• il y a 3 mois
Près de Nantes, un important bidonville est à la source de désaccord entre les maraîchers et Johanna Rolland, maire de la ville et présidente de la Métropole. Les exploitants auraient une part de responsabilité dans le développement du bidonville, selon la maire socialiste Les maraîchers expriment leur ras-le-bol d’être les boucs émissaire de politiques ratées.

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Transcription
00:00Le bidonville abriterait, selon les associations humanitaires, entre 300 et 700 Roms.
00:06Dans une conférence de presse, Johanna Roland, la maire de Nantes et présidente de la métropole,
00:12a rappelé que le maraîchage était l'une des causes du développement de ce bidonville,
00:17un certain nombre de migrants étant employés dans les cultures.
00:21Dans une lettre ouverte, les maraîchers s'insurgent et disent leur ras-le-bol d'être le bouc émissaire
00:27de politiques ratées.
00:29Les Roms sont employés tout à fait légalement.
00:31Des voisins du camp expliquent que les cultures ne sont pas le seul secteur concerné.
00:37Ce n'est pas les maraîchers qui ont fait venir les Roms sur Nantes, c'est l'Etat, c'est l'Europe.
00:42Donc je dis que c'est fort du café d'accuser les maraîchers.
00:46Il y a d'autres professions qui le font ?
00:48Le bâtiment l'a fait, j'ai travaillé dans le bâtiment, mais on les employait moins cher que les Français.
00:52Ça c'est une vérité parce que j'ai dû travailler pendant 40 ans dans le bâtiment.
00:56La métropole s'étonne de la réaction des exploitants dans un communiqué.
01:00Les maraîchers participent déjà à des réunions sur la résorption des bidonvilles.
01:05Réunions qui reprendront à la rentrée.

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