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Le chef de l’État, qui reçoit le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, estime que l’Europe a trop longtemps « considéré qu’elle pouvait recevoir sans terme les dividendes de la paix ». Il a également qualifié le déploiement de Nord-Coréens en Russie de « grave escalade ».

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Transcription
00:00Pour la sécurité de nos citoyens,
00:02il nous faut une Ukraine forte,
00:04une Europe forte et une Alliance forte.
00:07Et au fond, ce triptyque est notre agenda collectif
00:10pour les mois et les années qui viennent.
00:12Une Ukraine forte, d'abord,
00:14cela veut dire que le soutien à ce pays agressé par la Russie
00:17demeure une priorité absolue.
00:19Le déploiement récent de Nord-Coréens
00:21sur la ligne de front est une escalade grave,
00:24et nous continuerons de plaider pour que l'OTAN et ses alliés
00:29apportent tout leur soutien à l'armée ukrainienne
00:32aussi longtemps qu'il le faudra.
00:33L'Europe a trop longtemps évité de porter le fardeau
00:36de sa propre sécurité
00:38et considéré qu'on pouvait, sans terme, en quelque sorte,
00:44recevoir les dividendes de la paix.
00:47Ca n'a jamais été le cas de la France.
00:48Je me réjouis que tous, aujourd'hui,
00:49soyons déterminés à dépenser plus.
00:52Les 2 lois de programmation militaire
00:53que nous sommes en train de terminer
00:54auront doublé le budget des armées,
00:56mais au-delà de cela,
00:57c'est cet agenda d'autonomie stratégique européenne
01:00qui permet d'avoir plus d'argent, de bâtir des capacités,
01:03une autonomie des Européens et une capacité à coopérer
01:06au sein de l'alliance avec nos alliés non-européens
01:10et, ce faisant, à renforcer nos capacités collectives.

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