Ce mois de novembre marque le retour des mobilisations sociales, notamment celle des agriculteurs en colère contre le traité de libre-échange UE-Mercosur.
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00:00Florence Portelli, on va dire sur ce que dit à l'instant, il y a eu ces marges de manœuvre dont disposera le Premier ministre ? Vraiment ?
00:07Vous avez vraiment l'impression qu'il a des outils, si je puis dire, à s'apporter le Premier ministre en cet octobre qui ne fait que débuter et qui déjà est explosif ?
00:14À sa décharge, il arrive après des années d'augmentation de la dette. Et ce n'est pas Michel Barnier qui est responsable de tout ce qui s'est passé avant.
00:22Et quand je dis avant, ce n'est pas que les gouvernements Macron, même s'ils étaient très prontes à donner des sons à la terre entière.
00:27Je me rappelle de Bruno Le Maire qui m'expliquait aux maires comme moi qu'on était des mauvais gestionnaires, que nous on vote des budgets à l'équilibre,
00:33alors qu'il n'a même pas été capable de redresser la situation financière de la France. Au contraire, il l'a même aggravée.
00:38Le message envoyé en cette rentrée lorsque Michel Barnier était déjà aux affaires, envoyé aux collectivités n'était pas terrible non plus ?
00:46Non, mais la difficulté, c'est qu'il arrive en un temps très court et il faut qu'il trouve des dizaines de milliards d'euros.
00:51Il n'y a pas 36 000 solutions. Soit vous augmentez les taxes, soit vous réduisez la dépense publique ou soit vous faites un peu des deux, pour faire simple.
00:59Et moi, je pense qu'on peut davantage réduire la dépense publique. Alors je ne vais pas faire comme certains qui vous font de la langue de bois
01:05quand ils vous disent qu'il y a des agences qui ne servent à rien mais qu'ils ne les nomment pas pour éviter de se fâcher. Moi, je peux en citer.