C'est une vidéo étonnante postée par le Président de la République sur son compte instagram, cette nuit. Mal rasé, visiblement en sweatshirt et dans l'avion officielle de la République Française, Emmanuel Macron réalise un selfie vidéo pour expliquer les raisons de son voyage vers l'Amérique du Sud.
Un long voyage pour le Président qui va aller en Argentine, au Brésil et au Chili. Et le programme du président est chargé puisqu’avant de participer au sommet du G20 à Rio, il doit rencontrer l’Argentin Javier Milei pour parler climat puis renforcer les relations bilatérales avec son homologue chilien Gabriel Boric.
Mais dans ce quadrille diplomatique, il devra évoluer en équilibre sur un fil fragile : celui du Mercosur.
Le président français est mis sous pression de toutes parts : en France par la contestation paysanne et la quasi-totalité de la classe politique, à Bruxelles par la Commission européenne et en Amérique latine par les pays concernés par cet accord de libre-échange. Or l’Union européenne est déterminée à le signer d’ici la fin de l’année au grand dam de Paris.
L’Élysée insiste sur le fait que ce n’est pas lui qui a la décision finale sur le sujet mais la Commission européenne. Pour apaiser les tensions qui pourraient enflammer de nouveaux les campagnes françaises, il n’a donc d’autre choix que répéter son opposition à cet accord conclu en 2019, mais négocié depuis une vingtaine d’années.
Un long voyage pour le Président qui va aller en Argentine, au Brésil et au Chili. Et le programme du président est chargé puisqu’avant de participer au sommet du G20 à Rio, il doit rencontrer l’Argentin Javier Milei pour parler climat puis renforcer les relations bilatérales avec son homologue chilien Gabriel Boric.
Mais dans ce quadrille diplomatique, il devra évoluer en équilibre sur un fil fragile : celui du Mercosur.
Le président français est mis sous pression de toutes parts : en France par la contestation paysanne et la quasi-totalité de la classe politique, à Bruxelles par la Commission européenne et en Amérique latine par les pays concernés par cet accord de libre-échange. Or l’Union européenne est déterminée à le signer d’ici la fin de l’année au grand dam de Paris.
L’Élysée insiste sur le fait que ce n’est pas lui qui a la décision finale sur le sujet mais la Commission européenne. Pour apaiser les tensions qui pourraient enflammer de nouveaux les campagnes françaises, il n’a donc d’autre choix que répéter son opposition à cet accord conclu en 2019, mais négocié depuis une vingtaine d’années.
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00:00Bonjour à tous, je suis dans un voyage un peu long, 14 heures, pour aller à Buenos Aires.
00:08Première étape, donc, Buenos Aires, où je verrai le Président Milley,
00:14et on va parler de nos intérêts commerciaux, de nos échanges,
00:17de la défense de notre agriculture et de nos agriculteurs,
00:20en même temps des échanges dans tous les domaines qu'on peut faire,
00:23et on parlera du G20 qui arrive, on se rendra ensuite ensemble à Rio.
00:28Je ne pense pas toujours la même chose sur beaucoup de sujets,
00:30mais c'est très utile d'échanger pour préparer.
00:33Ensuite, je serai à Rio pendant deux jours pour le G20.
00:37Vous le savez, ce sont les 20 premières économies mondiales qui se réunissent.
00:41Donc là aussi, il y a beaucoup de différences entre nous, d'écarts.
00:43On essaiera d'avoir une déclaration qui confirme, pour ce qui est de nos convictions,
00:49plus de croissance pour nos économies,
00:51et en même temps un plus grand respect du climat et de la biodiversité.
00:54C'est un agenda que nous, on défend.
00:56C'est au cœur de ce qu'on a appelé le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète.
00:59On l'a négocié et conclu en juillet 2023.
01:02Il y a une soixantaine de pays qui sont dans ce pacte aujourd'hui.
01:05Je vais essayer de continuer à pousser cet agenda qui montre que,
01:08là aussi, on peut faire en même temps biodiversité, climat et économie,
01:13croissance, création d'emplois.
01:15Il y aura beaucoup d'autres sujets dans ce G20, en particulier, évidemment, l'Ukraine,
01:19la défense de l'Ukraine, et on vivra ensemble les mille jours de conflits
01:23suite à la guerre d'agression lancée par la Russie.
01:25Il faudra évidemment réaffirmer notre soutien et une volonté de paix juste et durable,
01:30c'est-à-dire où le droit international est respecté.
01:32Évidemment, le Proche-Orient sera aussi évoqué et nous défendrons,
01:37comme à chaque fois, à la fois la libération des otages, la sécurité pour Israël,
01:41mais aussi un cessez-le-feu à Gaza, la protection des populations,
01:44un cessez-le-feu au sud Liban et, là aussi, la protection des populations
01:48et la reprise d'un dialogue pour, justement, encadrer l'Iran davantage
01:53dans ses activités nucléaires et ses déstabilisations régionales.
01:57Et enfin, j'irai au Chili pour voir le président Boric.
02:00Et là, au Chili, vous verrez, on va évidemment défendre, là aussi,
02:03notre agenda bilatéral, nos entreprises, nos intérêts.
02:06Et puis là, j'irai lancer une grande initiative, l'appel de Valparaiso pour les océans,
02:10parce qu'on a avec le Chili un pays qui, comme nous, pense que la lutte
02:14pour la biodiversité, pour la préservation de nos océans est importante.
02:17Ce sera une étape clé en vue de l'UNOC, comme on l'appelle,
02:22qui est, justement, le sommet pour les océans des Nations unies
02:26que nous tiendrons le 8 juin 2025 à Nice.
02:29Et là, à l'appel de Valparaiso, je vous lancerai une série d'initiatives
02:32en lien avec nos amis chiliens.
02:34Voilà un peu le résumé du voyage de ces quelques jours en Amérique latine.
02:39Je vous rendrai compte au fur et à mesure où va finir le voyage.