TPMP : 100% médias, 100% darka !
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00:00Sylvie Vartan, mais fin de sa carrière.
00:01Oui, je l'ai vue hier soir, d'ailleurs.
00:02Non, Sylvie ?
00:03Sylvie Vartan, vous l'avez vue ?
00:04Oui, je suis allée au Palais des Sports,
00:05hier soir, au Dôme de Paris.
00:06Ah, vous l'avez vue.
00:06Parce qu'elle fait ses adieux.
00:08Elle vous a vue, elle ?
00:09Oui, après, il y avait un cocktail à l'issue.
00:11Bien sûr, je suis allé embrasser Sylvie.
00:13Il y avait Étienne Dao qui l'a rejoint sur scène
00:15et qui vient chanter.
00:15Étienne Dao, il n'était pas en Week-end à Rome, lui ?
00:17Non, non, il était.
00:18Il est venu sur scène.
00:19Sardou a refusé de la rejoindre.
00:20Ils avaient fait un gros tube aussi, évidemment.
00:23Mais elle revisite toute sa carrière, tous ses tubes.
00:26Et en fait, l'histoire, c'est que Michel,
00:27il n'a pas pu venir chanter avec elle,
00:29Michel Sardou, que j'embrasse.
00:30Oui, il n'a pas pu venir.
00:31Et on l'attendait, évidemment,
00:33parce qu'ils avaient fait durant l'été 83
00:34un énorme hit ensemble.
00:35La première fois qu'on s'aimera.
00:37Et c'est un gros hit.
00:38Elle est de quelle année, Sylvie Vartan ?
00:39Sylvie Vartan, elle est de 1944.
00:40Elle a eu 80 ans, là, au mois d'août cette année.
00:43C'est vrai, parce que Michel Sardou,
00:44tu sais pourquoi ?
00:45Michel Sardou, il ne chante qu'avec des femmes des années 80.
00:49Ils sont très amis, en plus.
00:50Il y a ça aussi.
00:51Mais non, c'était beau.
00:53Parce qu'il y a toutes les chansons.
00:54Oui, bien sûr.
00:55La mariza, la poubelle pour aller danser.
00:57Enfin, tout y est.
00:58L'amour, c'est quand même...
00:58Vous avez connu Johnny et Sylvie, vous, quand ils sont ensemble ?
01:00Et alors, tenez-vous bien,
01:01parce que Sylvie m'avait raconté l'histoire.
01:03Pas hier soir, mais elle m'avait déjà raconté l'histoire plus avant.
01:06Quand ils ont enregistré, j'ai un problème.
01:08Le fameux duo qui s'est vendu durant l'été 73
01:10a plus d'un million d'exemplaires.
01:11J'ai un problème.
01:12Je crois bien que je t'aime.
01:13Je t'aime, exactement.
01:14Alors, au départ, la chanson...
01:15Moi aussi, vous avez un problème.
01:16Pas vraiment.
01:20Et alors, ce qui est drôle, c'est qu'au départ,
01:22la chanson qu'on leur proposait, c'était un tango.
01:24Ah ouais ?
01:25Donc, ils ne voulaient pas la chanter.
01:26Et puis, Jean Renard, le producteur de l'époque, a dit...
01:28Jean Renard ?
01:29Jean Renard, bien sûr.
01:30Foxy, on l'appelait.
01:31Qu'est-ce qu'il entend, Jean Renard ?
01:33Le renard et la belette ?
01:39Alors, Jean Renard a dit,
01:40ça va être un tube.
01:41Chantez-la, chantez-la.
01:42Seulement, ils avaient tellement de faux rires,
01:44tous les deux, Johnny et Sylvie,
01:45dans la cabine pour enregistrer et s'envoyer les paroles,
01:47ils ont dû les enregistrer séparément.
01:51Donc, Sylvie est allée faire les brocantes
01:53à Covent Garden, à Londres.
01:54Et pendant que Johnny a enregistré sa production...
01:56Donc, Jean Renard a fait les paroles ?
01:58C'est Jean Renard et...
01:59Patrick Corbeau, non ?
02:00Non, non, non, non.
02:02Non, non, non, non.
02:03Mais...
02:04Mais c'est une chanson.
02:05C'était un énorme succès.
02:06Énorme tube.
02:07Mais ils ont dû enregistrer séparément
02:09et ils rigolaient de cette histoire tango au départ
02:11et les paroles je t'aime, tu m'aimes
02:13et je crois bien que je...
02:14Et ça les faisait rire, finalement.
02:15Parce que leur couple était aussi un peu chaotique à ce moment-là.
02:17Ah ouais ?
02:18Ah ouais.
02:19Pourquoi ?
02:20Il était parti avec Nanette Walkman à l'époque.
02:21Qui ?
02:22Nanette Walkman.
02:23C'est une grande chanteuse canadienne.
02:24Ça vient voter le Walkman ?
02:25Voilà.
02:26Il était parti.
02:27Il était parti avec elle.
02:28Il y a eu une interruption.
02:29Ah ouais.
02:30Elle est en auto-reverse.
02:31C'est un peu ça.
02:32C'est un peu ça.
02:33C'était pendant le Johnny Circus 72.
02:35Ah ouais.
02:36Il est parti avec Nanette Walkman ?
02:37Oui.
02:38Ils avaient une histoire.
02:39En tout cas, une belle histoire.
02:40Ah ouais ?
02:41Il était plutôt baladeur.
02:42Merci.
02:43Merci.
02:44Quoi ?
02:45Et elle le savait, Sylvie, qu'il était parti ?
02:47Oui, bien sûr.
02:48Ça faisait toute la presse à l'époque.
02:49Donc, ils avaient mis un peu en stand-by leur histoire d'amour.
02:52Ça peut arriver.
02:53Vous savez, des fois, on dit, on va arrêter un peu l'histoire
02:55et on reprendra après.
02:56C'est ce que vous avez déjà fait, vous ?
02:58Je crois pas, non.
02:59Je réfléchis, mais non, j'ai jamais mis...
03:01Vous êtes avec quelqu'un, vous, là, en ce moment ?
03:03Depuis juin, on m'a dit.
03:04Depuis le mois de juin.
03:05Depuis le mois de juin.
03:06Il paraît, ouais.
03:07Il paraît.
03:08Il paraît, c'est ce qu'on m'a dit, non ?
03:10Il paraît, c'est ce qu'on m'a dit.
03:12Vous me l'avez pas présenté, cette fois-ci.
03:14Ah non.
03:15Oui, mais j'aurais pu.
03:16Oui.
03:17Alors, ça se passe bien ?
03:18Ça se passe.
03:19Je dis pas qui c'est.
03:20C'est rêvé.
03:21Je ne dirais pas qui c'est.
03:22D'accord.
03:23Non, ça se passe bien.
03:24Elle est connue.
03:25Il est heureux.
03:26Il est connu, mais je dirais pas qui c'est.
03:27Non, mais c'est une belle personne.
03:28Très belle personne.
03:29Elle est connue, mais je dirais pas qui c'est.
03:30C'est une très belle personne.
03:32Je dirais pas qui c'est.
03:33C'est qui, Cyril ?
03:36Je dirais pas qui c'est.
03:37Mais vous la connaissez, Cyril ?
03:38C'est mon amie, oui.
03:39Je la connais.
03:40Je la connais.
03:41Elle est très belle.
03:42Et tout le monde la connaît ici ?
03:43Joséphine.
03:44Ange Gardien.
03:55Non, non, non.
03:56Non, non, non.
03:57C'est une très belle personne.
03:58C'est vrai.
03:59Mais je peux pas dire qui c'est.
04:00Alors, d'autres choses.
04:01La chanteuse Adèle, malheureusement, elle devient sourde.
04:02Oui, parce qu'elle a plongé dans une piscine, en fait, en Allemagne, à Berlin, lors d'un
04:03concert.
04:04Et elle a pris une bactérie aquatique qui lui est rentrée dans l'oreille.
04:05C'est relou, ça.
04:06Ça arrive, hein.
04:07Ça arrive.
04:08Et donc, depuis, elle entend mal d'une oreille.
04:09Alors, elle suit des traitements et tout ça pour essayer de doubler la membrane, etc.
04:10Et c'est terrible.
04:11C'est horrible.
04:12C'est horrible.
04:13C'est horrible.
04:14C'est horrible.
04:15Mais je pense qu'avec des harmoniteurs, peut-être qu'ils vont réussir, quand même, à la...
04:16Avec des harmonica ?
04:17Non, des harmoniteurs.
04:18Vous savez, c'est les chanteurs.
04:19Les chanteurs chantent avec des oreillettes, en fait, pour entendre la musique dans l'oreille.
04:20Elle est sourde ?
04:21Donc, ben, ils vont lui régler pour qu'elle entende.
04:22C'est horrible.
04:23C'est horrible.
04:24C'est horrible.
04:25C'est horrible.
04:26C'est horrible.
04:27C'est horrible.
04:28C'est horrible.
04:29C'est horrible.
04:30C'est horrible.
04:31C'est horrible.
04:32C'est horrible.
04:33C'est horrible.
04:34C'est horrible.
04:35C'est horrible.
04:36C'est horrible.
04:37C'est horrible.
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06:15C'est horrible.
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06:24C'est horrible.
06:25C'est horrible.
06:26C'est horrible.
06:27C'est horrible.
06:28C'est horrible.
06:29C'est horrible.
06:30C'est horrible.
06:31C'est horrible.
06:32C'est horrible.
06:34C'était dessé à l'ornons,
06:35et alors protagoniste jeuale,
06:36elle faisait du sp excited,
06:37Elle faisait du jeuale,
06:38d'ailleurs chez un autre coproducteur de disques,
06:39Elle faisait du feu anazoel,
06:39elle vivait rue de Courcelles à Paris.
06:41Donc j'étais hors tout le monde à renseigner dans la calligraphie.
06:41Donc j'étais hors tout le monde à renseigner dans la calligraphie.
06:41Donc j'étais hors tout le monde.
06:43Ou...
06:44Elle m'adorait
06:44parce qu'on parlait beaucoup de cul ensemble.
06:47Dans la voiture, on vous la ramenait.
06:50Oui, quand je la ramenais,
06:51ben ça a été long.
06:51Et on descend
06:52Aérovitoire-Radio Gardens
06:52C'est ça qu'elle vous a dit, je me sens comme une vierge touchée pour la première fois.
06:56Like a touch for the very first time.
06:59Non, non, elle avait un sac sur les genoux d'une grande marque.
07:02Elle avait toute sa vie dans le sac.
07:03Ça, ça m'impressionnait.
07:04Elle avait...
07:05Vous avez jamais mis dans le sac ?
07:12Elle avait toute sa vie.
07:13Elle avait le maquillage, les culottes du lendemain, les jeans du surlendemain, tout ça.
07:17Elle avait 3-4 trousseaux de clés chez des copains avec qui elle pouvait aller dormir.
07:20Ça m'impressionnait toujours.
07:21Et moi, je lui faisais penser à De Funès, parce qu'elle connaît tous les films de De Funès.
07:24Ah oui, comme Madonna, c'est vrai ?
07:25Oui, elle a trouvé que je parlais comme De Funès.
07:27Elle a un nouveau petit copain, alors ? C'est ça, la bonne info ?
07:29Oui, bah oui.
07:30Comment il s'appelle ?
07:31Non, j'ai pas le nom, parce qu'il y en a eu, vous savez.
07:33Bon, j'ai pas le dernier, j'ai pas le dernier.
07:35Elle a un nouveau petit copain, Madonna ?
07:37Oui, oui, oui.
07:38Il a combien d'âge ?
07:39Je crois qu'il a 27 ans.
07:40Non, 27 ans de...
07:41D'âge.
07:42Oui.
07:43Mais ils ont un écart important.
07:44Elle a quel âge, Madonna ?
07:46Oui, c'est un bel écart, déjà.
07:47Elle est heureuse, mais c'est vraiment une fille bien.
07:50Elle est sympa.
07:51Elle vous reconnaîtrait, là, si elle vous...
07:53Oui, je pense, oui, bien sûr.
07:55Ah, vous avez pas trop grandi ?
07:56Elle va dire, t'as grandi ?
08:01Non, mais c'est vraiment une belle personne.
08:03Vous étiez dans quelle voiture, une Mini ?
08:05Une Austin, oui.
08:06Ah bah oui, pour lui, une Mini, c'est le caravane.
08:10C'est un bonheur.
08:15Arrêtez d'embêter.
08:16Non, non, mais c'est...
08:17Elle faisait du babysitting, des fois.
08:18Alors, des fois, je la ramenais pas à la gare du Nord,
08:20elle rentrait pas, et elle gardait les enfants
08:22d'un petit qui s'appelle Jean-Claude Pellerin,
08:23qui habitait rue de Courcelles.
08:24Jean-Claude Pellerin, oui.
08:25Ah, mais je peux vous dire toutes les histoires,
08:26je connais bien les histoires.
08:27C'est l'un des deux dénoms qui existent.
08:28Et souvent, elle m'autorise, quand il y a des...
08:29Non, mais quand il y a des émissions que ça fait à elle,
08:30quand il y a des sorties d'albums,
08:31souvent, je suis un des rares autorisés par son bureau
08:33à parler d'elle.
08:34C'est qui la plus grande star que vous avez rencontrée,
08:35juste pour...
08:36Après, on va pas...
08:37David Bowie au téléphone.
08:38David Bowie ?
08:39Oui, qui m'a raconté...
08:40Au téléphone ?
08:41Oui, parce qu'il a...
08:42Comment vous savez que c'est lui ?
08:43Parce que je préparais un livret pour Michel Polnareff
08:44où toutes les stars parlaient,
08:45racontaient Michel Polnareff.
08:46Il y avait David Bowie ?
08:47Alors, un jour, il m'a appelé à 19h pile,
08:49très bien français, en tout cas, on comprend tout.
08:51C'est David Bowie ?
08:52Oui, absolument.
08:53Mais il a eu une femme française aussi.
08:54Et alors, ils ont partagé la même femme
08:56avec David Bowie et Polnareff, à un moment donné.
08:58Mais comment ça, vous partagez la même femme ?
08:59Mais à un moment, ils ont eu la même femme,
09:02je crois, avec peut-être 15 jours d'intervalle,
09:04un truc comme ça.
09:05Vous êtes sûr que ce n'était pas Gilles Verdes, plutôt ?
09:07Non, je ne crois pas.
09:08Non, son adresse était connue par des chanteurs, mais...
09:11Qu'est-ce que vous racontez, là ?
09:14L'autre, il balance un scoot, comme ça.
09:16Et alors...
09:18Et puis, il m'a raconté un peu Polnareff,
09:21parce qu'il pensait, lui, que c'était le plus grand musicien,
09:22c'était un génie, tout ça, machin.
09:24Donc, c'est impressionnant d'avoir beaucoup de téléphones.
09:26Qui est la plus grande légende ?
09:27David Bowie, c'est la plus grande star.
09:29Oui, oui.
09:30C'est une légende, c'est plus qu'une star, là.
09:31C'est un grand...
09:32Madonna, je trouve.
09:33Madonna, c'est magique.
09:34Madonna, c'est plus connu que David Bowie, excusez-moi.
09:36Ça dépend à qui tu parles, en fait.
09:37Oui, bien sûr.
09:38Mais David Bowie, vous n'avez pas connu plus ?
09:41Jackson.
09:42Qui, Jackson ?
09:43Dans la loge au Parc des Princes.
09:44Jermaine ?
09:45Non, Michael Jackson.
09:46Ah, je croyais Jermaine, sa sœur.
09:48Jermaine, je l'ai connu, puisqu'il a fait un duo.
09:54Dans la loge du Parc des Princes.
09:55Il a dû se dire...
09:58Tu l'as vu me baquer, le gars ?
10:01Il m'a dit, il faut prendre les deux mains.
10:06Non, mais c'est vrai.
10:09Et là, il a vu ça, il s'est transformé en thriller.
10:11Comme ça, c'est le thriller !
10:13Ah ouais, ça, il a dit, c'est pas possible.
10:15Il a des aliens dans le slip.
10:16C'est vrai.
10:17C'est la première fois.
10:20C'est là qu'il a inventé le boom-boom.
10:22Il s'est dit, toi, à mon avis,
10:23avec le poids, tu devrais marcher en moonwalk,
10:24parce que c'est mieux, tu vois.
10:25Ah, mais c'est vrai.
10:26Parce que forcément, ça fait un poids là-dedans,
10:28c'est pas bon.
10:29La première fois que j'ai vu Michael Jackson...
10:31Oh, il a fait, waouh !
10:34J'étais bloqué dans la rue qui est sur le côté
10:36de l'hôtel Crion, où il descendait, Michael Jackson.
10:38Qui, Michael Jackson ?
10:39Oui, il descendait toujours au Crion.
10:40Il marchait normalement au moonwalk ?
10:41Il marchait normalement, il avait acheté des jouets
10:42au Nain Bleu, le magasin.
10:43Quoi ?
10:44Au Nain Bleu ?
10:45Le Nain Bleu, c'est qui ?
10:47C'est votre famille ?
10:48Non, non.
10:50Il y avait un magasin de jouets très réputé à Paris,
10:53depuis un siècle.
10:54Ça s'appelle le Nain Bleu, ça n'existe plus malheureusement
10:56aujourd'hui.
10:57Et donc, c'est derrière l'hôtel Crion.
10:58Et donc, il avait acheté des jouets.
11:00De quoi ?
11:01Michael Jackson, donc il a cherché des jouets au Nain Bleu.
11:03Il a acheté des jouets à pied.
11:04Il a pris la rue sur le côté du Crion,
11:06là où il y a le Bouddha Bar d'ailleurs.
11:07C'est juste derrière.
11:08Il est allé chercher des jouets.
11:09Il est revenu.
11:10Toute la rue était barrée, parce qu'il y avait
11:12à peu près 600 personnes devant l'hôtel
11:14qui voulaient le voir.
11:15C'était monstrueux.
11:16Et vous, vous étiez où ?
11:17Moi, j'étais dans ma voiture.
11:18Ah, vous n'étiez pas vendeur au Nain Bleu ?
11:19Non.
11:22Non, j'étais dans ma voiture.
11:23Tout le monde était bloqué depuis 40 minutes.
11:25On se dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
11:26Il y avait 600 personnes devant.
11:27C'était un bordel.
11:28Le service d'hôte ne s'en sortait pas.
11:29Et on voit arriver...
11:30C'est la première fois que je l'ai vu en fait.
11:31Comment vous l'imitez, Michael ?
11:33Et alors, d'un seul coup, Jackson marchait sur le trottoir
11:35comme ça, avec son masque.
11:38Il avait des paquets sous les bras,
11:40puis d'autres qui portaient d'autres sacs,
11:41des gardes du corps.
11:42Il est passé très près de moi, en fait, à ce moment-là.
11:44Et il avait une silhouette très fragile.
11:47C'est-à-dire qu'il était...
11:48On aurait dit un gamin peut-être de 16, 17, 18 ans.
11:51C'est ça qui était...
11:52C'était vraiment un...
11:53Moi, c'est ce qui m'a impressionné,
11:55quand on l'a vraiment à côté de soi.
11:56Et vous l'avez parlé ?
11:57Non, non, non.
11:58On ne pouvait même pas approcher.
11:59Vous l'avez parlé, en fait ?
12:00Dans la loge, dans la loge du parc.
12:01Après, vous lui avez parlé du parc.
12:02Vous lui avez dit quoi ?
12:04Je l'ai félicité pour ce show,
12:06parce que vous savez qu'à un moment donné,
12:07quand il baisse le chapeau,
12:08il part en moonwalk derrière.
12:10Et après, il envoie le chapeau comme ça dans la salle.
12:12Bon, le mec qui récupère le chapeau,
12:13il faut qu'il se casse.
12:14Il y a 50 personnes qui lui tombent dessus.
12:16Ils veulent arracher le chapeau.
12:17Je sais, Geneviève de Fontenay, c'est la même.
12:19Tout le monde, c'est pareil.
12:21Elle n'est pas foule non plus.
12:23Je l'embrasse, Geneviève.
12:24Tu sais que je l'aime, Geneviève.
12:25Bien entendu.
12:26Non, non, mais ça m'a tout impressionné.
12:28C'est la silhouette qu'il était.
12:29C'était...
12:30Alors que c'était un homme, déjà,
12:32d'une quarante, cinquantaine d'années.
12:33Bien sûr, oui.
12:34Mais on aurait dit un gamin de 16, 18 ans.
12:36Très fin, très...
12:38La silhouette, très dessiné, le profil.
12:40Très...
12:41Peter Pan.
12:42Et en star française,
12:43c'est qui un peu en star que vous avez rencontré
12:44avec tout le monde ?
12:45Johnny, Sardou, évidemment.
12:46Johnny, vous l'avez rencontré où ?
12:48Johnny, la première fois, c'est Gilles Paquet
12:50qui me l'a présenté.
12:51Ah, ouais.
12:52C'est un collègue.
12:53C'est un collègue à vous.
12:54C'est pas possible.
12:55C'est un immeuble.
12:56C'est un immeuble, Gilles Paquet.
12:58Arrête.
12:59C'est un collègue à vous, Gilles Paquet, non ?
13:01C'était...
13:02C'était...
13:03Vous, vous êtes le noble de la famille,
13:05Gilles Gros Paquet.
13:06Non, mais c'était...
13:08Il me l'avait présenté à la maison de la radio.
13:10Parce qu'à l'époque, j'étais attaché de prêtre
13:12pour Walt Disney Productions.
13:13M'occuper de Douchka, entre autres, à l'époque.
13:15Ah oui, Douchka, j'adore.
13:161, 2, 3, Mickey, Donald et moi.
13:17Exactement.
13:18On la danse, on garde la cadence.
13:191, 2, 3, à fond la musique.
13:21À fond les chœurs.
13:22À fond le romantique.
13:25J'adore, ouais.
13:26Et Balou.
13:28Élémentaire, mon cher Balou.
13:29Élémentaire, mon cher Balou.
13:31Bah oui.
13:32Nous, c'est super.
13:33C'est toute votre enfance ?
13:35Le rock, les vacances, les movies.
13:38Une certaine idée de la vie.
13:41J'adore.
13:42Toute votre enfance.
13:43Ouais, bravo.
13:48Mais à chaque fois que...
13:49Qu'est-ce qui fait courir Taram ?
13:50C'est le chaudron magique.
13:51Taram et le chaudron magique.
13:52J'adore, ouais, bien sûr.
13:53Et à chaque fois que je voyais Johnny...
13:54Taram et le chaudron magique,
13:55on s'est wheelé le chaudron magique.
13:58À chaque fois que je voyais Johnny,
13:59il me pinçait toujours la joue comme ça.
14:00Vous savez, pour dire bonjour.
14:01Ça va.
14:02C'est tout.
14:04J'ai fait cinq bouquins avec lui.
14:05On se connaissait un peu.
14:06Ah ouais ?
14:07C'était un mec génial.
14:08Dès que Johnny voyait, vous disiez un truc ?
14:09Comme ça, à chaque fois.
14:10Quand j'avais la marre de la coquette,
14:11il faisait comme ça.
14:13J'allais montrer mes épreuves de livres et tout ça.
14:15Ah oui.
14:17Et puis on avait fait un jour,
14:18j'ai fait la promo pour lui.
14:19Un truc génial.
14:20Il avait sorti une table, bistro.
14:22Alors dessus, il avait une photo de Johnny sur scène
14:24à la tour Eiffel.
14:25Il avait dédicacé
14:26« A votre santé, Johnny Hallyday ».
14:27Ils en ont vendu 1000 tables.
14:29À 800 euros, la table.
14:31Il a un public exceptionnel, Johnny.
14:33C'est la plus grande star française.
14:35Pour vous, c'était la plus grande star
14:36que vous ayez rencontrée française ?
14:37Oui, bien sûr.
14:38C'est Johnny.
14:39J'ai vu Joséphine Baker en 1975.
14:41Non, Boris.
14:42Non, Joséphine.
14:43J'ai deux amours.
14:44Incroyable.
14:45J'ai deux amours.
14:46Joséphine Baker.
14:47Mais j'avais 11 ans.
14:48Non, 12 ans.
14:4913 ans.
14:5013 ans.
14:51J'avais 13 ans.
14:52En 1975 ?
14:53Oui.
14:54Elle vous a dit « J'ai deux amours ».
14:55Non, elle m'a tapé derrière.
14:56Elle m'a dit « C'est bien, mon petit ».
14:57Elle était contente de moi.
14:58Tout le monde vous tape, en fait.
15:01« Johnny Hallyday ».
15:05Et Joséphine Baker, elle vous a dit
15:06« J'ai deux amours ».
15:07Et lui, il lui a répondu
15:08« J'ai deux glauïbes ».
15:11Une grosse et une petite.
15:14Je l'ai vu à Bobineau.
15:15Et sinon, le premier homme
15:16que j'ai vu habillé en paillettes,
15:17tout le monde pense que c'est Claude François.
15:18Pas du tout.
15:19C'est Luis Mariano.
15:20Je l'ai vu dans la Caravelle d'or.
15:22Au Châtelet.
15:23Et Claude François,
15:24vous le connaissiez bien ?
15:25Alors bien, oui, il m'avait engagé
15:26pour faire des stages chez lui.
15:27Vous avez fait un stage
15:28chez Claude François ?
15:29Non, je devais commencer en mai 78.
15:30Il est mort en mars.
15:36Mais il trouvait...
15:37Il avait dit à Nicole Grouillet,
15:38sa collaboratrice,
15:39il a dit...
15:40Il voulait absolument me récupérer
15:41dans le travail.
15:42Ah oui ?
15:43Et il trouvait...
15:44Il avait dit « C'est un personnage »
15:45en parlant de moi.
15:46J'avoue, oui.
15:47Et alors, ça ne s'est pas fait.
15:49Donc après, je suis parti
15:50en maison de disque ailleurs.
15:51Et voilà.
15:53Et ça, on n'a pas pu...
15:57Vous ne portez pas la Chocobo, vous ?
15:58Non, non.
15:59Moi, il m'a toujours porté bonheur.
16:01Chaque fois que j'ai fait un truc avec lui,
16:02c'était un succès.
16:03On était à la radio ensemble.
16:04On s'est connus à la radio ensemble.
16:05C'était mon producteur.
16:06Oui, c'est vrai.
16:07Oui, oui.
16:08Chaque fois que je le voyais,
16:09je lui disais...
16:12Vous avez fait ses premières fiches de paye ?
16:13Exactement, c'est vrai.
16:14C'est le premier qui m'a payé.
16:16Et il était sympa ?
16:17Très sympa.
16:18On s'entendait bien.
16:19Oui, bien sûr.
16:20On n'a pas l'impression
16:21qu'on s'entendait quand on se voit.
16:22En fait, c'est ça.
16:23Vous continuez maintenant.
16:25Non, non, mais c'est vrai.
16:26C'est lui.
16:27Combien vous me payez ?
16:28Vous m'avez payé combien déjà ?
16:29C'était combien vous touchiez ?
16:30C'était en 2003-2004 ?
16:31Oui.
16:322005 ?
16:33On a fait trois ans, je crois, ensemble.
16:34Et vous deviez toucher peut-être...
16:36Oui, quand même 1 700 euros.
16:381 700 euros, exactement.
16:391 700 ou 1 800.
16:40Pour faire l'émission
16:41sur Rire et chanson.
16:42Exactement.
16:43Le week-end.
16:44Samedi et dimanche.
16:45Oui, c'est-à-dire 3 000 euros brut,
16:46je crois que c'était.
16:47Non, non.
16:48Vous n'avez que 1 700.
16:49Oui, vous avez le net.
16:50Oui, 3 000 brut, donc.
16:51Non, non, non, c'était 1 700.
16:52Par émission.
16:531 700 net.
16:54Non, non, non.
16:55Ah bon, il y avait...
16:56Vous êtes sûr ?
16:57Non.
16:58Par émission ?
16:59Non, c'était que le week-end.
17:00J'avais que le week-end.
17:01C'était donc 1 700.
17:021 700 brut.
17:03Oui, puis vous n'arriviez jamais à l'heure
17:05le matin, des fois.
17:08Non, c'est après.
17:09Après, c'est le matin.
17:10Après, je suis passé le matin.
17:11Parce que j'étais le week-end avec lui.
17:12Il me donnait 1 700 euros brut.
17:13Et après, je suis passé le matin.
17:14Oui.
17:15A 6...
17:16On faisait 6-9 le matin.
17:17Exactement.
17:18Et là, j'ai gagné bien ma vie.
17:19Oui, ça, c'était bien.
17:20Je me rappelle, il me payait, je crois, 7 000.
17:21Oui, c'est ça, exactement.
17:227 000 pour la matinale.
17:237 000, oui.
17:24Mais les matinales, c'est le prime des radios.
17:25On le sait.
17:267 000, et c'est lui qui me payait.
17:277 000 euros brut.
17:28Mais vous arriviez souvent à 6 h 20, quoi.
17:29Alors, c'est destiné.
17:30Ça va, ça a commencé à 6 h.
17:31Ça va, ouais.
17:32Franchement, ça va.
17:33Non, mais il n'avait jamais de place pour se garer.
17:35J'adorais le patron.
17:36C'était le baron, il s'appelait.
17:37Le baron.
17:38Je l'adore, je l'adore.
17:39Vous n'aviez jamais de place pour vous garer.
17:40Oui.
17:41Pourquoi ?
17:42Vous cherchiez...
17:43Il était tellement énorme, la voiture.
17:44Oui, c'est vrai que j'avais une grosse voiture.
17:45Ah bon ?
17:46Oui.
17:47C'était énorme.
17:48Parce que je faisais du business à côté.
17:49C'est vrai ?
17:50Oui.
17:51Donc, on commençait sans vous, souvent.
17:52Vous commencez par donner la météo, enfin...
17:53Vous allez voir que nous, on va commencer très vite sans vous, mais vraiment.
17:54Je pense que vous n'allez jamais arriver.
17:55Ah, mais allez, on y va.
17:56Ça va terminer comme ça.
18:04On y va.
18:05On y va.
18:06On y va.
18:07On y va.
18:08On y va.
18:09On y va.
18:10On y va.
18:11On y va.
18:12On y va.
18:13On y va.
18:14On y va.
18:15On y va.
18:16On y va.
18:17On y va.
18:18On y va.
18:19On y va.
18:20On y va.
18:21On y va.
18:22On y va.
18:23On y va.
18:24On y va.
18:25On y va.
18:26On y va.
18:27On y va.
18:28On y va.
18:29On y va.
18:30On y va.
18:31On y va.
18:32On y va.