tout ce qu'on a dit.
00:27:06Sans la ministre des Sports, il n'y avait pas d'élection.
00:27:09Sans la ministre des Sports, il n'y avait pas d'élection.
00:27:11Il y avait un candidat qui était élu.
00:27:15Il n'y en a eu que deux finalement.
00:27:17Il y en a un qui a été élu.
00:27:18L'autre a à peine existé.
00:27:19Vous oubliez que j'étais peut-être le premier à évoquer la question du fait que c'était mieux d'avoir plusieurs candidats.
00:27:27C'est vrai, c'est vrai.
00:27:28J'étais le premier à le dire.
00:27:31Et je l'avais dit à Vincent Labrune.
00:27:32Je lui ai dit, si tu dois être élu à nouveau à la Ligue,
00:27:36peut-être que c'est mieux s'il y a d'autres gens qui peuvent proposer.
00:27:39Vous êtes le premier à le dire, mais il y a eu l'intervention de la ministre.
00:27:41Vous le dites, mais vous n'êtes pas écouté.
00:27:43Pourquoi ?
00:27:44Parce que vous pensez que toutes les interventions et toutes les choses se font via la presse ?
00:27:51Expliquez-nous.
00:27:52Ouvrez-nous la porte de ce qui s'est passé quand vous apprenez que Vincent Labrune a un candidat.
00:27:56Ça veut dire que vous êtes intervenu auprès de la ministre pour que ça change.
00:27:58En tout cas, j'ai fait ce que j'avais à faire.
00:28:00Et en toute transparence avec Vincent Labrune, pour que ceux qui avaient des projets à présenter puissent le faire.
00:28:07Et de ce point de vue-là, je pense que j'ai bien œuvré.
00:28:14Parce que mon rôle, c'est de faire en sorte que les élections se passent régulièrement.
00:28:18Il y avait deux candidats, voire plus.
00:28:21Parce qu'il aurait pu y avoir plus de candidats.
00:28:23Gervais Martin notamment ?
00:28:24Par exemple.
00:28:25Que vous n'avez pas soutenu pour le coup.
00:28:27Mais ce n'est pas à moi de le soutenir.
00:28:30Pour se présenter à la Ligue, c'est un peu compliqué.
00:28:33Est-ce que ce n'est pas trop compliqué ?
00:28:35Mais là aussi, moi je suis intervenu pour dire qu'il fallait que les dispositifs à la Ligue soient réformés.
00:28:45Et de ce point de vue-là, je ne fais pas de parler, j'agis aussi.
00:28:51À la Fédération, j'ai fait modifier tous les statuts pour qu'effectivement, dans le cadre de la loi de mars 2022,
00:28:58il puisse y avoir une beaucoup plus grande démocratie.
00:29:00Aux prochaines élections qui auront lieu le 14 décembre, il y a 13 000 clubs qui vont voter pour la première fois.
00:29:05Il y a deux listes.
00:29:07J'ai créé même une enveloppe budgétaire pour permettre notamment à des listes d'opposition
00:29:13de pouvoir avoir des moyens financiers pour pouvoir financer leur campagne.
00:29:18Donc vous voyez, en matière de démocratie, la Fédération, je pense, est à la pointe.
00:29:22Et j'ai dit à la Ligue...
00:29:25C'est la question aussi sur la Ligue.
00:29:27Non mais j'ai dit à la Ligue...
00:29:28Les clubs pro pèsent très lourd aujourd'hui dans l'élection du président de la Fédération.
00:29:31Ils pèsent très lourd.
00:29:32Plus lourd presque que les 15 000 ou 16 000 clubs amateurs.
00:29:36C'est quand même un paradoxe, c'est incroyable.
00:29:38J'ai dit d'ailleurs, et je pense que la Ligue est en train de le faire, puisqu'elle est en train de réformer ses statuts
00:29:43pour simplifier cette fameuse histoire des parrainages, pour qu'ils soient plus transparents.
00:29:48Ils sont en train de le faire et je crois que le Conseil d'administration de la Ligue vient d'adopter ces réformes.
00:29:56Moi, je souhaite peut-être qu'ils aillent plus loin.
00:30:00Mais c'est à la Ligue, sous mon impulsion, parce que je pense que si je suis élu,
00:30:05je demanderai qu'il y ait des réformes plus profondes à la Ligue.
00:30:09Pas simplement sur la partie de la gouvernance, mais par rapport au football professionnel dans son ensemble.
00:30:17Moi, je crois qu'aujourd'hui, les droits télé, qui ont subi la baisse que vous avez, engendrent une crise.
00:30:24Et cette crise, je l'ai dit le jour de l'élection de Vincent Labrune, j'ai dit Vincent, la crise elle est là, mais elle va durer.
00:30:33Et il va falloir que le football français engage des réformes, et tout particulièrement le football professionnel,
00:30:40pour s'y adapter à très court terme.
00:30:43Et donc vous considérez que celui qui a une grosse responsabilité dans la situation d'aujourd'hui du football professionnel
00:30:50est celui qui va résoudre le problème derrière.
00:30:52Vous êtes parti de tous ces gens qui ont donné quitus à celui qui a créé la situation.
00:30:57Je crois que là aussi c'est un raccourci de penser que Vincent Labrune est le responsable de la situation dans laquelle on est.
00:31:08Je pense que c'est une succession de Covid.
00:31:12La France a été le seul championnat à arrêter en Europe.
00:31:17Le lendemain de la décision gouvernementale, nos diffuseurs ont cassé leur contrat.
00:31:23200 millions de pertes pour les clubs français à ce moment-là, puisqu'ils ont été obligés de prendre.
00:31:29En fait c'est drôle, c'est jamais de votre faute.
00:31:33Non c'est dingue, il y a toujours un contexte où nous sortez des choses.
00:31:38Je pense que les gens devant leur télé se disent mais en fait c'est jamais de la faute de personne.
00:31:43Les gens fuient leur responsabilité, c'est extraordinaire.
00:31:46Il y a une situation complexe certes, mais à un moment les droits se cassent la gueule.
00:31:51Evidemment la vie est souvent plus complexe qui consiste à dire qu'il y a un bouc émissaire, c'est lui.
00:32:02Moi ce n'est pas ce que je vois.
00:32:04Vous êtes en train de nous dire que vous allez renverser la table pour que ça ne se passe plus.
00:32:08Si vous êtes élu président, il y a un encadrement de la Ligue, annoncez-nous des choses peut-être.
00:32:15Non mais oui, c'est parti là-dessus.
00:32:18Est-ce qu'il est normal que le président de la Ligue gagne un million d'euros par an ?
00:32:22Est-ce que c'est normal ?
00:32:24Mais ce n'est pas à moi, vous savez que la Ligue c'est quand même...
00:32:26On a 40 secondes de la pub, allez-y, concluez, excusez-nous.
00:32:28Vous savez que la Ligue c'est quand même une association où...
00:32:31Les clubs de foot ils crèvent la dalle la plupart.
00:32:33C'est fin de silence, laissez le président respirer.
00:32:35Mais ce sont les clubs de foot dont vous parlez, avec leur argent, qui ont déterminé la rémunération du président de la Ligue.
00:32:42C'est leur argent, c'est leur argent.
00:32:44Un poste qui était bénéfique.
00:32:46Mais eux avec Frédéric Therrier par exemple, c'est pas ça.
00:32:49Docteur Love, moins d'amour, attention là on lance la pub.
00:32:52Dans quelques minutes, c'est le retour du président, donc Philippe Gallo, candidat.
00:32:56Pour l'instant, tout va bien pour l'instant.
00:32:58Dans quelques minutes, c'est le gril de l'équipe du soir, à tout de suite.
00:33:01Philippe Gallo est notre invité ce soir jusqu'à 1h du matin.
00:33:13L'équipe connaît, vous avez des questions à poser à notre président qui est en campagne.
00:33:17Les élections c'est le 14 décembre, en tout cas les résultats sont le 14 décembre.
00:33:21On vous fera un petit rappel des élections, le mode d'emploi, pas un petit peu compliqué, vous l'avez évoqué.
00:33:25Mais pour l'heure, mais pour l'heure, mais pour l'heure.
00:33:28On va vous mettre sur le gril.
00:33:30Question directe, réponse directe, vous allez voir, c'est très simple.
00:33:34Lui dans l'équipe du jour, plan d'austérité justement chez Vincent Labrine à la Ligue.
00:33:39Vincent Labrine veut économiser des millions et voudrait que la FFF donne à la Ligue 10 millions d'euros pour financer l'arbitrage.
00:33:45Alors ce soir, c'est oui ou c'est non ?
00:33:49Moi je soutiendrai la Ligue, parce que la Ligue c'est une filiale de la fédération.
00:33:55Quand une de vos filiales est en difficulté, il me paraît assez naturel que la maison mère vienne à son soutien.
00:34:02Sous quelle forme, pour quel montant, ça ça reste à définir.
00:34:06C'est moi qui prendrai la décision à la fin, donc je vous le dis.
00:34:10Simplement le principe, comme j'aide une Ligue régionale, comme je peux aider un district qui est en difficulté,
00:34:16et bien je l'ai déjà fait d'ailleurs.
00:34:18Parce que quand il y a eu le challenge des espoirs, qui était une sorte de compétition entre les centres de formation,
00:34:23et que la Ligue a souhaité l'arrêter, j'ai décidé de le reprendre à la fédération pour protéger la formation française.
00:34:29Et j'ai pris à ma charge cette nouvelle compétition qui vient d'être commencée.
00:34:32Donc il y aura une aide pour financer l'arbitrage en partie, c'est 25 millions de l'enveloppe, 10 millions,
00:34:38là ça sera dans les bureaux, dans les coulisses, mais on lira ça évidemment avec attention.
00:34:42Etienne nous donnera le chiffre un petit peu plus tard.
00:34:45Chaque lundi, c'est Fashion Week à Clairefontaine, les tenues excentriques de certains bleus agacent certains anciens internationaux.
00:34:52Jean-Michel Larket, Jean Breten, vous n'êtes pas au courant des montées des marches ?
00:34:55Regardez, c'est rapide.
00:34:57C'est la question, les tenues excentriques, stop, ou encore à Clairefontaine, Philippe Gallo, là on vous attend au coin du bois.
00:35:22Moi, type personnel, je trouve ça plutôt baron.
00:35:25C'est des joueurs, ils arrivent, ils ont un peu d'excentricité dans leurs vêtements.
00:35:30On ne va pas polémiquer sur tout, je trouve ça sympathique.
00:35:35Le contrat des bleus au Stade de France prendra fin en fin août prochain.
00:35:40Les bleus quittant le Stade de France, est-ce que c'est envisageable ?
00:35:44Vous allez voir, c'est l'État qui a la réponse dans ses mains.
00:35:49Le 31 décembre, il y aura une décision entre deux oppositions.
00:35:53Je pense qu'avant la fin de l'année, il y aura une décision de l'État de décider quel est le candidat qui va reprendre le Stade de France.
00:36:00Une fois que cette décision sera prise, la fédération va engager des négociations avec ce candidat choisi par l'État.
00:36:05Alors c'est Bouygues Vinci, l'un des premiers candidats, et Gilles Evans.
00:36:09Je ne sais pas certains termes anglais.
00:36:11Sur le fond du problème, vous trouvez que le noyé est exorbitant.
00:36:168,4 millions d'euros par an, avec l'obligation de jouer à 4 matchs.
00:36:20Vous devez remplir les 3 quarts du stade pour être à l'équilibre.
00:36:23Le juste noyé par an, ce serait quoi ?
00:36:27Non, c'est trop cher.
00:36:29Juste une fourchette.
00:36:31Je vais vous donner une explication du sujet.
00:36:34Moi, ça fait longtemps que je dis que nous n'avons pas des bonnes conditions économiques pour jouer au Stade de France.
00:36:41Cette année, nous n'avons pas joué au Stade de France, on a joué en province.
00:36:45A Lyon, à Bordeaux, à Metz.
00:36:48Avec une jauge 2 fois moindre, on a gagné 5 fois plus d'argent que lorsqu'on jouait au Stade de France.
00:36:53Donc c'est réglé alors ?
00:36:55C'est pour ça que je pense assez légitimement que la Fédération française demande à revoir les conditions pour qu'elle puisse jouer dans les années futures au Stade de France.
00:37:04Vous êtes en position de force de des moins noyés, 8,4 millions d'euros.
00:37:08C'est vrai que c'est...
00:37:10C'est même un peu plus que ça.
00:37:12Chaque match de l'équipe de France, c'est plus de 2 millions et demi que doit payer la Fédé au Stade de France.
00:37:16Combien alors ? Etienne, vous avez une enchère qu'il aimerait fixer ?
00:37:21Il ne va pas le dire le chiffre.
00:37:23Il y a la Fédération française de foot, il y a aussi celle de rugby qui joue main dans la main.
00:37:28Les deux mettent la pression et vont mettre la pression pour avoir un loyer bien moins important.
00:37:33Ça sera l'objet des prochains mois pour fixer effectivement ces chiffres-là.
00:37:37Aujourd'hui, personne ne les a.
00:37:39Les Bleus quittant le Stade de France, c'est inenvisageable ?
00:37:41Tout est envisageable.
00:37:43On est dans la mégot là.
00:37:44Tout est envisageable.
00:37:45Moi je souhaite, parce que c'est le stade où on a gagné notre première Coupe du Monde,
00:37:48donc il y a un aspect symbolique extraordinaire.
00:37:50Mais moi mon souci c'est aussi de préserver l'avenir du foot français.
00:37:53Et pour ça, il faut évidemment le faire dans des bonnes conditions économiques.
00:37:57Marcus Thuram, pendant l'Euro, écoutez-le.
00:38:02Il faut aller voter.
00:38:03Il faut dire à tout le monde d'aller voter.
00:38:05Et surtout, en tant que citoyen, que ce soit vous, que ce soit moi,
00:38:10il faut se battre au quotidien pour que ça ne se reproduise pas
00:38:13et pour que le RN ne passe pas.
00:38:16Parler politique, c'est son droit de citoyen.
00:38:18Est-ce que c'était l'endroit, le moment, sous le maillot bleu, Philippe Diallo ?
00:38:23Moi, j'ai dit aux joueurs qu'ils avaient une liberté d'expression.
00:38:27Mais ?
00:38:28Mais, l'équipe de France, c'est pour ça qu'elle est attractive,
00:38:33qu'elle a réuni beaucoup de monde.
00:38:35C'est parce qu'elle doit être l'équipe de tous les Français.
00:38:37Quelles que soient leurs opinions politiques,
00:38:40quelles que soient leurs confessions,
00:38:42quelles que soient leurs croyances.
00:38:44Et c'est pour ça que son ADN, c'est de rassembler.
00:38:47Et donc, je leur ai dit, si vous prenez la parole,
00:38:49faites-le dans le sens de l'unité, de la solidarité, du rassemblement.
00:38:52Qu'est-ce que vous avez dit, Marcus Thuram, par rapport à ça ?
00:38:54Parce que là, il y a une sorte de habile, un petit recadrage en disant
00:38:57vous êtes là pour unir, pas diviser.
00:38:59Oui, tout à fait.
00:39:00En donnant vos opinions.
00:39:01Je pense que c'est ça, l'ADN de l'équipe de France.
00:39:03L'ADN de l'équipe de France, c'est de rassembler tous les Français.
00:39:06Ensuite, je pense que c'est illusoire d'imaginer aujourd'hui,
00:39:09dans l'époque où on est, qu'on va brider la parole des joueurs.
00:39:13C'est des citoyens.
00:39:14Moi, je me réjouis d'ailleurs que ces jeunes garçons,
00:39:17qu'ils aient des idées sur la société,
00:39:19qu'ils aient des idées dans le monde dans lequel ils vivent.
00:39:24Et donc ça, je veux leur préserver.
00:39:26Mais quand ils sont en équipe de France,
00:39:27je souhaite que leur message, parce qu'ils incarnent beaucoup de choses,
00:39:30ils ont une notoriété qu'ils doivent mettre au service
00:39:34de l'unité et du rassemblement autour de l'équipe de France.
00:39:36Vous lui avez dit quoi, Marcus Thuram ?
00:39:37Vous savez, parmi les fans de l'équipe de France,
00:39:39il y a des gens qui votent Rennes.
00:39:40Donc, en fait, ça va les vexer ?
00:39:42Concrètement, vous lui avez dit ça ?
00:39:44Je pense que les joueurs sont très intelligents.
00:39:48Et ils ont vu qu'un certain nombre de prises de parole
00:39:50pouvaient diviser les Français.
00:39:52C'est pour ça qu'ils avaient un moment envisagé,
00:39:54vous savez, une action.
00:39:55Commune, oui.
00:39:56Qui n'a pas eu lieu parce qu'en fait,
00:39:58il n'y avait pas d'ADN commun.
00:39:59Il n'y avait pas de message commun.
00:40:00Au sein de l'équipe,
00:40:01peut-être que tout le monde ne partageait pas
00:40:03cette volonté de prise de parole publique
00:40:05sur un certain nombre de sujets qui peuvent diviser.
00:40:08Et donc, c'est pour ça qu'à la fin,
00:40:10je pense que ce sujet-là a été traité
00:40:13entre les joueurs eux-mêmes.
00:40:14Cette année, on a eu des moments de tension
00:40:16en conférence de presse.
00:40:17Nous sommes en mars 2024.
00:40:19Didier Deschamps recadre le DTM.
00:40:21Hubert Fournier, l'affaire, c'est le travail.
00:40:23Vous savez, le travail au plat.
00:40:24Oups !
00:40:25Sur les tirobus.
00:40:26Tu vas t'enverser la table.
00:40:27Le président va le faire.
00:40:29Didier Deschamps recadre le DTM.
00:40:31Hubert Fournier, vous allez voir, ça pulse.
00:40:35Ce qui me gêne et je trouve déplacé,
00:40:39oui, c'est la sortie médiatique du DTM.
00:40:41Et déplacé, et je dirais même irrespectueuse,
00:40:44mais ce n'est pas par rapport à moi.
00:40:46C'est par rapport à tous les entraîneurs nationaux,
00:40:49les gardiens de but, les analystes vidéo.
00:40:52Ce sont des mecs qui sont compétents,
00:40:54qui font du boulot, qui préparent.
00:40:56On prépare.
00:40:57Vous étiez au courant de cette sortie, Didier Deschamps ?
00:40:59En tout cas, j'ai l'impression que c'est un best-of
00:41:02que vous faites ce soir.
00:41:04C'est un grill.
00:41:05De toutes les affaires qui ont pu avoir lieu,
00:41:09aussi petites soient-elles, sur le football.
00:41:13Moi, je me suis exprimé là-dessus.
00:41:15J'ai vu Didier Deschamps, j'ai vu Hubert Fournier.
00:41:19Tout est rentré dans l'ordre.
00:41:22Vous les avez entendus à nouveau ?
00:41:24De ça ?
00:41:25Les choses sont rentrées parfaitement dans l'ordre.
00:41:27Je les ai vues.
00:41:28Vous les avez encadrés ?
00:41:29Je parle en tête-à-tête avec des gens.
00:41:31Je ne réponds pas ensuite sur ce que je leur dis.
00:41:33Mais en tout état de cause, vous voyez que les choses
00:41:35sont rentrées dans l'ordre et que cette petite polémique
00:41:38a duré 24 heures.
00:41:40Comme tout est passé dans cette querelle,
00:41:42vous vous reliez pour Didier Deschamps ?
00:41:44Non, c'est juste sur le travail des tirs en vue.
00:41:46Ça nous intéresse, président.
00:41:48Entre nous.
00:41:49Quand je suis un footballeur, vous pouvez nous dire.
00:41:51Je travaille les pénaltys ou pas ?
00:41:52Vous pensez que l'équipe de France ne les travaille pas ?
00:41:55Donc c'est Deschamps.
00:41:56Merci beaucoup, président.
00:41:57On va parler de votre liste.
00:41:59Jean-Michel Hollace est votre numéro 2.
00:42:01Noël Legrès est un hindoute.
00:42:03Noël Legrès, vous le savez.
00:42:04Prédécesseur.
00:42:05Et il déclare dans West France.
00:42:06Attention.
00:42:07Trempez dans l'acide.
00:42:08Jean-Michel Hollace est bien meilleur que Diallo.
00:42:10Là, le prénom, c'est Diallo.
00:42:12Il n'y a pas photo.
00:42:13Il a tout prouvé à Lyon.
00:42:14Je ne sais pas s'il prendra les commandes.
00:42:16Mais il ne peut pas être numéro 2.
00:42:18Alors vous faire manger par Jean-Michel Hollace,
00:42:21c'est couru d'avance.
00:42:22En tout cas, c'est l'œil de Noël.
00:42:24Ah oui.
00:42:25L'œil peut-être fatigué.
00:42:27Je ne sais pas.
00:42:28En tout cas, non.
00:42:29Je ne pense que dessus.
00:42:30Bon, c'est encore une fois peut-être polémique.
00:42:32J'ai vu qu'il y avait peut-être quelques paroles acides
00:42:34du côté de mon prédécesseur.
00:42:36Mais je pense qu'entre Jean-Michel Hollace et moi,
00:42:38les choses sont parfaitement claires.
00:42:39C'est moi qui l'ai nommé vice-président
00:42:41lorsque j'ai pris la présidence de la fédération.
00:42:43Et j'ai souhaité, parce qu'effectivement,
00:42:45c'est certainement un des meilleurs dirigeants
00:42:47du football français des 30 dernières années,
00:42:50qu'il soit à mes côtés pour poursuivre l'aventure.
00:42:52Asbi, non, tu laisses maintenant à son âge,
00:42:54numéro 2 de la FED à son âge.
00:42:56Non.
00:42:57C'est l'avenir.
00:42:58Non, je pense qu'il est passionné par le foot féminin.
00:43:00Il a beaucoup consacré de temps dans le passé
00:43:02et il va continuer à y consacrer beaucoup de temps.
00:43:04Mais dans l'interview que j'ai relue avant de venir,
00:43:06que vous aviez accordée à Étienne et à son confrère
00:43:08de l'équipe, vous disiez clairement
00:43:10que vous ne comptiez plus sur Hollace sur votre liste.
00:43:12Et puis deux jours après, Hollace est ressorti du chapeau.
00:43:14Ce n'est pas exactement ça.
00:43:16Jean-Michel Hollace était prononcé…
00:43:18Si on prend le verbe bâti, attention, vous êtes en danger.
00:43:20Mais vous pouvez le prendre parce que je suis assez sûr de moi.
00:43:23Jean-Michel Hollace était prononcé publiquement
00:43:25en disant qu'il ne souhaitait pas se représenter
00:43:28sur une liste et qu'au moment où les choses se passeraient,
00:43:36il soutiendrait une liste.
00:43:37Et puis il a évolué dans sa position jusqu'à aujourd'hui
00:43:41et je m'en réjouis, intégré ma liste.
00:43:43Philippe Gallo, il y a quelqu'un qui traîne dans les institutions.
00:43:46Là, il y a des petits blancs qu'il faut combler
00:43:48sur le revirement ou sur la nouvelle édition de Jean-Michel Hollace ?
00:43:51D'abord, les faits sont réels et sont vrais.
00:43:55Ce qu'a dit Jean-Michel Hollace, c'est exactement de cette manière-là.
00:43:58Puisque c'est moi qui avais fait l'interview de Jean-Michel Hollace
00:44:00où il annonçait qu'il allait se concentrer uniquement
00:44:03sur le foot féminin et qu'il ne voudrait pas être sur une liste
00:44:06sur la prochaine élection, celle-là.
00:44:08Il se trouve que Jean-Michel Hollace trouve que le foot féminin
00:44:11c'est peut-être moins intéressant que ce qu'il imaginait
00:44:13et que peut-être ça se développe moins vite que ce qu'il espérait
00:44:16et que finalement, ça vous met moins dans la lumière qu'il en avait envie.
00:44:19Donc, en fait, il a eu un revirement.
00:44:21Après qu'il a toqué à la porte, il a dit « j'aurais bien revenir quand même ».
00:44:24Président, il est bon, moi, est-il ?
00:44:26Non, là, par rapport à ce qu'il a dit.
00:44:28Il a ses interprétations, en tout cas.
00:44:30Non, décidément.
00:44:32Je pense qu'encore une fois, Jean-Michel Hollace,
00:44:35ça fait maintenant, il a été 36 ans président à l'Olympique quennais
00:44:39et puis il s'est investi à la fédération.
00:44:41Et à chaque fois avec beaucoup de succès.
00:44:43Et donc, moi, pour avoir une relation étroite avec lui,
00:44:48depuis plusieurs années,
00:44:50je trouve que c'est une chance pour la fédération
00:44:52d'avoir un homme d'expérience
00:44:54à mes côtés
00:44:56pour pouvoir mener le grand vaisseau de la fédération.
00:44:59Il a été un des précurseurs du foot féminin.
00:45:02On vient de créer une équipe féminine.
00:45:04On va pas refaire les états de service de Jean-Michel Hollace.
00:45:06C'est important.
00:45:07Tout le monde est OK pour dire
00:45:09que c'est un grand président.
00:45:11Après, il y a un moment donné,
00:45:13il y a le mandat de Trou.
00:45:15On l'a vu avec votre prédécesseur, Noël Legret,
00:45:17qui a fait le mandat de Trou.
00:45:18Est-ce que vous n'avez pas peur d'emmener avec vous
00:45:20l'homme du mandat de Trou ?
00:45:21Non, parce qu'encore une fois,
00:45:23la fédération, c'est une grosse PME.
00:45:26Il y a 2,4 millions de licenciés.
00:45:28Il y a plus de 300 millions de budget.
00:45:30Et donc, il faut à la fois de l'expérience,
00:45:32de la compétence pour pouvoir diriger ça.
00:45:34Les licenciés, ce n'est pas les salariés, monsieur Diallo.
00:45:36D'accord, mais vous comparez la fédération à une PME.
00:45:38Parce qu'il y a 400 salariés à la fédération.
00:45:40D'accord, mais les 2,4 millions de licenciés,
00:45:44ce ne sont pas les gens de la fédération qui les gèrent.
00:45:46Ce sont les gens qui sont dans les clubs,
00:45:47ce sont les bénévoles que vous citez pas souvent.
00:45:49Je trouve, à mon goût.
00:45:51Si pour l'instant, je dois avouer,
00:45:53vous m'avez parlé que Didier Deschamps,
00:45:56de l'équipe de France, de la ligue de football,
00:45:58de Vincent Larrousse, alors sincèrement,
00:46:00c'est les sujets qui passionnent les téléspectateurs.
00:46:04Ne faites pas le procès de ne pas parler d'eux.
00:46:07Vous parliez d'un lanceau tout à l'heure.
00:46:09Je trouve que la comparaison est un peu...
00:46:11Non, mais c'est exactement ça.
00:46:13Parce que pour que, justement,
00:46:15ces 400 000 bénévoles qui sont dans le foot
00:46:17pour animer ces 13 000 clubs,
00:46:19il faut qu'il y ait une fédération
00:46:21qui soit solide, qui ait un projet.
00:46:23Il faut des gens très compétents pour la gérer.
00:46:25Dans quelques minutes, pardonnez-moi,
00:46:27je vous coupe, fin du bruit,
00:46:29je vous donnerai une minute pour convaincre,
00:46:31si vous étiez élu, et vous l'espérez,
00:46:33quelle sera votre mesure forte,
00:46:35la mesure obligatoire, prioritaire.
00:46:37Une minute sur une minute, tranquillement,
00:46:39concrète, dans quelques minutes.
00:46:41Fin du bruit.
00:46:43Voyez, franchement.
00:46:45Le mini-info dans quelques minutes.
00:46:47La minute pour convaincre,
00:46:49mais le mini-info de Jérémy Jeannin-Gros,
00:46:51la retraite de Rafael Nadal officielle depuis hier
00:46:53aurait pu arriver beaucoup plus tôt.
00:46:55C'est ce que nous a dit Tony Nadal
00:46:57dans l'équipe de choc tout à l'heure,
00:46:59et son oncle également.
00:47:01Il nous a donné quelques précisions sur le moment
00:47:03où il pensait prendre sa retraite.
00:47:29Mais quand il a vu que son corps a bien répondu
00:47:31contre Zverev à Roland-Garros, il s'est dit
00:47:33je peux peut-être continuer encore un peu plus.
00:47:35Toujours en tennis, l'Italie remporte
00:47:37la Belgian King Cup,
00:47:39l'ex-Fed Cup.
00:47:41Cinquième victoire des Italiennes dans cette compétition,
00:47:43la première depuis 2013.
00:47:45On vous a choisi un joli point,
00:47:47vous allez le voir, de Lucia Bronzetti.
00:47:49C'était dans le premier match de la soirée
00:47:51contre la Slovaque Runkakova.
00:47:53Victoire en 2-7.
00:47:55Et vous allez voir une montée au filet
00:47:57de Bronzetti qui est en bas de votre écran.
00:47:59Ça va être un joli amorti
00:48:01pour conclure ce point.
00:48:03Puis après la victoire de Bronzetti,
00:48:05c'est Jasmine Paolini qui a ramené le deuxième point décisif.
00:48:07France-Argentine rugby, vendredi,
00:48:09le 15 de départ de Fabien Galtier a été dévoilé.
00:48:11Annonce officielle cet après-midi,
00:48:13pas de Grégory Aldrite dans le groupe
00:48:15pour aller chercher une troisième victoire
00:48:17en trois matchs.
00:48:19Il y a le retour de Charles Olivon en troisième ligne
00:48:21sur cette composition d'équipe,
00:48:23le 15 de France face à l'Argentine.
00:48:25À l'arrière, Barré va remplacer Buros
00:48:27qui est blessé.
00:48:29On note aussi le retour d'Atonio en première ligne.
00:48:31Il n'y a toujours pas de Jalibert dans le groupe.
00:48:33C'est un choix que Fabien Galtier a expliqué
00:48:35en conférence de presse, tout comme le choix
00:48:37de ne pas prendre Grégory Aldrite.
00:48:39Ce ne sont pas des décisions qui tombent
00:48:41comme ça, comme en coopérés.
00:48:43On discute bien sûr avec tous les joueurs.
00:48:45On leur fait part des tendances,
00:48:47de la forme du moment,
00:48:49de notre volonté aussi de créer
00:48:51l'émulation dans le groupe France.
00:48:53Nous avons une vision très claire
00:48:55des potentiels que nous devons à la fois développer,
00:48:57à la fois régénérer.
00:48:59Si je dois parler de Grégory Aldrite,
00:49:01il est un capitaine, un leader,
00:49:03un joueur exemplaire
00:49:05que l'ensemble des joueurs
00:49:07ont envie de suivre.
00:49:09Il n'y a pas de polémique
00:49:11autour de Mathieu Jalibert.
00:49:13Mathieu avait besoin
00:49:15de se régénérer.
00:49:17Régénération à la maison.
00:49:19France-Argentine, le débrief,
00:49:21le match, vendredi, le réflexe,
00:49:23c'est de suivre l'équipe du soir.
00:49:25Événement au PFC aujourd'hui,
00:49:27la prise de parole du fils de Bernard Arnault
00:49:29un mois après le rachat de l'une des familles
00:49:31les plus riches du monde.
00:49:33Le futur actionnaire du Paris FC
00:49:35veut que le Paris FC devienne
00:49:37un grand centre de formation de l'Ile-de-France
00:49:39avec 7 à 8 joueurs formés au club.
00:49:41C'est un premier objectif.
00:49:43Le deuxième objectif, il est plus surprenant,
00:49:45ne pas vexer le Paris Saint-Germain
00:49:47parce qu'Antoine Arnault aime bien
00:49:49Le PSG, c'est un club
00:49:51que j'aime depuis que j'ai 12 ans.
00:49:53J'ai été abonné
00:49:55de nombreuses années.
00:49:57Je suis depuis
00:49:59bien longtemps, j'ai la chance
00:50:01d'être invité désormais par
00:50:03mon ami Nasser.
00:50:05Vous ne m'entendrez jamais
00:50:07dire quelque chose
00:50:09de négatif sur le PSG.
00:50:11C'est un club que j'admire.
00:50:13Je n'exclus pas de soutenir
00:50:15deux clubs à Paris.
00:50:17Au moins en tant qu'on est en Ligue 2, c'est certain.
00:50:19Mais même le jour où,
00:50:21je l'espère, nous serons en Ligue 1,
00:50:23je soutiendrai le PSG, sauf deux fois par an.
00:50:25Il y a absolument la place
00:50:27pour un autre club
00:50:29à Paris qui aura
00:50:31une philosophie propre.
00:50:33Etienne
00:50:35et Damien, vous étiez
00:50:37en train d'écouter le fils de Berhard Arnault,
00:50:39donc PSG, PFC,
00:50:41on soutient les deux clubs.
00:50:43Et là, il finit à l'OM.
00:50:45Là, il est en pré-formation.
00:50:47Il va falloir qu'il accélère un petit peu pour terminer.
00:50:49Parce que, franchement, cette déclaration
00:50:51dans une conférence de presse, quand vous reprenez un club parisien,
00:50:53on n'imagine pas ça
00:50:55d'une seule seconde dans un autre
00:50:57pays, dans une autre ville.
00:50:59Imaginez le président de Tottenham qui dit
00:51:01« Moi, j'aime bien Arsenal. Je les soutiendrai
00:51:0336 fois par an, mais pas les deux. »
00:51:05C'est compliqué quand même.
00:51:07On ne peut pas être à la tête du PFC,
00:51:09vouloir faire du PFC le deuxième
00:51:11grand club de Paris et dire « J'aime le PSG. »
00:51:13Ok.
00:51:15Antoine Arnault est en phase d'apprentissage.
00:51:17On attend la réponse de Nasser,
00:51:19c'est-à-dire ce qu'il pense du PFC.
00:51:21Autre complément d'information
00:51:23sur ce nouveau PFC.
00:51:25Michel Denisot
00:51:27fera partie du conseil d'administration
00:51:29du Paris FC, on l'a appris il y a quelques minutes.
00:51:31On a appris un terrible échec
00:51:33cette nuit pour l'équipe de France de football,
00:51:35les hommes de Lézé Deschamps, qui ne prend pas la première place
00:51:37en classe.
00:51:39La faute, une nouvelle fois,
00:51:41c'est l'Argentine qui a gagné
00:51:43contre le Pérou grâce à un but magnifique,
00:51:45vous allez le découvrir, de Lautaro Martinez,
00:51:47l'homme de la soirée.
00:51:49Victoire 1-0 contre le Pérou.
00:51:51Une passe à l'aveugle de Léo Messi
00:51:53et reprise acrobatique magnifique.
00:51:55Stéphane, c'est un but que vous auriez aimé
00:51:57commenter, j'imagine.
00:51:59Un but comme ça, la reprise acrobatique de Lautaro Martinez.
00:52:01« Ne me poussez pas dans mes retranchements. »
00:52:0332ème but.
00:52:05« C'est sûr qu'en face, ce n'était pas Liron ni Valgadolid. »
00:52:07L'Argentine
00:52:09qui est première de sa poule
00:52:11et qui garde son avance sur la France
00:52:13au classement FIFA.
00:52:15On revoit un dernier ralenti de ce but magnifique.
00:52:17La France dont on connaît
00:52:19les adversaires possibles en quarts de Ligue des Nations.
00:52:21Ce sera la Croatie,
00:52:23les Pays-Bas ou le Danemark.
00:52:25Tirage vendredi à midi en direct sur la chaîne L'Equipe.
00:52:27D'ailleurs, M. le Président,
00:52:29est-ce que vous avez une préférence entre ces trois équipes
00:52:31que les Bleus connaissent très bien ?
00:52:33« Croatie, Pays-Bas, Danemark. »
00:52:35Si on pouvait varier un peu,
00:52:37ce serait pas mal.
00:52:39« Croatie aussi, puis Danemark. »
00:52:41« Vous avez dit quoi ? Croatie plutôt ? »
00:52:43« Oui, peut-être Croatie. »
00:52:45Elle est retour à l'écart, c'est ça ?
00:52:47« Elle est retour. À Paris, le retour. »
00:52:49Une petite question sur l'Argentine.
00:52:51Vous aviez contacté
00:52:53le Président de la Fédération Argentine
00:52:55après les célébrations d'Enzo Fernandez
00:52:57lors de leur victoire.
00:52:59« Célébration raciste. »
00:53:01Qui visait les joueurs français, évidemment.
00:53:03« Non seulement je l'ai contacté,
00:53:05mais je l'ai interpellé,
00:53:07j'ai déposé une plainte,
00:53:09et j'ai saisi la FIFA.
00:53:11Parce que j'ai considéré que c'était inadmissible
00:53:13ce qui avait été fait,
00:53:15peut-être même répété
00:53:17à plusieurs reprises
00:53:19par certains joueurs argentins. »
00:53:21C'est allé boucher sur quoi ?
00:53:23« Demander à la FIFA. »
00:53:25Quatrième journée de Ligue des Champions,
00:53:27et quatre à la suite pour les Lyonnaises.
00:53:29Absolument, avec un scénario fou
00:53:31au Groupama Stadium pour la victoire
00:53:33des Lyonnaises.
00:53:35Elles cèdent pourtant à la 74ème minute.
00:53:37Une contre-attaque romaine.
00:53:39La défense est prise à revers.
00:53:41Le but de Dragoni qui transperce les buts d'Hendler.
00:53:43Égalisation, trois minutes après pour les Lyonnaises.
00:53:45Ce corner et le but de Diani
00:53:47qui profite d'un cafouillage.
00:53:49Deux minutes après, encore un corner.
00:53:51Et encore Diani, à vous portant
00:53:53pour le 2-1.
00:53:553-1. Ensuite, grâce à une autre
00:53:57internationale française, Eugénie Le Sommer,
00:53:59qui s'accroche à la défense de Diani.
00:54:01Belle frappe de la part de Le Sommer.
00:54:03Et 4-1 au Wendy Renard.
00:54:054 buts marqués par des joueuses de l'équipe de France.
00:54:07L'OM reste en tête de son groupe
00:54:09avec 4 victoires en 4 matchs
00:54:11et 12 buts marqués en 4 matchs.
00:54:13« Pas de changement au Vendée Globe. »
00:54:15Avec Sébastien Simon.
00:54:17Un changement justement. Sébastien Simon qui prend la tête.
00:54:19« C'était une feinte. »
00:54:21Il y a eu un changement. C'est Sébastien Simon,
00:54:23le skipper du groupe de Breuil qui passe
00:54:25devant le britannique Sam Goulchid.
00:54:27Ils se tiennent dans un mouchoir de poche
00:54:29avec seulement 1,44 mille d'avance.
00:54:31Donc les deux hommes sont très proches.
00:54:33Et deux skippers qui vont bientôt traverser
00:54:35la zone du Poteau Noir près de l'équateur.
00:54:37Une zone qui est connue pour ses vents imprévisibles
00:54:39et des courants qui peuvent être anormalement calmes.
00:54:41Vous voyez, le classement est désormais très très serré
00:54:43entre Simon et Goulchid devant.
00:54:45« Félix Lebrun, sorti d'entrée
00:54:47lors des finales de la WTT au Japon. »
00:54:49Un rendez-vous raté pour Lebrun
00:54:51avec le public japonais
00:54:53qu'il découvrait, le public de Kita Kyushu.
00:54:55Félix Lebrun qui a perdu à son premier match
00:54:57en huitième contre l'allemand qui l'avait battu
00:54:59déjà il y a un mois au championnat d'Europe.
00:55:01Bénédicte Douda, regardez ce joli point.
00:55:03On voit quand même une belle défense
00:55:05de la part de Félix Lebrun avec son T-shirt noir.
00:55:07C'est toujours assez spectaculaire.
00:55:09Félix Lebrun qui est quatrième mondial
00:55:11qui a affronté le 18ème mondial
00:55:13qui a longtemps résisté.
00:55:15C'est toujours extrêmement impressionnant.
00:55:17Et Douda qui va finir par marquer ce point.
00:55:19La faute au filet pour Lebrun.
00:55:21C'est toujours pas terminé.
00:55:23Et là c'est terminé, donc Félix Lebrun
00:55:25qui aura une dernière chance en double
00:55:27demain avec son frère à 6h du matin.
00:55:29L'annonce tant attendue de Cédric Doumbé
00:55:31chez nos confrères de BFM.
00:55:33La revanche contre Baki après l'épisode
00:55:35de l'Echard en mars dernier.
00:55:37Ça aura lieu au deuxième trimestre de l'année prochaine
00:55:39et ça pourrait se dérouler au Parc des Princes.
00:55:41Et puis on le rappelle évidemment
00:55:43ce sera votre invité Mémé.
00:55:45Demain on tentera aussi de mettre au chaos
00:55:47Cédric Doumbé, ce qui paraît un peu délicat.
00:55:49Il va falloir être poli demain.
00:55:51Vous serez là ou pas ?
00:55:53J'ai des signes.
00:55:55Vous allez le mettre sur le grill ?
00:55:57On va le mettre sur le grill.
00:55:59Mbappé écarté.
00:56:01Il est dit dans l'histoire des Bleus
00:56:03un capitaine qui n'est pas blessé
00:56:05qui a deux rassemblements d'affilés.
00:56:07Il y a beaucoup de questions qui se posent.
00:56:09Stéphane, je crois que vous êtes le premier de cordée
00:56:11au sujet d'une question que vous voulez poser.
00:56:13Je voulais savoir si vous aviez eu un entretien récent
00:56:15avec Ian Mbappé.
00:56:17Qu'est-ce que vous pensiez de sa situation ?
00:56:19Est-ce que vous étiez en direct avec lui, avec le capitaine de l'équipe de France ?
00:56:21Non, je l'ai dit.
00:56:23Je me suis entretenu avec lui pendant l'Euro.
00:56:25Puis il est parti.
00:56:27Ensuite, il y a eu
00:56:29nombreux contacts, voire même des contacts
00:56:31puisque je sais que Didier s'est rendu
00:56:33à Madrid le rencontrer.
00:56:35Il y a eu beaucoup d'échanges avec lui.
00:56:37Il m'a semblé naturel de laisser le sélectionneur
00:56:39parler avec le joueur.
00:56:41Lequel sélectionneur m'a rendu compte
00:56:43des échanges qu'ils avaient
00:56:45jusqu'à la décision que vous connaissez
00:56:47C'est quoi le problème ?
00:56:49Il n'y a pas de problème.
00:56:51Il n'y a pas de problème.
00:56:53Encore une fois,
00:56:55vous m'avez invité parce que je suis président de la fédération.
00:56:57Je ne suis pas le sélectionneur.
00:56:59Le sélectionneur a expliqué
00:57:01son choix au moment de la liste.
00:57:03Il ne l'a pas justifié.
00:57:05Il a dit que c'était sa décision, mais sans nous en donner
00:57:07les raisons. C'est pour ça.
00:57:09Bien sûr, mais s'il l'a fait,
00:57:11c'est un dessin.
00:57:13Est-ce que la virée de Stockholm
00:57:15d'abord le match avec L'Oréal
00:57:17après avoir annoncé sa première...
00:57:19Je pense que ce n'est pas du tout...
00:57:21Non, mais là, ce n'est pas le sélectionneur,
00:57:23c'est le président de la fédération.
00:57:25Est-ce que, comme responsable de l'institution,
00:57:27vous dites qu'un joueur, un international français
00:57:29qui ne vient pas en équipe de France
00:57:31mais qui joue trois joueurs avec son club
00:57:33et qui, une semaine après, étant viré à Stockholm
00:57:35avec les conséquences qu'on connaît,
00:57:37est-ce que ça vous heurte ?
00:57:39Est-ce que ça doit être sanctionné ?
00:57:41Vous avez peut-être plus d'informations que moi
00:57:43sur ce terrain.
00:57:45Pour l'instant, Kylian Mbappé a une forme
00:57:47de présomption d'innocence.
00:57:49Je n'irai pas plus loin sur ce terrain-là.
00:57:51Je l'ai dit, aujourd'hui,
00:57:53il est dans une période plus délicate,
00:57:55sportivement.
00:57:57Juste sportivement ?
00:57:59Oui, sportivement, c'est ça qui m'intéresse.
00:58:01C'est un des meilleurs joueurs du monde
00:58:03et quand il est le meilleur joueur du monde,
00:58:05pour l'équipe de France,
00:58:07c'est un atout irremplaçable.
00:58:09Mon seul souhait, je l'ai déjà dit,
00:58:11c'est qu'il redevienne ce qu'il est
00:58:13et qu'il nous rejoigne en mars
00:58:15au prochain rassemblement
00:58:17pour apporter tout ce qu'il a déjà apporté
00:58:19l'équipe de France.
00:58:21Voilà, moi, mon seul sujet.
00:58:23Lundi, sur le site L'Equipe,
00:58:25Damien Degor nous révélait que Dieudéchant
00:58:27et Kylian Mbappé auront une discussion
00:58:29sur le brassard de capitaine.
00:58:31L'idée première, Dieudéchant,
00:58:33c'est maintenir le brassard de capitaine.
00:58:35Effectivement, le sélectionneur discute
00:58:37beaucoup avec Kylian Mbappé.
00:58:39Moi, je voulais avoir votre regard,
00:58:41parce que je sais bien que vous n'êtes pas sélectionneur,
00:58:43mais votre regard de président de la Fédération.
00:58:45Est-ce que, pour vous, le brassard est une charge
00:58:47aujourd'hui pour Kylian Mbappé
00:58:49dont il faudrait l'alléger
00:58:51avec tout ce que ça suppose en obligations
00:58:53médiatiques ? On sait bien qu'il n'est pas forcément fan
00:58:55de venir avant chaque match en conférence de presse
00:58:57et le capitaine de l'équipe de France,
00:58:59ce n'est pas la compo d'équipe, c'est quand même
00:59:01une représentation de l'équipe de France,
00:59:03de la Fédération française. Vous, votre avis,
00:59:05c'est quoi là-dessus ? Il doit garder le brassard ou pas ?
00:59:07Je pense que c'est d'abord
00:59:09à Kylian de nous dire est-ce que ce brassard
00:59:11lui pèse trop ou pas.
00:59:13Votre sentiment ? Moi, je crois qu'il a
00:59:15la capacité à assumer pleinement.
00:59:17Je l'ai vu quand il a pris ce brassard,
00:59:19je l'ai vu pendant l'Euro,
00:59:21j'ai vu que c'était un joueur exemplaire
00:59:23dans son rôle de capitaine, y compris
00:59:25vis-à-vis du groupe, qui a beaucoup
00:59:27de respect pour lui, pour ce qu'il représente.
00:59:29Et donc, s'il revient
00:59:31en mars et s'il se sent lui-même
00:59:33en capacité de porter ce brassard, oui,
00:59:35il aura le brassard. Il aura resté capitaine de l'équipe de France.
00:59:37Voilà, je pense que s'il le sent, oui, je n'ai pas de problème du tout avec ça.
00:59:39Vous n'avez pas plus d'informations que nous,
00:59:41finalement, sur Kylian Mbappé ?
00:59:43Ou alors, vous ne pouvez pas les dire ?
00:59:45C'est secret défense.
00:59:47Moi, je suis... Vous m'avez invité
00:59:49parce que je suis président de la Fédération
00:59:51et vous m'avez dit qu'on a
00:59:53un standard d'échéance, qu'on a du football amateur,
00:59:55tout ça. Bon,
00:59:57je vois que
00:59:59finalement, ce qui vous intéresse,
01:00:01c'est un peu autre chose.
01:00:03Ce que je veux simplement vous dire,
01:00:05c'est que Kylian Mbappé,
01:00:07je le souhaite,
01:00:09il sera là en mars,
01:00:11avec l'équipe de France et avec le brassard
01:00:13s'il ressent
01:00:15entre guillemets que ce n'est pas
01:00:17une charge pour lui, mais au contraire
01:00:19une dynamique vis-à-vis
01:00:21de l'équipe et vis-à-vis du groupe.
01:00:23Parce que pour avoir le brassard, il faut aussi que vos
01:00:25coéquipiers vous reconnaissent
01:00:27ce statut-là. Et je pense qu'il a ce statut-là
01:00:29au sein de l'équipe de France. Est-ce que vous pensez que...
01:00:31Parce qu'on ne parle pas seulement de Kylian Mbappé
01:00:33à travers le brassard, on parle aussi...
01:00:35La FED est impliquée d'ailleurs dedans
01:00:37sur l'arbitrage avec son histoire
01:00:39avec le Paris Saint-Germain. Est-ce que vous pensez
01:00:41que ça lui pèse ? Est-ce que vous comprenez que
01:00:43Kylian Mbappé ait
01:00:45lancé ce combat
01:00:47face au PSG pour...
01:00:49Non, mais ça, il ne m'appartient pas du tout de répondre à ça.
01:00:51C'est une affaire judiciaire
01:00:53qui a déjà
01:00:55été traitée au niveau de la
01:00:57Ligue et qui demain
01:00:59peut-être ira au tribunal. Et quant à la Fédération,
01:01:01elle dira ce qu'elle a à dire.
01:01:03Ça ne vous semble pas
01:01:05étrange ? Vous ne trouvez pas que ça impacte
01:01:07son jeu, par exemple, quand il vient en bleu ?
01:01:09Je ne sais pas, c'est à lui qu'il faut demander.
01:01:11Ça, c'est une relation entre lui et son club.
01:01:13C'est pas une...
01:01:15C'est son ancien club.
01:01:17Mais la Fédération
01:01:19n'est pas en direct sur ce sujet-là
01:01:21puisqu'il a été traité à la Ligue. C'est un
01:01:23contrat de travail. Il y a un litige qui peut
01:01:25exister entre un joueur et un club. On en parle
01:01:27beaucoup plus parce que c'est un grand club et c'est un
01:01:29grand joueur. Avec le recul,
01:01:31président, vous ne dites pas que ça aurait été quand même plus simple
01:01:33si Didier Deschamps avait donné le brassard
01:01:35dans un premier temps à Antoine Griezmann
01:01:37plutôt qu'à Kylian Mbappé ?
01:01:39Moi, je pense que le choix
01:01:41a été fait à ce moment-là. Je dis qu'encore une fois, quand il a donné
01:01:43le brassard,
01:01:45Kylian Mbappé
01:01:47apparaissait comme le
01:01:49leader quelque part naturel
01:01:51au sein de cette équipe. C'est lui dont on parlait
01:01:53pour un futur Ballon d'Or.
01:01:55C'est lui qu'on placait dans
01:01:57le top des meilleurs
01:01:59joueurs du monde et
01:02:01il avait, je pense, une forme de
01:02:03charisme vis-à-vis de l'ensemble du groupe
01:02:05qui faisait que le brassard
01:02:07pouvait légitimement lui revenir.
01:02:09Et depuis, ça s'est avéré une erreur en fait ?
01:02:11Je ne le crois pas.
01:02:13Je ne le crois pas parce que je pense
01:02:15qu'il a porté avec
01:02:17honneur son brassard
01:02:19au sein du groupe pendant l'Euro.
01:02:21Simplement, c'est
01:02:23un joueur aujourd'hui dont
01:02:25tous les faits, tous les gestes sont
01:02:27amplifiés parce que c'est une star.
01:02:29Commenté. Commenté. Et donc,
01:02:31évidemment, ça lui donne une charge
01:02:33supplémentaire par rapport à un joueur
01:02:35entre guillemets un peu plus normal.
01:02:37Je pense que ce dont il a besoin aujourd'hui, c'est
01:02:39un peu de tranquillité, de retrouver
01:02:41pleinement tous ses moyens pour
01:02:43donner tout ce qu'il peut
01:02:45donner. Je rappelle qu'il a
01:02:47à peine 25 ans,
01:02:49qu'il a été déjà champion du monde,
01:02:51qu'il a déjà gagné beaucoup
01:02:53de choses. Et donc, ça fait
01:02:55plus de 10 ans qu'il est au top
01:02:57niveau. Donc, il y a un moment, il peut y avoir
01:02:59une forme de lassitude
01:03:01psychologique. C'est ça peut-être
01:03:03qu'il doit retrouver pour avoir
01:03:05l'explosivité, pour être, encore
01:03:07une fois, celui qu'on connaît, c'est-à-dire
01:03:09quelqu'un qui est
01:03:11en lice chaque année pour gagner le ballon
01:03:13d'or. Lassitude psychologique. Oui, Etienne ?
01:03:15Kylian Mbappé, il a, pas sur le
01:03:17dernier rassemblement, mais précédemment,
01:03:19souhaité ne pas être convoqué
01:03:21en équipe de France. Est-ce que ça, c'est
01:03:23normal ?
01:03:25C'est à dire ?
01:03:27Kylian Mbappé, donc...
01:03:29Vous avez vu qu'il n'a pas souhaité être
01:03:31dans l'équipe de France ? Un rassemblement
01:03:33précédent ? Mais ça, c'est
01:03:35l'interprétation que vous avez ?
01:03:37Non, les informations. Je ne sais pas,
01:03:39parce que nous, les informations, ce n'est pas exactement les mêmes.
01:03:41C'est qu'il y a eu, entre les deux staffs
01:03:43du Real Madrid et celui
01:03:45de l'équipe de France, un certain nombre
01:03:47d'échanges qui ont conduit
01:03:49au fait qu'il n'ait pas été là.
01:03:51Donc, en fait, Kylian Mbappé, il voulait venir en équipe
01:03:53de France, mais il n'est pas venu.
01:03:55Mais vous savez, moi, je veux bien qu'on
01:03:57refasse... Je sais bien qu'on arrive...
01:03:59Je sais bien qu'on arrive en fin d'année,
01:04:01qu'à la fin d'année, c'est toujours
01:04:03toutes les rétrospectives de l'année.
01:04:05Mais, toutes ces histoires...
01:04:07Toutes ces histoires,
01:04:09j'ai envie de dire, elles ont été
01:04:11énormément commentées. Pour moi, c'est du
01:04:13passé. Pour moi, ce qui est important,
01:04:15c'est ce qui va arriver. Moi, ce qui m'intéressait,
01:04:17c'est l'équipe de France qui, en Italie,
01:04:19réussit
01:04:21à gagner en Italie et à finir
01:04:23première de son groupe de Ligue des Nations
01:04:25avec une équipe qui est en évolution.
01:04:27Moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir
01:04:29contre qui on va jouer le quart de finale
01:04:31au Stade de France, et avec le
01:04:33souhait, évidemment, d'aller encore plus loin dans cette compétition.
01:04:35Moi, c'est ça qui m'intéresse. C'est l'avenir
01:04:37dont vous parlez. Comme d'autres sélections
01:04:39et comme d'autres fédérations, donc
01:04:41du bon vouloir de certains joueurs
01:04:43qui viennent ou qui ne viennent pas en sélection,
01:04:45c'est quelque chose qu'on observe pas simplement avec l'équipe
01:04:47de France, avec d'autres sélections européennes.
01:04:49Vous êtes trop au fait des choses du football pour voir que
01:04:51entre les sélections nationales et les clubs,
01:04:53on est dans des périodes où
01:04:55c'est parfois
01:04:57difficile, et que ça ne
01:04:59concerne pas que l'équipe de France.
01:05:01Moi, j'ai vu M. Rudiker pas aller en équipe
01:05:03d'Allemagne. On a joué la Belgique,
01:05:05il n'y avait pas M. Lukaku,
01:05:07il n'y avait pas De Bruyne.
01:05:09Donc, on sait bien
01:05:11qu'il y a parfois, dans la saison,
01:05:13ces moments où il y a un dialogue entre les clubs
01:05:15et les sélections nationales.
01:05:17Ça ne vous interroge pas sur le poids des sélections qui est déclinant ?
01:05:19C'est un sujet d'interrogation.
01:05:21C'est un sujet d'interrogation parce que
01:05:23moi, mon souci, c'est de protéger
01:05:25évidemment les sélections nationales,
01:05:27et donc, ça renvoie à la question du calendrier.
01:05:29Et il faut évidemment que
01:05:31ce calendrier fasse une place
01:05:33importante
01:05:35aux sélections nationales parce que
01:05:37au-delà du football de club,
01:05:39les sélections nationales, c'est celles qui donnent
01:05:41aux joueurs
01:05:43la dimension supplémentaire
01:05:45qui rentre dans la légende.
01:05:47Il n'y a pas de grand joueur qui ne soit pas rentré dans la légende.
01:05:49Les clubs ont trop de poids aujourd'hui par rapport aux sélections nationales ?
01:05:51Je trouve qu'il faut trouver un équilibre.
01:05:53Il faut trouver un équilibre parce qu'il y a beaucoup de matchs,
01:05:55on le voit, des joueurs,
01:05:57des top joueurs, c'est des joueurs qui jouent
01:05:5955, 60, 65 matchs
01:06:01par an. Et on voit bien qu'à un
01:06:03moment, ils ont des arbitrages
01:06:05parce que moi, je ne suis pas le titulaire
01:06:07des contrats de travail de ces joueurs.
01:06:09Moi, je ne suis pas le titulaire.
01:06:11Donc, ça veut dire que quand ils viennent en équipe de France,
01:06:13il faut d'abord que ça soit dans des dates FIFA
01:06:15pour qu'ils puissent venir
01:06:17naturellement. Et puis,
01:06:19ensuite, il y a toutes ces questions
01:06:21de gestion de la saison.
01:06:23Dans quelques minutes,
01:06:25on va enfin parler de votre programme.
01:06:27Mais sur une minute, une minute pour convaincre.
01:06:29Vous êtes élu. Qu'est-ce que vous faites en priorité ?
01:06:31Une minute pour convaincre et puis juste après, on ira voir le foot d'en bas.
01:06:33Beaucoup d'informations.
01:06:35On a fait quelques enquêtes.
01:06:37On va faire remonter quelques informations.
01:06:39A tout de suite.
01:06:49Dernière ligne droite de l'équipe
01:06:51sur la ligne de l'équipe.
01:06:53Il y a deux unes demain pour l'équipe.
01:06:55Il y en a une avec Fabien Galtier, le sélectionneur
01:06:57de l'équipe de France. Impitoyable
01:06:59parce qu'il a fait des choix forts.
01:07:01Aldrit et Jalibert ne sont pas dans le groupe.
01:07:03Il y en a une que vous pourrez trouver dans vos kiosques.
01:07:05Sur le pari FC. Un pari sans ostentation
01:07:07parce qu'on connaît maintenant plus de détails
01:07:09sur le pari FC
01:07:11version Arnaud.
01:07:13Dans quelques secondes, je vais vous passer la main
01:07:15pour les élections à la Fédération
01:07:17Française. Juste le mode d'emploi.
01:07:19Pour les nuls, comme on dit.
01:07:21Juste demain, dans l'équipe de Greg,
01:07:23il y aura votre rival, votre adversaire
01:07:25Pierre Samsonoff.
01:07:27Je me demandais de poser
01:07:29et il sera dans l'équipe de Greg.
01:07:31Je me demandais de lui poser une question
01:07:33peut-être. On attend une question
01:07:35à votre rival. Je ne sais pas quelle question.
01:07:37Mais juste, je vous laisse un petit peu réfléchir.
01:07:39La Fédération
01:07:41et les élections mode d'emploi.
01:07:43On fait le tour. Expliquez-nous.
01:07:45On commence par les dates.
01:07:47L'élection va avoir lieu le mardi 10
01:07:49et mercredi 11 décembre.
01:07:51Ce sera le moment des votes en ligne.
01:07:53Le 14 décembre, les résultats. Il y a un petit
01:07:55laps de temps entre le 11 décembre et le 14 décembre.
01:07:57Ça permet de jouer un deuxième tour si c'est nécessaire.
01:07:59Qui va voter ? Une assemblée fédérale
01:08:01composée de trois pôles.
01:08:03D'abord, les clubs amateurs qui vont composer
01:08:05un tiers des voix. Les clubs pros
01:08:07pour un autre tiers. Et puis le troisième
01:08:09tiers, ce sera les ligues et les districts.
01:08:11Seront élus en tout
01:08:1328 membres du COMEX. C'est plus qu'avant.
01:08:15Avant, il y en avait 14. Et cette fois, on instaure
01:08:17une parité. Il y aura 14 femmes
01:08:19et 14 hommes. Dans ces
01:08:21membres du COMEX, il y aura la tête de liste
01:08:23élue. Donc, soit M. Diallo,
01:08:25soit M. Samsonoff. Et puis, il y aura aussi
01:08:27à l'intérieur de ces 28 membres du COMEX,
01:08:29il y aura deux représentants des joueurs,
01:08:31deux représentants des entraîneurs et deux
01:08:33représentants des arbitres. Eux seront élus par leur père.
01:08:35OK. Parfait.
01:08:37C'est ça. Fermé.
01:08:39Alors, attention maintenant.
01:08:41Je vais vous donner une minute pour convaincre.
01:08:43Le 14 décembre prochain, vous espérez
01:08:45évidemment être élu. Je vous ai
01:08:47appelé hier en disant, vous êtes élu.
01:08:49Quelle est la mesure prioritaire ?
01:08:51Soyez concret, soyez clair.
01:08:53Vous avez une minute pour exposer
01:08:55sans aucune interruption. Bref, un boulevard.
01:08:57A vous de jouer.
01:08:59Vous avez bien voulu rappeler tout à l'heure que
01:09:01nous avions ressigné un contrat,
01:09:03je pense qu'il est le plus gros contrat dans le monde
01:09:05d'équipe Banty avec Nike.
01:09:07Et ça va nous donner, pour les 10 ans qui viennent,
01:09:09un budget à la fédération
01:09:11qui va être très important.
01:09:13Et donc, la première chose que j'ai faite,
01:09:15c'est de dire que l'aide qui est aujourd'hui au football
01:09:17amateur, qui représente à peu près 100 millions
01:09:19par an, je vais l'apporter à 150
01:09:21millions d'euros par an.
01:09:23Pour faire en sorte que le futur
01:09:25mandat soit un mandat où
01:09:27tous les moyens soient donnés
01:09:29à tous nos clubs,
01:09:31aux 13 000 clubs amateurs, aux dirigeants,
01:09:33aux dirigeants bénévoles de notre football,
01:09:35pour continuer le développement
01:09:37de la pratique de notre sport,
01:09:39dans toute sa diversité, grâce aux moyens
01:09:41nouveaux que nous avons acquis.
01:09:43Et je pense qu'avec ça,
01:09:45le football français va pouvoir
01:09:47continuer à avoir non seulement
01:09:49son développement, mais préparer
01:09:51un avenir, que j'espère radieux,
01:09:53pour faire en sorte qu'à la bout de la chaîne,
01:09:55nos équipes de France soient toujours
01:09:57au sommet du football mondial.
01:09:59– Merci beaucoup M. le Président.
01:10:01Et ça réagit dans le ville-peuple
01:10:03l'équipe du soir. Alors ça là, c'est pas le journaliste
01:10:05de l'équipe d'Abien Degord, c'est le dirigeant
01:10:07ex-président d'un petit
01:10:09club amateur situé dans l'Eure.
01:10:11– T'as perdu l'élection.
01:10:13– J'ai perdu la Coupe de France.
01:10:15– Le FC Cerquigny-Massandre.
01:10:17Vous, vous avez noté
01:10:19deux-trois petites choses.
01:10:21Les dotations en baisse.
01:10:23Il y a un truc sur les dotations en baisse.
01:10:25– Je dois avouer que pour la première fois,
01:10:27mon club s'est qualifié pour
01:10:29le septième tour de la Coupe de France,
01:10:31qui est le premier tour à partir duquel
01:10:33la fédération donne
01:10:35une dotation financière.
01:10:37J'ai vu depuis deux ans,
01:10:39cette dotation est passée de 7500 à 6000 euros
01:10:41pour le premier tour. Pour le second tour,
01:10:43les baisses continuent de façon proportionnelle.
01:10:45J'aimerais que vous m'expliquiez
01:10:47pourquoi cette dotation a baissé.
01:10:49Vous dites défendre le foot amateur,
01:10:51et là, cette dotation concerne
01:10:53surtout le foot amateur. Et pour quelqu'un
01:10:55qui a été dans le foot amateur, on sait que 1500 euros,
01:10:57c'est très important, ça peut boucler un budget.
01:10:59Je ne comprends pas.
01:11:01– Je vais essayer de vous expliquer parce que ce que vous dites…
01:11:03– Je devrais réussir à comprendre normalement.
01:11:05– Vous allez voir, c'est très simple.
01:11:07C'est que les droits de la Coupe de France
01:11:09qui ont été rénégociés par mon prédécesseur
01:11:11ont baissé de manière très sensible.
01:11:13Et comme on ne peut distribuer
01:11:15que l'argent qu'on a,
01:11:17les dotations pour la Coupe de France ont baissé.
01:11:19– D'accord, alors…
01:11:21– Ce sur quoi…
01:11:23– Je suis journaliste, je suis le dirigeant,
01:11:25donc je vous interromps.
01:11:27– Justement, le dirigeant peut avoir la courtoisie
01:11:29de me laisser terminer.
01:11:31– Je ne suis pas un dirigeant très courtois.
01:11:33– Alors je vous laisserai la parole, allez-y.
01:11:35– Je vous interromps tout de suite sur ce point
01:11:37et vous me donnerez votre argument d'arrêt.
01:11:39Je n'ai pas lu dans les textes de la FED
01:11:41qu'il y avait, comme dans les finances publiques,
01:11:43une augmentation des recettes aux dépenses.
01:11:45En l'occurrence, que les droits télés
01:11:47doivent correspondre à la dotation financière
01:11:49de la Coupe de France.
01:11:51Or, sur cette saison-là,
01:11:53la FED a fait un résultat net positif,
01:11:55a fait un bénéfice net
01:11:57de plus de 3 millions d'euros.
01:11:59Donc, je ne comprends toujours pas,
01:12:01excusez-moi, pourquoi cette dotation a baissé.
01:12:03– Je vous ai donné un début de discussion…
01:12:05– Qui ne me convient pas.
01:12:07– Qui ne me convient pas, mais qui est pourtant la réalité.
01:12:09Et d'ailleurs, de ce point de vue-là…
01:12:11– Pas qu'à moi d'ailleurs.
01:12:13– Mais de ce point de vue-là, d'ailleurs,
01:12:15on peut remercier les clubs professionnels
01:12:17parce que c'est eux qui ont absorbé,
01:12:19au niveau de la finale,
01:12:21au niveau des demi-finales,
01:12:23la plus grosse partie de la baisse
01:12:25qui a été enregistrée sur la Coupe de France.
01:12:27Mais, comme je viens de vous le dire,
01:12:29comme nous avons bien travaillé,
01:12:31pour l'avenir, les dotations
01:12:33vont retrouver leur niveau d'antan.
01:12:35Parce que, justement, nous avons préparé l'avenir.
01:12:37– Elles auraient pu le retrouver dès maintenant.
01:12:39– Non, parce que mon contrat,
01:12:41avec mes contrats de comptier, vont commencer à partir de 2026.
01:12:43Et donc, aujourd'hui, la situation de la Fédération,
01:12:45elle doit être encore
01:12:47surveillée de près pour qu'on reste…
01:12:49– Mais je ne pense pas qu'il dépense.
01:12:51De ce que j'ai vu de la situation financière de la Fédération,
01:12:53ça ne se justifiait pas. En tout cas, c'est mon point de vue.
01:12:55– C'est votre appréciation, mais ce n'est pas la mienne.
01:12:57– Mais pas que la mienne.
01:12:59– Vous avez une question sur la Coupe de France.
01:13:01– Vous avez dit que vous planchiez
01:13:03sur une réforme de la Coupe de France.
01:13:05Je voulais savoir si les rumeurs
01:13:07que j'ai entendues étaient fondées.
01:13:09Est-ce que vous avez l'intention
01:13:11de calquer le futur format
01:13:13de la Coupe de France sur ce qu'il était
01:13:15pendant le Covid, à savoir
01:13:17une confrontation entre
01:13:19les clubs amateurs et les clubs pros qui seraient
01:13:21différés de quelques matchs ?
01:13:23– Non, ce n'est pas du tout mon esprit.
01:13:25– Ce sera quoi alors ?
01:13:27– Mon analyse, elle est la suivante.
01:13:29La Coupe de France, c'est l'épreuve la plus populaire.
01:13:31Il y a 7500 clubs qui s'inscrivent.
01:13:33C'est une épreuve qui a d'ailleurs
01:13:35un rayonnement dans tous les territoires absolument extraordinaire.
01:13:37Vous avez été dans un petit club, vous savez bien que
01:13:39quand on joue un match de Coupe de France, c'est extraordinaire.
01:13:41– C'est quoi le changement ? Le petit truc ?
01:13:43– Si vous ne me laissez pas terminer, ça va être difficile de le savoir.
01:13:45– On est à deux minutes, c'est pour ça.
01:13:47– Donc, je voulais simplement dire qu'il faut quand même
01:13:49tirer la conséquence, je l'ai dit,
01:13:51de la baisse des droits d'éducation.
01:13:53Il se trouve que tout en étant extrêmement populaire,
01:13:55la Coupe de France n'attire plus
01:13:57ou moins les diffuseurs.
01:13:59Et donc, pour moi, ma responsabilité,
01:14:01c'est de faire en sorte qu'on trouve une formule
01:14:03qui puisse redonner, revaloriser
01:14:05la Coupe de France. – Ce sera quoi cette formule ?
01:14:07– C'est pour ça que, comme je souhaite
01:14:09être élu,
01:14:11après cette élection, j'ai souhaité que toutes les parties
01:14:13puissent se réunir pour trouver une bonne formule.
01:14:15– Vous avez une idée de la formule ou pas ?
01:14:17– Mais en gardant
01:14:19les fondamentaux, c'est-à-dire que
01:14:21c'est évidemment une épreuve qui sera
01:14:23open, qui permettra aux amateurs
01:14:25de jouer contre des professionnels.
01:14:27– Donc, vous garantissez aux clubs amateurs
01:14:29que les clubs amateurs qui arriveront au septième tour
01:14:31pourront toujours rencontrer des professionnels ?
01:14:33– Absolument. Ne croyez pas, c'est pas du tout, je pense,
01:14:35le chemin qui sera pris.
01:14:37– Qu'est-ce que vous allez leur proposer concrètement ?
01:14:39– Je souhaite,
01:14:41parce que j'ai toujours dit, moi je travaillais
01:14:43en concertation
01:14:45pour faire émerger les bonnes idées.
01:14:47J'ai, de mon point de vue,
01:14:49quelques idées, mais je ne veux pas
01:14:51les imposer. Je veux les partager avec les clubs,
01:14:53je veux les partager avec les dirigeants,
01:14:55je veux les partager avec les diffuseurs,
01:14:57pour qu'on trouve la bonne formule, pour que la Coupe de France
01:14:59elle soit revalorisée pour l'avenir.
01:15:01C'est ça mon sujet, et il ne s'agit pas d'empêcher.
01:15:03– Mais concrètement, qu'est-ce qu'il y a d'impact pour les clubs amateurs ?
01:15:05– Mais vous verrez, vous me demandez quelques semaines,
01:15:07mais encore une fois, il n'y a aucune décision qui a été prise.
01:15:09– Justement, les clubs amateurs, ils vont voter sur un projet.
01:15:11Puisque les présidents des clubs amateurs peuvent voter,
01:15:13ils ne peuvent pas voter sur…
01:15:15Vous verrez, il faut que vous nous disiez
01:15:17ce que vous voulez faire.
01:15:19– Mais moi, je viens de vous le dire.
01:15:21– Là, je ne sais pas, je ne sais toujours pas.
01:15:23– Parce que je ne veux pas, aujourd'hui, je vous dis,
01:15:25imposer une solution.
01:15:27– Vous n'allez rien imposer, proposez.
01:15:29– Mais par exemple, je vais vous donner…
01:15:31– Juste un exemple.
01:15:33– Par exemple, en Allemagne, la Coupe d'Allemagne,
01:15:35elle se joue sur deux saisons.
01:15:37– Ce n'est pas pareil.
01:15:39– Elle se joue sur deux saisons pour permettre un étalement
01:15:41et faire justement que les clubs amateurs
01:15:43soient plus longtemps dans la Coupe de France.
01:15:45Parce qu'aujourd'hui, quand vous me parlez des petits clubs,
01:15:47en gros, en septembre, octobre, la Coupe de France, c'est fini.
01:15:49Si vous allez en Allemagne,
01:15:51vous pouvez jouer la Coupe d'Allemagne
01:15:53sur un club amateur quasiment toute la saison.
01:15:55Donc, entretenir, juste pour cette action.
01:15:57– Pourquoi ne pas dénaturer cette compétition ?
01:15:59– Mais je ne la dénature pas.
01:16:01– Si vous la jouez sur deux saisons, vous la dénaturez.
01:16:03– C'est pour ça, je vous dis, il ne s'agit pas de la dénaturer,
01:16:05il s'agit de la préserver et de la valoriser.
01:16:07– Pour vous, il y en a tant de voir ce qu'il vous faut.
01:16:09– Non, mais je vous donne des pistes.
01:16:11Fin de cette émission,
01:16:13juste un petit dérapage dans quelques minutes.
01:16:15Évidemment, c'est l'Ardif,
01:16:17avec Philippe Diallo.
01:16:19Et puis, demain, on aura l'occasion d'avoir
01:16:21un mec spécial du chaos.
01:16:23Cédric Doumbé,
01:16:25qui sera en direct dans l'équipe du soir.
01:16:27Vous voulez poser des questions ?
01:16:29– C'est le père de Philippe Diallo, si j'ai bien compris au début de l'édition.
01:16:31– Non, ce n'est pas celui de demain.
01:16:33Allez, au revoir, à demain, ciao.