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Après la crise de l’hiver dernier, de nouvelles manifestations d’agriculteurs sont prévues à partir de lundi prochain. Baisse du revenu agricole, restriction de l'accès à l'eau, multiplication des normes, nouvelle épidémies, maladies ovines, bovines, avicoles, baisses des ventes du vins, arrachages des vignes, les normes, l’augmentation des charges et surtout de plus en plus l’opposition catégorique au traité de libre-échange du Mercosur.

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Transcription
00:00Cet agriculteur est la quatrième génération sur ces terres.
00:03Il y a eu ici de l'élevage, de l'arboriculture, même de la vigne.
00:07Aujourd'hui, les 230 hectares produisent des céréales, du maïs en particulier.
00:13Notre maïs devrait être mieux valorisé parce que d'un point de vue écologique,
00:18il utilise moins de produits qui sont interdits en France depuis les 40 dernières années.
00:25Pourtant, le prix à la tonne est au plus bas.
00:29Cette année, on a vendu du maïs à 180 euros tonne.
00:32C'est le même prix que l'on avait avant la guerre en Ukraine.
00:36On a des prix qui sont montés jusqu'à 270-280 euros et on redescend dans les prix.
00:41Par contre, nos coûts, nos engrais, le coût du matériel,
00:44tout autour de nos charges ont fortement augmenté entre 30 et 40%.
00:48Là, c'est les quotations du prix du maïs.
00:51Aujourd'hui, voilà la courbe du maïs et ses variations de prix.
00:55Si l'Europe ratifie l'accord de libre-échange du Mercosur,
00:58automatiquement, les prix vont baisser.
01:01Les tonnes de céréales, de bovins, de sucre viendront directement concurrencer nos producteurs.
01:07La campagne brûle aujourd'hui, ce thème est fort
01:10parce que face à des gouvernements qui sont sourds,
01:13on est obligé d'avoir de la force et de la détermination.
01:16Aujourd'hui, on laisse cette opération qui va commencer lundi prochain, le 18,
01:21parce que c'est le début des accords du Mercosur
01:25qui va perdurer dans le temps.
01:26Le Mercosur est l'une des principales raisons qui ravivent la colère des agriculteurs.

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