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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la condamnation pour l'auteur des menaces de mort visant l'ex-proviseur du Lycée Maurice Ravel, après que ce dernier ait eu une altercation avec une élève qui refusait de retirer son voile islamique dans l'enceinte de l'établissement parisien.
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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la condamnation pour l'auteur des menaces de mort visant l'ex-proviseur du Lycée Maurice Ravel, après que ce dernier ait eu une altercation avec une élève qui refusait de retirer son voile islamique dans l'enceinte de l'établissement parisien.
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NewsTranscription
00:00C'est incroyable ce qu'il se passe.
00:02Faut le brûler vif ce chien.
00:04Faut le brûler vif ce chien.
00:06De quoi je parle, Gauthier Lebray, quand je dis faut le brûler vif ce chien.
00:10Alors, vous vous souvenez, il y a quelques mois, un proviseur du lycée Maurice Ravel ne laisse pas entrer dans ce lycée parisien,
00:18une jeune femme voilée, parce qu'elle refuse de retirer son voile.
00:22S'en suit une cabale sur les réseaux sociaux, où on l'accuse d'avoir violenté l'élève,
00:26notamment une députée de la France Insoumise qui relaie cette fake news, parce qu'il n'a absolument pas violenté cet élève.
00:32Et il se prend des menaces de mort, dont un homme sur les réseaux sociaux qui tweet, il faut brûler vif ce chien.
00:40Le proviseur est exfiltré, il part en retraite anticipée.
00:44Et quelques mois plus tard, cet homme est jugé pour menace de mort.
00:48Et vous savez de quoi il écope ?
00:50Pour avoir dit il faut le brûler vif ce chien, donc une menace islamiste contre ce proviseur,
00:55et bien il écope de 600€ d'amende et d'un stage de citoyenneté.
01:00600€ d'amende étalée sur 10 mois, ça fait 60€ par mois pour avoir dit il faut le brûler vif ce chien.
01:06Non mais c'est inadmissible, vous vous rendez compte ?
01:09Et l'avocat du proviseur dénonce un jugement stupéfiant qui banalise le discours de haine contre les chefs d'établissement,
01:15menacés de mort dans l'exercice de leur fonction.
01:17Appelez-nous 01-81-20-39-21, j'aimerais bien avoir votre sentiment sur ce verdict.
01:22600€, une amende de 600€ donc échelonnée, et un stage de citoyenneté, autant dire n'importe quoi.
01:29Quel signal on envoie ?
01:30Non mais c'est incroyable, le signal est terrible.
01:33Comment voulez-vous que le climat s'apaise avec de telles décisions ?
01:39Non mais c'est inadmissible.
01:41Olivier Dartigolle ?
01:42D'accord, d'abord je le ressens comme un ancien prof,
01:45d'abord ce proviseur est parti dans des conditions détestables pour lui,
01:48horrible après une vie dédiée à l'enseignement,
01:53le jugement est insupportable,
01:57d'autant plus que pour Samuel Paty c'est parti comme ça,
02:01ça part sur internet.
02:03Sur une fake news comme là.
02:04Sur une fake news, exactement,
02:05donc on se dit que derrière il peut y avoir le même processus.
02:08Le parquet a fait appel,
02:10donc on souhaite que la justice se ressaisisse,
02:14et puis on pense beaucoup à ce proviseur,
02:16parce que c'est une forme de double peine,
02:18ce qu'il vit en ce moment est très dur,
02:19alors il a eu un comportement très digne.
02:21Oui il a été formidable, il a dit il a été condamné, c'est bien.
02:24Ça doit le secouer, beaucoup.
02:26Il a été absolument formidable ce proviseur,
02:29parce qu'il n'a pas voulu rajouter,
02:31il a simplement dit il a été condamné, c'est bien,
02:33c'est important qu'il y ait des condamnations,
02:35sinon tout cela ne sert à rien.
02:37Mais voilà, 600 euros, est-ce que c'est une condamnation ?
02:40600 euros et un stage de citoyenneté, s'il vous plaît.
02:42C'est balayer d'un revers de main quelque chose qui quand même est très grave.
02:46Vous savez comment s'est motivée cette amende de 600 euros,
02:49donc de 60 euros par mois,
02:51parce qu'il a moins de 30 ans, l'auteur des menaces,
02:53il est inséré, il travaille.
02:55Donc sous prétexte qu'il est inséré et qu'il travaille,
02:57on lui met 60 euros d'amende par mois pendant 10 mois,
03:00pour avoir dit il faut le brûler vif ce chien.
03:02Alors Anne Jeuneté était là ce matin,
03:04mais elle disait le pas de vague s'est terminé.
03:06Mais non, c'est faux de dire cela,
03:08parce que dès que vous avez un prof qui bouge
03:10face à des tentatives d'antrisme religieux,
03:13sa carrière s'arrête nette,
03:15et il y a une menace islamiste.
03:17Cette professeure, elle a demandé à Tourcoing,
03:19souvenez-vous on en parlait il y a quelques semaines,
03:21elle a demandé à une élève de retirer son voile au sein de l'école,
03:23elle s'est fait gifler.
03:25Le proviseur y termine en retraite anticipée à Maurice Ravel,
03:27Didier Lemaire s'était attrape,
03:29professeur de philosophie,
03:31y termine embauché à la région par Valérie Pécresse,
03:33parce qu'il ne peut plus enseigner.
03:35Donc dès que vous avez un prof qui bouge,
03:37et qui est très courageux,
03:39il est souvent lâché par certains de ses collègues,
03:41menacé par les islamistes,
03:43et quand on en chope un,
03:45il prend 600 euros d'amende.
03:47C'est insupportable,
03:49et le professeur quand il bouge,
03:51il prend aussi le risque de terminer mort,
03:53comme Samuel Paty ou Dominique Bernard.
03:55Il devra également verser au proviseur
03:573000 euros pour préjudice moral,
03:59et malheureusement la condamnation ne sera pas inscrite
04:01dans son casier judiciaire.
04:03Donc ça c'est important aussi de le signaler,
04:05parce que pour moi je l'aurai inscrite.
04:07C'est le minimum.
04:09Il faut le brûler vif ce chien.
04:11En plus vous voyez,
04:13la méthode choisie pour le tuer.
04:15Le brûler vif.
04:17Allez on va en parler dans un instant,
04:19avec des auditeurs qui nous appellent 0180 20 39 21.
04:21Et puis dans un instant on parlera de la France,
04:23qui est le pays le plus généreux au monde.
04:25C'est un aimant à fraudeurs.
04:27Elle dénonce la fraude du système social.
04:29C'est la France.
04:31Les premiers.
04:33Les premiers, c'est ce que je dis depuis des semaines.
04:35Mais des gens comme Gilles Verdez ou autres
04:37me disent non non pas du tout,
04:39c'est pas vrai.
04:41Vous êtes vraiment un pays,
04:43on est un pays,
04:45parce que je suis,
04:47j'aime la France.
04:49Mais quand je vois ça, le pays le plus généreux au monde.
04:51C'est un aimant à fraudeurs.
04:53On n'est pas fiers du tout.
04:55C'est une catastrophe,
04:57et c'est ça qui met le pays dans une situation
04:59très défavorable.
05:01Allez à tout de suite sur Europe 1.
05:03On marche sur la tête.
05:05Cyril Hanouna.
05:07Il est 16h12 sur Europe 1. Merci d'être avec nous.
05:09On est bien sûr en direct, et on est bien.
05:11Vous nous appelez 0 à 80, 20, 39, 21.
05:13Enfin, on est bien.
05:15Mais on est quand même en colère aujourd'hui.
05:17Parce qu'il y a deux sujets
05:19qui m'ont mis et qui nous ont mis
05:21fortement en colère dans l'équipe.
05:23On voulait vraiment en parler, en discuter avec vous,
05:25vous tous qui nous écoutez.
05:27On aimerait avoir d'ailleurs votre analyse,
05:29votre avis sur ça.
05:31Le lycée Maurice Ravel à Paris.
05:33J'étais dans le lycée juste à côté, j'étais à Hélène Boucher.
05:35C'était mon lycée voisin, Maurice Ravel.
05:37Vous l'aviez dit, je me souviens au moment de l'actualité.
05:39Bien sûr, exactement.
05:41J'étais à Hélène Boucher, Maurice Ravel.
05:43C'est à 10 mètres, il y a juste une rue.
05:45Je connais bien ce lycée, qui est un lycée en plus,
05:47qui est un bon lycée.
05:49Ils ont gardé votre dossier scolaire ?
05:51Vous pouvez le consulter.
05:53Enfant très calme.
05:55Vous allez voir ce que je vais consulter.
05:57Pour revenir à cette info.
05:59Il faut le brûler vif ce chien.
06:01L'auteur des menaces de mort visant l'ex-proviseur
06:03condamné seulement à une peine
06:05de 600 euros et un stage de citoyenneté.
06:07Cinq jours.
06:09Il doit quand même verser
06:113000 euros de dommages d'intérêt
06:13pour préjudice moral au proviseur
06:15et la condamnation ne sera pas inscrite
06:17dans son casier judiciaire.
06:19Ça veut dire qu'on peut donc insulter en toute impunité,
06:21menacer de mort en toute impunité
06:23et que, allons-y, c'est la porte ouverte
06:25puisqu'on ne prend entre guillemets que
06:27600 euros. Pourquoi est-ce qu'on se gênerait
06:29pour aller sur les réseaux,
06:31mettre de l'huile sur le feu
06:33et aller condamner à mort
06:35des professeurs ou des proviseurs ?
06:37Le signal est très très mauvais
06:39et dans un instant on parlera de
06:41cette sénatrice centriste, Nathalie Goulet
06:43qui était sur CNews et qui dénonce
06:45la fraude au système social français.
06:47Ça fait des semaines qu'on le dit ici.
06:49La France est le pays le plus généreux au monde.
06:51C'est un aimant à fraudeurs. On va vous expliquer
06:53tout ça dans un instant.
06:55C'est vrai que c'est ce qu'on dit
06:57depuis des semaines et des semaines.
06:59On aimerait être généreux dans d'autres domaines.
07:01Pascal est avec nous, Pascal Ducentre.
07:03Merci Pascal, merci d'être avec nous sur Europe 1.
07:05Bonjour Cyril.
07:07Merci Pascal. Vous voulez réagir
07:09bien entendu à cette actualité,
07:11cette condamnation.
07:13Franchement je n'ai même pas envie d'appeler ça une condamnation
07:15parce que pour moi c'est tellement déjoué
07:17que franchement je n'ai même pas envie
07:19de dire condamné parce que ça m'énerve de dire ça
07:21parce que pour moi quand on est condamné
07:23surtout pour un fait comme celui-là
07:25c'est une peine beaucoup plus importante.
07:27Mais là c'est vraiment un signal qui est catastrophique.
07:29C'est un rappel à la loi. Oui exactement.
07:31C'est un rappel à la loi entre guillemets.
07:33En gros de toute façon
07:35on l'a répété si souvent
07:37le problème c'est pas
07:39finalement les peines en soi
07:41c'est qu'en fait
07:43déjà il n'y a pas de place de prison
07:45Emmanuel Macron a parlé
07:47de place de prison et il ne les a pas fait
07:49parce que là normalement même si c'est
07:51deux semaines de prison entre guillemets
07:53il doit y avoir quelque chose de plus ferme.
07:55Je vais vous donner un exemple
07:57qui va de toute façon au-delà de ça, il n'y a pas de fermeté.
07:59Nous serons toujours tous
08:01des grands enfants et on a tous
08:03à n'importe quel âge
08:05aussi intelligent ou bête soit-on
08:07besoin d'un cadre. Quand il n'y a pas de cadre
08:09et qu'il n'y a pas de fermeté
08:11les gens se croient tout permis et on va
08:13continuer à aller là-dedans. Par exemple
08:15un OQTF, pardon c'est pas OQTF
08:17on pourrait mettre un J à la fin
08:19pour les japonais. Au bout de 48 heures
08:21c'est exécuté, on n'est plus là.
08:23Et c'est ça dans tous les domaines.
08:25Tant qu'on aura du laxisme
08:27dans tous les domaines.
08:29Je me pose une question
08:31Pascal, est-ce que c'est
08:33du laxisme ou est-ce que c'est une volonté
08:35politique aussi ?
08:37Le laxisme à un moment,
08:39j'en parle souvent ici, on le met
08:41sur le compte de beaucoup de non-décisions
08:43mais aujourd'hui je me demande aussi si ce n'est pas
08:45une volonté politique aussi de laisser traîner
08:47et de se dire on va pas se mettre un tel
08:49ados, voilà
08:51ces personnes-là ados, ces autres personnes-là ados
08:53Attention, vous savez que si on n'est pas
08:55dans la ligne droite et qu'on parle comme ça
08:57vous allez être traités de complotistes bientôt.
08:59Ah oui attention, il a raison Pascal.
09:01Que ce soit sur ça, que ce soit
09:03sur l'Europe, que ce soit sur tout, dès qu'on dit
09:05attention il y a peut-être un projet derrière
09:07on est traités de complotistes.
09:09Non mais il y a aussi du pragmatisme, c'est aussi tout simplement
09:11que par exemple là, on ne met pas de prison ferme
09:13parce que tout simplement il n'y a pas de place.
09:15Donc voilà, dans les prisons
09:17il n'y a pas de place. Non mais celui-là on pouvait le mettre en prison si on voulait.
09:19Où tu le mets ? Il n'y a pas de place
09:21pour les petites peines.
09:23Chaque jour il y a des gens qui rentrent en incarcération
09:25et d'autres qui sortent chaque jour. Donc si on voulait faire
09:27entrer celui-ci en incarcération, on le pouvait
09:29on en trouvait une, on parle d'un individu.
09:31Et sur par contre, parce que vous parliez
09:33des obligations de quitter le territoire, là je suis 100% d'accord
09:35avec Cyril, quand il y a une volonté politique
09:37il y a des obligations de quitter le territoire
09:39français qui montent.
09:41D'ailleurs demain vous aurez dans le JD News
09:43les premiers chiffres de l'immigration
09:45depuis que Bruno Retailleau est arrivé.
09:47Et figurez-vous que déjà ça a bougé.
09:49Et ça a bougé. Donc quand il y a une volonté politique
09:51évidemment qu'on peut avoir des résultats.
09:53Mais oui, ça demande de se faire mal
09:55ça demande de se fâcher avec tel ou tel
09:57pays d'origine, de prendre des mesures de rétorsion.
09:59Evidemment si on reste dans son fauteuil
10:01à l'Elysée tranquillement
10:03et qu'on ne va pas au front, il ne se passe rien.
10:05Mais ce monsieur-là, si on voulait l'envoyer en prison,
10:07on pouvait l'envoyer en prison.
10:09Excusez-moi, on ne peut pas, Valérie a raison.
10:11On ne peut pas dans quel sens ?
10:13La prison, c'est comme les urgences.
10:15Aux urgences, on prend la plus grosse blessure
10:17en priorité, même si les urgences ont bien été
10:19quand on est arrivé avant.
10:21Celui qui aura fait quelque chose de plus grave encore
10:23ira en prison avant ce monsieur.
10:25Et vu qu'il n'y a pas assez de place,
10:27on n'est pas dans les cas les plus graves.
10:29Dans ce cas-là, il n'aurait pris de la prison avec sursis.
10:31Il ne prend que 600 euros d'amende et un stage de 5 jours.
10:33Dans les réquisitions,
10:35le procureur voulait l'envoyer
10:37au mémorial de la Shoah.
10:39Même ça, ils ont refusé.
10:41L'envoyer au mémorial de la Shoah, ce n'est pas une question de place.
10:43C'est sûr, mais
10:45de toute façon, vous allez voir qu'à un moment,
10:47ils vont s'en mordre les doigts.
10:49Il s'est passé quoi cet été ?
10:51Les Jeux Olympiques. Ils ont montré
10:53qu'en fait, pendant les Jeux Olympiques, on pouvait avoir
10:55un pays ultra sécurisé,
10:57ultra en paix, parce qu'il y avait
10:59une fermeté, il y avait du monde,
11:01il y avait les forces de l'ordre, il y avait de la fermeté.
11:03Ils ont prouvé, et ce qui fait que
11:05depuis ce jour-là, ils pourront toujours dire, oui, mais vous comprenez,
11:07on n'a pas assez de moyens, oui, mais vous nous avez prouvé
11:09qu'en mettant les moyens et qu'en faisant preuve
11:11de fermeté, on pouvait vivre dans un pays
11:13en paix et vivre en sécurité,
11:15marcher tranquillement dans la rue, etc.
11:17Donc, c'est la fermeté,
11:19la fermeté et encore la fermeté.
11:21Après, vous savez ce qu'ils vont vous dire, Pascal.
11:23Oui, mais parce que là, on a concentré toutes les forces de police
11:25et de gendarmerie
11:27sur un site,
11:29mais en vrai,
11:31ce qu'aimeraient les Français...
11:33Ils ont prouvé que c'est sous-dimensionné.
11:35C'est sous-dimensionné.
11:37Et ce que dit Pascal, et je comprends tout à fait ce que dit Pascal,
11:39Pascal, qu'est-ce qu'il est en train de nous dire ?
11:41Il est en train de nous dire qu'aujourd'hui,
11:43il faut, et c'est ce qu'on dit depuis le début de cette émission,
11:45depuis la création de nos marches sur la tête,
11:47il faut des priorités.
11:49À un moment, on met des milliards ici,
11:51des milliards là,
11:53mais à un moment, les Français veulent qu'on mette les milliards
11:55dans leur priorité, pouvoir d'achat,
11:57sécurité, c'est tout. On ne va pas se raconter
11:59l'histoire. On l'a dit, je l'ai dit,
12:01dès la première semaine, je sais, vous l'avez
12:03extrêmement bien répété.
12:05Mais c'est vrai, à un moment,
12:07les Français ne peuvent plus entendre.
12:09Aujourd'hui, on a parlé aussi de nos agriculteurs,
12:11nos agriculteurs, ils ne peuvent pas entendre
12:13qu'on a donné 3 milliards à un tel pays,
12:15200 millions à tel pays,
12:171 milliard à un autre, et que les agriculteurs,
12:19aujourd'hui, on les a laissés tomber.
12:21Donc à un moment, c'est vrai qu'il y a des problèmes.
12:23Il y a des problèmes, mais on a l'impression
12:25que les Français ne sont pas la priorité.
12:27En fait, voilà, c'est ça le problème.
12:29On a l'impression vraiment que les Français ne sont pas la priorité.
12:31Et le bien-être quotidien des Français n'est pas la priorité.
12:33C'est ce qu'on ressent, en tout cas.
12:35Merci, Pascal.
12:37Le bon sens, l'intérêt général
12:39et la patrie, d'abord.
12:41C'était le discours du général de Gaulle, le 18 juin 1940.
12:43Voilà.
12:45Merci, Pascal. Vous avez bien résumé.
12:47Merci beaucoup, Pascal, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:49Vous nous rappelez quand vous voulez. Merci.
12:51Merci, Cyril. Au revoir. Au revoir.
12:53On a Dominique en ligne avec nous, du Vaucluse.
12:55Merci, Dominique. Bonjour, Dominique.
12:57Bonjour à toute l'équipe.
12:59Bonjour.
13:01Je rejoins tout ce qui a été dit,
13:03mais je voudrais apporter quand même
13:05une réelle colère, une réelle colère
13:07provinciale, parce qu'en fait, il y a deux mondes parallèles
13:09qui sont en train de ne pas se comprendre.
13:11Le monde de la justice,
13:13qui fait un peu n'importe quoi, et puis le monde des victimes
13:15dont on fait partie. Et quand on entend
13:17ces sanctions, quand on entend
13:19ces jugements, on se dit, mais
13:21dans quel monde vit-on ? Je suis désolé de vous le dire.
13:23Oui, c'est ça.
13:25Mais là, je vais vous dire, nous avons
13:27notre beau héros du lycée Dravel,
13:29mais je vais vous dire
13:31un truc. À défaut d'être drôle,
13:33il m'est arrivé quelque chose de bien pire
13:35le 8 janvier, et
13:37les sanctions ne sont pas tombées non plus. On a enlevé
13:39mon fils devant chez moi.
13:41Dans le Vaucluse.
13:43On a enlevé mon fils devant chez moi dans le Vaucluse
13:45le jour de la rentrée, dans un diamo
13:47du Vaucluse. Il y avait une grosse
13:49Mercedes qui l'attendait. Il y a
13:51trois mecs qui en sont sortis devant tout le monde,
13:53devant l'arrêt de bus à 7h du matin, qui l'ont passé
13:55à tabac, mis un couteau sous la gorge, chargé dans la voiture
13:57et embarqué. Le gamin en sang,
13:59à 17 ans. Ils l'ont tabassé
14:01et ils l'appelaient
14:03d'un prénom. Et mon fils, arrêtez pas
14:05de leur dire, mais je ne m'appelle pas comme ça, je ne m'appelle pas comme ça.
14:07Regardez ma carte de bus. À 4
14:09kilomètres de là, ils se sont rendus compte de leur
14:11erreur. Ils ont passé une
14:13dernière fois une bonne raclée. Ils l'ont jeté de la voiture.
14:15Et la police, la gendarmerie
14:17a fait un super travail
14:19dans le Vaucluse. Un super travail. Ils les ont
14:21remontés. C'était une bande qui venait de Valence
14:23pour enlever le petit voisin de 14 ans
14:25parce que le gamin était un geek.
14:27Un petit génie de Minecraft et il avait
14:29miné
14:31la monnaie virtuelle
14:33sur une clé USB. Donc ils venaient
14:35chercher le petit voisin pour l'emmener et le torturer
14:37dans une cave. Heureusement
14:39pour lui, ils ne l'ont pas chopé. Mais ils ont chopé mon fils
14:41qui est traumatisé à vie.
14:43Et moi par la même occasion. Ils les ont
14:45chopés. Vous savez ce qu'ont pris les gars ?
14:47Qu'ils sont des récidivistes, multirécidivistes.
14:49Obligation de rester chez eux
14:51et de chercher du travail. Je peux vous
14:53envoyer tous les documents. J'ai
14:55tous les attendus et tous les jugements
14:57de cours.
14:59Obligation de rester chez eux.
15:01Il y a deux nord-africains.
15:03Franchement Dominique, on rêve.
15:05Je vous enverrai. Je tiendrai
15:07les documents à votre disposition.
15:09Ni prison ferme, ni prison avec sursis.
15:11Rien. Ni prison ferme, ni prison avec sursis.
15:13Celui qui a tabassé mon fils
15:15qui le maintenait avec le couteau sous la gorge, qui était le plus jeune
15:17des trois. Des mineurs ? C'était des mineurs ?
15:19Non, non, non. Le plus jeune
15:21avait 19 ans. Les autres 22.
15:23Le troisième était un OQTF.
15:25Ils n'ont pas réussi à localiser.
15:27En fait, cette bande organisée,
15:29imaginez un peu toute la cérébralité
15:31du truc. Venir de Valence jusque dans
15:33Vaucluse, voir une voiture, etc.
15:35Vous savez pourquoi ? Je vais vous dire
15:37le pourquoi du comment et ça rejoindra votre prochain
15:39sujet sur la fraude sociale.
15:41Parce que le législateur
15:43a estimé qu'un enlèvement de moins
15:45de 7 jours est considéré comme un
15:47enlèvement furtif.
15:49Mais je vous jure, c'est écrit
15:51dans les attendus.
15:53Quand on dit qu'on marche sur la tête,
15:55on devient fou en entendant ça.
15:57Moi, je n'ai pas dormi pendant
15:59des semaines parce que je m'étais dit
16:01imaginez s'ils avaient eu l'ordre de tuer
16:03mon fils. Ils l'auraient tué, mais ils avaient tué
16:05le mauvais. C'est incroyable.
16:07Vous avez fait appel ?
16:09Bien sûr, le procureur de la République
16:11a fait appel.
16:13Par contre, il y en a un,
16:15il est retourné en prison
16:17parce qu'il avait 19
16:19chefs d'accusation précédents.
16:21L'autre est resté
16:23chez lui parce que l'autre frère est resté chez lui.
16:25Il y en a que 6.
16:27C'est incroyable.
16:29Du coup, nous, on est restés là
16:31avec notre punition parce que c'est nous qui sommes punis.
16:33C'est nous qui avons été punis de cette chose-là.
16:35C'est vous qui avez été punis et c'est vous qui êtes traumatisés à vie.
16:37Votre fils et vous.
16:39Et si ça avait été...
16:41Dominique, vous restez avec nous sur Europe 1.
16:43On va vous reprendre dans un instant
16:45parce que c'est incroyable votre histoire.
16:47Vous restez avec nous, on en reparle dans un instant.
16:49Vous restez avec nous, auditeurs d'Europe 1 aussi
16:51parce que l'histoire de Dominique est folle.
16:53Europe 1, 16h18.
16:55On marche sur la tête.
16:57Cyril Hanouna.
16:59Merci d'être avec nous. Il est 16h32.
17:01On est en direct sur Europe 1.
17:03Et vous réagissez
17:05à tous nos sujets.
17:07Il y a énormément de gens qui réagissent à ce sujet.
17:09Pour l'instant, c'est cette affaire
17:11sur le lycée Maurice Ravel,
17:13sur ce proviseur.
17:15Il faut le bruit des vifs, ce chien, l'auteur des menaces de mort visant l'ex-proviseur
17:17condamné à une amende de 600 euros
17:19et un stage de citoyenneté.
17:21Il y a énormément de gens qui veulent réagir.
17:23Et il y a Dominique qui est avec nous il y a un instant
17:25sur Europe 1. Dominique
17:27du Vaucluse qui nous a raconté une histoire
17:29complètement folle
17:31sur son fils qui s'était fait enlever.
17:33Et en fait,
17:35il s'était trompé de personne.
17:37Et il nous a raconté un truc fou, c'est que si
17:39on n'est pas enlevé plus de 7 jours,
17:41c'est un crime puni,
17:4320 ans de réclusion en criminel
17:45si la personne n'est pas libérée volontairement
17:47dans les 7 jours.
17:49Vous pouvez donc enlever quelqu'un en 6 jours et le libérer volontairement ?
17:51Il faut que le législateur se préoccupe de cette situation.
17:53C'est incroyable.
17:55Quand Dominique nous l'a dit,
17:57on a halluciné.
17:59C'est un truc qu'on ne savait pas.
18:01C'est absolument incroyable.
18:03Si des avocats nous écoutent, qu'ils nous appellent.
18:05Est-ce que le quantum de la peine, c'est 20 ans
18:07parce qu'on arrive à 7 jours ?
18:09Ou est-ce qu'en dessous de 7 jours,
18:11il y a quand même un barème de peine
18:13qui est applicable ? Parce que sinon, ça s'applique l'US.
18:15Donc j'imagine qu'il y a un barème,
18:17mais je ne comprends pas pourquoi
18:19là, en l'occurrence, il n'a pas été établi.
18:21C'est fou.
18:23Dominique est encore en ligne avec nous, parce que c'est vrai qu'on voulait absolument
18:25en reparler avec lui. Dominique, merci d'être resté
18:27avec nous sur l'antenne d'Europe 1.
18:29Et c'est vrai que votre histoire est complètement folle.
18:31Allo ?
18:33Allo, allo ? Dominique ?
18:35Dominique, il était là.
18:37Excusez-moi, j'étais là, je suis là.
18:39Oui, elle est complètement folle, parce qu'il y a
18:41des législateurs complètement fous qui ont décidé
18:43de mettre un barème de 7 jours.
18:45Parce que le traumatisme, que ce soit de 10 minutes
18:47d'enlèvement, un jour d'enlèvement ou 7 jours,
18:49c'est le même. Quand vous avez reçu des coups,
18:51qu'on vous a enlevés devant chez vous,
18:53qu'on vous a menacés avec un couteau,
18:55qu'on a dit qu'on allait vous tuer si jamais
18:57vous ne donniez pas les clés de chiffrage
18:59de la clé USB,
19:01vous êtes terrorisés, et vous avez entendu avoir des séquelles
19:03de la vie, et là vous entendez parler
19:05du truc, on vous dit que c'est moins de 7 jours,
19:07donc non, c'est pas grave.
19:09Heureusement que le parquet fait appel.
19:11Oui, oui, le parquet fait appel.
19:13Franchement, c'est très drôle ce que
19:15vous faites, parce que j'adore votre émission.
19:17Merci, Dominique.
19:19Mais autre chose, vous savez pas qui vous avez en ligne,
19:21vous avez le suppléant de Charles Prats
19:23qui a écrit le cartel des fraudes
19:25aux dernières élections.
19:27Et je savais absolument pas
19:29au sujet.
19:31On est sur le second sujet.
19:33Merci pour Jean-Michel Apathy.
19:35Merci, Dominique.
19:37Sinon, Jean-Michel Apathy aurait fait un tweet
19:39« Je sais qui est Dominique ».
19:41C'est incroyable.
19:43Là, on aurait eu les flics
19:45sur nos côtes.
19:47La police aurait été sur nos côtes
19:49avec Jean-Michel Apathy.
19:51La police de...
19:53Les auditeurs.
19:55La police de la bien-pensance.
19:57Mais ça, on s'en fout, ils peuvent être sur nos côtes,
19:59on adore ça.
20:01Dominique, reste avec nous.
20:03Ce que je propose à Dominique...
20:05On vous rappelle dans 5 minutes.
20:07Allez prendre un petit goûter,
20:09on vous rappelle.
20:11Je vais prendre un petit goûter.
20:13Pour votre proposition de me recevoir
20:15pour mon dernier roman, j'ai dit OK.
20:17C'est fait, Dom.
20:19Merci, Dominique, à tout de suite.
20:21On se rappelle dans un instant.
20:23On vous attend, on vous met un petit truc à manger.
20:25Vous inquiétez pas.
20:27Jordan, qui est avec nous. Bonjour, Jordan.
20:29Salut, Cyril.
20:31Merci d'être avec nous, Jordan. Comment il va ?
20:33Ça va et toi ?
20:35Jordan Delion, toujours bien.
20:37Moi, je suis heureux quand je suis là, sur Europe, tous les jours,
20:3916h-18h.
20:41Il y a des sujets qui nous énervent, quand même.
20:43C'est vrai que...
20:45C'est quand même fou, cette affaire.
20:47Qu'est-ce que vous en pensez ?
20:49Cette affaire est folle, j'ai envie de dire.
20:51C'est assez controversé, j'ai envie de dire.
20:53Dans le sens où,
20:55on a vraiment une justice à deux vitesses
20:57qui n'est pas toujours cohérente.
20:59Et moi, je voudrais insister sur ce fait-là, en fait.
21:01Parce que je suis fils d'artisan.
21:03Il y a quelques années,
21:05on s'est fait casser nos camions avec le dépôt
21:07de mes parents.
21:09Voilà, on est une petite boîte familiale.
21:11Ils ont été arrêtés,
21:13mais derrière, rappel à la loi,
21:15il n'y a rien eu du tout.
21:17Donc, l'un dans l'autre, j'ai envie de dire,
21:19qui paye 3600 euros le gamin pour un tweet ?
21:21J'ai envie de dire que c'est cher payé
21:23quand on voit d'autres choses, comme l'auditeur d'avant,
21:25Dominique, ce qu'il a vécu.
21:27C'est vrai qu'il a raison.
21:29Il y a deux choses.
21:31La justice, elle est rendue par des hommes
21:33et elle se base sur des faits, sur des textes.
21:35Donc, parfois,
21:37c'est pour ça que parfois, on peut imaginer que
21:39elle est plus clémente dans tel endroit
21:41ou dans tel autre.
21:43Sur ce sujet, on est la France de
21:45Paty et de Bernard.
21:47Vous imaginez s'il y avait les deux salles d'audience à côté,
21:49là, le procès Paty, sur le processus
21:51qui va jusqu'au drame,
21:53et à côté, le procès sur cette affaire
21:55Ravel, où
21:57la personne sort avec
21:59simplement un rappel à l'ordre.
22:01Si c'était dans le même tribunal,
22:03l'image que ça donnerait,
22:05elle serait délirante, folle.
22:07C'est désastreux.
22:09Jordan,
22:11après, Jordan, je comprends
22:13ce qu'il veut dire. Et quand il a entendu
22:15l'histoire de Dominique, il se dit
22:17qu'il y a tellement de choses
22:19sur lesquelles on se dit, mais c'est pas possible
22:21que ça se puisse se passer comme ça.
22:23Allez-y Jordan, racontez-nous.
22:25Ouais, je te coupe, désolé, mais
22:27au passage, mes parents,
22:29c'est des amoureux des animaux. Ils ont
22:31en moyenne entre 6 et 10 chats.
22:33Il y a 5 ans de ça,
22:35on a un voisin qui a empoisonné
22:37deux chats. On a fait autopsie.
22:39Le premier chat, en fait, on l'a retrouvé
22:41raide sur la terrasse. Donc on l'a enterré
22:43dans le jardin.
22:45Deux jours après, on en trouve un autre
22:47qui était crevé. Donc bon, on fait autopsie.
22:49Moi, entre temps, je fais le tour
22:51des jardins des voisins, je trouve de la mort au rat.
22:53Donc j'appelle la police, ils viennent,
22:55ils font une mise sous scellée, autopsie
22:57du chat, la totale,
22:59chez le voisin, avec perquisition,
23:01tout ça, chez le vétérinaire,
23:03le poison qui a tué le chat
23:05et le poison chez le voisin, ça correspond.
23:07Et bien non, la justice, il faut que
23:09deux chats, qu'il y ait deux
23:11autopsies, en fait, pour pouvoir
23:13inculper le
23:15voisin. Donc au final,
23:17il s'en est sorti, ils m'ont dit, en gros,
23:19il faut déterrer ton chat, si tu veux
23:21que ça aille en justice.
23:23C'est incroyable.
23:25J'ai envie de dire, il y a tellement de choses
23:27qui reviennent sans suite
23:29que déjà, qui payent
23:313600 euros, je pense que ça va lui apprendre
23:33un peu la vie. Après, faut-il encore
23:35qu'il soit solvable, ça c'est un autre sujet, mais
23:37c'est déjà une belle chose
23:39qu'on touche aux portefeuilles un peu.
23:41Dans ce pays, je pense qu'il n'y a que ça qui peut faire
23:43réagir. Mais c'est fou, Jordan.
23:45Deux affaires qu'on entend, coup sur coup.
23:47Surtout l'affaire de Dominique, qui était incroyable.
23:49Jordan, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
23:51Merci beaucoup Jordan, vous nous rappelez
23:53quand vous voulez. On est là, on ne bouge pas,
23:55on se retrouve dans un instant, il y a Ted qui
23:57voulait réagir, et puis après, on va passer à
23:59la fraude.
24:01La France est le pays le plus généreux
24:03au monde, c'est un aimant à fraudeurs,
24:05on parle bien sûr
24:07de tout ce qui est social.
24:09Fraude sociale, exactement.
24:11Olivier d'Artigolle, ça va le secouer, là.
24:13On va le mettre en Orangina dans un instant.
24:15Allez, c'est reparti, à tout de suite sur Europe 1.
24:23Merci d'être avec nous, il est 16h41 sur Europe 1.
24:25On est en direct, bien entendu, vous nous appelez
24:270 à 80 20 39 21.
24:29Fabien Lequeuvre est là, Olivier d'Artigolle est là,
24:31Valérie Benaymé là, et bien sûr,
24:33Gautier Lebray.
24:35Le bonheur est de mon côté.
24:37Oh non, il est réciproque.
24:39Il est réciproque.
24:41Ted est avec nous,
24:43puisqu'on va terminer sur ce sujet avec Ted,
24:45et puis après, on va passer à la fraude sociale.
24:47Ça, ça m'intéresse grandement,
24:49et c'est vrai que ça fait des mois et des mois que je le dis,
24:51mais il y a des...
24:53C'est une bouteille à la mer que vous avez lancée.
24:55Des gugusses, que je ne citerai pas,
24:57mais qui se reconnaîtront, que je vais voir tout à l'heure,
24:59par exemple, en visu,
25:01qui me disent qu'il n'y a pas de fraude sociale.
25:03Et vous voyez, je vous dis la combien...
25:05Ils me disent que c'est...
25:07Ils m'ont toujours dit que c'est à la marge.
25:09On en parlera dans un instant, Valérie Bénahim.
25:11J'ai l'estimation qu'elle n'est pas à la marge.
25:13Bien sûr, Valérie Bénahim,
25:15vous croyez quoi, Valérie Bénahim ?
25:17Elle vient comme ça, les mains dans les poches ?
25:19Vous croyez quoi, Valérie Bénahim ?
25:21Vous croyez qu'elle était encore en train de préparer
25:23des Tupperware avant d'arriver à la radio ?
25:25Elle bossait, Bénahim.
25:27Elle était sur son ordinateur,
25:29son Amstrad CPC,
25:31puisqu'elle sait vivre avec son temps.
25:33Oui, Valérie Bénahim.
25:35Elle m'a appelé de son Bebop, il y en a encore une.
25:39Elle vous a pipé.
25:41C'est les chiffres d'il y a 30 ans, alors.
25:43Merci, Fabien Lecomte, Patrick Ovan.
25:47Concentrez-vous sur
25:49Michel Thor et les compagnons de la chanson.
25:51Merci.
25:53Pour l'instant, on termine avec le sujet.
25:55Le sujet du jour. Enfin, un des sujets du jour.
25:57Faut le brûler, vise ce chien.
25:59L'auteur des menaces de mort visant l'ex-proviseur
26:01condamné à une amende de 600 euros.
26:03Et quand même, un stage de citoyenneté.
26:05De cinq jours.
26:07Ça va l'occuper.
26:09Je l'aurais bien fait faire le stage.
26:11Merci.
26:15Moi, je serais capable.
26:17Je lance un appel.
26:19Je ne rigole pas. Je veux bien
26:21faire partie de ceux qui font faire les stages de citoyenneté.
26:23Très bonne initiative.
26:25Par contre, ça va être à ma manière.
26:29Le réveil sonne tôt.
26:31Le réveil sonne très tôt et le réveil
26:33se couche très tard.
26:35Vous pourriez le faire ?
26:37Franchement, oui. Je lance un appel.
26:39S'ils ont besoin de moi, je suis là.
26:41Avec ce type de profil-là ?
26:43C'est ça qu'il faut. Au contraire.
26:45Vous avez une idée de
26:47semaine ?
26:49Je vais vous envoyer ça.
26:51Avec plaisir.
26:53Moi, je suis pour le dialogue.
26:55C'est un homme de dialogue.
26:57Qu'est-ce qu'il connait ?
26:59C'est vrai que ce n'est pas le premier mot
27:01qui me vient à l'esprit quand je pense à vous.
27:03Je vous le dis.
27:05J'aimerais discuter avec ces gens.
27:07Lui, en tout cas, il ne voulait pas discuter avec le professeur.
27:09Il voulait le brûler vif, ce chien.
27:11Un stage de citoyenneté.
27:13Vous imaginez le crachat que c'est pour les professeurs ?
27:15Qu'est-ce qu'il en affiche d'un stage de citoyenneté ?
27:17Ils doivent en rigoler avec ses potes.
27:19Ils doivent en rigoler. Je sais très bien ce que c'est.
27:21Je suis allé voir. Il devait venir rentrer.
27:23Mais ça, c'est une invitation à recommencer.
27:25Vous savez que, maintenant, menacer un prof
27:27de le brûler vif,
27:29c'est 60 euros d'amende par mois pendant 10 mois.
27:31Il y a un sénateur qui a fait une proposition.
27:33Son nom m'échappe.
27:35Il a fait pour « sanctuariser » les professeurs.
27:37Pour les mettre au même niveau que des officiers
27:39comme la police, etc.
27:41Je trouve que c'est une bonne idée.
27:43Représentant l'autorité publique.
27:45C'est une situation aggravante de s'en prendre un professeur.
27:47Comme un pompier ou un policier ou un militaire.
27:49Cette idée est vraiment à creuser.
27:51Je trouve que c'est une bonne idée.
27:53Merci d'avoir été avec nous, Valérie Benaym.
27:55Vous repassez dans l'émission quand vous voulez.
27:57Vous êtes toujours la bienvenue.
27:59Y'a Ted de Lyon. Merci Ted.
28:01Merci d'être avec nous, Ted.
28:03Bonsoir à tous.
28:05Ted, en plus, c'est un de mes films préférés.
28:07J'adore ce film.
28:09Même le 2, il est regardable.
28:11Mais le 1 est quand même au-dessus.
28:13C'est un petit nounours qui est un peu irrévérencieux.
28:15Qui parle comme Cyril Hanouna.
28:17En fait, c'est Cyril Hanouna en nounours.
28:21Ted, merci d'être avec nous.
28:23Vous vouliez réagir sur cette peine.
28:27Cette condamnation qui n'en est pas une.
28:31Je suis complètement d'accord.
28:33Ce n'est pas vraiment une condamnation.
28:35Il y a des gens,
28:37je ne le citerai pas,
28:39qui se croient vraiment tout permis.
28:41Ce n'est même pas une peine.
28:43Maintenant, il y a tout qui est permis.
28:45Comme Gauthier Lebray a dit,
28:47insulter un professeur,
28:49c'est 60 euros d'amende pendant 10 mois.
28:51C'est une invitation à recommencer.
28:53Mais moi, j'ai une petite question
28:55pour les analyses,
28:57pour tout le monde.
28:59Comment ça se fait qu'il y a un groupe de gens
29:01que je ne citerai pas,
29:03comme de l'extrême-gauche
29:05ou des rappeurs
29:07qui font une chanson
29:09très entréante, on va dire,
29:11pendant les élections européennes.
29:13Ils n'ont pas de condamnation.
29:15Ils se croient tout permis.
29:17Alors que de l'autre côté,
29:19c'est tout de suite des condamnations.
29:21C'est tout de suite la chronique.
29:23Vraiment, je me pose la question.
29:25Comment on en est arrivé là ?
29:27C'est vrai.
29:29Parce qu'il y a les bonnes victimes et les bons bourreaux.
29:31On en revient toujours au même point.
29:33Pourquoi est-ce que
29:35quand vous avez une femme violée,
29:37on regarde qui l'a violée avant de réagir
29:39quand on est Sandré Monceau ?
29:41C'est-à-dire que
29:43si c'est Claire qui a été violée
29:45par une personne sous OQTF
29:47elle ne se tait pas.
29:49Elle va sur les plateaux télé, dans les journaux, sur les radios
29:51pour dire que cet homme n'avait rien à faire en France.
29:53S'il avait été expulsé, je n'aurais pas été violée.
29:55Pourquoi est-ce que ça ne réagit pas ?
29:57Pourquoi est-ce que quand il y a des féministes
29:59qui viennent parler des viols de masse
30:01commis par le Hamas le 7 octobre,
30:03elles se font virer par d'autres féministes des manifestations ?
30:05C'est toujours la même chose.
30:07Pourquoi est-ce qu'on tweet sur Naël
30:09quand le tueur est un policier
30:11mais on ne tweet pas quand c'est
30:13un professeur qui a été tué par un islamiste ?
30:15Les bonnes victimes, les bons bourreaux,
30:17les mauvaises victimes, les mauvais bourreaux.
30:19Exactement.
30:21C'est sûr.
30:23On vous l'a dit plusieurs fois
30:25à l'émission,
30:27on marche sur la tête
30:29et comment on en est arrivé là.
30:31C'est exactement ça.
30:33Moi ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui
30:35les français ont besoin de symboles.
30:37Ils ont vraiment besoin
30:39de symboles et de fermeté.
30:41Et quand on entend des choses comme ça,
30:43on peut se dire, mais vous croyez quoi ?
30:45Mais ils n'en peuvent plus d'entendre des choses comme ça.
30:47Les français ne veulent plus entendre ça.
30:49Ils veulent de la fermeté, ils veulent des symboles.
30:51C'est catastrophique ça, comme signal.
30:53C'est catastrophique.
30:55Et au contraire, ceux qui
30:57serment le désordre,
30:59eux justement, on a envie de leur dire
31:01qu'il va y avoir des peines exemplaires.
31:03Parce que là tous les mecs
31:05qui ont vu ça, ils se disent quoi ?
31:07Vous avez vu comment il a eu ?
31:09Mais je les connais, ils doivent rigoler entre eux.
31:11Ils ont dû en rigoler quand ils sont sortis
31:13du tribunal. Ils ont dû en rire
31:15entre eux, ils ont dû se dire, mais vous avez vu,
31:17on s'est bien foutu de leur gueule.
31:19Non mais c'est vrai.
31:21Par contre eux, ils ne nous font pas peur.
31:23Vous avez complètement raison.
31:25C'est aberrant.
31:27Merci.
31:29Merci en tout cas, merci d'avoir été avec nous
31:31Ted. Et vous nous appelez quand vous voulez,
31:33je sais que vous nous appelez souvent.
31:35Je sais que vous nous appelez souvent, ça nous fait toujours plaisir.
31:37Comme l'a dit notre ami Elikakou,
31:39je vous regarde tous les jours à la radio.
31:41Merci, ça me fait plaisir.
31:43Je vous fais de gros bisous Ted, vous m'appelez quand vous voulez.
31:45On est là, on ne bouge pas.