Le maire (SE) d'Auger-Saint-Vincent Fabrice Dallongeville intervient sur la question des cahiers de doléances : «Quand on a ouvert les maries c’était juste pour donner la parole. Lors du grand débat ce n’est pas nous qui nous sommes engagés à tout rendre public mais le devoir de suite n’a pas eu lieu et s’y être engagé sans le faire c’est une trahison pour nos concitoyens.»
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Oui, alors, vous avez raison, parce que le mot trahison, je me l'approprie,
00:07parce qu'en fait, nous, quand on a lancé l'opération mairie ouverte
00:11avec la Succession des maires ruraux de France,
00:13c'était juste avant le lancement du Grand Débat,
00:15on ne s'était pas engagé comme ça pour dire aux gens,
00:18vous allez voir, tout va être rendu public,
00:20on a simplement ouvert les mairies pour leur donner la parole,
00:22ce qui est déjà énorme, et il y a beaucoup de gens qui sont venus à l'époque.
00:26Et quand le Grand Débat a été lancé,
00:29ce n'est pas nous qui nous sommes engagés à dire,
00:31on va rendre tout ça public sur une plateforme accessible,
00:35et les doléances seront dans un format open source
00:37que n'importe qui pourra les consulter,
00:40que ce soit vous, depuis Paris, ou moi, depuis OGC Saint-Vincent,
00:44sans aucune difficulté.
00:46Mais le devoir de suite n'a pas eu lieu, et c'est ça,
00:49c'est vraiment des points importants,
00:51de ne pas exercer un devoir de suite alors qu'on s'engage à le faire,
00:54pour nous, concitoyens, c'est une forme un peu de trahison.
00:57Ça décrédibilise la parole politique.
00:59Je me suis engagé là-dessus auprès des habitants de mon village.