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Le président du Rassemblement national Jordan Bardella revient sur son invitation sur le service public. «Je suis très content de parler à tous les Français y compris ceux qui ne votent pas encore pour moi» dit-il. 

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Transcription
00:00La France, c'est pas les Etats-Unis.
00:01Donc, il y a une émission de télé qui m'invite,
00:04qui fait un million d'audience, qui est payée par nos impôts,
00:08et j'estime que c'est aussi notre devoir que d'aller nous confronter
00:12aux gens qui sont sur ces plateaux
00:13et peut-être à des gens qui pensent pas comme nous.
00:16Je fais ce bouquin aussi pour convaincre des gens qui votent pas pour moi.
00:19Je ne me parle pas à moi-même,
00:21et il y a des gens qui votent pour le RN.
00:23Il y a des gens qui ont fait le choix de nous rejoindre
00:27et ils ont trouvé que le RN avait aussi évolué.
00:30Donc, la France, c'est pas les Etats-Unis,
00:32et je suis très content de parler à tous les Français,
00:34y compris aux gens qui votent pas pour moi.
00:36Parler à tous les Français, c'est pas la même chose.
00:39C'est pas la même chose.
00:41C'est pas la même chose, parler à tous les Français.
00:43Vous avez raison, ils votent pour vous.
00:45Je vois bien le sous-entendu derrière votre question.
00:48En fait, on s'est aseptisés, on ne dit rien,
00:52c'est fade, et donc...
00:54On veut plaire à Alias Salamé et aux services publics.
00:57Ce n'est pas ça non plus.
00:59Je pense que si j'avais voulu plaire au système,
01:01j'aurais pas eu deux compléments d'enquête sur moi,
01:04ce qui ne s'est fait pour aucun autre parti politique
01:06et aucun autre personnalité politique,
01:09et je pense avoir été attaqué dans cette année 2024.

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