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Avant d'être interpellé, le suspect a été signalé par le service de sécurité de la SNCF dans un train circulant mardi soir entre Marseille et Nice, après l'agression d'une femme de 26 ans à bord du véhicule, indique une source proche du dossier. Cette dernière a reçu des coups de poing et un coup dans le tibia alors qu'elle se rendait vers sa place.

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Transcription
00:00Est-ce qu'on a, Pauline, plus d'informations justement sur le profil, sur le parcours de ce jeune homme qui, visiblement, était sous obligation de quitter le territoire français ?
00:08Non, pour l'instant, on n'a ni la date de délivrance de l'OQTF. Si c'est bien le même individu qui a été soupçonné à Rotterdam, il faudra se poser la question de comment, justement, il est passé de Rotterdam à Paris, sans doute par le réseau ferré.
00:19Et comment est-ce qu'il n'a pas été détecté, voilà. Mais après, on n'a pas plus d'éléments. Il est en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Toulon. Ils ont 48 heures pour l'interroger.
00:28Il a été placé hier. J'imagine que sa garde à vue peut être prolongée et qu'à l'issue, il y aura évidemment une très probable mise en examen de cet individu.
00:35Parce qu'on sait effectivement, Bruno Bartosetti, qu'au-delà des drames dont on parle, encore une fois, 4 meurtres, on verra s'il est…
00:434 suspicions.
00:444 suspicions, absolument. Les meurtres, ils sont là. Est-ce que lui les a commis ou pas ?
00:47Oui, bien sûr.
00:49Plus une tentative. Au-delà de ces drames-là, il y a effectivement le profil et le fait qu'il soit sur l'OQTF.
00:54Et on va voir poindre dans les minutes ou les heures qui viennent la polémique autour, justement, de la présence de cette personne en France.
01:01Oui, complètement. Alors bien sûr, je ne rentrerai pas dans une polémique et dans un débat politique, évidemment.
01:07Ce n'est pas la question que vous me posez et je vous en remercie. Mais nous, nous sommes dans le costat.
01:11Aujourd'hui, les OQTF que nous avions à gérer il y a 25-30 ans, c'était… Il n'y a rien de péjoratif, mais on employait le terme « le vieux Chibani »
01:21dans les terrains agricoles qui étaient parfois bien plus victimes, voyez-vous, que potentiellement moteurs d'agression.
01:28Aujourd'hui, malheureusement, la grande majorité s'exprime avec beaucoup de violence.
01:32Beaucoup de violence parce que je mets de côté ce meurtrier qui est forcément d'un extrême.
01:39Mais beaucoup de violence parce qu'il y a un sentiment d'impunité, parce qu'il n'y a pas d'autre solution que finalement de s'exprimer dans cette violence.
01:47Et on est dans cette crainte aujourd'hui. On le voit bien au quotidien.

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