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A la une de cette édition, Orban ravi du succès de Donald Trump aux Etats-Unis ! Le premier ministre hongrois pourrait profiter de ce puissant allié pour renforcer sa position en Europe.

Une page commerce international ensuite avec le traité UE-Mercosur critiqué de toutes parts.

Et enfin, immigration en France avec le dépistage de tous les nouveaux nés à la drépanocytose.

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00:06TVL, la liberté à tout prix.
00:30Générique
00:40Générique
00:53Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:55Orban ravit du succès de Donald Trump aux Etats-Unis.
00:58Le Premier ministre hongrois pourrait profiter de ce puissant allié
01:01pour renforcer sa position en Europe.
01:03Une page commerce internationale ensuite avec le traité UE-Mercosur,
01:07critiqué de toutes parts.
01:09Et enfin, immigration en France avec le dépistage de tous les nouveaux-nés à la drépanocytose.
01:15Générique
01:19Alors que la plupart des dirigeants occidentaux font la soupe à la grimace
01:23depuis la réélection de Donald Trump, il en est un qui, au contraire,
01:26a toutes les raisons de se réjouir.
01:28Le Premier ministre hongrois, Victor Orban.
01:31Nicolas de Lambert Terry.
01:32Victor Orban avait annoncé qu'il sabrerait le champagne en cas de victoire de Donald Trump.
01:37Il a presque tenu sa promesse, puisqu'en réalité,
01:40il a trinqué à la vodka la réélection du candidat républicain,
01:43étant donné que le Premier ministre hongrois était en déplacement au Kyrgyzstan
01:47au moment de l'annonce de la victoire de Trump.
01:49Mais qu'importe le contenu du flacon, l'ivresse était bien là,
01:52puisque depuis près d'une décennie,
01:54Victor Orban est le plus fervent soutien de Donald Trump en Europe.
01:58En effet, Orban a été le premier chef d'État européen
02:01à souhaiter publiquement la victoire de Trump lors de l'été 2016
02:04et à renouveler avec constance son soutien en 2020 et 2024.
02:08Il a d'ailleurs été reçu cet été par Trump en Floride.
02:11Hasard du calendrier, le lendemain de la réélection de Trump,
02:14Orban recevait l'ensemble des chefs d'État et de gouvernement européens à Budapest,
02:19étant donné qu'il exerce la présidence tournante de l'Union européenne
02:22pour le second semestre 2024.
02:24Cette présidence tournante s'est avérée jusqu'à présent assez houleuse,
02:27notamment en raison du slogan choisi de la présidence,
02:30« Make Europe Great Again »,
02:32en référence au slogan « Make America Great Again » de Trump.
02:35Il y a eu aussi un débat particulièrement houleux au Parlement européen,
02:39où Orban a été sévèrement critiqué par une majorité d'eurodéputés,
02:43même s'il leur a rendu coup pour coup dans ce débat sous tension.
02:46Dès lors, l'axe majeur de travail et de réflexion de la présidence tournante hongroise,
02:51à savoir la relance de la compétitivité européenne,
02:54est jusqu'à présent passé totalement inaperçu.
02:56Il s'agit pourtant d'une façon habile et diplomate pour Orban
02:59de mettre sur la table des sujets qui lui tiennent à cœur
03:02et font écho indirectement à la politique extérieure de l'Union européenne,
03:05en particulier les questions de coûts de l'énergie
03:08et de relations avec la Russie ou encore la Chine.
03:10Dès lors, nombreux étaient ceux qui redoutaient qu'Orban pavoiserait
03:13lors du sommet européen à Budapest.
03:15Il n'en a rien été, le Premier ministre hongrois préférant savourer son succès avec modestie.
03:20Mais cela n'a rien changé au fait que toute cette séquence a créé de nouveau un moment Orban.
03:25Le premier succès pour Orban est en politique interne,
03:27puisque les pressions intenses de l'administration démocrate
03:30exercée sur le gouvernement hongrois vont prendre fin.
03:33En effet, sous les administrations démocrates,
03:35les Etats-Unis ont systématiquement envoyé des ambassadeurs
03:38ouvertement hostiles au gouvernement de Viktor Orban.
03:41Par ailleurs, des financements américains ont alimenté les comptes de campagne
03:44de l'opposition hongroise, notamment lors de la campagne de 2022,
03:48où près de la moitié des fonds de campagne de l'opposition
03:50venaient directement des Etats-Unis.
03:52En vue de la campagne électorale du printemps 2026,
03:55Orban a d'ores et déjà annoncé une année 2025 exceptionnelle pour la Hongrie.
03:59Certains murmurent déjà qu'une visite de Trump à Budapest pourrait bien avoir lieu.
04:03En attendant, l'opposition libérale à Orban fait la soupe à la grimace
04:07depuis la réélection de Trump.
04:09Par ailleurs, la position d'Orban au sein de l'Union européenne
04:12s'en trouve quelque peu changée.
04:13Certains, à commencer par l'ancien commissaire Thierry Breton,
04:16pensent qu'Orban deviendra l'interlocuteur privilégié de Trump en Europe
04:20et estiment que les dirigeants européens doivent prendre acte de cette nouvelle réalité.
04:24Cette position renforcée d'Orban ne l'empêchera toutefois pas
04:27de rester le mouton noir de Bruxelles.
04:29Pour preuve, le Parlement européen s'efforce de saboter
04:32la nomination du commissaire hongrois Oliver Varheï.
04:35Alors que ce dernier occupait durant la précédente commission
04:38le poste stratégique à l'élargissement de l'Union dans les Balkans,
04:41une question très importante pour la Hongrie,
04:43il a été relégué à la santé et la bioéthique dans la nouvelle commission.
04:46Sauf que voilà, désormais, les eurodéputés de la gauche et du centre
04:50essayent de retirer la santé des compétences du commissaire hongrois.
04:53Et si l'on pense que parmi les premières annonces du futur gouvernement de Trump,
04:57il y a la nomination de Robert Kennedy à la santé,
05:00on peut aisément envisager que certains eurodéputés ne souhaitent absolument pas
05:04que ce soit un proche de Viktor Orbán qui occupe les fonctions
05:07de commissaire européen à la santé.
05:09Une chose est sûre, même s'il est tenant de la ligne libérale qui domine à Bruxelles,
05:13sont encore très loin d'avoir perdu la bataille ou même rendu les armes,
05:16l'élection de Trump et son impact sur la position de Viktor Orbán en Europe
05:20risquent de leur donner des sueurs froides dans les prochaines années.
05:27La grogne se poursuit autour des accords entre l'Union européenne et le Mercosur.
05:31Le Premier ministre Michel Barnier a tenté de jouer les pompiers de service en vain.
05:36Les agriculteurs contre l'accord dit du Mercosur,
05:39mais pas seulement.
05:40Le rejet de ce texte consacrant des mesures de libre-échange entre des pays d'Amérique du Sud
05:45et l'Union européenne bénéficie d'un large consensus politique.
05:49Pas que les partis se soient massivement convertis au protectionnisme ou à l'écologie,
05:53mais dans une période politique tendue avec les paysans qui mettent la pression,
05:57cet accord de libre-échange permet de s'opposer au gouvernement à moindre frais.
06:01Jeudi, le chef du gouvernement Michel Barnier est allé rencontrer
06:05la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour évoquer cet accord.
06:22A considérer les remerciements chaleureux de la présidente allemande de la Commission,
06:26on peut douter de l'efficacité de la fermeté revendiquée par le Premier ministre français.
06:30Dans la classe politique française, le rejet de ce texte semble être désormais assez unanime.
06:35Petit florilège avec l'eurodéputé Marion Maréchal, le député LFI Aurélie Trouvé
06:40ou encore le sénateur Yannick Jadot.
06:42Le fait me semble-t-il qu'il soit irraisonnable d'avancer vers un nouvel accord de libre-échange,
06:48en particulier avec ces pays d'Amérique latine et le Brésil,
06:51puisqu'on s'expose notamment à l'arrivée de 180 000 tonnes de bœuf en partie élevées aux hormones
06:57et de 100 000 tonnes de blé produits avec un certain nombre d'herbicides
07:01qui sont aujourd'hui interdits en Europe et dont on ne pourra pas garantir la transcibilité.
07:05Même si c'est marqué sans hormones de croissance et que c'est rentré sans hormones de croissance,
07:09on est incapable de le vérifier.
07:11C'est la Commission européenne elle-même qui l'a dit la semaine dernière.
07:15Il rentrera en plus à peu près 100 000 tonnes de bœuf en plus à droite douane quasiment nulle.
07:25L'élevage au Brésil, en Argentine, ça se fait avec des hormones,
07:30ça se fait avec des antibiotiques pour qu'ils deviennent plus gros.
07:33C'est interdit en Europe.
07:35L'agriculture se fait aussi avec des pesticides qu'on interdit en Europe parce qu'ils sont dangereux.
07:41Tous contre pour des raisons plus ou moins équivalentes sauf une poignée d'irréductibles macronistes
07:47dont fait partie Eleonore Carroa, députée des Français établis en Amérique latine et aux Caraïbes.
07:54J'aimerais qu'on arrête de stigmatiser les pays du Mercosur et les pays qui en font partie, le Brésil.
08:00C'est un des pays qui a le meilleur mix énergétique du monde.
08:03Je représente des Français qui vivent au Brésil, qui mangent de la viande au Brésil et qui se portent bien.
08:09Un niveau d'argumentation radépacrête et une méconnaissance crasse de son rôle de député
08:14puisque cet élu ne représente pas les Français établis dans cette partie du monde mais la nation tout entière.
08:19La question de l'accord du Mercosur devient une nouvelle épine dans le pied gouvernemental mais aussi présidentiel
08:25puisqu'Emmanuel Macron se rendra au G20 au Brésil les 19 et 20 novembre où il sera question de ce texte.
08:31Et pour compléter ce sujet, nous nous sommes rendus dans les rues de Paris pour interroger des passants sur ce fameux accord UE-Mercosur.
08:43Jusqu'à maintenant, l'agriculture française n'a jamais été protégée et j'ai bien l'impression que cet accord va noyer encore un petit peu le poisson.
08:52On va promettre des choses que l'Europe ne va pas pouvoir tenir.
08:56Je ne pense pas que ce soit au bénéfice positif, ce qu'on pourrait dire, pour les agriculteurs français.
09:04J'ai bien peur que ce soit un accord qui ne soit pas bénéfique pour les agriculteurs français, honnêtement.
09:20Normalement, quand le monde est né, il est né sans frontières.
09:27Mais si ça vous rapporte, si ça rapporte bien pour l'Union européenne, pourquoi pas ?
09:36Parce que quand même, l'Europe a besoin de pas mal de choses qu'ils n'ont pas et vice-versa.
09:44Ça va se répercuter sur les prix, sur un tas de choses.
09:48Que pensez-vous des manifestations d'agriculteurs qui contestent cet accord ?
09:52Ils se défendent. On a cette institution en France qui nous permet de pouvoir contester en bonne et due forme
10:02toutes les pratiques gouvernementales et tous les accords passés avec l'Union européenne.
10:07Mais je pense qu'ils n'ont pas le choix de passer par ce chemin-là, s'ils veulent vraiment défendre leurs droits.
10:14Je pense qu'ils ont raison, ils protègent leurs produits locaux.
10:23Comment devraient-ils s'y prendre pour se faire entendre ?
10:26Il faut être convaincant, pas par la force forcée, pas par des manifestations,
10:30mais il faut qu'ils soient bien représentés et que ceux qui les représentent,
10:34il faut qu'ils avancent de bons arguments, bien sûr.
10:38Tout le monde cherche l'intérêt, l'intérêt général.
10:41Pour le réveillement, un leader. Un leader chez les agriculteurs et il faut tapis du poids sur la table,
10:46sachant que l'agriculture française est une des premières au monde, à l'époque encore.
10:51Et là, toutes les directives européennes visent à affaiblir l'agriculture française,
10:56donc il faut vraiment se battre et défendre ce joyau qu'est l'agriculture française.
11:04Ils ont bloqué la France pendant quelques jours.
11:10Ils n'ont pas réussi à se faire entendre.
11:13Il ne faut pas qu'il n'y ait que les agriculteurs qui se fassent entendre.
11:17Il faut qu'il y ait tous les travailleurs qui se fassent entendre.
11:20Quand on voit les usines Michelin qui vont fermer, Auchan qui va débaucher,
11:24et moi qui étais dans l'aéronautique, qui ai travaillé 38 ans dans une même entreprise,
11:29en 2000 on m'a mis dehors à 57 ans, c'était le début du déclin de la France.
11:39Un dépistage très idéologique.
11:41Les hautes autorités de santé françaises réclament de dépister tous les nouveaux-nés à la drépanocytose,
11:47une maladie qui ne concerne pourtant pas toute la population.
11:51Explication Renaud de Bourleuf.
11:53Le gouvernement joue avec la santé des Français.
11:55Depuis le 1er novembre, la Direction Générale de la Santé, la DGS,
11:59a instauré le dépistage systématique de la drépanocytose pour tous les nouveaux-nés.
12:04Vu la situation de l'hôpital avec les fermetures d'urgence et les pénuries de médicaments,
12:09on peut supposer qu'il y a une vraie gravité pour justifier une telle mesure.
12:12La drépanocytose touche l'hémoglobine.
12:14Ses premiers symptômes peuvent apparaître dès l'âge de 3 mois.
12:17C'est la première cause d'accident vasculaire cérébral chez l'enfant
12:20et elle peut provoquer des infections parfois graves.
12:22Un problème quant à ce dépistage obligatoire.
12:24Tous les nourrissons sont-ils à risque ?
12:26Selon le ministère de la Santé, cette maladie est particulièrement fréquente
12:30chez les personnes d'origine africaine, antillaise et de certaines parties du sous-continent indien
12:35et beaucoup plus rare chez les personnes originaires du Proche-Orient,
12:38du pourtour méditerranéen et quasi inconnue chez les personnes issues du reste de l'Europe.
12:43Dès lors, on peut se demander pourquoi ce dépistage n'est pas réservé aux populations à risque
12:48au lieu de l'étendre à l'ensemble des enfants.
12:51Réponse, il faudrait pour cela faire une distinction entre les blancs caucasiens et les africains et antillais.
12:56Jean-Yves Le Gallou note que cette mesure qui n'a aucun sens sur le plan médical est purement idéologique.
13:01Alors pourquoi on fait ça ?
13:02Et bien tout simplement parce que le dépistage des nouveaux-nés à la drépanocytose
13:08avait été utilisé en quelque sorte comme mesure du grand remplacement
13:14et on s'était aperçu effectivement que dans les années 2000, on dépistait 20% des enfants
13:20et dans les années 2020, 40% et même 70% en Ile-de-France.
13:25Et donc comme c'était utilisé pour mesurer le grand remplacement démographique de la population française,
13:34et bien les autorités ont dit on va casser le thermomètre, on va dépister tout le monde,
13:40comme ça on va cacher la réalité.
13:43Une réalité qu'il est difficile de cacher longtemps.
13:45Les chiffres sont en constante augmentation.
13:47Entre 2012 et 2022, alors que la fréquence des autres maladies dépistées était stable,
13:51le nombre de bébés nés avec un syndrome drépanocytaire majeur est passé de 382 à 684,
13:57soit environ 1 cas sur 1000 naissances.
13:59Notons une disparité importante selon les régions.
14:01On compte seulement 9% des nouveaux-nés en Bretagne dépistés,
14:04pour 73% en Ile-de-France et 56% en Provence-Alpes-Côte d'Azur la même année.
14:09Ce refus de se concentrer sur les populations à risque pour cette maladie grave
14:12est lié à la sempiternelle question de l'interdiction des statistiques ethniques.
14:16C'est d'ailleurs les statistiques ethniques qui sont interdites en France
14:20et qui seraient quand même fort utiles, notamment en matière de délinquance.
14:25Elles existent en revanche dans les pays anglo-saxons,
14:28elles existent en Grande-Bretagne, elles existent aux Etats-Unis.
14:33Ce n'est pas une atteinte aux libertés, ce n'est pas du racisme, c'est simplement de l'information.
14:39Dans le cas particulier de la drépanocytose, on voit que ces statistiques ethniques seraient utiles aussi sur un plan médical.
14:44En matière de santé, les statistiques ethniques peuvent être utiles,
14:52y compris pour les patients, puisque certaines personnes, selon leurs origines,
14:58peuvent être plus ou moins exposées à telle ou telle maladie,
15:01et surtout, certains médicaments peuvent être plus ou moins efficaces selon l'origine des personnes.
15:07Par conséquent, en matière médicale, les statistiques ethniques sont utiles, elles sont même indispensables.
15:13Ce qui porte par ailleurs préjudice non seulement au traitement de cette maladie,
15:17l'absence de données ne permettant pas d'estimer les moyens qu'il faut y mettre,
15:20mais aussi à la recherche sur d'autres problèmes de santé.
15:26Passons à l'actualité en bref en France.
15:32Un match nul sous toutes les factures.
15:34Jeudi, au Stade de France, à Saint-Denis, les Bleus ont joué contre l'équipe israélienne dans un match de la Ligue des Nations.
15:40Si l'affrontement sportif s'est terminé par un match nul, des affrontements ont aussi eu lieu dans le stade dès les 10 premières minutes.
15:47Un supporter français encerclé par des supporters israéliens. De quoi rappeler les échafourés à Amsterdam jeudi 7 novembre.
16:10Cette fois-ci, les médias mainstream se font plus discrets après avoir donné un traitement partiel rectifié une semaine plus tard.
16:17Selon l'AFP, il y a eu 40 interpellations, dont 24 gardes à vue, sans précision sur les profils des personnes arrêtées.
16:23L'important dispositif mis en place par les forces de police, 4000 agents mobilisés dans le stade, dans les transports en commun et dans les rues de Paris,
16:31semble avoir refroidi les spectateurs à en juger par la faible affluence.
16:3416 611 personnes, la plus faible affluence des Bleus au Stade de France.
16:38Un coup dur pour la Fédération française de football.
16:41Pour chaque match organisé à Saint-Denis, la Fédération paye un loyer de 2,5 millions d'euros.
16:46Pour éponger ses frais, elle doit remplir l'enceinte d'au moins 60 000 personnes.
16:50Face à Israël, il y en avait 4 fois moins.
16:52Habituellement, la Fédération enregistre 3 à 4 millions de revenus au stade.
16:57Cette fois, les recettes tournent autour de 350 000 euros.
17:01Un agent de l'éducation nationale tabasse une femme.
17:04Lors d'une manifestation le 4 octobre à Aix-en-Provence, une mère de famille et militante du syndicat de la famille a été agressée.
17:11Plusieurs militants de l'association s'étaient rassemblés devant le bâtiment,
17:14avec une bande-rôle sur laquelle il était inscrit,
17:20Alors qu'il distribuait des tracts à des passants et au personnel du rectorat,
17:23un individu est allé à la rencontre des militants en les apostrophant,
17:27avant de s'en prendre à la mère de famille, de la frapper en plein visage avant de s'enfuir.
17:31La victime a eu une fracture du nez et s'est faite opérer.
17:34Son agresseur, agent contractuel du rectorat de l'Académie de Marseille,
17:37a été interpellé le soir des faits par la brigade anticriminalité d'Aix-en-Provence et placé en garde à vue.
17:42Il va comparaître devant le tribunal de police d'Aix-en-Provence pour des faits de violence.
17:47Une mauvaise idée a la corbeille.
17:49Et il ne s'agit pas du service national universel cette fois-ci,
17:52mais de la mise en place de deux heures de sport supplémentaire hebdomadaire dans les collèges.
17:56Un dispositif expérimenté depuis déjà deux ans dans 715 établissements volontaires
18:00et qui porte le nombre d'heures de sport hebdomadaire de 4 à 6 heures.
18:04La généralisation du dispositif partout en France semble irréalisable
18:08selon le ministre de l'Education nationale, Anne Geneté,
18:11qui a cru nécessaire de répondre jeudi au nageur Léon Marchand
18:15qui s'en est pris à cette décision sur les réseaux sociaux
18:17en postant une émoticône clown devant cette nouvelle.
18:21Les actifs souffrent douleur de la majorité.
18:23Après la piste suppression de jours fériés,
18:25les sénateurs ont déposé mercredi un amendement au budget de la sécurité sociale
18:29visant à augmenter la durée de travail annuelle de 7 heures
18:32afin de dégager 2,5 milliards d'euros pour la branche autonomie.
18:35Le ministre de l'Economie serait séduit par cette mesure
18:38qui met à contribution une nouvelle fois ceux qui travaillent.
18:41La mesure est censée être plus indolore pour les travailleurs.
18:44La mise en application de cette mesure serait, si elle est votée,
18:47laissée à l'appréciation des entreprises ou des branches.
18:50Jours fériés, heures de travail en plus, plusieurs pistes mais une certitude,
18:53ce sont les actifs qui vont payer.
18:56Chute de la natalité en France.
18:58Selon une étude publiée jeudi par l'INSEE,
19:01la France a enregistré en 2023 une chute significative de 6,6% du nombre de naissances.
19:07C'est la baisse la plus forte depuis les années 70.
19:09Cette baisse, due à des difficultés économiques
19:12telles que le coût de la vie, des salaires faibles et des problèmes de logement,
19:15touche tous les âges de mère.
19:17Ces données montrent une baisse plus modérée, similaire à celle observée depuis 2010.
19:21La France, avec une baisse de 5,5%,
19:24s'en sort mieux que la moyenne de l'Union Européenne, soit moins 10%,
19:27mais reste sous le seuil de renouvellement des générations
19:30avec 2,1 enfants par femme.
19:32Malgré tout, elle conserve le taux de fécondité le plus élevé d'Europe
19:36à 1,79 enfants par femme contre 1,46 pour l'UE.
19:44Et maintenant l'actualité, en bref à l'international.
19:49Les relations entre les États-Unis et l'Iran vont-elles s'apaiser ?
19:52Jeudi, le journal américain New York Times a relaté une rencontre privée
19:55qui aurait eu lieu lundi entre Elon Musk, proche du président élu de Donald Trump,
19:59et l'ambassadeur iranien auprès de l'ONU.
20:01Un rendez-vous dont le but était d'apaiser les tensions entre Washington et Téhéran.
20:05De quoi penser que Donald Trump pourrait adopter une politique
20:08moins offensive vis-à-vis de l'Iran que lors de son premier mandat.
20:11Beaucoup de ses proches l'ont conseillé en ce sens,
20:13à commencer par le journaliste Tucker Carlson.
20:15Luxe en crise, reprise attendue.
20:17Jeudi, le cabinet Biden & Company,
20:19en partenariat avec l'association italienne Altagama,
20:22a publié une étude sur le secteur du luxe,
20:24qui aurait perdu 50 millions de clients en deux ans.
20:26Avec des dépenses estimées à 1500 milliards d'euros,
20:29le marché mondial du luxe essuiera un recul de 1 à 3% en 2024.
20:32LVMH, leader mondial du secteur, n'a pas échappé à cette dynamique
20:35et a subi une baisse d'activité de 2% dans le monde.
20:38Cette baisse est due à une rétractation largement causée par l'hyperinflation.
20:42Face à cette crise, les consommateurs se tournent de plus en plus
20:45vers des produits moins onéreux, comme les parfums et produits de beauté.
20:48Les marques de luxe voient obligés de s'adapter
20:50en privilégiant la personnalisation des services
20:52et une expérience plus humaine pour fidéliser leurs clients
20:55et attirer une clientèle plus jeune.
20:57Néanmoins, des signes de reprise sont attendus,
20:59notamment en Chine, aux Etats-Unis et dans les marchés émergents
21:02comme l'Inde et l'Afrique, qui pourraient injecter
21:04plus de 50 millions de nouveaux clients d'ici 2030.
21:06Chute des aides au développement, les ONG s'inquiètent.
21:09Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction
21:12de 1,3 milliard d'euros des crédits de l'aide publique au développement,
21:15en plus de 641 millions d'euros d'économie supplémentaire,
21:17sur une baisse de 34%.
21:19Cette coupe est justifiée par la volonté du gouvernement
21:21de limiter le déficit public.
21:23Cette décision suscite de vives inquiétudes de la part des ONG
21:25et de l'Agence française de développement,
21:27qui craignent que cela n'affecte gravement les projets de développement
21:29dans les pays les plus vulnérables.
21:31La pauvreté augmentant considérablement en France
21:33et finances publiques, mais aussi l'opinion,
21:35ne semble plus disposer à des pensées sans compter
21:37à destination de pays lointains.
21:42Ce soir, un Zoom et demain, pour le samedi politique,
21:45Élise Blaise reçoit le député européen
21:47et ancien ministre Thierry Mariani
21:49pour évoquer l'actualité internationale
21:51bousculée par la réélection de Donald Trump.
21:53Dimanche, les idées à l'endroit
21:55et Terre de Mission, c'est la fin de cette édition.
21:57Merci de votre fidélité,
21:59bonne fin de semaine à tous et à lundi.

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