Dans cet épisode, nous parlons d’une nouvelle méthode de paiement étudiée par la Banque centrale européenne : l’euro numérique. Avons-nous besoin d’une autre alternative pour les paiements en ligne et ce projet pourrait-il avoir des répercussions négatives sur le système bancaire ?
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03:07C'est-à-dire que c'est libre pour les utilisateurs, accessible et que les citoyens sont protégés et que nous avons une stabilité financière.
03:23Donc le système privé bancaire est largement contre cette proposition. Pourquoi ?
03:29En gros, les banques européennes sont un peu inquiètes ou sceptiques sur l'amélioration de cette proposition.
03:38C'est principalement parce qu'on ne sait pas encore le coût total de ce projet.
03:44On ne sait pas exactement quelle infrastructure nous allons utiliser pour ce projet.
03:49Et c'est aussi parce qu'elles ont peur qu'elles pourraient perdre des dépôts bancaires.
03:54L'ACB a déjà dit qu'ils essayaient d'assurer qu'il n'y ait qu'un moyen d'impôt alternatif et qu'il n'est pas censé être un véhicule d'épargne pour des quantités de l'argent.
04:10Donc ils feraient en sorte que les banques ne ressentent pas trop l'impact ?
04:15Exactement. Ils ne savent pas les chiffres encore, mais ils prévoient d'obtenir ces limites que nous discutons actuellement dans l'ACB.
04:22Ils sont en phase de préparation.
04:24La proposition est actuellement un peu arrêtée par le Parlement européen parce qu'elle était supposée être votée en avril, mais ça n'est jamais arrivé.
04:33Ils ont juste eu un débat avec les représentants de l'ACB en septembre.
04:40Regardons les pros et les cons.
04:42L'inclusion est vue comme une pro, car les gens qui n'ont pas d'accès privé à l'Internet ne peuvent pas l'utiliser.
04:48La privilégie est un problème. Mais l'ACB dit qu'il n'est pas en mesure d'identifier les habitudes de paiement.
04:55La fraude et la déchirure de l'argent sont plus difficiles à détecter si on ne les traite pas.
04:59Si l'accès est trop efficace, les banques pourraient perdre des dépôts et ne pouvoir plus payer.
05:06Avec nous au Parlement européen est Damien Busselager, le vice-président de l'Assemblée pour les Affaires économiques et monétaires.
05:13Beaucoup de gens sont sceptiques de l'idée d'un héros numérique. Est-ce que c'est valable ?
05:19Je trouve ça super excitant. C'est une excellente innovation de penser que de plus en plus de gens utilisent des moyens numériques de paiement pour toutes sortes de choses.
05:27On est très reliant, par exemple, à Apple Pay, qui utilise les propriétaires de cartes de crédit pour pouvoir payer.
05:35Est-ce que l'EU doit réduire sa dépendance sur Visa, Mastercard, par exemple ?
05:41Vous pouvez toujours utiliser votre carte de crédit, ce n'est pas un problème. Personne ne va vous l'enlever.
05:46Mais je pense qu'il est possible d'avoir quelque chose de similaire à envoyer une note de crédit sur le niveau numérique.
05:52Je ne pense pas que la carte numérique et l'euro numérique permettraient de faire ça sans avoir à faire des transactions à l'extérieur d'une entité privée, mais simplement via des entités publiques.
06:02Je pense que c'est bien de choisir entre les deux.
06:05Quelles sont les contrôles de la privété que le Parlement européen essaie de garantir pour l'euro numérique ?
06:12C'est très important de savoir que si vous avez agglomeré beaucoup de données sur beaucoup de transactions et sur beaucoup d'individus,
06:19vous devez s'assurer qu'il y a une anonymisation, qu'il y a un moyen de s'assurer que ça ne peut pas être brisé avec des problèmes de sécurité cyber.
06:26Peut-être quand les transactions sont de moins de valeur, elles peuvent être anonymes,
06:31et seulement si c'est une transaction plus grande, ça peut être possible d'assurer qu'il y ait des mécanismes d'emprisonnement.
06:39Mais je pense qu'il y a beaucoup de couches que nous pouvons mettre en place.
06:42Le Royaume-Uni et la Chine se déplacent dans cette zone, êtes-vous inquiets que l'Union européenne soit laissée derrière ?
06:47Et voici un moment où nous sommes en fait en ligne, où nous pouvons être en ligne si nous prenons un bon propos.
06:52Mais nous ne devons pas le séparer maintenant avec des intérêts lobbyistes de toutes les dimensions.
06:56Nous devons vraiment penser à ce qui a de la sensibilité et à ce qui est le bénéfice, comme vous l'avez dit, pour l'industrie du commerce et pour les clients individuels.
07:02Juste pour ajouter, parce que certaines personnes disent que le Royaume-Uni numérique serait plus à propos de la souveraineté, de la souveraineté financière de l'Union européenne.
07:08Est-ce aussi une valeur que vous pensez que c'est important de garantir ?
07:11Je pense que ça peut avoir un grand avantage pour nous aussi.
07:14Parce que nous ne pourrions pas se relier à des fournisseurs de paiements du troisième pays, ou même des fournisseurs européens.
07:21Mais nous pourrions aussi se relier à des institutions publiques, en ce cas la Banque centrale, pour pouvoir faire nos paiements.
07:26Cela vous donne aussi une certaine souveraineté, une certaine indépendance.
07:29Je pense que c'est important, non seulement des pays du troisième pays, mais en général des banques qui ne fonctionnent pas.
07:33Et j'espère que cela va fonctionner.
07:35Le Royaume-Uni numérique peut booster la souveraineté financière de l'Europe, mais à quel coût ?
07:41De toute façon, cela ne va pas arriver bientôt, si ça arrive du tout.
07:45Aucune législation pour être accordée à Bruxelles et aux États-Unis prendra deux ou trois ans.
07:51Merci de m'avoir regardé. Je reviendrai avec plus de décode de l'UE la semaine prochaine.