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Maître Anthony Bem, avocat, était invité ce mardi 19 novembre de Morandini Live sur CNEWS. En réaction à la peine prononcée contre l’auteur de menaces de mort contre un proviseur (une amende de 600 euros et un stage de citoyenneté), il a «regretté que les juges n’aient pas pris des sanctions à la hauteur». 

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Transcription
00:00En effet, après les décès de Samuel Paty et du professeur Bernard, en 2023, on pensait que les juges, car ce sont les juges,
00:11avaient compris l'importance de prendre des sanctions à la hauteur de tous les messages de haine et, par exemple, le message de mort.
00:20Traité approviseur de chiens qu'il faut brûler, on comprend que c'est un message particulièrement grave.
00:27Il y a eu d'autres affaires en France ces dernières semaines où, à la suite de cette même affaire du voile dans le lycée Maurice Ravel,
00:35deux personnes ont été condamnées et l'une d'elles, le ministère public, a requis dix mois de prison.
00:42Donc on voit que les juges peuvent parfois être à la hauteur. Malheureusement, dans cette affaire, c'est un message particulièrement négatif,
00:51finalement, auprès du public, qui est porté par les juges, puisqu'on voit, lorsqu'on menace de mort un proviseur, il faut le brûler vif, ce chien,
01:01et bien on n'encourt que des centaines d'euros d'amende. Donc évidemment, le message ne peut pas passer.
01:08Il faut rappeler que ce proviseur a dû quitter ses fonctions après plus de 40 ans dans l'enseignement public, menacé de mort encore.
01:16Il a dû abdiquer et partir à la retraite pour sa version officielle. En réalité, il ne pouvait plus tolérer de vivre dans un tel climat d'insécurité
01:26et je regrette que nos juges ne l'aient pas compris et n'aient pas pris des sanctions à la hauteur de la gravité et de l'importance de ces fautes.

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